Bulletin SAF 1999
Table des matières
Chronique de préhistoire et de protohistoire ministérielles et des archéosciences pour 1999
P.-R. Giot
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Notices d’archéologie finistérienne (année 1998)
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Une station paléolithique a Roc’h-Gored (Carantec).
Estelle Yven, Pierre Léopold
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Résumé
Au cours d’une jouxte de prospection archéologique, une cinquantaine de pièces en silex furent collectées sur l’estran de Roc’h-Gored (Carantec, Finistère). Concentrées sous le niveau des plus hautes mers actuelles, ces pièces témoignent probablement de l’érosion d’un site proche. Malgré le caractère roulé et peu lisible de l’industrie, une étude sommaire a pu être menée. Certains éléments, comme des éclats de ravivage, et des éclats Levallois supposent un débitage complexe, avec prédétermination, réalisé au percuteur de pierre dure. La collection se distingue par la présence d’outils caractéristiques, tels deux racloirs et un biface cordiforme régulier, provenant tous de galet, de silex. D’après ces données, une partie de la collection devrait remonter à une phase du Paléolithique moyen, au cours de laquelle les cordons de galets de silex étaient accessibles.
Un site du Néolithique au Conquet : étude du matériel en microlite provenant de Kermorvan
Yvan Pailler
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Résumé
La presqu’île de Kermoryan, haut lieu du mégalithique en basse Bretagne, fait l’objet de prospections de surface depuis plusieurs années. L’étude d’une partie du matériel nous a permis de mettre en lumière la présence d’un atelier d’objets polis en fibrolite, atelier dont le molle opératoire a pu être partiellement reconstitué. Les dimensions réduites des plaquettes de fibrolite disponibles sur le site ou à proximité expliquent que l’atelier se soit essentiellement consacré au façonnage d’un micro-outillage ou d’objets non utilitaires de petites dimensions. Le site a d’autre part livré quelques fragments d’objets de plus grandes dimensions qui témoignent de relations avec l’aube atelier identifié dans le Finistère, celui de Plouguin. Un fragment de lame polie à talon pointu permet enfin d’évoquer l’influence, dans notre région, d’un phénomène culturel attesté dans l’Europe du Ve millénaire.
Les thermes du Ris-lzella en Kerlaz (Finistère) dans leur contexte gallo-romain
Michel Le Goffic, Josick Peuziat
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Résumé
Un récolement des informations diverses montre que le rivage de la baie de Douarnenez a fourni, au cours des deux derniers siècles, des vestes gallo-romains assez abondants, notamment des cuves à salaisons. Des travaux de terrassement pour la confection d’un parking ont mis au jour, en 1988, les restes de thermes au voisinage du ruisseau le Névet. Une rapide intervention a révélé le plan de l’édifice et son bon état de conservation, notamment dans la partie nord. Une modification de l’agencement est accompagnée de piquetage des premières fresques, celle de la piscine représentait des poissons. Le sol de l’apodyterium ou du frigidarium est dallé en opus sectile avec des plaques de schiste bleu et de calcaire blanc. Les élément architecturaux et le mobilier découvert permettent de situer l’occupation aux IIe et IIIe siècles apr. J.-C.
Petit atlas de Quimper au Moyen Âge (VIIIe-XVIe siècle). Extraits
Robert Le Roy
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Monuments et objets d’art du Finistère. études, découvertes, restaurations (année 1999)
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Musée départemental breton. Un an d’enrichissement des collections (1999)
Philippe Le Stum
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La redoute de Guestel-Bras. Histoire d’une fortification
Jean-Yves Besselievre
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Résumé
Remarquablement conservée, la redoute de Guestel-Bras, près de Brest, offre un point de vue unique sur la fortification de la fin du XVIIe siècle. Partie intégrante de la défense du port du Ponant, elle fut édifiée lors de la guerre d’Indépendance Américaine. Des archives nombreuses et riches éclairent son rôle, sa conception et surtout sa construction qui dura près de sept ans.
Quand la Compagnie du chemin de fer d’Orléans s’intéressait aux calcaires de Pont-de-Buis (Finistère)
Louis Chauris
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Résumé
Le dépouillement des données archivistiques relatives aux occurrences calcaires des environs de Pont-de-Buis permet de présenter une contribution originale - à la fois scientifique, technique et économique - à la connaissance d’une matière première, naguère très recherchées mais, en fait, peu commune dans le Finistère.
Chronique de langue et de littéraire bretonnes (année 1999)
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En marge des incursions vikings (compléments)
Jean-Christophe Cassard
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De l’ancienneté des cultes des saints Sulien, Suliau et Sulin en Bretagne
Bernard Tanguy
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D’une sainte bretonne honorée en Saintonge : sainte Leuferine
Bernard Tanguy
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Le cantique des Sept Saints remanié par Auguste Bicher
Fañch Morvannou
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Deux termes formés avec le préfixe vieux-breton guo-
Albert Deshayes
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Expeditus ou Exspectatus ?
Erwan Vallerie
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Notes de lecture
J.-A. Le Gall
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Quelques interrogations à propos de Guérande
Erwan Vallerie
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Résumé
Longtemps indiscutée, en raison du postulat qui voyait dans les principaux diocèses de 1789 les héritiers territoriaux des cités antiques, l’appartenance du pays de Guérande à la tribu gauloise des Namnètes puis à la cité gallo-romaine du même nom, enfin à l’évêché de Nantes depuis sa fondation, se trouva remise en cause sous le Second Empire par des érudits nantais qui, en s’appuyant tant sur les auteurs latins et grecs que sur les sources médiévales (Fortunat, Grégoire de Tours) et sur des considérations linguistiques et toponymiques, s’efforcèrent de démontrer qu’aussi bien les Vénètes que les évêques de Vannes avaient compté la presqu’île dans leur domaine, certains allant jusqu’à y situer la capitale des Vénètes, voire le premier siège épiscopal de ce peuple étouffée à la fin du XIXe siècle par l’autorité J. Loth et d’A. de La Borderie, cette hypothèse refit soudainement surface aux alentours de 1980 dans les travaux, notamment de L. Fleuriot, H. Guillotel et N.-Y. Tonnerre, sans pourtant, semble-t-il, avoir fait l’objet d’un débat argumenté ou d’une publication approfondie. L’examen systématique des différents témoignages invoqués, tant au XIXe siècle qu’à la fin du XXe, montre cependant qu’aucun d’entre eux n’apporte de preuve irréfutable que Guérande ait appartenu à la mouvance vénète et encore moins au ressort du diocèse de Vannes (sinon dans la seconde moitié du IXe siècle). S’il est acquis que les Bretons commencèrent de s’installer dans l’ouest de l’actuelle Loire-Atlantique dès le VIe siècle et que leur présence y était massive bien avant les conquêtes de Noménoé et de ses successeurs, il paraît hasardeux, sauf à produire des arguments nouveaux, de dénier à la Vilaine son rôle de frontière institutionnelle, particulièrement au haut Moyen Age.
Les toponymie en rest- de Guiscriff aux XVe et XVIe siècles
Pierre Hollocou
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Résumé
Entre Ellé et Isole, on pouvait, aux XVe et XVIe siècles, rencontrer trente-deux villages dont le toponyme débutait par le radical rest-. La moitié d’entre eux se trouvaient dans la paroisse de Guiscriff et sa trève Lanvénégen. L’étude de onze de ces rest situés à Guiscrif même permet de proposer aux différents toponymiques une occasion supplémentaire d’utiliser le conditionnel pour définir la notion de rest à moins qu’ils ne trouvent l’analysa suffisamment convaincante. Ce rest ne serait ni un manoir, ni un lieu de repos mais plutôt un lieu de dur labeur, un essart.
L’invention d’une science nouvelle : la littérature orale, d’après la correspondance échangée entre La Villemarqué et Sébillot
Fañch Postic
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Résumé
Originaire de Matignon, dans les Côtes-d’Armor, Paul Sébillot est, dans les années 1880, l’un des principaux artisans du développement en France de l’étude des traditions populaires. Non seulement il effectue une collecte personnelle de haute qualité, mais il élabore des outils méthodologiques, crée des publications destinées à accueillir matériaux et études, anime des cercles de folkloristes, organise des congrès internationaux... Paul Sébillot redonnait volontiers ce que cette vocation doit à la découverte, au sortir du collège, du Foyer breton d’Émile Souvestre et du Barzaz-Breiz de Théodore Hersart de La Villemarqué. Et, s’il se refuse à voir chez ce dernier un maître, il le considère toutefois comme un précurseur dont le rôle a été déterminant. De fait, il adopte une attitude très modérée vis-à-vis du Barzaz-Breiz et, à partir de 1880, engage avec La Villemarqué une correspondance qui nous éclaire sur la naissance en Bretagne et en France d’une science nouvelle : la littérature orale.
Anatole Le Braz sur le banc des accusés : l’affaire Déguignet à. la lumière de documents inédits
Alain Tanguy
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Résumé
Quel crédit accorder aux Mémoires d’un paysan bas-breton de Jean-Marie Déguignet ? La question mérite d’être posée car l’extraordinaire succès rencontré par cet ouvrage tendrait à donner de la Bretagne l’image d’une contrée arriérée, soumise au conservatisme étroit et à l’intolérance de ses élites. Pour certains, ce témoignage d’un fils du peuple paraît d’autant plus crédible et authentique qu’il prend le contre-pied exact des mièvreries régionalistes à l’honneur dans la littérature de l’époque. Reste à savoir si le chardon mérite plus d’égard que la guimauve... Nous ne faisons ici qu’effleurer ce vaste débat, à travers l’affaire, Déguignet-Le Braz : on voit, à la lumière de documents inédits que le jugement sans appel porté part le premier sur le second se révèle particulièrement injuste et témoigne, chez l’auteur des Mémoires, d’une propension certaine au délire paranoïaque. Sa vision de la société bretonne échappe-t-elle à ce travers ?
L’autre saint de Quimperlé : Maurice de Carnoët
Jean-Christophe Cassard
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Résumé
Le souvenir du premier abbé de Carnoët nous est parvenu par une Vie latine écrite au début du XIIIe siècle. Si l’hagiographe demeure très discret sur les origines familiales et les étapes de la profession monastique de son héros, les quelques épisodes rapportés de l’existence de saint Maurice, comme ses miracles, restituant un tableau vivant de la société cornouaillaise à son époque. En particulier, l’ouverture précoce de la région de Quimperlé aux échanges maritimes. Mais une telle Vie, très succincte dans sa partie conventuelle, pouvait-elle satisfaire l’ordre cistercien ? Il ne le semble pas car manquant une légende des origines héroïques de Carnoët la démonstration d’une rupture franche avec le monde des moines noirs, une illustration des vertus monastiques à l’intérieur d’une abbaye par ailleurs trop ouverte au mande environnant et même aux femmes. Ces faiblesses structurelles expliquent sans doute pourquoi l’Église catholique mit en sommeil la cause de l’abbé Maurice dans les décennies suivantes.
Universitaires bretons au Moyen Âge : Olivier Salahadin
Philippe De Kermadec
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Résumé
Troublée par la perte des lieux saints, privée de croisade du fait des guerres européennes, éloignée du tombeau des apôtres en raison de l’anarchie italienne, l’Église de la première moitié du XIVe siècle peut compter sur le prestige et la fidélité de son studium dont Paris est la capitale. Au sein de l’université de Paris qui draine les élites occidentales et les fédère en un véritable ordo voué au service de l’Église, les théologiens forment cette sorte de troisième pouvoir au côté du sacerdotium et contre un imperium hostile et émigré vers l’Allemagne. Dans ce contextes la vie d’Olivier Salahadin illustre le parcours idéal d’un clerc, depuis la faculté des arts libéraux jusqu’au magistère en théologie. Cet universitaire breton, né dans le diocèse de Léon, occupe le siège de Nantes. Au cours de la guerre de Succession de Bretagne, il reste toujours étranger aux partis, l’esprit tourné à jamais vers le Siège de Rome.
Auguste Romieu, un sous-préfet antibreton ?
Robert Leclercq
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Résumé
Auguste Romieu, né an 1800 à Paris, est nommé conservateur des Antiquités du Morbihan en 1828 puis sous-préfet de Quimperlé en août 1830. Il ne fait à Quimperlé qu’une brève carrière puisqu’il est muté en août 1832 à la sous-préfecture de Louhans. Représentant d’un pouvoir peu apprécié par les légitimistes, poursuivi par une fâcheuse réputation, il s’est heurté à des personnalités locales. Il contribua par ses articles publiés dans la prestigieuse Revue de Paris (et dont le premier fut reproduit par le Lycée armoricain) à faire connaître la Basse-Bretagne à l’énergie et au génie de laquelle il sut rendre hommage. Ses aperçus sur le développement économique de la Bretagne sont à son honneur. Malheureusement - et il n’est pas le seul - il a trop souligné la rudesse des meurs du paysan breton et la nécessité de développer la division de la langue française jusqu’au point d’employer la détestable expression d’ une sorte de régime coloniale à appliquer à la Bretagne, tant il a été frappé par le retard apparent du monde paysan, contrastant avec les hautes potentialités de cette province encore lointaine. Son roman Le Mousse (de Concarneau) a été réédité tout récemment, en 1995.
Jeanne Laurent et la Bretagne
Marion Denizot
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Résumé
Jeanne Laurent (1904-1989), née à Cast (Finistère), membre de la Société archéologique du Finistère, haut fonctionnaire du ministère de l’Education nationale, a défendu une politique de décentralisation dramatique après la Seconde Guerre mondiale. Chef de bureau de la Musique, des Spectacles et de la Radiodiffusion, elle est à l’origine d’un modèle d’action publique des politiques de la culture, qui repose sur l’écoute des artistes et des besoins locaux, et sur l’exigence tant artistique que culturelle. Bretonne de naissance, son parcours intellectuel et professionnel l’éloigne de ses origines, mais, tardivement, elle publie un ouvrage de référence, Bretagne et Bretons, qui montre bien la tension permanente de son parcours, entre racines particulières et valeurs universelles, entre la fuite et le retour. L’analyse de son action et de sa politique, qui reposent sur la constatation de l’abandon de la province, est alors mieux éclairée si l’on prend en compte ses origines bretonnes.
L’île de la fascination : regards anglais sur l’île de Batz (1800-1960)
Christine Chapalain-Nougaret
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Résumé
La Bretagne est à la mode. Depuis plus d’un siècle et demi, les touristes y nouent et parmi eux, les voyageurs anglais à la recherche de pittoresque et de dépaysement, qui arpentent aussi bien les lieux les plus connus que les plus humbles. L’île de Batz est un de ces sites figurant dans les relations d une vingtaine de voyageurs écrivains britanniques entre 1800 et 1960. Issus des classes moyennes instruites et préparant solidement leur itinéraire en lisant les ouvrages français de référence, en particulier Cambry, la majorité de ces voyageurs ne sont que des compilateurs qui n’ont pas mis le pied sur 1’île. Seuls neuf d’entre eux nous ont conservé le témoignage de leur journée d’excursion estivale à l’île de Batz. Au-delà de leur vision brève et superficielle, se contentant de confirmer ce que rapportent les guides de voyage français ou anglais, leurs récits pleins de charme, bien loin des descriptions sombres des écrivains romantiques français, témoignent de tranches de vie saisies sur le vif et constituent autant de sources à exploiter pour une micro-histoire de nos terroirs.
Un Allemand à Ouessant ou la mystique de la mer chez Bernhard Kellermann
Yvon Le Gallo
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Résumé
L’écrivain allemand Bernhard Kellermann (1879-1951), aujourd’hui oublié mais célèbre en son temps, se rendit en 1907 à Ouessant où il passa quatre mois. Ce voyage exploratoire en terre insulaire et bretonne lui inspira un roman, La Mer, qui tient aussi du journal intime et plus encore de l’hymne. Au-delà de la classique robinsonnade, la description d’Ouessant, île saoule, îlot en ruine, s’intègre dans une évocation dantesque de la puissance titulaire qui la domine et l’anime : la mer. Mais celle-ci apparaît sous le double aspect du primitivisme exalté par le truchement de la pensée magique, et de la modernité perçue sous l’angle de la technique jusque dans ses implications politiques et militaires. La richesse de la vision kellermarnienne n’avait pas échappé à Céline qui considérait ce livre comme le meilleur roman de la mer
La seigneurie de Névet
Gérard Le Moigne
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Résumé
Malgré son apparition tardive, la famille de Navet apparaîtrait comme un des plus anciens lignages de Cornouaille si le ramage des vicomtes du Faou est confirmé par ailleurs. Cela justifierait alors les alliances avec les familles du la Roche-Bernard et de Malestroit, alliances somme toute trop éminentes pour un lignage nouvellement apparu. Cela expliquerait également l’ascension fulgurante du lignage. Ascension qui transparaît également dans le Livre des Ostz en 1294. Actif durant les guerres de Succession de Bretagne, les Névet sont hésitants entre les partis de Blois et de Monfort. Après le pardon ducal de 1364 ils servent loyalement le duc de Bretagne. Cette loyauté est confirmée par les responsabilités qui leur sont confiées : capitainerie de Quimper, Conseil ducal, participation à des ambassades vers les rois de France et d’Angleterre. Après le rattachement de la Bretagne à la France, les Névet se placent tout naturellement au service des rois de France. Ils conservent la capitainerie de Quimper au XVIe siècle et celle de Douarnenez pendant le conflit de la Ligue et au XVIIe siècle. À la fin de ce siècle, ils accèdent aux plus hautes charges militaires en obtenant la fonction de colonel du ban de l’évêché de Cornouaille et siègent à l’état-major en qualité de premier officier. Cette réussite, tant familiale que militaire, se reflétait anciennement dans l’étendue de leur fief qui s’étendait dans soixante-dix paroisses avec ses annexes ; réussite que l’on devinait également à travers leur château de I.ézargant. Agrandi au cours des siècles, l’édifice comportait dans son état final deux grands corps de logis et un pavillon. On ne conserva plus que la plate-forme soutenue par de hauts murs.
Bibliographie annuelle de l’histoire du Finistère (année 1996)
Chantal Guillou, Hélène Gombert, Tanguy Daniel
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Comptes rendus bibliographiques
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