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Bulletin SAF 1931


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Procès-Verbal des prééminences et autres droits appartenant au seigneur de Goesbriand en 1630

R. Couffon, L. Le Guennec

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Société Archéologique du Finistère - SAF 1931 tome 58 - Pages 53 à 75

PROCÈS-VERB'AL
des

preemmences et autres droits
appartenant au seigneur de Goesbriand
en 1630

Celle pièce, copiée par M, René CouITon à la Bibliothèque
Nationale (collection Clairambault 1178, p , ILI93 et,suivantes),
relate les prééminences d'église, vitres, sépultures, banGs',

intersignes armoriés. qui appartenaient, vers le début dt!'
XVU' siècle, à la branche ainée de la famille de Goezbriand
dims diverses églises et chapelles de' l'évêché de 'rré'guier.

On y trouve des renseignements appréciables SUl' plusieurs
sanctuaires actuellement reconstruits ou disparus. J'ai ajouté
au texte transcrit par M. CouITon un certain nombre de notes
qui font connaître J:état actuel des monuments mentionnés.
L. LE GUENNEC'
« Pierre Pinart, escuyel', sieur de LoLermen, conseiller " du:
roi, et son lieutenant en 'l'réguier, savoir faisons que, rel{uis
par Messire François de Goesbriand, chevaliet, seigneur du'
dit lieu (n, demandeur et poursuivant l'exécution des arrêls'

(i) François de Goezbriand, fils d'autre François; célèbre capitaine
royaliste sous la Ligue, ct de Henée' de la' MarziIlière, mariés cU 1:589,~ ft
épousa en 1628 Claude Gazet. dame de la Tour, fut nommé chevalier de
Saint-Michel cn la môme année, gentilhomme de la Chambre du Hoi, et
moUrut en i6H', laissant un seul fils, Hené, mort' à 9, ans- au, collègfl de
La Flèche en i6q,3. Son cousin Yves, fils d'un frère cadet du capitalrlt'

de la Chambre des Comples de cc pays, oblenus le vinglieme
de septembre dernier, sur la présenta Lion el r éception de ses
adveüs en ladite Cbambre, par lesquels il serait reçeu à
informer de ses droits de fief, préminan ces et droUs honorifi­ ques employés aux dUs aveux. Et ce par devant l'un de Mes­
sieurs les conseillers el maistres trouvés sur les dits lieux, ou

eu cas d'absence, par le premier juge royal desdit.s lieux, pré­ sent le subst.itut de Monsieur le Procureur général de la dite
Chambre vers lequel le diL seigneurdeGoesbriand enlendfaire
la dite preu ve, que mesme faire état el procez-verbal des dites
préminances eL droiLs honorifiques mentionnés aux dils
adveus pour en éclaircir et informer pleinement la dite Cham­ bre suivanl les dits arrêls. Aux fins desquels et nous acco­ modant à l'intention du dit seigneur de Goesbriand pour ce
qui en concerne l'exécution, nous nous serions lransporlés de
notre demeure size en la ville de Lannion, où nous faisons
notre continuelle résidence pour l'exercice de nolre charge,
jusqu'au bourg paroissial de Ploujan, distant du dit Lannion
de sept lieues, et rendus au dit bourg, le dimanche douzième
octobre mil six cent trente, ayant en notre co mpagnie Gabriel
Taillart, greffier de notre juridiction.
Et le lendemain, treizième du dit mois, nous y serail venu
trouver le dit seigneur de Goesbriand lequel, vers ct ell pré­ sence de MaîLl'e Amaury Jaco b, sieur deKeriegu, conseiller du
roi eL son procureur en la j uridicLion de Morlaix, dont le di l
bourg l'élève prochemen t el qui s'y serail rendu pareillemen t,
1I0 US aurait requis faire état eL description de ses dl'oits ho-

norifiques et préminances en l'église de Plouj an (1) desquels
esl fail mention en ses dits aveux, et ayant à celle fin entrez
dans la dite église, avons remarqué en la principalle et dite
maîlresse vitre d'icelle un écusson des armes du Roy et deux
autres de Bretagne et, au-dessous, aux qualre panneaux de la
dite vüre sonl peints quatre écussons d'alliance porLanl par
(i ) Ces droits apparlenaient aux Goozbriand à cause de leurs seigneu­
ries de l'Armorique et Keranlour en Ploujean , qui avaient un fief de

moitié d'azur charge d'une fas;;e d'or j la moiliéfretay d'or
de six pièces; la moitié d'un ecartelé de gueules à une fasse
d'argent contre ecartelé d'azur accompagne de trois têtes de
léopard d'al' ; la moitié d'un écartelé de gueulle contre écar­
telé d'argent chal'gé d'un lion de gueulle ; eL la moitié d'un
écusson d'argent à une pie perchée à un arbre de sinople; que
le dil seigneur de Goesbriand nous a dit ê Lre les écussons de
sa maison, myparti avec les armes des seigneuriesduPontbou,
BOiséon, Coelredrez et Kergrecb. Et au Lroisiéme panneau de
la dUe vitre, ya autre écusson my party d'azur chargé d'une
fasse d'or aoec un écartelé au premier et dernier semé d'Er­
mines aoec un chef de gueules charge de trois fleurs de lys d'or '
que le dit seigneur de Goesbriand nous a dit être l'écusson
de ses armes en alliance avec celles de Kergroadès (1).
Et plus bas aux dits quatre panneaux y a quatre priants en
peinture portant écussons des armes du dit seigneur, en al­
liance avec celles des seigneurs du Ponthou, de BOiséon,
Coattedrez et Kergrecb, ainsi qu'elles sont cy dessus blason-

. nees.
Deplus, nous a ledit seigneur fait remarquer deux écussons
de gueules chargés de six fleurs de lys d'argent (2) qui sont en
plate peinture au-dessous du saCl'aire au pignon de la dite
grande vitre du càté de l'évangile au dedans du chœur, que

(:1.) Ces dernières armes sont, non celles des Kergl'oadez, qui porlaient
un fascé d'argent et de sable, mais Gelles des du Quplennec. La généalo­
gie des Goezbriand ne mentionne p~s d'allianco avec cette famille. Voir
il la fin une généalogie sommaire des G oezbriand qui permettra d'identi­
fier toutes les alliances indiquées par les armoiries relevées sur les vitraux,
les bancs et les tombes.
(2) C es armes, lire d'azur à si.x lIeurs de lys d'argent , 3, 2, 1., sont
celles des Foucault. stJigneurs de ]' Armorique depuis le mariage, vers
1380. d'y VOl! Foucault, seigneur de Lescoulouarn en Plonéour, et d'Anne
de Dinan Cette maison s'est foudue à la fin du xv

siècle dans Langue­
ouez, el le fief de l'Armorique, transmis par alliance aux Talhouët et
aux Guengat, a été vendu vers :1.550 à Yves de Goesbriaud, seigneur du
dit lieu, capitaine de Morlaix en :1.558. De cette terre dépendait la pré­

le dit seigneur de Goesbl'land nous a dit esLl'e les armes de
l'Armorique luy appartenans.
Outre avons veu cinq écussons d'azur chal'gé d'une fasse
d'or en plate peinture élan L en l'issue au-dessus des arcades
en-dedans du chœur de la dite églize du costé de l'épître, que
le dit seigneur de Goesbriand nous adileslre les armes pleines
de la maison de Goesbriand .

Plus nous a faU voir deux pierres tomballes estanLes cosle
à cosLe· proche du grand autel, joignant d'un bout au grand
auLel du costé de l'évangile, armoyées de six fleurs de lys,
qui sonL les armes de l'Armorique.
Aussi avons vu en la seconde arcade du cbœur de la dUe
église, du cosLé de l'éplLre avec l'autel y estant et une lombe
enlevée, armoyés des armes pleines de la'dite seigneurie de
Goesbriand, savoir un écusson dans le dit aulel et un autre
sur la dile tombe qui porte unejleur de lys et tl'ois croizilles
que le dit seigneur de Goesbriand nous a dit être les armes de
sa maison de Kerantour (1) d'où dépend la dite préminance.
Davantage avons remarqué au vieux pignon et maîtresse
vitre y estan t au bout souzain de la diLe église, trois écussons
sans autres armoyés des armes de la dite seigneurie de Goes­
briand, savoir le premier les armes pleines de la seigneurie
de Goesbriand au premier souffleL eL au second souftlet au·
dessous, du coslé de l'évangile, un écusson rny party des
armes du dit seigneur de Goesbriand el de celles du PonLhou
et, au troisième et dernier soufflet, y a un auLre écusson my
party des armes de Goesbriand el de celles de Boiséon.
Et au pignon de la tour de la dite église, au dehors, y a un
écusson my party des armes du dit seigneur de Goesbriand et
une fleur de lys et demy que le dit seigneur de Goesbriand
nous a dit esLre les armes de La Marzillière en alliance avec
les slennes, le dit écusson environné d'un collier de l'ordre de
Saint-Michel avec un timbre au-dessus porté par deux lions.
(:1.) Guy Le Horgne attribue ~ la ràmille de Kerantour : d'or à une
lieur de lys d'az!t7', accompagnée de 3 coq, tûlles (ct non croizilles) de

Et de là, avons enlré dans une graude chapelle qui esl située
sur le cimetière de la dite èglise de Ploujan, dèdiée à NoCre­
:Bame, où le dit seigneur de Goesbriand nous a fait voir en la
gi.'ande vitre d'icelle chapelle quatre écussons armoriés de ses
armes, Les deux premiers, él.anl aux deux seconds soufflets
en haut du costé de l'évangile et de l'épUre, sont armoiés pal'
moiLié des armes d udiL seigneur avec un mg {Jarty d'argent
chargé d'un sautoir qui sont les armes de MOlllafilanL (1), eL
d'un autre écusson my parly des armes du seigneur de Goes­
briand eL de celles de CoeLredrez ; el au premier panneau de
la dile vitre sont des écussons d'alliances avec celles du Pon­
thou, Kergroadez et Kerveniou, porlan t vairé et contre-vaire
d'argent et de sable, eL autre écusson my party des armes du
dit seigneur de Goesbriand, d'azur à une moitié de Jasse d'or
chargé d'une roue et demie de (fueulle, avec un m!J parti de
gueules à uneJasse d'argent, que le diL seigneur de Goesbriand
nous a dit eslre les armes de Rodalvez et de Chal'uel; el trois
écussons pleins des armes du diL seigneur; el au lroisième et
d'ernier panneau de la dite viLre sonl peintes en alliances les
armes de la seigneurie de Kergroadès, avec les deux autres
écussons des armes-pleines de la dUe seigneurie de Goesbriand,
l'un d'eux étant envirollllé d'un collier de l'ordre de Sainl­ Michel.

Plus en l'aisle du cosLé de l'évangile de la diLe chapelle de
Notre-Dame, avons vu un e vitre à deux panneaux el trois
sQufflets où il y a écussons armoiés des armes de la dîLe sei­
gneurie de Goesbriand, savoir en la rose Lout en haut de la
dîLe viLre,sonL les armes pleines de Goesbrianc1, el au bas de
la dite rose, lant du costé de l'évangile que de l'éplLre, sonL
les-a rmes de Goesbriand avec celles de La Marzillière, el au
dehors du pignon de la dite vitre, au haut d'icelle, avons vu
(1') Erreur, Aucuue drs ramilles qui posséda jusqu'au XYlI

siècle le
fier de Bodister-Montafilant, n'a porté un sautoir comme armoiries. Ce
blason ne peul être attribué qu'aux Kerbouric, alliés aux Goezbriaut vers
i33G, et' qui blasonnalelll d'argent au sautoir de gueules accompagné de
4 quintefeuilles, du 'même,

un ccusso n cn bosse gravé en la pierre, armoié des arm. es
pleines de la dite seigneurie de Goesbriand (1).

Et nous reLirant du dit bourg de Plou.ian, chemin faisant
pour nous rendre le dit jour en la ville de Morlaix, en com­
pagnie du dit seigneur de Goesbriand et du dit procureur du
roy de Morlaix, avons passé près une chapelle située en la dite
paroisse de Ploujan, dédiée en l'honueur de saint Sébastien,
où nous a élé monlré et fait voir un écusson armoié des armes
pleiues de la dite seigneurie de Goesbriand, au plus hauL
soufflet de la principale vitre de la diLe chapelle; et au dehors

d'icelle, au pignon où est siLuée la dite vitre, un écusson en
bosse armoié des mesmes armes, entouré du collier de l'ordre

de Saint-Michel, avec un timbre au-dessus porté par deux
lions, et en l'une des longéres de la dite chapelle, au dehors,
du costé du midy, ya un pareil écusson en bosse porté par
deux lions (2). ' ..
Et continuant notre chemin et rendus aux faux bourgs du
dit Morlaix, nous avons entré en aulre chapelle dédiée en
l'honneur de la Magdeleine, où nous a es té fait voir en la
principale vitre trois écussons : l'un au plus haut soufflet des
armes pleines de la dite seigneurie de Goesbriand, et aux
deux soufflets dessous, deu. x écussons des mêmes armes, en
alliance avec celles de CoeLredrez et de La Marzilliére, et
nous n'avons remarqué auLœs écussons en la dite vitre au
pignon de laquelle, au dehors, avons vu autre écusson en
bosse des mêmes armes de Goesbriand environnées d'un col-

lier de l'ordre de Sain t-Michel, porlé par deux lions (3) .

(i ) L'église de Ploujean existe encore, mais elle a perdu tous ses vitraux
arilloiriés avec leurs effigies de priants. On n'y retrouve le blason des
Goezbriand que sur une des pierres du dallage au pied d'un des piliers
du chœur. La chapelle de Notre-Dame a été démolie en i809.
(2) Celle chapelle, située au centra du village de Troudousten en Plou­
jean, dépendait du manoir de Penanrup, qui était ~euu aux Goezbriand
pal' allian ce avec les Coetanlem, et qui fut porté pal' alliance et partage
aux Barbier de Kerj ean dès la fin du XVIe sièck Elle n'existo plus.
(3) La chapelle de la Madeleine, située sur la place de l'ancienne lé­ proserie do Peuannec'h, à la limite d'! Ploujean et dp Saint-Melaine de

El ce fait, la nuit étant survenue, nous nous serions r endus
en la ville de Morlaix, et le lendemain, quinzième du dit mois
ct an, à la même requête du dit seigneur de Goesbriand, en
compagnie du procureur du Roy du dit Morlaix et du dit
'l'aillart notre adj oint, nous serions co ndescendus en l'église
du couvent des Jacobins du dit lieu, où avons veu en la gran­
de et maîtresse vitre en la dite église, au dedans du chœur,
deux écussons en deux souHlets du cos té de l'épitre qui por­
L ent les armes pleines de la dite seigneurie de Goesbriand eL ,
au bas des panneaux de la dite vitre, il y a deux cavaliers en
platte peinlure portan l une lance ou guidon en la main où
sont les armes pleines de la dite seigneurie de Goesbriand.
Plus, avons vu au même chœur, du dit .:os lè de l'épître,
en distance d'en viron deux pas du grand autel une arcade ct
vous te en la muraille en laquelle y a un escabeau clos où il
y a trois chaises poùr s'assoir, la diLe voute, arcade d esca­ beau, armoyés de cinq ècussons portant les armes de la dite
seigneurie de Goesbriand, ayant pour alliance celles des
seigneuries de Charuel, Rodalvez, Boiséon et La Marzilliêre .
Et Y a deux écussons engravés dans la pierre des deux cos tés
de la dite arcade elles trois auLres sont posés au haut du dit
escabeau environnés d'un collier de l'ordre de Saint-Michel
et avons donné pour conslant, le requérant le dit seigneur de"
Goesbriand, qu'il n'y a d'autres armes en la dite grande vi­ tre, au-dessus et du costé des siennes, que celles de Bretagne,
même qu'il n'y a autre escabeau dan s le chœur que le sien,
ni aucune tom be enlevée.
Et, ayant sorti du dit chœur, nous a montré co mme avons
vu du costé de l'évangile une arcade et voute au dessous de
la chapelle dédiée à Monsieur Saint-Jean , au dedans de la-

quelle vouste y a un autel et un escabeau au devant, auquel
autel avons vu deux écussons en bosse gravez en la pierre,
savoir l'un au bout et l'autre au frontispice du dit autel ; et
en haut des deux bouts de la dite arcade, y a trois écussons

Morlaix, mais dans celle dernière paroisse, relevail ùe l'archidiacre de

Cil bosse en la pierre mi parti cl' une ./le~Lr de tys et d'une mer­
tette au dessus avec une buchetie et demie. et une Jasse et un
oJJseau au dessus que le dit seigneur de Goesbriand nous a
dit est.re ses armes de sa seigneurie de Keraudy en alliance
avec celles des maisons de Lesq uifiou et de Lanid, y (1).
Et, de la dite église, avons enLré au r éfectoire du dit cou­
vent de Saint-Dominique, où avons veu deux fenestres du
cos té du jardin où il y a quatre panneaux de vitres en cha­
cun e, six d'iceux armoyés des armes de la dite seigneurie cie
Goesbriand, trois d'iceux pleines et trois aulres en alliance
ave~ les armes des seigneuries du Ponthou, Kerveniou et
Rodalvez; et de l'autre costé du réfecloire, répondant sur la
cour du dit couvent, y a une fenestre garnie d' une vitre où
il y a un écusson porLan L leS armes pleines de la, dite sei­
gneurie de Goesbriand, et n'avons veu ni r emarqué aux sus­
dites vitres autres armes que celles du diL seigneur de Goes­
briand (2).
EL du dit co uvent, sommes venus en l'église de l'hôpilal du
diL Morlaix, où avons v:u dans une chapelle y estanl du C08'­
té de l'épiLre dédiée à Notre-Dame, une vitre en laquelle y a
trois soufflets au premier desquels son L les armes pleines d' e
Goesbriand en tourées d'un collier de l'ordre de Saint-Michel,

1'1. ) Ces armos sont celles du fameux. armateur morlai~ien Nicolas
C oetanlem, seigneur de' K eraudy en Plouezoc'h, qui équipa en t50f la
lI e[ La Cordelière : d'argent à une {leur de lys de sable surntontée
cl'unll chouette de même, alliées à celles de'sa remme M ' éance Le Borgoe
de Kerguidou : d'argent à 3 souohes déracinées de sable, et, de sa mère
Catherine Calloët dB Lanidy : d'or à la (asce d'azull surmontée d'une
merlette de même. Les Le Horgne portaient en réalité : d'azu1' à 3 hu­
chets d'or, et les trois souches étaient plutôt le blason particuliel' de la
seigneurie de Lesqlliffiou en Pleyber-Christ , dont le' nom· breton signifie
la cour ou le lieu des souches. · .
(2) Le monastère des Dominicains a éte trnns[ormé en caserne. L'é·
glise, belle constr'uction gothique des XIIIe et xv· siècles, eslloujours de­
bout, mais complètement dévastée, el ne gardant plus de son ancienne
splendeur qu' une magnifique rosace: Elle a été coupée en deux transver­
salement par un plancher à la hauteur des chapiteaux des colonnes" ot

eta'u second, derrière l'a\:l;tel de la dUe chapelle y a Utl my
piu',M des dites armes avec celles .de La Marzillière ct en un
autre soufflet à l'opposite y a un my parU des armes de Goes­
beiand avec ,celles de Boiséon, et dans 'l'autel de la dite cha­
pelle y a un écusson grav.é ,en la pierre des armes de KCI'au-

dy el, joignant le piliee de la même chapelle, y a un escabeau
et banc à q uieue que le dit seigneur de Goesbriand nous a diL
hli appartenir, et n'a"ol1s vu autre banq ni escabeau dans
l'é.glise du dit hôpit.al il!ui porle marque el , préminence (11.
A vons aussi condescendu en l'église paroissiale de Sainl.­ Melaine au dit Morlaix où le dit seigneur nous a fait voir
dans '.une chapelle dédiée à Monsieur Saint-Jacques, qui esl
la seconde du coslé de l'épitre, une arcade proche l'autel de
la 'dite chapelle, et en l'enclos d'icelle un escabeau. lequel esl
armoyé d'un .écartelé des aellles pleincos de Goesbriand avec
les aJliances de la Marzillière, Boiséon el Keraudy, le dit
éousson en touré d'un collier d, e l'ordre de Saint-Michel et
dans le dit escabeau, au devant d'iceluy, y a autre écarlelé
avec mêmes armoiries en all~ances gravées dans le bois el
au - Haut de la dUe arcade y a un écusson en pierre, laillé en
bosse, où sont gravées les armes pleines de 'Keràudy el au
dessus de la dite areade. proche du dit autel, ya une vitre el
aux trois soufflels d'icelle sonl les armes de la dite ,seigneu­
rie de Keraudy en alliance avec ceHes de Lanidy et Lesqui­
fiou, el au devanl de l'hôtel (sic) de la même .chapelle y a
deux écussons gravés en la pierre, l'un d'eux armoyé des
armes de la dite seigneu.rie de Keraudy el l'aulre de celles
de Lesq uifiou (2).
Et de la dite église Saint-Melàine, avons condescendu en
celle de N.-D. du Mur au dit Morlaix où le dit seigneur de

(i) Cet hôpital et sa chapelle ont été détruits en 1731 par un violent
incendie. L. eur eJlJplacemen~ for.me aujourd'hui la place de Viarmes et
une ~partie de la J'ue .d'Aiguillon.
(2) Uéglise.de Saint-Melaine, bâtie aux xv" et XVI" siècles, oxiste en­ COl'e. 'La chapelle de - Saint-Jacques est actuellement sous le vocable de
l', Enrant-Jésus . et . conlienl . toujours l'arcade et enfeu de la terre de Kerau­

Goesbriand nous a fait voir en la principale vitre deux écus­
sons au dessous de ceux marqués des armes de Bretagne,
l'un du costé de l'évangile, · plus que demi rompu, dont les
armes ne se peuvent reconnaître etl'aulredu costé de l'épitre
dans un autre soufflet de la dite vitre qui porte un écusson
d'alliance, sa voir la lIloitié d' ar~lent chargé de quatre fasses
cle sable et l'autre moiLié d'or chargé d'unfi'etté, comme il se
peul remar'1uer plus amplemelll. lesquels deux écussons le
dit seigneur nous a dit lui appartenir comme fondé aux
droits de la seigneurie du Ponthou (1).
Oulre, avons condescendu en l'église de Saint-François de
Cuburien, il dis lance d'un quart de lieue du dU Morlaix, où
le dit seigneur de Goep.briand nous a montré, com me avons
vu au porcbel de la dite église, deux écussons en bosse sur
la pierre, l'un d'iceux portanl en escartelé six fleurs de lys et
deux l!lons rampans el l'autre écusson portant deux l!fons,
un frettay et six .fleurs cie lys et trois (usées semées d' her­
mines lesquels deux écussons le dit seigneur de Goesbriançl
nous a diL lui appartenir à cause de sa seigneurie de l'Armo-

rique et alliances d'icelle (2); et estant la nuit survenue,
nous nous sommes retirés en la diLe ville de Morlaix. Signé;
François de Goesbriand, Pierre PinarL, Gabriel Tail~ard el
Amaury Jascob.
El le lendemain, seizième du dit mois d'octobre dit an mil
six cent trente, nous serions à la susdite requête, en compa­
gnie de Messire Maurice Thépault, seigneur de Linquelvez,
pl'Ocureue du Roy de la juridiction de Lanmeur, et du dit

(i) L'église collégiale du Mur, fondée en :1.295, ét.ait surmontée d'un
des plus beaux: clochers dt' Bretagne. Celte eglise, vendue sous le Direc­ toire, a été démolie, et la tour, conservée pour servir de beffroi à la ville,
s'est écroulée eo 1.806. .
(2) La chapelle du couvent des Cordeliers de Cuburieo, en Saiot-Mar­
tin-des-Champs, prrs Morlaix, est encore debout. Elle avait été fond ée
eo :1.458. Son porche, appuyé au pignun Ouest Pot visible sur une pein­
ture du temps ùu Premier Empire, a été démoli. Le (retté ' peut être
Guicaznou (?); les 6 fleurs de lys et les 3 (lire 4) (usées d'hermines
sont certai nement Foucault et .Dinan de l'Armorique en alliance .
TaillarL lIolre adjoint, lransporlés aux lieux et endroits cy
après scilués sous le ressort de la dite juridiction.
Savoir en la chapelle de Saint-Antoine en la paroisse de
Plouezoch, dislante du dit Morlaix d'environ une lieue el
demie, où le dit seigneur de Goesbriaud présent nous a fait
voir au pignon suzain de la dite chapelle en bosse au dessous
des armes du Royq ui sont dans un ovale, les armes de sa
maison de Goesbriand en alliance avec celles de La Marzil­
lière entourées d'un collier de l'ordre de Saint-Michel, et aux
deux cos tés y a deux vitres en l'une et chacune desquelles ya
un écusson porlant les armes du dil seigneur de Goesbriand
en alliance avec celles de Coetredrez, Kergrech, avec un
écartelé d'or et d'azur qui sont les armes de BotIoy (1 ), au

rapport. du dil seigneur de Goesbl'iand, et l'autre écusson les
armes du dU seigneur en alliance avec celles de La Marzillière
et n'y a autre écusson aux dites vitres.
De plus, a le seigneur de Goesbriand fait voir deux esca­
beaux à qui eue placés dans Je chœur de la dite église du cos­
té de l'épUre armoyés de deux écussons en plate peinture
et, du cos lé de l'évangile, dans le même chœur, y a un banc
dossier armoyé pareillement des mêmes armes en plate '

peinture. Outre avons veu les armes du dit seigneur de
Goesbriand gravées dans la pierre au premier pilier de l'ar­
cade qui est au dit chœur du dit costé de l'épître, et plus bas
au même chœur y a un escabeau à quieue joignant la secon­
de arcade du costé de l'épitre" que le dit seigneur de Goes­
briand nous a dit avoir donné el concédé à la demoiselle
d'Enescadec. lequel escabeau de faît paraît a voir esté récem­
ment fait eL placé au dit lieu 'et n'y a autre escabeau dans le
dit chœur que ceux ci-dessus remarqués (2).

(il Marguerite de Kergrech, mariée vers 1(;50 a Yves de Goezbri~nd.
seigneur du dit lieu, élait fille de Guillaume et de Louise de BoUoy, fa­
mille issue d'un cadet de la 'maison de Tournemine et porlant cOlllme
elle: écartelé d'or et d'a~ur'.
(2) La chapelle de Sainl~Anloine, bâtie en 1574, au-dessus de la pro­
fonde vallée du Dourduft, existe encore. On y reconnait les armes de
Goezbriand : d'azur à la {asce d'or, sculptées sur un' des piliers rlu

Et, ayant sorti de la dite chapelle, nous nous sommes rendus
en l'église paroissiale de Plouézoch, en distance d'un quart
de lieue, en laquelle église le dit seigneur de Goesbriand nous
a fait remarquer comme avons vu au second panneau .de la
gr.ande et principale vitre du costé de l'évangile un écus· son .
au haul du dit panneau de pleines armes du dit seigneur, eL
au bas du mes me panneau y a deux écussons, l'un entier . des
mes mes armes et l'autre my parliavecles armes-de Coa.lredrez
eL avons veu qu'au . plus haut soufflet de la dite vitre., iÏ n'y
a que deux écussons des armes de Bretagne. .
Davantage, nous a faiL voir dans la (lite église ·deux · esca­
beaux à quieue, l'un joignant le premier pilier de l'arcade du
cosLé·de l'évangile au dedans du dit chœm'avec un accoudouer

foignun t le dit pilier et l'autre est situé sous la pœmière ar-
cade du costé de l'épître, qui est armoyé des armes du dit sei­
gneur de Goesbriand, en alliance avec eelles deLaMarzillière,
e.t aux deux cotez du dit chœur, au-dessus des dites arcades, y
a .six ecussons peints sur le parrage O e la muraille des . pleines
armes du dit seigneur de Goesbriand. Aussy ,avons veu, au- .
devant du grand auleldu dit chœur, trois écussonspeillts .sur
la pierre, savoir' deux portants les pleines armes du dit 'sei­
gneur de Goesbriand, et l'autre cl'ar'gerit à deuœ luûlebardesde
gLw· ules que le dit seigneur .de Goesbriand a dit estre les.armes
de la seigneurie de Bren lui appartenant (1) et à .c0sté du,dit
grand autel, joignant le sacraire, y a auLres écussons q, ui
portent l~s armes pleines de Goesbriand.
Plus nous a fait voir dans le:dit chœur, une .tom.be joignant
d'un bout au dit au.tel du costé de l'évangile et l'3Jutœ , b ;lut
au premier pilier de la première ,arcade du di t . cQs: Lé ; :et sous
la seconde du dit ('bœur, du mesme costé, avons vu une'toill­
!Je enlevée, sans armes, que le dit seigneu· r de Goesbriand
nQUS a dit luy appartenir.
EL, ell la chapelle du costé de l'évallgi'le, 'bors le: dit ~hœl1r,
(i) Ces armes sont celles de la famille de Crénan, paroisse du Freil,
évêché de Saint-Brieuc, mais on ne lrouv~ pas qu'elle ail possëdé 'la terre
de Bren, qui vint aux Goezbriand vel's 'le milieu du XVIe siècle par,

avons veu une voûte en la muraille et sous icelle, une pierre
tombale enlevée de lerre d'un pied, et au-dessus de la dite
voûte y a un écusson portant les armes pleines de la seigneu­
rie ùe Goesbriand soutenues de deux cotez par deux lY0ns et
est le lambris de la dite chapelle parsemé d'écussons sans

nombre des armes du dit seigneur de Goesbriand tant pleines
qu'eu alliance.
Et en autre chapelle du costé de l'épître, dédié à l'honneur
de Monsieur Saint Jean, au pignon d'icelle vers l'orient y a
deux écussons peints en la muraille des armes du dil seigneur
de Goesbriand en alliance avec celles de Coatredrez et, cn la
vitre en forme d'ovale estant au dit pignon, avons veu un
écusson au plus haut soufflet portant les armes du diL sei­
gneur en alliance avec celles de La Marzillière·eL trois pierres
tombales joignant d'un boull'autel de la dite chapelle que le
dit seigneur nous a dit lui appartenir,
Et, hors le dit chœur, en la nef de la dite église, y a un
autel joignant le challceau, dédié à l'honneur de Monsieur
Saint Sébastien, au-dessus duquel aulel y a un écusson en
bosse gravé, dans la pierre de taille, des armes du dit seigneur
de Goesbriand, et de l'autre cos té, àl'opposite, deux escabeaux
l'un clos et l'autre à quieue, avec plusieurs pierres tombale~
que le dit seigueur nous a dit lui appartenir.
Et, au portail de la dite église, devers le midy, y a un écus­
son peint sur la voûte dela dite porLe, des mesmes armes du
dit seigneur de Goesbriand.

Et, au plus haut des deux pignons de la diLe église, au de-
hors, scavoir en celuy devers l'orient et l'autre devers l'oc­
cident, avons veu deux écussons en bOl'se portant les armes
du dit seigneur et à l'entour de la dite église lant au dehors
qu'au dedans d'icelle, il y a une liziére parsemée des mesmes
armes de la dite s, eigneurie de Goesbriand.

Plus dans le reliquaire de la dite église le dit seigneur de
Goesbriand nous a fait voir trois écussons esl.ans au plus haut
soufflet de la voûLe qui y est, armoyés de ses armes en allian­
ce avec celles de La Marzillière et de Boiséon, il n'y a autre

vitre ny écusson au dit r eliquaire (1).
Et de la dUe église, avons descendu en une chapelle dédiée
en l'honneur de Monsieur Sain t Gonven , située en la paroisse
de Plouézoch, dis tante d'icelle d'une grande demy lieue, où
avons veu en la principale vitre de la dite chapelle un écus­ son mi parti des armes du dit seigneur de Goesbria nd et
celles de Coalredrez et n'y a autre écusson en la dlle chapelle

que le di t seig neur nous a dit lui appartenir (2) .
Et advenu le jeudy dix-septième du dU mois d'oclobre,
nous sommes t.ransporlez en compag nie du dll procureur du
Hoy de Lanmeur et du dit Taillart no Lre adj oinl , jusqu'au
manoir de la Noë Ver L e, située en la paroisse de Plouézocil,
consistant en un grand corps de logis flanqué par le derrière
répondant sur le jardin de deux peULes L ours, et au devanl la
la porte close de murailles d'un costé, elde l'autre coslé à l'op­
posile d'un corps de logis servant à escuries et au fronlispice
et en Lrée principale y a une muraille màchicoulisée au milieu
de laq ueH e es t siLué le porlail avec des attentes pour loger les
branches d'un pon t-levis, les porLes flanquées aux deux coins
de deux pavillons (3).
Et, du diL manoir, avons entré dans la chapelle qui en dépend,
(i ) L'église de Plouézoch a été on grando partie reconstruite en 185!J.
Cependa nl, les armes des GOczbl'ianlt y sont encore visibles sur quelques­ uns des piliers do la nef et sur la porte intérieure du porche latéral. Le
bel écusson soulelJu et timbré, aux armes des Goezbriand et de La Mar­
zillière en alliance, qui décorait le clocher, daté de i627, a été atfreuse­ ment mulilé sous la Révolulion. Lo reliquaire LIu cimetière n'exisL e plus.
(2) La chapelle de Saint-Conven, lhaumaturge inconnu qui est l'épo­
nyme de Plougonven, se trouve non loin de la mer, au fond de l'anse
de 'l'érénez. Elle n'a rien de monumental et ne conserve aucun écusson
armorié.
(3) Le manoir ou château de Lanoëverte, en breton G wazglaz. pré­ sonte encore des restes de fortifica tions. Il est entouré d'une enceinte
flanquée de petites tourelles à meurlrières. Le portail à pont·levis sub­
siste, mais il a perdu sa galerie à mâchicoulis et ses deux pavillous d'an­
gle. Les dc .ux tours qui flan quaient en arrière le grand corps de logis,
ont été démolies, ainsi quo la chapelle domeslique, et l'habitalion est
dans un état do d61 abl'ement complel. Les arm es de Goezbriand, soute­ nues de ùeu x lions, smmontent le grand portail.

dédiée en l'honneur de Messieurs Saint-Simon et Sainl-Jude
où sont peintes les armes du seigneur de Goesbriand tanL
pleines qu'en alliance sans autre écusson.
Et, de là, sommes rendus au Prieuré de Saint-Georges,
scitué en la paroisse de Plougasnou, àdistance du diL manoir
de La Noë Verte d'une grande lieue el demie. En Lrez en l'église
du dit prieuré, avons veu au troisième panneau de la grande
vitre, au haut du dit panneau, un écusson des armes du POIl­ thou qui est un jrettay de sable de six pièces d'or, lequel écus­
son le dit de Goesbriand présent a dit lui appartenir 1).
Du dit endroit sommes condescendus en la chapelle
de Saint-Jean, si Lué2 en la dite paroisse de Plougasnou où a
esLé veu un écusson au hauL de la dtLe grande viLre, porlant
les armes du dit seigneur de Goesbrialld, posé, joignanL ct.
accosté d'autres écussons cl' alYjent chargé de trois (asses de
sable parsemées d'hermines, que l'on nous a dit estre les
armes du seigneur Duc de ReLz à cause de sa terre de Bo­
dister et n'avons veu en la dite viLre autres armes en lieu
pIns éminent que celles de Bretagne (2).
Et nous estans retiré du dit Saint-Jean, nous sommes ren­
dus en la paroisse de Plouegat-Gouallon en laquelle le dit
seigneur de Goesbriand nous a dit estre siluée sa maison cl.
seigneurie de Coatcoazer qui est distante du dit Saint-Jean
de deux grandes lieues; et joignant la maison où se tient ù
présent le mes Lier de la dite seigneurie, avons veu une molle
de tel're fort élevée au coin d'un bois taillis, sur laquelle il
(i) La chapelle du prieuré de Saint-Georges de Plougasnou, fondé en
1.060 par la duchesse Berthe de Bretagne au profit de l'abbaye de S"int­ Georges de Rennes, a totalement disparu. Elle avail été rebâtie vc.rs le
milieu du xvn

siècle pal' l'abbesse Madeleine de La Fayette.
(2) L'église de Saint-Jean-du-Doigt, ancienne trêve de Plougasnou, et
bâtie de iMI,3 à 1512, est l'un des plus élégants édifices gothiques du
Finistère. Ses vitraux ne contiennent plus d'armoiries. L'écu d'argent à
trois (asces de sable chargées d'ennines n'appartient ni DUX Gondy, ducs
de Retz, ni à aucune autre des familles qui ont possédé avan t eux la
seigneurie de Hodiste.r. N'est-ce pas une mauvaise leclurf' pour: d'he?'­
mines à 3 (asces de gueules, armes des Rostrenen, seigneurs du Ponthou

resle encore des vesLigcs des anciens édifices ouLre, enlre
autres, les deux pignons eL longerie d'une chapelle enlourée
de douves eL fossés auquel endroH le dit seigneur de Goes­ oriand nous a dit a voir été construit anciennement le château
de Coatcoazcr (1).
Et de là sommes descendus en l'église paroissiale du dit
P louegat où étan t enlré le dit seigneur de Goesbriand Mus
a fait voir que la chapelle au haut de la dite église du coslé
'de l'évangile et joignant le chœur d'icelle, où il y a deux au­
tels, en l'un desquels est gravé dans la pierre au dedans un
.frettay à six pièces qu'il nous a dit être les armes de Coal­
coazer et du Ponthou et que la dite chapelle esL vulgairemenL
appelée la chapelle de Coatcoazer (2); et à tout ce que dessus
nous avons vacqué le dit jour, dix-septième octobre t630 el
ont signé ainsy signé : F. de Goesbrialld, P. Pinarl, Maurice
Thépault et Gabriel Taillart, greffier.
Et le vendredy ensuivant dix-huitième du dit mois d'octo-

bre, serions descendus à la requeste et en la compagnie du
dit seigneur de Goesbriand eL du dit Taillart notre adjoint,
en l'église paroissiale de Plouigneau, scituée sous le ressort
de la juridiction royale de Morlaix, où s'est lrouvé avec
nous le dit Amaury Jascob, procureur du Roy au dit
lieu, en présence duquel le dit seigneur de Goesbriand nous
a fait voir en la grande et principale vitre de la dite église,
au plus haut soufflet dïcelle, au dessous des armes de Bre­
Lagne, du cos lé de l'épître, un écusson des armes de Goes­
briand en alliance avec celles du Ponthou et accosté de celles

(i ) On voit encore à Coatcoazer en Plouégat-Guerrand une enceinte
retranchée appelée Beret sant Eozen, à cause de la chapelle de Saint
Yves qui s'y élevait; mais la molle «lort Ilstevée» a dû être rasée.
Coatcoazer rtait une ancienne bannière. Cetle terre fut acquise au XVIe
siècle par les Goezbriand. Plouégat-Guerralld se nommait ilutrelois
Ploégal-Goallon. il cause de la seigneurie de Kergoallon donll'importance
disparut 311 XVll

siècle devant celle de la lrrre de Guenand, érigée en
marquisat en t637 .
. (2) Ce (retté est le blason des Guermeur, seigneurs du Ponlhou dans

de MontafilanL Du cos té de l'évangile sont les armes plein e::;
de Goesbriand el au troisième soufflet avec celles de Charuel
en alliance, et au second panneau de la vitre, du costé _ de
l'évangile, sont les armes de Goesbriand my parti avec
Charuel. Nous a aussi le dit seigneur de Goesbriand fait
voir au milieu du chœur de lu dite église, une pierre tom­
bale au devant du grand autel où sont engravées dans la
pierre les armes pleilles de Goesbriand.
Davantage, nous a fait voir un autel dédié en l'honneur du
Saint-Sacre, étant au droit de la seconde arcade du cos té de
l'évangile, au devant duquel sont. les armes pleines de Goes-_
briand gravées sur la pierre, my parti avec un sautoù' et
quatre quintefeuilles en alliance, qui sont les arm es de Ker­
bourie ainsi que le dit seigneur nous a dit, encor e les dites
armes de Goesbriand avec les armes de Rodai vez aussi en
alliance, et au bout du dit auLel du costé de l'évangile, y a
. deux écussons engravez sur le pavé des armes pleines de la
dite seigneurie de Goesbriand et au bout du dit autel, au
dessus, sont trois ècussons en plate peinture, l'un au milieu
et les deux autres aux deux cos L és, portan t les armes pleines
de la dite seigneurie de Goesbriand el au haut du dit autel et
au dedans du chœur, y a une tombe armoyée des armes -
pleines d'icelle seigneurie eL de celles de Kerbouric avec un
escabeau à quieue sur la dite tombe et, au dedans de la diLe
seconde arcade, joignant le second pilier d'icelle, y a autre
escabeau que le dit seigneur de Goesbriand nous a dit lui
apparLenir et avons remarqué, icelui le r eq uérant, qu'il n'y
a autre escabeau au devant du sien, posé au hauL et joignanl
le dit autel, que deux chaises qui sont attachées au second
pilier de la premièr e arcade, du dit costé de l'évangile ser­
vant pour sièges aux prêtres durant la célébra tion de l'office
di v in en la di te église.
Plus, nous a fait voir dans une chapelle qui es t llors le dU _
chœur, du cos lé de l'évangile de la dite église, dédiée à
l'honneur de Monseigneur Saint Yves, prohibitive au dil sei­ gneur de Goesbriand, en la vitre de laquelle posés en la lon­
gère, son l sept ét;USSOllS armoiés des armes de la seigueurie

de Goesbl'iand. Le premier d'iceux éLanL aux armes pleines
d'icelle seigneurie, placé au premier souffleL et les six autres
écussons en alliance des maisons du Ponthou, Charuel, Ker­
veniou, H.odal vez, Kel'bomic et Kergroadez; au dedans de
laquelle y a escabeau sous un arc eL voûLe armoiée de trois
écussons gravez en la pierre des armes pleines de Goesbri­ and; eL au pilier de la dite chapelle, au dedans eL au dehors
sont les mêmes armes en bosse; eL à la porLe de la diLe cha­
pelle, au dehors, y a un écusson en bosse des pleines armes
de Goesbriand, avec trois tombes siLuées à l'entrée de la dite
porte au dedans de la diLe église, que le diL seigneur de
Goesbriaud nous a diL lui apparlenir.
Plus, au second pilier de la seconde arcacle du diL chœur,
du cosLé de l'évangile, sont les armes pleines, en bosse sur la
pierre, de la dile seigneurie, et les mêmes armes pleines en
pierre au troisiéme pilier, en alliance a vec celles de la maison
de Charuel; el devant l'auLel de SainL-SébasLien, hors le dit .
chœur, du costé de l'épître, sonL des armes gravées en pierre,
que le diL seigneur de Goesbriand nous a diL estre de la mai­
son de Pendon lui apparLcnanLe, avec quaLre Lombes et uu
escabeau éLan l au devant du diL autel, sont les armes de la
dile maison de Pendon gravées dans la pierre (1).
EL ayanl sorLy de la diLe église, nous a le dit seigneur faiL
voir au pignon de la Lour, du cos Lé gauche comme ou y
renLre, un écusson en bosse porLallL les armes pleines de
Goesbriaud. '
OuLre, nous a faiL voir aux murailles du reliquaire de la
dite église de Plouigneau, par dehors devers le cimeLière, au
dessus el en l'endroiL du bénis Lier du dit reliquaire, les ar­
mes pleines de la dite seigneurie gravées en la pierre, eL au
bouL de la muraille joignant le pignon, répondanl sur le
grand chemin de Morlaix, ya un my parti des mêmes armes
de Goesbriand avec celles de Kergroadez ea alliance, et au
(i) Le manoir de Pendon en Plouigneau appartenait auparavant il une
la mille GoaITuec, qu i porlail : Il' (tr(Jwt il J quintefeuilles d' {tour. une
mer lette de mente en abyme.

dessus de la grande parLe eL enlrée principale du diL cime­ tière sont gravées en p.ie1'r e les armes pleines du diL seigneur
de Goesb1'ianri (1) .
. Et de la diLe église, nous sommes transportés en l'église
lréviale de Lanneanou en la dite paroisse de Plouigneau,
en distance l'une de l'autre de deux lieues, où le dit seigneur
de Goesbriand nous a fait voir un écusson au plus haul et en
·supériorité en la gl'ande vitre au premier soumeL d'icelle,
armoié des armes de la dite seigneurie de Goesbl'iand et en
alliance celles du Ponthou, au dessous duquel écusson son t
plusieurs autres en la diLe vitre, armoiés d'autres armes ap­
partenant à divers parLiculiers auLres que le dit seigneur de
Goesbriand (2).
Et le samedy sUivanL, dix-neuIviél1le ùu mois cl'octobre,
chemin faisant pour nous rendre en la ville de Lannyon,
nous nous serions rendus en la compagnie du dit procureur
du Hoy de Morlaix et du dit Taillart, notre ad joint, en la
chapelle clédiée à l'hollneur de Notre-Dame, appelée la cha­
.pelle de Lusivilli, au rapport clu dit seigneur de Goesbl'iand
qui nous y aurait oonduit, en laquelle chapelle il nous aurait
fait voir jusqu'au nombre de cinq écussons armoyés de ses
armes avec les alliances du Pon thou, Charuel et Kergroadès,
lesquels écussons posés en la gl'allde et maîtresse vitre de la
diLe - chapelle, au dessus autre écusson armoié des armes de
MontafilanL qui sont 3 fusées pw'semées d'hermine8.
Outre, avons veu une chapelle es LanL à my voie près le
grand autel de la dite chapelle de Lusivilly, du costé de l'é­ pître, que nous a dit le seigneur de Goesbriand estre des
dépendances de sa seigneurie de Goesbria nd , prohibiLive li.
L ous autres.
(i) L'église de Plouigneau a été totalement reconstruite au XIX

siècle.
Elle n'a rien cons~rvé de ses anciens intersignes de prééminences, qui
'y étaient fort nombreux et comprenaient notamment un tombeau avec
r,ffigie couchée de chevalier de la maison d'AncremeJ.
(2). L'église tréviale, aujoul'd'hui paroissiale, de Lannéanou, est une
3ucirnne aumônerie de Malle, mais entièrement renouvelée, il l'exception
ùe son clocher du XVIIl

En l'endroit (1), le dit seig neur de Goesbriand nous a dit
avoir exprimé par ses adveus nombre de préminences dans
l'église par oissiale de Lanmeur el celle du prieuré de Kerni­
tron, aucune desquelles il nous a faiL remarquer faisanl notre
commission qu'avons différé à r apporler à nolre présent
procès-verbal, sur ce que le dit seig neur de Gsesbriand nous
a dit les avoir transportés au seignew' de Locmaria et par­
tant, ne se vouloir prévaloir quant à présen l des dites prè­ minences. Sig né : François de Goesbriand, Amaury Jascob,
Pierre Pinarl et Gabriel Taillal't. .
El éla ns r endus en la dite ville de Lannyon, le soir du dH
jour de samedy dix-neufvième du dit mois d'oelobre, le dit
seigneur de Goesbriand nous a dit qu'il avait encore à nous
faire voir les préminences qu'il a en supériorité en l'église
paroissiale de Plougrescan t, sur le ressort de notre juridic­ tion, dont il aurait aussi faiL mention par ses dits adveus,
xequérant à ce qu'Hnous plut nous y Ll'an sporler, continuant
l'effet de nolre commission en compagnie du procureur du
Roy d'icelle, ce que lui aurions accordé ; le lendemain, jour
de dimanche, vin gtième du mois d'oclobre, nous nous serions
acheminés vers la dile par oisse de Plougrescant, en compa­
gnie de Maître Martin Burnel, adj oint commis par l'absenee
du procureur du Roy de notre j uridiclion, et du dit 'l 'aillart
nolre adj oint, el rendus en la ville de Lantreguier, distanle
du dit La nnyon de quatre lieues où le dit seigneur de Goes­ briand nous a dit a voir quelques lémoin s à faire r equérir
pour la vérification de ses droits ; et le lundi suivant du
matin, ayant procédé à l'audition d'iceux, serions arrivés sur
le midy en la dUe église paroissiale de Plougrescan t distante
du dit Lanlreguier d'une lieue ou environ, où le dit seigneur
de Goesbriand nous a fait voir et remar quer , en présence du
clit Burnel commis susdit, au haut des deux premières arca­ des qui son t aux deux cos lés du chœur de la diLe église, -

(i ) La chapelle de N.-D. de Luzuvilly en Plouigneau subsiste encore.
C'ast un assez joli édifice du xv" ou du XVI" siècle. Les vitraux n'ont

deux écussons , en plate peinture porLant un arul'e de pin de
sinople avec une pie perchee au dedans, q n'il a dit estre les
armes de la seigneul'ie de Kergrech siluée en la dite parois­ se de Plougrescant avec les alliances ct' icelle seigneurie, et en
l'une des dites arcades , du costé de l'évangile, joignant le

marchepied du grand et maître autel de la dite église, y a un
grand banc et accoudouer clos armoié des mêmes armes de
Kergrech en alliance auec celles de Goesbriand, et au dedans
du dU escabeau y a un petit accoudouer que le dit seigneur

de Goesbriancl diL lui appartenir en pareil, sous lequel il a
fait voir, en l'endroit du marchepied, un e pierre tombale
annoyée de ses armes; el au dessous de l'autre arcade, du
cosLé de l'épître en l'endroit du dit marchepied, y a auLre
pierre tombale aussi armoyée des dites armes, avec deux
autres pierres L ombales qui sont au milieu du diL chœur,
joignant le dit marchepied qui sont aussi armoyées.des diles
armes, ct nous a le dit seigneur de Goesbriand dit que ce qui
est au baut du dit chœur entre les dites deux arcades luy
appartient, prohibiLivement à tous autres comme dépendant

de la dite seigneurie de Kergrech.

Et du tout avons rédigé ces Luy nolre présenl procès-ver-
bal sur les dits lieux sous no· I.1'e seing, ceux des dits procu­ r eurs du Hoy, du dit seigneur de Goesbriand eL du diL
'ralllart notre adj oint, les dits jours douzième, treizième,
quatorzième, quinzième, seizième, dix-septième, dix-huitiè­
me dix-neufvième, vin g Lième et vingt-uniéme d'oclobre mil
six cents tre nLe. Et ont signé ainsy sig né : François de
Goesbriand, Pierre Pinart, BruneI eL Gabriel 'l'aillart,
greffLer .
Et ensuite est écrit: à M.onsieur le Conseiller pour vacation
de neuf jours qu'il aurait été occupé au procés-verbal cy
dessus et audition des L émoins ouys pour icelle, quaLre vingL
sept livres huit sols tournois, à raison de neuf livres deux
sols par jour .
Aux procureurs du RoY, pour pareil temps, même somme.
Au greffier, même somme pour pareille vaeaLlon, compris
ulle copie SUl' papier colaLiolln é à l'origillal Cil papier ùl'iIl S-

,tant rel!du par les .\l.o nselller s du H.Q~ n.o Laires il Pttris,
;Soussignés, ce j.ourd'llUi trente el un mars mil sept cent .onze .
. SJg!1é : Maullr.oL et S.ovan ? (.ou D.ovan) ».

· . Filiation sommaire
de la branche aînée de la famille de Goezbriand

· 1. Autl'ray de G.oezbriand, capitaine de 50 lan ces en 1200,
ép.ouse Jeanne de 'l'yvarlen (d'azur au chàteau d'ol'),
II. GralloD de G.oe,.;briand, épouse en 1240 L.ouise, dame
de Kerantour (d'or à une fleur de l!lS d'azur accompagné de
,3 coquilles de gueules)
. II 1. Alain de G.oezlJriand épo use en 1 277 Denise du
PonLbou (d'o r à 3 merletles d'azur) ,
IV, Alain de Goezbriand épouse vers 1 300 Margllie 'r.oupin
de Kcrvenni .ou (cairé d'argent et de sable),
V:- Her vé de Goezbriand , écuyer s.ous le sire de
MonLafilanl en 1 3û9, épo use vers 1 336 Plézou de Kerbouric
(d'argent au sautoir de gueules accompagné de quatre quinte­ feuilles de même),
VI. Aufl'r.oy de Goezbriand, gouverneur de Nontr.on en
1389, épouse Alix de RodaI vez (d' azul' à la fasce d'o r char gée
d 'une l'oue de gueules ).

· VIL Anfl'r.oY de GoczlJJ'iaud, chevalier il la réf.orrnaLi .oll
de. 1427 il Plouigneau, épouse, 1" en 14:-33 Jealllle . de
Ker gr.oadcz (fascé cl' ar gent et de sable) ; 2° CaLherine de
Ker ouzy (d'or au lion morné de sable).
VII I. 1 el' liL. - Franç.ois de G.oezbriand, pris.onnieJ' il
SainL·Aubin·du-Cormier en 1488, épouse en 1461 Margllie.de
Boiséon (Gt'azur au chevl'on d'o r accompagné de 3 têtes de
léopard de même) , .' .
~ IX, Guillaume de Goezbriand, geulilhommc..de.la .cha,m­
bl'e de François 1

, épouse en WOO Mal'guel'iLe de C.oelanlem
(J:..al:{Jent à unefleur de_l!Js de saule sur montée d'une chouette
de même) ,
-, ,K. - l 'r~lJçois de. a. oezl.Jl;ialld, . gouvct:Ue~Lr _ de . . MOl:laix . ell

1540, épouse, 1" avanL 152::;, Anne de Lesmais (Ll'ctl'I/Cilt ci troi l>
jascescl'azur, accompagné de 10 hermines de sable, 4,3,2,1);
2° Marie, do 'l'uomelin, dame de Lanove1'[o (d'a r gent à ta
cl'oix pattée cl' azur, au croisl:Jant de gueulel:J en jJointe) ; 3° en
1547, Françoise de CooLredl'ez (cl'argent au lion degueùlel:J,
écartelé d'azur ci laJasce cl'argent, qui esL CiJaruel).
XI. 2" liL.- Yves de Goezbl'ialld, capiLainede Morlaix Cil
1558, chevalier de l'Ordre en l590, épo use Marguerilo do
Kergrecll (d'argent au pin de sinople charge cl'une pie au
natul'et j.
XII. François de Gooilbrlalld, gcnLill10mme de la cham-
bre de la H.eine en 1581, chevalier de SaiuL-Michel en 1600,
capilaine royalisLe, puis ligueur, soumis ft Henri IV en 1594,
épouse en 1589 H.enée de La Marzeliére (de sable ci tl'ois/leurs
tle lys cl' argent).
XIII. François de Goezbl'iand, chevalier de SainL-Micltel
en 1628, époux de Claude GazeL(cl'argent à tl'oil> gr'enouille::;cle
sinople), donL René, l110rL au collége cIe La Fléche en 16'1 3.

XIII bis. Yves, marquis d, e Goezbriand, maréchal de
camp, gouverneur du châLeau du 'l'aureau, fils de Pierre de
Goezbriand, frére cadeL de François ci· dessus, cL de Marie

Simon de Penanguer (de sable au lion Li' aJ'(Jent, armé et
lampassé de gueules), épouse en 1657 Franç.oise-Gabriolle de
Kerguésay (cL'hermin el:J ci la .Ince de, {jlwule:; charqee de 3
molettes cl'or).
XIV. Louis-Vincenl,mal'quis cie GoezlJl'iuncl, liculellanl-

général, chevalier du Sainl-Esprlt el. gouverueul' de Verdull

en 1711, épouse, 1 ° on 1(39'1 Marie-Madeleine Desmarets;

2° Louise-Nicole de BéLhune-Sully.
XV. 1

HL. Louis-Vincent, marquis de Goezbriand,
maréchal de camp en 1737, épouse vers 171'1 Marie-Hosalie de
CM Lillon.
XVI. Louise-Pulcllérie:le Goezbriand, llériLière de ses
deux sœurs aînées mortei> sans pos térilé, épo use en 17 1 1
Josepb-Jeall-BapLisle de Suffren, marquis de Saint-Tropez, .
meslre de ca.mp de cavalerie, fl'èl'e aÎllé du fam eu\: hailli cle
Suffreu. " ."
156 -
DEUXIÈME PARTIE

Table des Mémoires publiés en 1931

PAGES
l. Simples remar, ques au sujet de " La ville d'ls ",
par Fr. JOUI1DAN DE LA PASSAHDIÈHE. . . " 3
Il. Saint-Tudy, abbé et confesseur (traduit de l'anglais
du Rév. DOBLE, par Mlle BABLET) . . . . " 10
Ill, La construction d'un c1ccher brelon (Saint-Mathieu
de Morlaix), par L. LE GUENNEC ..... , . . . . . . . . 16

IV. Autour de Brizeux, par Daniel BERNARD , . . . .. ... 28
V. Procès-Verbal des prééminences et autres droits
appartenant au seigneur de Goesbriand en 1630,
par H. COUFFON et L. LE GUENNEC ',' .. ' '. . . . . . 53
VI. Les écoles d'enseignement mutuel dans le Finislère
sous )a Restauration, par L. OGÈs ......... ' . . 76