Bulletin SAF 2017
Table des matières
Sommaire
SAF
Pages 4 à 5
Notices d´archéologie finistérienne (année 2016)
André Bozec, Jean-Yves Eveillard
Pages 9 à 15
La stèle de Tevenn, dite de Kermorvan (Le Conquet, Finistère)
Serge Cassen, Valentin Grimaud
Pages 17 à 28
+
Résumé
Le tertre de Tevenn édifié sur l’isthme de Kermorvan a dû faire partie d’un groupement de tumulations
funéraires alignées selon une direction nord-ouest – sud-est. Ce tertre contenait en son milieu une ciste
aux parois dallées et une stèle de 2 m de haut était érigée à son extrémité occidentale. Les deux faces ont
été gravées mais seule la partie orientale enfouie dans le sol a mieux préservé un motif original (« hache
engaînée »), bien connu du registre armoricain, ainsi que le travail préparatoire du support. L’article résumera
la méthode d’enregistrement et de représentation des données et livrera un inventaire actualisé des
signes gravés.
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Résumé en breton - Diverradur
Tuchenn an Tevenn savet war striz-douar Kermorvan zo bet, moarvad, eul lodenn euz eun niver braz
a grugellou-bez renket en eur regennad o vond euz gwalarn da vervent. An duchenn-ze a oa en he hreiz eur
bez karellet ar hosteziou anezañ, hag eur mên-sonn, daou vetr uhelded, savet en e benn tu kornog. Engravet
eo bet an daou gostez, med n’eus nemed an tu reter anezañ evid al lodenn chomet sanket en douar a zo
bet gwarezet. Gweled a reer ervad eun dresadenn orin (hini eur « bouhal gouinet ») anavezet mad e troiou
an Arvorig, koulz hag al labour prienti ar mên. Diverra a raio ar pennad-mañ ar feson ma vez kaieret ha
diskouezet ar fedou ha kinnig eur renabl nevesaet euz ar sinou engravet.
+
Résumé en anglais - Abstract
The Tevenn barrow, built on the Kermorvan isthmus, must have belonged to a group of similar
monuments, aligned on a NW-SE direction. Its central part was occupied by a cist made of stone slabs,
a two meter high stela standing at its western end. Both sides of the stela had been engraved, but the
original pattern – a “sheathed axe”, a well-known theme in the Armorican repertory – and traces of the
preparatory work are better preserved on the eastern side, which had remained buried. The following article
offers a summary of recording techniques and of data presentation as well as a comprehensive inventory
of engraved signs.
Changements côtiers sur le littoral atlantique: la côte sud de la Cornouaille
Chloé Martin, Marie-Yvane Daire, Pau Olmos, Elias Lopez-Romero avec les contributions d´Edwige Motte et Laurent Quesnel
Pages 33 à 54
+
Résumé
Le projet européen Arch-Manche (Archaeology, art and coastal heritage) trouve son origine dans le
constat suivant : les gestionnaires du littoral sont confrontés à un combat grandissant contre les effets de
la mer, dans un contexte de changements climatiques, et contre ceux de la pression humaine sur la zone
côtière. Cependant, la gestion intégrée des zones côtières (GIZC) a rarement pris en compte les enseignements
rétroactifs que nous livrent les observations de ces phénomènes sur le très long terme, plurimillénaire,
et qui constituent pourtant une clé essentielle pour relever le défi des effets des changements
climatiques sur les côtes. Ce projet s’inscrit dans une dynamique globale d’étude de l’évolution du niveau
marin au cours de l’Holocène et de son impact sur les littoraux, s’appuyant sur des approches spécifiques,
interdisciplinaires (archéologie, géomorphologie, géographie, paléoenvironnementale) et originales (scientifiques
et artistiques) destinées à venir en aide à la gestion des zones côtières.
Nous avons choisi ici de présenter la Cornouaille comme cadre d’étude, avec des sites archéologiques
et patrimoniaux du Paléolithique à la période contemporaine, qui sont emblématiques quant aux changements
côtiers sur le littoral atlantique, tel que Beg-an-Dorchenn à Plomeur, le menhir de Penglaouic dans
la rivière de Pont-l’Abbé, la chapelle de Notre-Dame-de-la-Joie à Penmarc’h, ou encore les constructions
de la Seconde Guerre mondiale dans la baie d’Audierne.
+
Résumé en breton - Diverradur
Ma zo bet roet lañs en Europa d’ar raktres Arch-Manche (Archaeology, art and coastal heritage) eo
goude m’eur bet en em rentet kont euz kement-mañ : en em ganna o-devez d’ober merourien an arvor
muioh-mui ouz an darvoudou a c’hoarvez dre ar mor, en eur mare m’ema an hin o cheñch, ha pa vez tud
muioh evid biskoaz o tond da jom e kostez an aod. En desped da ze, da vera oll a-unan an takadou bord
ar mor (GIZC) n’eus ket bet dalhet kont pe nemeur euz ar gelennadurez a vije bet gellet tenna gonid diouti
war-lerh : mad ‘vefe bet taoler evez ouz an darvoudou-ze war hir dermen, war mil bloaveziou, dre ma ‘z int
eun alhwez n’eus ket splannoh da intent an efed e-nevo an hin o cheñch en arvor. Kavoud a ra ar rakstres-ze
e blas en eur studi a-lusk hag a-vraz euz an doare m’eo bet deuet live ar mor da ziskenn pe da zevel a-hed marevez an Holoken hag euz an efed e-neus bet se
en takadou ‘bord ar mor. Da helled sikour mera an
arvor e ranker kemer harp war doareou-ober difer
(reou meur a skiant, arkeologiez, jeomorfologiez,
jeografiez, studi endro an Henamzer) ha dibar (ar
skianchou koulz hag an arzou).
An dibab on-eus greet eo labourad war
dachenn bro-Gerne, rag eno e kaver meur a leh e-keñver arkeologiez koulz hag e-keñver glad, euz
adaleg Henamzer ar mein beteg er mareou a-vremañ.
Skweriou mad int euz ar cheñchamanchou
a zo bet c’hoarvezet en arvor ar Mor atlantel : e
Beg-an-Dorchenn e Ploeur, peulvan Pennglaouig
e ster Pont-‘n-Abad, chapel Itron-Varia ar Joa e
Penmarh, pe c’hoaz savaduriou an Eil-brezel bed e
bae Gwaien.
+
Résumé en anglais - Abstract
The Interreg European project “Arch-Manche” (Archaeology, art and coastal heritage) was based on
the following assessment : coastal managers are facing an increasing struggle against the effects of both
the Global Warning especially the sea level rise, and the anthropic pressure along the coasts. However, the
ICZM maganers rarely consider retrospective teaching of the past, which provides data related to the long
term (pluri millennial) observation of the phenomena, and figures an essential key for the understanding the
climate changes effects on our coasts. The Arch-Manche project participates in the global dynamic study of
the Holocene sea level rise and its impact on the coasts, through an interdisciplinary approach (archaeology,
geomorphology, geography and palaeoenvironmental) and original studies (scientific and artistic).
The Cornouaille area is one of four Brittany case study, with archaeological and heritage sites dated
between Palaeolithic and present times, which are particularly representative of coastal changes along the
Atlantic shores, such as, for example, the many occupation in Beg-an-Dorchenn (Plomeur), the Penglaouic
standing stone in Pont-l’Abbé river, the Notre-Dame-de-la-Joie chapel in Penmarc’h, or the Atlantic Wall
in Audierne Bay.
La voie antique de Quimper à Morlaix revisitée, ainsi que ses embranchements et ses croisements
Yvon Autret
Pages 55 à 70
+
Résumé
Dans cet article, nous tentons de retrouver la voie antique Quimper-Morlaix en nous basant les études
qui ont déjà été effectuées, et de nouvelles observations. Nous abordons également ses croisements et ses
embranchements. En effet, certaines sections sont si mal connues que le risque de confusion entre deux
voies distinctes ou d’époques différentes est très grand. On aborde ainsi les voies de Quimper à Landerneau
et à Kerilien, la voie de la rade de Brest aux monts d’Arrée, et les voies antiques possibles au nord de
Commana.
+
Résumé en breton - Diverradur
Er pennad-mañ e klaskom adkavoud an hent euz an Henamzer Kemper-Montroulez en eur gemer
harp war studiou bet kaset da benn dija ha war eveziadennou nevez. Kaoz a vo ivez euz ar hroaz-hentchou
hag an toullou-hent. Ken dianavezet eo e gwirionez lod pennadou-hent ’zo ma ’z eus riskl braz da veska
daou hent diforh pe daou goulz-amzer diseurt. Mond a rim gand an hent euz Kemper da Landerne ha da
g/Kerilien, gand an hini euz lenn-vor Brest da Venez-Are, ha gand an hentchou a hellje beza bet anezo
uhelloh evid Koumanna.
+
Résumé en anglais - Abstract
The following article aims at tracing the line of the Roman road from Quimper to Morlaix, using published
studies and new observations. Crossings and branches are also examined. As a matter of fact, some
sections are so poorly known that the risk of confusing two distinct roads, belonging to different periods
is very high. The roads from Quimper to Landerneau and Kerilien, that leading from the Brest sea-roads
to the Monts d’Arrée, and possible Roman roads north of Commana are considered.
Monuments et objets d´art du Finistère. Etudes, découvertes, restaurations ´année 2016).
Bénodet (et communes avoisinantes). Edifices religieux anciens.
Chauris Louis
Pages 73 à 77
Monuments et objets d´art du Finistère. Etudes, découvertes, restaurations ´année 2016).
BREST. Caserne Fautras. Le jeton de 2 francs.
Yves Coativy
Pages 77 à 78
Monuments et objets d´art du Finistère. Etudes, découvertes, restaurations ´année 2016).
BREST. Médaille commémorative "Aux anciens le Grand Orient de France", 1961.
Jean-Yves Guengant
Pages 78 à 80
Monuments et objets d´art du Finistère. Etudes, découvertes, restaurations ´année 2016).
CHATEAULIN; Le parc au Duc
Guy Leclerc
Pages 81 à 86
Monuments et objets d´art du Finistère. Etudes, découvertes, restaurations ´année 2016).
HENVIC. Restauration de la vielle église.
Louis Chauris
Pages 86 à 88
Monuments et objets d´art du Finistère. Etudes, découvertes, restaurations ´année 2016).
ILE MOLENE. Eglise
Louis Chauris
Pages 88 à 95
Monuments et objets d´art du Finistère. Etudes, découvertes, restaurations ´année 2016).
LANDEDA. Fort Cézon.
Louis Chauris
Pages 95 à 99
Musée départemental breton. Un année d´enrichissement des collections (2016)
Phlippe Le Stum
Pages 101 à 111
Eglises et chapelles inédites dans le Léon et le Trégor finistérien et dans l´ancien canton de Daoulas (2e partie)
Yves Larreur
Pages 113 à 133
+
Résumé
Ce travail de recherche a été effectué sur la moitié du Finistère (sans la Cornouaille). Il a permis de
découvrir dans son ensemble environ trois cents édifices supplémentaires non répertoriés à ce jour. Cette
deuxième partie n’en mentionne que la moitié.
Nous constatons que sur ces trois cents édifices, environ huit chapelles sont encore en fonction, quatorze
désaffectées et cinq en ruines. L’immense majorité de ces chapelles ou églises ont à ce jour disparu
mais sont mentionnées sur les registres du cadastre napoléonien jadis conservés dans les mairies et déposés
actuellement aux Archives départementales du Finistère, à Brest et Quimper. Cette recherche a été complétée
par la consultation d’ouvrages anciens et récents, et par le repérage sur le terrain, avec toujours l’encouragement
et l’intérêt des villageois pour l’histoire de leur patrimoine religieux. Je remercie chaleureusement
mon entourage et tous ceux qui m’ont aidé dans ces recherches passionnantes.
+
Résumé en breton - Diverradur
War an hanter euz departamant Penn-ar-Bed (nemed Bro-Gerne) eo bet renet al labour enklask-mañ.
Roet e-neus an tu da zizoloi eun tri hant savadur bennag ouspenn ha ne oant ket kaieret beteg-henn. En eil
lodenn-mañ euz ar studi ne veneger nemed an hanter anezo.
Diwar an tri-hant savadur-ze, ez eus eiz chapel bennag a lavarer c’hoaz an overenn enno, pevarzeg ha
ne reer ket ken, ha pemp a zo eet en o foull. Al lodenn vraz euz ar chapeliou hag euz an ilizou-ze zo eet
diwar-wel, nemed int meneget c’hoaz war Gadastr Napoleon, miret gwechall en tier-kêr ha bet kaset bremañ
e Diellou departamant Penn-ar-Bed, e Kemper hag e Brest. Klokaet eo bet an enklask diwar lenn leoriou
koz ha nevez hag en eur vond da weled war al leh, degemeret mad ha kalonekaet bewech gand an amezeien
hag an interest o-devez atao evid ar glad relijiel. Trugarekaad a ran a-greiz kalon ma herent tost hag an oll
re o-deus sikouret ahanon e kerz an enklaskou-mañ, ken plijuz all.
+
Résumé en anglais - Abstract
Our research program, concerning half of Finistère and excluding Cornouaille, has revealed about
300 more monuments not so far inventoried. Half of them only will be mentioned in the second part of
this article. Of these 300 buildings, eight chapels are still in use, fourteen are empty and five ruined. A vast
majority of such chapels and churches have entirely disappeared but are mentioned in the xixth century
cadastres preserved in local town halls and in the Archives départementales du Finistère (Quimper and
Brest). Books, old and recent, have added to our knowledge, as did fieldwork, encouraged by villagers,
showing much interest in their religious patrimony.
Le docteur Louis Lucas (Lorient 1864-Rennes 1933), médecin, artiste (amateur) et acteur social et politique à Concarneau de 1892 à 1919
Louis Lucas
Pages 135 à 158
+
Résumé
Le docteur Lucas est arrivé à 28 ans, en 1892, comme médecin à Concarneau, ville en pleine expansion
mais où les conditions de vie et l’hygiène laissent largement à désirer.
Lors de la grande « crise de la sardine » de 1902-1908, il s’implique, en marge de son activité professionnelle,
dans l’organisation des premières « fêtes des Filets bleus ». Élu conseiller général du Finistère en
1910, il s’associe, lors des élections municipales de 1911, à une liste d’union pour hâter la mise en place du
réseau d’eau potable. Pendant la guerre de 1914-1918, trop âgé pour être mobilisé, il est le seul médecin du
canton ; il est aussi médecin-chef d’un hôpital bénévole que sa famille participe à monter à Concarneau.
Il quitte Concarneau dès 1919 pour s’installer à Rennes. Très proche des peintres de « l’école de Concarneau
», il se met lui-même à la peinture ainsi qu’à la gravure (le don d’une série de ses gravures au Musée
départemental breton est à l’origine de cet article)
+
Résumé en breton - Diverradur
D’an oad a 28 vloaz, e 1892, eo erruet an doktor Lucas evel medisin e Konkerne, eur gêr a oa neuze
o kreski e-leiz, nemed e oa eun druez an doare ma veve an dud hag o yehed.
Da heul « ar reuziad » c’hoarvezet e 1902-1908 gand ar beskerez sardin, e lak e boan, en tu-hont d’e
vicher, evid aoza « gouel ar Rouedou glaz » er bloaveziou kenta. Goude ma oa bet anvet da guzulier-meur
Penn-ar-Bed e 1910, en em glev, da boent ar votadegou ti-kêr e 1911, gand eul listenn unvaniez evid ma vo
hastet buannoh da lakad dour-evabl e kêr. E-pad ar brezel 1914-1918 eo re goz da veza kaset d’an talbenn
hag eñ eo neuze ar medisin nemetañ er hanton ; penn-medisin eo ive en eun ospital a volontez-vad, bet
savet e Konkerne a-drugarez d’ar zikour bet roet gand e famill. Kuitaad Konkerne a ra adaleg 1919 da vond
da jom e Roazon. Tost-kenañ deuz livourien « skol Gonkerne », en em lak eñ ive da liva taolennou ha da
zevel engravaduriou. (Savet eo bet ar pennad-mañ pa ‘z eus bet profet eun toullad euz e engravaduriou da
Virdi breizeg an departamant).
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Résumé en anglais - Abstract
Louis Lucas, then aged 28, arrived in Concarneau as a doctor in 1892. The town was rapidly expanding
but conditions of life and hygiene were poor.
During the major 1902-1908 “sardine crisis”, Lucas was involved, besides his own activities as a physician,
in the organization of the first “fêtes des Filets bleus”. In 1910 Lucas was elected conseiller général
of Finistère, and, in the 1911 municipal election, he joined a liste d’union, so as to hasten the expansion
of the drinking water network in Concarneau. During the First World War, too old to be mobilized, he
was the only physician left in the canton, and was also the head doctor of a volunteer hospital organized
in Concarneau, in part, by his own family. In 1919, he left Concarneau for Rennes. Closely connected with
the painters of the “Concarneau school”, he soon began painting and engraving (this article originates from
the gift to the Musée départemental breton of a series of his engravings).
Les Beaumanoir, artisans du bâtiment, bourgeois et artistes morlaisiens
Christian Millet
Pages 159 à 163
La bastille Quilbignon. Le témoignage des gravures anciennes.
Yves Coativy
Pages 167 à 174
+
Résumé
Parmi les vestiges anciens de Brest, la tour Tanguy occupe une place particulière pour plusieurs raisons
: son ancienneté présumée, son site remarquable au-dessus de la Penfeld et sa fonction de musée
de la ville. Dans l’imaginaire collectif, elle est la sentinelle qui veille sur Recouvrance depuis des temps
immémoriaux. La situation est un peu plus complexe car il s’agit d’un fragment d’un édifice beaucoup plus
important, la bastille ou bastide Quilbignon, construite dans les années 1380 lors du siège du château, alors
entre les mains des Anglais, par le duc de Bretagne Jean IV. Á partir de documents anciens (plans, gravures),
l’article essaie de faire le point sur ce que l’on entrevoit de l’histoire de cet édifice disparu.
+
Résumé en breton - Diverradur
E-touez monumañchou koz Brest e-neus an tour Tangi eur renk ispisial evid meur a abeg : eun oad
kaer e-neus, a greder, lehiet dispar eo a-zioh ar Penfell hag implijet eo evel mirdi kêr. Hervez faltazi an dud
ez eo ar gedour a zo bet o tiwall Rekourañs a-oll-viskoaz. Eun tamm luziusoh eo an traou, rag n’eo nemed
eun darn euz eur zavadur kalz brasoh, ar bastill Kilbignon, bet savet er bloaveziou 1380, e-pad seziz ar
hastell, neuze etre daouarn ar Zaozon, gand duk Breiz, Yann IV. Diwar ziellou koz (plañiou, engravaduriou)
e klasker er pennad-mañ, lakaad an traou frêz tra-penn d’ar pez a zoñjer eo bet istor ar zavadur-mañ n’eus
ket mui anezañ.
+
Résumé en anglais - Abstract
The Tanguy tower stands out among the ancient remains of Brest, and this because of its presumed
antiquity, its remarkable location above the river Penfeld and its use as a city museum. In the collective
mind, the tower is an age old sentry watching over Recouvrance. But, as a matter of fact, things are slightly
more complex, as it was part of a much larger structure. The Quilbignon bastille was built in the 1380s, as
the castle held by the English was besieged by Jean IV, duke of Brittany. Using old plans and engravings,
the article tries to take stock of what may be glimpsed of the history of this building, now destroyed.
Brest dans la Chronique anonyme de Saint-Brieuc.
Sophie Le Goff
Pages 175 à 185
+
Résumé
La Chronique de Saint-Brieuc renferme des éléments intéressants à propos de Brest, en particulier sur la
façon dont elle est nommée : peut-être est-elle la cité des Osismes à la fin de l’Antiquité. C’est du moins
ce que pense l’auteur en utilisant cette appellation pour fonder l’authenticité de ses actes, quitte à s’appuyer
sur des faux quand il le juge utile. Cette démarche nous apporte une preuve supplémentaire que c’est bien
Hervé le Grant qui est l’auteur de la Chronique de Saint-Brieuc. Le peu de références à Brest jusqu’au xive siècle
reflète aussi l’évolution de la ville : repassée au second plan avec le castellum comme vestige de sa grandeur à
l’époque romaine, elle retrouve un intérêt stratégique à la fin du Moyen Âge avant de connaître un nouveau
dynamisme à l’époque moderne.
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Résumé en breton - Diverradur
Bez’ ez eus e Kronikenn Sant Brieg traou dedennuz o tenna da Vrest, dreist-oll an doare ma z eo anvet
kêr : marteze ez eo bet keoded an Ozismed e fin an Henamzer. Setu d’an nebeuta ar pez a zoñj an oberour
pa ra gand an anvadur-mañ evid diazeza gwirionded e aktou, zoken ma teu d’en-em harpa war draou faoz
pa gav dezañ ez eo talvouduz evitañ. An doare-mañ d’ober a zigas deom eur brouenn ouspenn ez eo gand
Hervé ar Grant eo bet skrivet Kronikenn Sant Brieg. Ne veneger ket Brest aliez beteg ar xivved kantved ha
se a zikouez emdroadur kêr : diskennet a renk, e tigas soñj ar h-castellum euz he braster e mare ar Romaned
hag eh adkav eur pouez a-fed divennerez e fin ar Grenn-Amzer, araog paka startijenn a-nevez er mare
modern.
+
Résumé en anglais - Abstract
The Chronique anonyme de Saint-Brieuc contains interesting elements concerning Brest, and in particular
the way it is called, as it perhaps was the civitas capital of the Osismii at the end of the Roman
period. This, at least, is what the author of the chronicle believes as he uses the name to prove his records
are genuine, while he doesn’t hesitate to rely on forgeries to make his point. This is added proof that the
writer of the chronicle is Hervé le Grant. The small number of references to Brest up to the 14th century
is a reflection of the town’s status : then nothing but a minor settlement, the Roman castellum was the only
vestige of its past grandeur, but, at the end of the Middle Ages its strategic value was recognized and, in
the modern period, it grew in size and importance.
« Espaignolz et Portugés bien riches » :la guerre de course depuis Brestd’après des documents inéditsdes vice-amiraux de François Ier (années 1520)
Antoine Rivault
Pages 187 à 199
+
Résumé
Au début de son règne, François Ier entretient de manière permanente des navires de sa marine du
Ponant à Brest. Dans un contexte de guerre avec Charles Quint et Jean III de Portugal, les vice-amiraux de
Bretagne, Pierre de Bidoux-Lartigue puis Alain de Guengat, doivent armer les navires du roi pour protéger
le commerce breton mais également partir en course contre les Ibériques. Les correspondances de ces
serviteurs de François Ier, des actes notariés ainsi que des archives conservées à Lisbonne, sont autant de
documents qui renseignent sur la guerre de course des années 1520, épisode méconnu de l’histoire maritime
française.
+
Résumé en breton - Diverradur
E penn kenta e ren e talh dibaouez ar roue Frañsez 1a listri euz e verdeadurez ar Huz-heol e Brest e
ratre. Pa z eus ano euz brezel gand Charlez Quint ha Yann III a Bortugal, e rank ar bezamiraled a Vreiz,
Per de Bidoux-Lartigue ha goude Alan a Wengad, paramanti listri ar roue evid diwall ar hoñvers e Breiz, hag
ivez evid kemer perz er brezel kourserien a-eneb d’ar Spagnoled ha d’ar Bortugaled. Liziri ar servijerien-se
da Frañsez 1a, aktou-noter ha diellou miret e Lisbon, zo kemend-all a desteniou o sklêrijenna ahanom war
ar brezel kourserien er bloaveziou 1520, eun degouez dianavezet e istor merdeadurez bro-Frañs.
+
Résumé en anglais - Abstract
In the early days of his reign, François I permanently kept some ships on his western fleet at Brest.
As war was being fought against Charles V and Jean III of Portugal, the vice-admirals of Brittany, Pierre
de Bidoux-Lartigue and, later, Alain de Guengat, had to equip ships to protect Breton trade but also to
raid Spanish and Portuguese vessels. The letters sent by François I’s officers, together with notaried deeds
and archives kept in Lisbon, illustrate privateering in the 1520s, a little-known episode of French maritime
history.
Programme de recherche diachronique sur la basse vallée de l’Aulne :problématiques, méthodologie et résultats attendus.
Cristina Gandini
Pages 203 à 227
+
Résumé
La vallée de l’Aulne reste mal documentée sur le plan du patrimoine archéologique. En accord avec le
Service régional de l’archéologie, nous avons engagé une recherche de fond sur l’histoire de l’occupation
humaine des communes de Rosnoën, Dinéault et Plomodiern, depuis les premières traces d’occupation
humaine jusqu’à l’Époque moderne. Le cadre choisi doit être considéré comme une fenêtre d’observation
des modalités d’occupation humaine, qui pourra ensuite être élargie à l’unité géographique que représente
la vallée de l’Aulne, afin de s’interroger sur le rôle du fleuve dans l’organisation du peuplement et des
déplacements.
+
Résumé en breton - Diverradur
Ne ouezer ket gwall-dra diwar-benn traonienn ar Ster Aon evid pez a zell ar glad a deu deom diwar an
arkeologiez. Goude beza bet en em glevet gand Servij an Arkeologiez er Rannvro, om en en em laket da
labourad da vad war an doare m’o-deus bet bevet an dud a-hed an amzer e parreziou Roslohen, Dineol ha
Ploudiern, diwar ar roudou kenta a gaver anezo beteg ar Marevez modern. Selled a ranker deuz ar framm a
zo bet dibabet evel eur prenestr da intent e peseurt mod o-deus bet bevet an dud dre eno. Frankoh e vo tu
da zigori ar prenestr-se diwezatoh war draonienn ar Ster Aon he-deus he ferziou dezi e-kenver geografiez,
a-benn kompren penaoz ez eus bet dalhet kont euz ar ster da bobla an takad douar-ze ha da ziblas.
+
Résumé en anglais - Abstract
The Aulne valley is poorly documented insofar as archaeology is concerned. Working with the Service
régional de l’archéologie, we have initiated a comprehensive reseach programme on the history of human
occupation in the communes of Rosnoën, Dinéault and Plomodiern, from the earliest periods to modern
times. The communes we have chosen for a start should be considered as giving a sample on the modalities
of human occupation, such a window being later opened on the whole of the Aulne valley, so as to evaluate
the role of the river in the organization of human occupation and movement.
Aspects de l’Ancien Régime en basse Cornouaille : Ergué-Gabéric aux XVIIe-XVIIIe siècles
Daniel Collet
Pages 229 à 260
+
Résumé
Selon un document de 1790, Ergué-Gabéric compte alors 1 610 habitants. Les registres paroissiaux
illustrent une démographie naturelle : natalité et mortalité élevées, provoquant tantôt excédent, tantôt déficit.
C’est le cas au dernier tiers du xviiie siècle, faisant chuter une population qui a du approcher les 2 000
habitants. L’Église encadre les étapes de la vie, du baptême rapide à la sépulture dans l’église. Les mariages
jonglent entre les travaux des champs et les temps de pénitence.
L’économie est essentiellement agricole. La terre appartient en majorité à des seigneurs et à quelques
roturiers, une petite partie à l’évêque et des institutions religieuses. Elle est mise en valeur par des tenanciers,
principalement sous domaine congéable. Seigle, avoine et blé noir sont principalement cultivés, à égalité. S’y
ajoutent, près des habitations, des courtils à froment et à chanvre et, au xviiie siècle, des pommiers à cidre.
L’élevage consiste surtout en bovins (boeufs de trait et vaches laitières), porcs, parfois moutons, abeilles et
volailles. Le cheval sert surtout aux déplacements.
Meuniers, artisans (habillement surtout) et commerçants prolongent l’agriculture ou lui sont utiles.
Comme partout, la population est divisée en trois ordres : clergé, noblesse, tiers état. Les nobles
résident de moins en moins, le clergé nombreux est mieux formé, le tiers état constitue 95 % du total.
Une seconde ligne de partage est celle de la fortune. La noblesse compte quelques riches seigneurs (les
Lamarche), d’autres moins et des parents pauvres. Dans le clergé, d’opulents recteurs voisinent avec des
vicaires et des prêtres diversement lotis. Le tiers état présente une grande variété de situations. Sa minorité
aisée gère les affaires paroissiales en siégeant au général, ancêtre du conseil municipal.
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Résumé en breton - Diverradur
Hervez eun diell euz 1790, ez eus neuze 1610 a dud o chom en Erge-Vraz. Marillou ar barrez a ziskouez
eo naturel an demografiez : uhel eo niver an annezidi o henel hag o vervel, setu e vez a-wechou
eun nemorant, a-wechou eur holl, evel e trede trederenn an xviiived kantved, pa zigresk ar boblañs a oa bet
moarvad tost da 2000 a dud. Ober a ra an Iliz war-dro pazennou ar vuhez euz ar vadeziant greet dioustu
beteg ar beziadur en iliz. Etre al labouriou war ar mêz hag ar mareou a binijenn e vez lidet an euredou.
War al labour-douar dreist-oll eo diazezet an ekonomiez. Perhennet eo al lodenn vrasa euz an douar
gand aotrounez hag eun nebeud bilened, eul lodenn vihan gand an eskob hag ensavaduriou relijiel. Lakeet
e vez da dalvezoud gand feurmerien, peurliesa dindan koumanant. Gounezet e vez kement a zegal, a gerh
hag a ed-du. Tost d’an ti-annez e kaver ouspenn liorzou gwiniz ha kanab, hag en xviiived kantved gwez avalou
d’ober sistr. Sevel a reer dreist-oll loened-saout (ejenned-sugell ha saout-laez), moh, deñved a-wechou,
gwenan ha laboused-porz. Ar hezeg a vez greet ganto dreist-oll da ziblasa.
Milinerien, artizaned (evid an dillad dreist-oll) ha koñversanted a ya da-heul al labour-douar pe a zervij
dezañ.
Evel e peb leh eo rannet ar boblañs e teir urz : kloer, noblañs ha trede stad. An noblañsou o chom war
al leh zo nebeutoh-nebeuta anezo, ar hloer, niveruz, zo stummet gwelloh, an trede stad a ya d’ober 95 %
euz ar gont. Ranna anezo hervez o madou a heller ober ivez. En noblañs e kaver eun nebeud aotrounez
pinvidig (ar re Lamarche), lod a n’int ket kement ha lod all a zo paour. E-touez ar hloer ez eus personed
pinvidig-mor e-kichenn kureed ha beleien lodennet e liez doare. Meur a stad disheñvel a gaver e-touez tud
an trede stad. Aferiou o farrez a vez meret gand an nebeud anezo a zo en o êz : izili int euz ar jeneral, ar
huzul a oa a-raog ar huzuliou ti-kêr.
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Résumé en anglais - Abstract
According to a 1790 document, Ergué-Gabéric had 1610 inhabitants. Parish registers show the common
demographic trends of the period, with high birth and death rates, generating either population
deficits or excesses. The former happened in the last third of the XVIIIth century, the population of Ergué-
Gabéric dropping from a previous 2000. The Church looked after the main stages of human existence,
from early baptisms to church funerals. Weddings had to take place between activities in the fields and
times of penance.
Ergué-Gaberic´s economy was essentially agricultural. Most of the land belonged to members of the
nobility and to a few commoners, a small part to the bishop and religious institutions. It was exploited by
tenants, mostly in the form of domaine congéable. Three kinds of cereals were cultivated on a par, rye,
oats and buckwheat. Close to the houses were enclosures where wheat and hemp were grown, and where,
in the XVIIIth century, grew cider apple trees. Most of the animals raised on the farms were oxen and dairy
cows, pigs, sometimes sheep, bees and poultry. Horses were mostly used for transportation.
Millers, artisans (weavers, clothiers) and shopkeepers were useful extensions of agricultural activities.
Like elsewhere, the population of Ergué-Gabéric was divided into three orders (clergy, nobility and
tiers état). Nobles were less and less residents of the parish, while the numerous members of the clergy
were offered a better instruction. The tiers état counted for 95 % of the whole. A second dividing line was
that of wealth. Among the nobility were a few rich seigneurs (the Lamarche), others being less wealthy
or downright poor. Among the clergy, opulent vicars were to be found together with variously provided curates and priests. The tiers état evidenced a wide variety of situations. A well-off minority took care of parish business by serving on the général, the ancestor of town councils.
Guillaume-François de La Roque Trémaria (1754-1817). Un noble quimpérois, maire de Châteaulin sous la Révolution, le Consulat et l’Empire.
Guy Leclerc
Pages 263 à 271
Plouescat à l’époque du soulèvement du Léon en 1793 : les délibérations du conseil municipal du 27 janvier 1793 au 19 mars 1794.
Jean-Louis Autret
Pages 273 à 297
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Résumé
Les délibérations municipales de Plouescat, du 27 janvier 1793 au 19 mars 1794, montrent une municipalité
soucieuse d’exécuter les directives nationales. Elle souhaite recruter des soldats dans le cadre de la
levée en masse, mais elle en est empêchée par des personnes étrangères à la commune. Les demandes des
autorités sont exécutées : paiement de sanctions financières, plantation d’un arbre de la liberté, vérification
des denrées et marchandises, application de la loi sur l’emprunt forcé, recherche de soldats soupçonnés de
désertion.
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Résumé en breton - Diverradur
Hervez an divizou bet kemeret gand ti-kêr Ploueskad etre ar 27 a viz genver 1793 hag an 19 a viz
meurz 1794, eo bet mennet ar huzul-kêr da zeveni urziou ar gouarnamant-kreiz. Felloud a ra dezañ enrolla
soudarded a-vordill, med harzet eo gand tud a-ziavêz ar gumun. Sevenet eo goulennou ar pennadureziou :
pêa ar hastizou, planta gwezenn ar frankiz, amproui an danveziou-bevañs hag ar varhadourez, lakaad e plas
al lezenn war an amprest red, lakaad klask war-lerh ar zoudarded a zo tehourien, douetuz.
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Résumé en anglais - Abstract
The minutes of the deliberations of the Plouescat town council from January 27th 1793 to March 19th
1794 show that the latter was anxious to implement the instructions given by the central government. It
hoped to recruit soldiers as troops were levied en masse in the whole of France, but was prevented from
doing so by people coming from other parishes. The orders of central authorities were enacted : financial
sanctions were applied, an arbre de la liberté was planted, goods and merchandises were verified, the law
on compulsory lending was implemented, soldiers suspected of having deserted were sought out.
La chute du négociant Philippes-Delleville, ancien maire de Morlaix, député,et les faillites de Basse-Bretagne au printemps 1810.
Yann-Loïc Jacq
Pages 299 à 309
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Résumé
Auguste Charlemagne Philippes-Delleville, négociant à Morlaix, fait faillite en avril 1810 et entraîne
dans sa chute d’autres négociants de Basse-Bretagne. Ces événements combinés et la documentation qu’ils
ont suscitée retiennent l’attention. Les accidents bretons provoquent des demandes d’enquêtes de la part du
ministère de la Police générale, dont on conserve le résultat. Les sources détaillées produites décrivent un
épisode dont les causes et les enchaînements anticipent la crise européenne de la fin de la même année. Il
est aussi intéressant de préciser le rôle tenu dans les événements bretons par les ambitions et les stratégies
de Philippes-Delleville, exemple original de notable impérial. Une dernière partie de notre travail envisage
la façon dont l’épisode étudié marque Morlaix, dans les domaines économique et politique et à court et à
plus long terme.
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Résumé en breton - Diverradur
E miz ebrel 1810 eo eet da fall stal Auguste Charlemagne Philippes-Delleville, kenwerzer e Montroulez,
hag e-neus kaset kenwerzerien all a Vreiz-Izel d’e heul. Sacha on evez a ra ar reuziad darvoudou-ze hag an
diellou a zo chomet diwar o fenn. Gand an degouezadennou diêz a oa bet c’hoarvezet neuze e Breiz, e-noa
empentet minister ar Polis goulenn enklaskou, eo bet miret an dizoh anezo. Diskouez a ra ar munudou a
zo en teuliou ar pez a zo bet penn-kaoz da seurt degoueziou ha penaoz int bet c’hoarvezet an eil war-lerh
egile, o tiarbenn ar fallaenn a vo e Europa a-bez e dibenn ar bloavez-se. En darvoudou c’hoarvezet e Breiz,
eo interesant ivez resisaad ar perz o-deus bet c’hoant-sevel ha strategiez Philippes-Delleville, anezañ eur
skwer euz eun orin a bennou-braz euz mare an impalaeriez. En eul lodenn ziweza e studiom penaoz eo
bet merket Montroulez gand an degouez-se war an tachennou ekonomikel ha politikel, kement war verr ha
war hir dermen.
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Résumé en anglais - Abstract
In April 1810, Auguste Charlemagne Philippes-Delleville, a trader in Morlaix, went bankrupt, other
Lower Brittany traders falling with him. These combined events and the press articles published about
the event drew much general attention. The Breton accidents caused the Police générale ministry to order
enquiries, the result of which has been preserved. These detailed sources describe an event the causes and
consequences of which anticipated the European crisis which took place at the end of the same year. It
is equally interesting to try and define the role taken in the Breton events by the ambitions and strategies
of Philippe-Devilles, an original example of a Premier Empire worthy. The last part of our article deals
with the way in which this episode affected Morlaix, in the political and economic fields and in the short
or longer term.
Le français aurait-il assassiné le breton ?
Fanch Broudic
Pages 313 à 316
Un tilde sur le « n ». Retour sur un psychodrame breton.
Fanch Broudic
Pages 317 à 321
Chronique des archives et des bibliothèques du Finistère (année 2016).
Anne Brignaudy et Yves Coativy
Pages 325 à 331
Anne-Noëlle Le Berre, Celton Yann, Tanguy Daniel, Geneviève Queinnec, Alain Gallicé
Pages 333 à 342
Bibliographie de Bernard Tanguy. Compléments.
Gilles Goyat
Pages 343 à 345
Procès-verbaux des séances et des excursions (année 2016)
Patrick Galliou, Yves Coativy, Jean-Jacques Monnier, Jean-Paul Perennou, Yvon Autret, Didier Cadiou, Yves Nerzic, Daniel Collet
Pages 349 à 364