Bulletin SAF 2008
Table des matières
TABLE DES MATIERES
(année 2008-2009)
Pages 7 à 8
Notices d´archéologie
finistérienne (année 2008)
(année 2008)
Pages 11 à 31
Notices d´archéologie
finistérienne (année 2008).
BEUZEC-CAP-SIZUN, Bicêtre
Josick Peuziat
Pages 11 à 12
Notices d´archéologie finistérienne (année 2008).
Bodilis, Milin-ar-C’hastel
Michel Le Goffic
Pages 12 à 14
Notices d´archéologie
finistérienne (année 2008).
Carhaix, rue de Kerniguez
Patrick Galliou
Pages 15 à 16
Notices d´archéologie
finistérienne (année 2008).
Le Conquet, Lochrist
Michel Le Goffic
Pages 16 à 17
Notices d´archéologie
finistérienne (année 2008).
Crozon, Menez-Verret-Coz
Michel Le Goffic
Pages 17 à 19
Notices d´archéologie
finistérienne (année 2008).
Kerlouan , Boutrouille
Michel Le Goffic
Page 19
Notices d´archéologie
finistérienne (année 2008).
LANNILIS, château de Kerouartz
Patrick Galliou
Page 20
Notices d´archéologie
finistérienne (année 2008).
Ploudalmézeau , Portsall
Michel Le Goffic
Page 21
Notices d´archéologie
finistérienne (année 2008).
Ploudaniel , Penn-ar-Ru
Michel Le Goffic
Pages 21 à 22
Notices d´archéologie
finistérienne (année 2008).
Plouescat , Parc-Bodénez
Michel Le Goffic
Pages 22 à 23
Notices d´archéologie
finistérienne (année 2008).
Plouhinec, Drégan
Michel Le Goffic
Pages 23 à 26
Notices d´archéologie
finistérienne (année 2008).
PLOUNEVENTER, Kerilien
Patrick Galliou
Pages 26 à 27
Notices d´archéologie
finistérienne (année 2008).
Quimper, Ergué-Armel, Kerdroniou
Michel Le Goffic
Pages 27 à 28
Notices d´archéologie
finistérienne (année 2008).
Tréflaouénan, Parc-an-Den
Michel Le Goffic
Page 28
Notices d´archéologie
finistérienne (année 2008).
Tréflez, Lann-ar-C’houezen
Michel Le Goffic
Pages 28 à 31
Les stèles du Léon.
Un inventaire complémentaire… vingt ans après !
Marie-Yvane Daire et Michel Le Goffic
Pages 33 à 65
+
Résumé
Depuis la publication d’un premier inventaire des stèles de l’âge du fer du Léon, en 1989,
plus de quatre-vingts monuments ont été signalés ou découverts fortuitement dans ce même
secteur géographique. Nous proposons ici une présentation des pierres nouvellement inventoriées
au cours des vingt dernières années. L’inventaire complémentaire est précédé de quelques
considérations synthétiques sur un corpus qui, globalement, dépasse maintenant quatre cents
monuments et permet quelques observations relatives aux formes des stèles et à leur répartition.
Dans la mesure où ces pierres représentent généralement les ultimes témoignages de l’existence
de nécropoles de l’âge du fer, une telle contribution alimente les connaissances sur les pratiques
funéraires des anciens Gaulois d’Armorique.
+
Résumé en breton - Diverradur
Since the publication of the first inventory of the Iron Age stelae of Léon, in 1989, more than
80 new such monuments have been identified or discovered in the same region. These new stones
are described here. This additional corpus is preceded by a few synthetic conclusions on a corpus
of about 400 monuments and allows some observations on the shape and distribution of stelae to
be made. As these stones are usually the last remains of Iron Age cemeteries, the following article
also contributes to a better knowledge of Armorican Gaulish communities.
+
Résumé en anglais - Abstract
Abaoe m’eo bet embannet ar c’hentañ listennad eus mein-sonn oadwezh an houarn e Bro-
Leon, e 1989, ez eus bet disklêriet, pe kavet dre zegouez, tremen pewar-ugent maen-sonn all er
memes taolead. Amañ e kennigomp ober un taolennadur eus ar vein newez listennet e-doug an
ugent bloawezh diwezañ. A-raog an eil listennad-se, e kaver un nebeud elfennoù a gendastum
war ur c’horpus a zo ennañ bremañ, dre vras, tost da bewar-c’hant maen-sonn ; bez’ ez eus
c’hoazh un nebeud ewezhiadennoù o tennañ da stummoù ar vein ha d’al lec’hioù m’int ingalet
enno. A gement ha ma’z eo ar vein-se an testenioù diwezañ o tisklêriañ e oa eus beredoù-meur
e oadwezh an houarn, ez eo talvoudus al listennad-mein-se ewid kreskiñ hon anaoudegezh eus
lidoù-kañv Galianed kozh an Arvorig.
Quatre verres d’époque romaine découverts
dans le Finistère (Saint-Jean-Trolimon, Saint-
Frégant, Carhaix, Pont-de-Buis)
Patrick Galliou
Pages 67 à 78
+
Résumé
On s’est peu intéressé, jusqu’à une date récente, aux verres d’époque romaine découverts
en Bretagne. Le présent article vise à tirer de l’oubli quatre trouvailles faites dans le Finistère et
à rappeler que la verrerie antique peut, comme bien d’autres objets, nous donner de précieuses
indications sur la fonction et le statut des établissements où on la découvre ainsi que sur les relations,
de nature diverse, que l’Armorique entretenait avec d’autres parties de l’Empire.
+
Résumé en breton - Diverradur
Beteg newez so, n’eus ket bet kement-se a dud dedennet gant ar gwer eus amzer ar Romaned
bet kavet e Breizh. Gant ar pennad-mañ, e vo poaniet da zegass ur banne sklêrijenn war beder
c’havadenn graet e Penn-ar-Bed ; degasset e vo iwe da soñj e c’heller, gant gwer an Henamzer
ha gant meur a lestr all, deskiñ munudoù prissius war ar stalioù ma vezont kavet enno, ha deskiñ
c’hoazh pere e oa an darempredoù, ha pesseurt e oant, etre Arvorig hag rannoù all eus an
Impalaeriezh.
+
Résumé en anglais - Abstract
Little attention has been paid, until recently, to Roman glass vessels discovered in Brittany.
The following article aims at drawing from oblivion four such glasses found in Finistère and at
pointing out that ancient glassware can, like many other artefacts, provide precious information
as to the function and status of the sites on which it is found, as well as to the diverse links
between Armorica and other parts of the Roman empire.
Musée départemental breton.
Une année d’enrichissement des collections
(2008)
Philippe Le Stum
Pages 81 à 94
Monuments et objets d´art du Finistère
études, découvertes, restaurations
(année 2008).
CHÂTEAULIN
Viaduc ferroviaire sur l’Aulne
Louis Chauris
Pages 95 à 98
Monuments et objets d´art du Finistère
études, découvertes, restaurations
(année 2008).
CROZON
Microgranite du Kador
Louis Chauris
Pages 98 à 101
Monuments et objets d´art du Finistère
études, découvertes, restaurations
(année 2008).
CROZON
Sémaphore du cap de la Chèvre
Louis Chauris
Pages 101 à 102
Monuments et objets d´art du Finistère
études, découvertes, restaurations
(année 2008).
ÎLE DE BATZ
Église paroissiale
Louis Chauris
Pages 102 à 105
Monuments et objets d´art du Finistère
études, découvertes, restaurations
(année 2008).
Guimiliau
Église Saint-Miliau
Guy Leclerc
Pages 105 à 109
Monuments et objets d´art du Finistère
études, découvertes, restaurations
(année 2008).
LOCQUIREC
Hameau du Varc
Louis Chauris et Michel Minor
Pages 109 à 111
Monuments et objets d´art du Finistère
études, découvertes, restaurations
(année 2008).
LOPERHET
Menhir de Carn
Louis Chauris et Yohann Sparfel
Pages 111 à 112
Monuments et objets d´art du Finistère
études, découvertes, restaurations
(année 2008).
Pont-L’Abbé
Église Notre-Dame des Carmes
Guy Leclerc
Pages 112 à 114
Un édifice polyphasé singulièrement
polylithique : l’église paroissiale de Sizun
(Finistère)
Louis Chauris
Pages 115 à 130
+
Résumé
Sise dans son enclos, aux confins méridionaux du pays de Léon, l’église paroissiale de Sizun
représente un remarquable exemple d’édifice polyphasé offrant un polylithisme exacerbé, avec
mise en oeuvre de différents granites, microgranites, kersantons, schistes… Ce polylithisme, lié
aux impératifs techniques, aux contraintes financières, aux impacts de la mode et aux exigences
artistiques, confère à l’église une étonnante hétérogénéité pétrographique qui la pare, dans son
originalité, d’un charme singulier.
+
Résumé en breton - Diverradur
Diasezet en he c’hlos-parres, war harzoù kreisteiz Bro-Leon, ez eo ilis-parres Sizun skwerius
meurbed war veur a boent : savet e mareoù distag, e weler enni meur ha meur a seurt mein,
gant mein-greun a beb doare, maen-greun munud, maen kersanton, skiltr... Gant ar vein lïesdoare-
se, implijet abalamour ma oa red e-keñver micher, e-keñver kudennoù a arc’hant, e-keñver
poues ar c’his hag heni an arz, gant kement-se oll eo deuet ilis Sizun da gaoud disheñvelderioù
bras, o lakaad anezi da vezañ koantig en he dibarded.
+
Résumé en anglais - Abstract
Standing in its enclosure on the southern confines of Léon, the Sizun parish church is a
remarkable example of a multi-phase building using a wide range of stones, such as different
granites, microgranites, kersanton stones and various schists... This diversity, linked to technical
imperatives, financial constraints, the influence of fashions and artistic needs, give the chuch
fabric a surprising heterogeneity and a singular charm.
Loqueffret. La chapelle Notre-Dame de la Croix
Yves-Pascal Castel et Bernard Le Moën
Pages 131 à 145
+
Résumé
La chapelle Notre-Dame de la Croix, commune de Loqueffret, Finistère, porte deux belles
inscriptions qui en attribuent la construction au seigneur G. de la Marche en 1522. Le clocher
bien plus tardif datant de 1697, on voit que l´édifice de plan rectangulaire avec un chevet à pans,
a subi bien des avatars au cours de son existence. Le dernier a été l´incendie criminel qui a éclaté
dans la nuit du 15 au 16 juin 2007. L´étude entreprise quelques mois avant le sinistre permet
heureusement de présenter l´inventaire du mobilier anéanti au cours de la catastrophe. La restauration
du gros oeuvre n´ayant pas subi de délai, les structures essentielles, dont la toiture, ont
été rétablies dès les premiers mois de l´année 2009.
+
Résumé en breton - Diverradur
E-diabarzh chapel Itron-Varia Lanngroas, parres Lokeored (Penn-ar-Bed), e lenner war
daou gàer a enskrivadurioù ez eo bet savet-hi a drugarez d’an aotrou G. de la Marche e 1522.
Savet eo bet an tour kalz diwezatoc’h, e 1697 ; gwelet e vez ez eo bet ar savadur (a stumm hirgarrezeg
gant ur penn-chantele tuioù dezañ) gwallgasset a-hed an amzer. Ar gwashañ taol eo an
heni c’hoarvezet en noswezh a ya eus ar 15 d’ar 16 a vezheven 2007, diwar dorn torfedourien. A
drugarez d’ar studiadenn oa bet graet un nebeud misioù a-raog ar gwalldaol, e c’heller dre chañs
diskouez ar roll eus an arrebeuri distrujet a-hed ar gwallreus. N’eus ket bet a zale ewid pezh a
sell adober ar bras eus al labour, ha gant-se, adaleg misioù kentañ ar bloaz 2009, e oa bet graet a
newez an frammadurioù retañ, hag adtoet ar chapel.
+
Résumé en anglais - Abstract
The Notre-Dame-de-la Croix chapel, in the parish of Loqueffret (Finistère), has two inscriptions
showing it was built by seigneur G. de la Marche in 1522. The much later steeple
having been built in 1697, it is clear that this rectangular building, with a several sided apse, had
undergone considerable change over the years. The latest episode of its long history is the fire
which partly destroyed the church during the night of June 15th 2007. The study of its contents,
undertaken a few months before the incident, has fortunately made it possible to draw an inventory
of the artefacts destroyed by this catastrophe. The fabric of the church having been immediately
repaired, its main structures, including the roof, were re-established in the early months
of 2009.
Reconstruction au XIXe siècle d’une église
pluriséculaire : Saint-Adrien à Santec
Louis Chauris
Pages 147 à 155
+
Résumé
La vieille église de Santec, menaçant ruine, a été reconstruite vers le milieu du XIXe siècle
et agrandie à la fin de ce même siècle. L’examen lithologique précise la surprenante diversité des
roches locales mises en œuvre tant dans le passé qu’au XIXe siècle. Les matériaux plus lointains
se limitent au seul granite de Cléder, recherché uniquement à cette dernière époque. Les pierres
de l’ancien édifice, utilisées en remploi, se distinguent par une érosion accusée.
+
Résumé en breton - Diverradur
Dre ma oa dre harz kouezañ en eboul, e oa bet adsavet ilis kozh Santeg war-dro hanter an
19ed kantved, ha brassaet e fin ar c’hantved-se. Pa voe bet sellet pizh ouzh ar vein aet d’ober an
ilis, e voe anad iwe e oa bet implijet a beb seurt mein eus ar c’hontre, ken en amzer gozh, ken
en 19ed kantved. Ar pellañ ma oad aet da gerc’had mein, e Kleder e oa, lec’h ma oa maen-greun
bet klask warnañ netra nemed er mare diwezañ-se. Adimplijet ez eus bet mein eus an ilis kozh ;
remerket e vezont kerkent, dre ma’z int muioc’h krignet gant an amzer.
+
Résumé en anglais - Abstract
The old church of Santec, threatening ruin, was rebuilt in the middle of the 19th century and
enlarged at the end of the same period. A careful examination of its stonework reveals the astonishing
variety of local stones used in the past and in the 19th century. The only distant material
used in the latter period was the Cléder granite. The stones of the earlier building, reused in the
19th century, are strongly eroded.
François de Niederhäusern (1828-1888).
Itinéraire d’un peintre suisse en Finistère durant
l’été 1858
Erwann Le Franc
Pages 157 à 176
+
Résumé
François de Niederhäusern est né à Yverdon (Suisse) en 1828. Son père a épousé Élisabeth
Kervand, d’origine bretonne. Doué pour le dessin, il entre dans l’atelier du peintre paysagiste
Calame dont la réputation est alors à son apogée. Après quelques années d’études, Niederhaüsern
se lie étroitement avec un peintre de marine de Genève. Les deux amis exercent ensemble leur
talent et, avec le produit de leurs ventes, entreprennent des voyages en Bretagne, en Suisse, dans
le midi. C’est le travail relatif au voyage de Bretagne que nous nous proposons d’étudier.
L’étude de cette oeuvre permet de mieux comprendre comment un « étranger » a vu et représenté
la Bretagne en 1858. Le long du littoral, de Nantes à Douarnenez, il découvre le pays de
sa mère et la beauté de la province. Les aquarelles, les dessins au fusain montrent des paysages,
des monuments et des scènes de la vie quotidienne prises sur le vif. Des annotations nombreuses,
parfois amusantes, nous invitent à pénétrer son quotidien. Après ce voyage, Niederhaüsern
rejoint son pays et s’installe à Mulhouse en 1862. Sa rare production picturale confère à son
séjour breton une place essentielle dans l’oeuvre de l’artiste.
+
Résumé en breton - Diverradur
Ganet eo Frañses a Niederhäusern e Yverdon (Bro-Suiss), e 1828. Dimeziñ a reas e dad
gant Elisabeth Kervrand, hag a oa Breizhades a orin. Donesonet ewid an tressañ, eh antreas e
stal al liwour-maesioù Calame, hag a oa e vrud en amzer-se en he barr uhellañ. War-lerc’h un
nebeud bloawezhioù studi, en em stagas Niederhäusern stard ouzh ul liwour-taolennoù-mor eus
Jenev. Kenlabourad a reas assambles an daou vignon war o arz, ha gant an arc’hant gounezet o
werzhañ o liwadurioù, eh en em lakajont da veajiñ e Breizh, er Suiss, e Kreisteiz ar Frañs. Al
lodenn eus o labour hag a denn d’o beaj e Breizh eo hon eus c’hoant da studiañ.
Ma kroger da studiañ an oberenn-se, e komprener gwelloc’h-a-se penaos en deus un «
estrañjour » gwelet ha taolennet Breizh e 1858. Disoloiñ a ra, a-hed an arvor eus Naoned da
Zouarnenes, bro e vamm ha kàerder ar broviñs. Gant e zourliwadurioù hag e c’hlaoudressadennoù,
e tiskouez maesioù, savadurioù ha taolennoù eus ar vuhez-pemdez tresset war an tomm.
Gant an notennoù stank, farsus a-wechoù, ez omp kouviet da vont tre da selled outañ evel ma
vew-eñv war ar pemdez. War-lerc’h ar veaj-se, ez a Niederhäusern en-dro d’e vro, ha goude-se da
chom e Mulhous e 1862. Dre ma n’eus ket kalz eus e oberenn evel liwour, ez eo talvoudus bras
al lodenn anezi gouestlet d’an amzer tremenet gantañ e Breizh.
+
Résumé en anglais - Abstract
François de Niederhäusern was born in 1828 at Yverdon (Switzerland). His father had
married the Breton-born Elisabeth Kervand. Having a gift for drawing, he joined the studio of
the landscape painter Calame, then at the acme of his reputation. After studying with him for a
few years, he made friends with a Geneva seascape painter. The two friends worked together,
and, with the money they earned, travelled in Brittany, Switzerland and Southern France. The
following article will only deal with the result of their Breton journey.
A study of Niederhäusern’s work clearly shows how a « foreigner » could see and represent
Brittany in 1858. Travelling along the coast, from Nantes to Douarnenez, he discovered his
mother’s country and the beauty of its landscapes. Watercolours, charcoal sketches show landscapes,
monuments and scenes taken from daily life. Numerous annotations, sometimes quite
funny, show how he spent his days. After this journey, Niederhaüsern went back to his home
country and settled in Mühlhausen in 1862. The small number of works he produced gives his
Breton journey as essential place in his artistic career.
L’orgue de Rumengol
Hervé Caill
Pages 177 à 184
+
Résumé
Installé en 1671 par le facteur Thomas Dallam, l’orgue de Rumengol est entièrement reconstruit
en 1876 par Jules Heyer, après son installation sur la tribune nouvellement aménagée dans
l’église. Classé monument historique (1990 et 1996), il fait l’objet d’une restauration complète
en 1998 – buffet et partie instrumentale – par les ateliers Caill de Plouzévédé et L’Acanthe de
Carquefou. Elle a permis de conserver la quasi-intégralité du matériel de Heyer (618 tuyaux) et
de remettre en valeur la polychromie foisonnante qui fait de ce buffet l’un des plus colorés de
Bretagne.
+
Résumé en breton - Diverradur
Dresset e 1671 gant an oberour Tomas Dallam, ez eo bet adsavet ograou Rumengol en o fezh
e 1876 gant Jul Heyer, goude ma oant bet dresset war an dribunell newez aoset en ilis. Renket
evel monumant istorel (1990 ha 1996), ez int bet adaoset penn-da-benn e 1998 – ar ganastell ha
rann an touchennoù – gant an diw stal Caill eus Gwitevede, ha L’Acanthe eus Carquefou. Diwar
gement-se ez eo bet miret oll rikoù Heyer, war-boues nebeud (618 a duellennoù); lakaet eo bet da
dalvezoud evel-se liwioù niverus meurbed ar ganastell-se, oc’h ober anezi unan eus ar re gàerran
e Breizh.
+
Résumé en anglais - Abstract
Installed in 1671 by Thomas Dallam, the organ-builder, the Rumengol organ was entirely
rebuilt in 1876 by Jules Heyer after it had been set up on the stand that had just been put up
in the church. Scheduled as a historical monument (1990 & 1196), it was entirely restored in
1998 – both chest and instrumental elements – by the Caill workshop, based in Plouzévédé, and
L’Acanthe, based in Carquefou. This allowed the restorers to preserve almost all of Heyer’s pipes
(618) and to enhance the profuse polychromy which makes the Rumengol chest one of the most
colourful of its kind in Brittany.
Saint Elouan
Fañch Morvannou
Pages 187 à 197
+
Résumé
Saint Elouan : un saint breton bien obscur. Il n’est vénéré, semble-t-il, que dans une chapelle
qui porte son nom et qui est située dans la commune de Saint-Guen, proche de Mûr-de-Bretagne
(dont elle était une trève avant la Révolution), dans une partie très excentrée de l’ancien évêché
de Cornouaille. En 1646, le père Maunoir découvrit la chapelle du saint en ruine, et le saint luimême.
Il s’en suivit une renaissance de son culte, amenant jusqu’à 80 000 pèlerins par an dans
ce lieu isolé. Qui était saint Elouan ? Doit-il être apparenté à saint Louan ou au saint irlandais
Lugid, Lua, Luan ? Ou encore à saint Elucau/Elucan ? Une inscription dans la chapelle donne :
« Faic en l’an 1653 pour M. S. Lucan. »
+
Résumé en breton - Diverradur
Sant Elouan : ur sant eus hor bro-ni divrud a-walc’h. War a seblant, ne vez enoret nemed en
ur chapel hebkén, hag a zo war e ano, e komun Sant-Gwenn, tost da v-Mur (ma oa un drew eus
barres-mañ a-raog an Dispac’h), er penn pellañ war du ar Sav-Heol, eus eskopti kozh Kernew. E
1646, e tisoloas an Tad Maner chapel ar sant kouezet en eboul, hag ar sant e-unan. Alesse e voe
adsavet an enor rentet d’ar sant, hag e teue beb bloaz beteg 80 000 a birc’hirined el lec’h distro-se.
Piw ‘oa sant Elouan ? Daoust hag ez eo kar da sant Louan, pe d’ar sant iwerzonad Ludig/Lua/
Luan ? Pe c’hoazh da sant Elucau/Elucan ? War un enskrivadur eus ar chapel e lenner : « Graet
er bloaz 1653 ewid an Ao. S. Lucan. »
+
Résumé en anglais - Abstract
Saint Elouan is a very obscure Breton saint. He appears to be worshipped in only one chapel,
bearing his name and situated in the parish of Saint-Guen, nor far from Mûr-de-Bretagne
(it was part of that parish before the Revolution), in a very remote part of the former bishopric of Cornouailles. In 1646, Father Maunoir discovered the ruins of the chapel and the existence
of the saint. This led to a revival of his cult, bringing up to 80,000 pilgrims a year in this remote
spot. Who was saint Elouan ? Should he be associated with saint Louan or the Irish saint Lugid
(Lua, Luan) ? Or to saint Elucau /Eluan ? In the chapel an inscription reads : « Faic en l´an 1653
pour M. S. Lucan. »
L’expression tennañ korreenn d’unan bennak,
« enlever une lanière de peau à quelqu’un »
Gwennole Le Menn
Pages 199 à 211
+
Résumé
L’expression tennañ korreenn d’unan bennak (« tirer une courroie à quelqu’un ») est une très
vieille expression bretonne toujours vivante au milieu du xxe siècle (au moins), qui existe sous plusieurs
formes, sevel korreenn (« lever une courroie »), tennañ korreoù (« tirer des lanières »), etc.
De nombreux contes décrivent l’étrange punition (découper une lanière de peau de la nuque
au bas du dos) infligée à celui qui manquait à sa parole en se fâchant le premier. Cette coutume,
avec des variantes, est connue en Haute-Bretagne également et dans plusieurs régions d’Europe.
L’expression relative à cette coutume a subi aussi des variations de sens.
Le mot korreenn (« courroie ») est attesté en breton au moins depuis le xve siècle jusqu’à nos
jours, avec quelques variantes, notamment de pluriel (korreennoù, korreoù). Ce mot a également
donné le mot morgorre qui désigne des algues en forme de longues lanières. (Brieg Le Menn).
+
Résumé en breton - Diverradur
Tennañ korreenn d’unan bennak zo un dro-lavar kozh-kenañ, bev atav e-kreiz an 20vet kantved
(d’an nebeutañ), hag a zo meur a stumm dezhi : sevel korreen, tennañ korreoù…
Kalz a gontadennoù a ziskriv ar souezhus a zoare-se (tennañ ur vandennad kroc’hen eus
ar c’hilpenn betek traoñ ar c’hein) ma veze kastizet ar re a vanke d’o ger o vezañ ar re gentañ
o fuloriñ. Anavezet eo an hengoun-se, gant un nebeud diforc’hioù, e Breizh-Uhel hag e meur a
vro en Europa. Ster an dro-lavar zo bet cheñchet a-wezhioù.
Testeniet eo ar ger korreenn abaoe ar pempzekvet kantved da nebeutañ betek hiziv an deiz,
gant un nebeud kemmoù, a-fed liester da skouer (korreennoù, korreoù). Eus ar ger-se ivez e teu
anv ur seurt bezhin hir : ar morgorre. (Brieg ar Menn).
+
Résumé en anglais - Abstract
The Breton phrase tennañ korreenn d´unan bennak (« to draw a strap from someone ») is a
very old Breton expression which was still alive in the mid-twentieth century (at least) and had
several forms, such as sevel koreenn (« to raise a strap ») and tennañ korreoù (« to pull straps »).
Numerous tales describe the strange punishment (carving a strap of skin from the nape of the
neck to the small of the back) inflicted to the one who broke his word by being the first one to get
angry. This custom, with variants, is also known in Upper Brittany and in several parts of Europe.
The meaning of the expression describing this custom has also changed in a number of cases.
The word korreenn (« strap ») is attested in Breton at least from the 15th century, with several
variants, especially in the plural form (korreennoù, korreoù). This word has also given the word
morgorre, used to describe seaweed shaped like long straps.
Jean-Pierre Marie Lescour,
« barde de Notre-Dame de Rumengol »
Yves-Pascal Castel et Mad Danguy des Déserts
Pages 213 à 231
+
Résumé
Jean-Pierre Marie Lescour, fils d’un charpentier et d’une lingère, naît à Hanvec en 1814.
Poète en langue bretonne, son titre de « barde de Notre-Dame de Rumengol » dit assez son attachement
au sanctuaire auquel il se dévoue avec ferveur. En 1855, il reçoit de Rome les reliques
présentées dans l’élégante maquette du Kreisker exécutée par Pondaven, de Saint-Pol-de-Léon.
En 1858, il fait ciseler par Chertier, de Paris les couronnes de la Vierge vénérée et de son Enfant,
en prévision des somptueuses cérémonies du couronnement. Il engage le verrier morlaisien Jean-
Louis Nicolas pour réaliser les vitraux du transept qui ont été retirés peu après. Mais un zèle
envahissant a pour effet de faire monter la tension entre le pieux laïc et le recteur Mésangroas,
une tension aggravée par le tortueux arrangement au sujet de l’achat du « champ du couronnement
».
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Résumé en breton - Diverradur
Mab e oa Yann-Bêr Mari Ar Skourr d’ur c’halvez ha d’ul lieneres : don’t a reas war an
douar en Hañveg e 1814. Barzh e brezhoneg gant an ano a v-« barzh Itron-Varia Rumengol »,
e voe tomm meurbed ouzh ilis Rumengol, hag e talc’has d’en em roiñ dezi gant kalon. E 1855,
e voe roet dezañ, o tont eus Rom, ar relegou renket en ur relegouer o skeudenniñ en un doare
kempenn chapel ar C’hreiskêr, ha kasset da benn gant Pondaven, eus Kastell-Paol. E 1858, eo
lakaet Chertier, eus Paris, gant Ar Skourr da gisellad an diw gurunenn, heni ar Werc’hes enoret
hag heni he Mabig, e sell ouzh ar gurunidigezh, a oa da vezañ graet war an ton bras. Ober a rar
marc’had gant ar gweraer Yann-Loeis Nikolas, eus Montroules, ewid kass da vad gwer-liwet ar
groasenn : lamet int bet nebeud amzer goude. Med sevel a ra bec’h tamm-ha-tamm etre al lik
devod m’eo Ar Skourr hag ar person Mesangroas, abalamour da gred loskus ar paotr lik ; sevel
a reas gwashoc’h bec’h c’hoazh pa voe renket, en un doare kamm, prenadenn « park ar gurunidigezh
». Goude-se en em zistagas ar barzh tamm-ha-tamm diouzh ilis Rumengol, hag e varwas
e Montroules d’an 19 a vis gouere 1870.
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Résumé en anglais - Abstract
Jean-Pierre Marie Le Scour, the son of a carpenter and a linen maid, was born in Hanvec
in 1814. A writer of poems in Breton, his title « Bard of Our Lady of Rumengol » shows quite
clearly his attachment to the sanctuary to which he devoted much of his activity. In 1855 Rome
presented him with the sacred relics in the elegant model of the Kreisker church made by
Pondaven of Saint-Pol-de-Léon. In 1858, in view of the sumptuous ceremonies that were to take
place at the crowning of Our Lady, he had the crowns of the Virgin and of Her Child chiselled by
Cherrier, the famous Parisian goldsmith. He hired Jean-Louis Nicolas, the stained glass maker
from Morlaix, to produce the stained glass windows of the transept, though they were taken out
soon afterwards. But his overactive zeal created tensions between this pious layman and the local
vicar, M. Mésangroas, these tensions being furthermore exacerbated by the shady arrangement
of the purchase of the champ du couronnement. After having drawn apart from the sanctuary,
the bard died in Morlaix on July 19th 1870.
Lorelei bretonne ou bansίd irlandaise ?
Le mythe de Dahut – Marie-Morgane
et la submersion de la ville d’Is
Maurice Haslé
Pages 233 à 245
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Résumé
Qui est Dahut ? Quel mythe se cache derrière le personnage de la belle ensorceleuse qui,
dans la légende bretonne, est lié à la submersion de la ville d’Is ? Elle n’est ni Mélusine ni Lorelei,
sirène germanique née, semble-t-il, d’un mythe solaire. Incarnation du Mal, qui fait de la légendaire
ville d’Is une nouvelle Sodome, sa punition par Gradlon et saint Guénolé / saint Corentin
fait que le thème de la ville submergée se mue en mythe fondateur de la Bretagne chrétienne.
Dans le légendaire chrétien le mythe de la ville engloutie débouche sur la métamorphose de la
belle pécheresse en sirène. En fait, c’est l’inverse qui prévaut : l’étude de sources galloises et
irlandaises du Moyen Âge et leur comparaison avec la légende bretonne permettent d’affirmer
que le thème de la submersion de la ville est indissociable du vieux mythe celtique de la jeune
fille née de la mer. Dahut – Marie-Morgane serait l’avatar chrétien tardif de la bansid irlandaise,
la femme de l’Autre Monde.
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Résumé en breton - Diverradur
Piw eo Dahud ? Pesseurt mojenn zo kuzhet a-dreñv ar strobinelleres-se, ur gàer a blac’h
anezi, m’eo liammet hec’h ano, e marvailhoù Breizh, gant liñvadenn Kêr Is ? N’eo na Melusin,
na Lorelei, ar vorganes c’hermaneg, savet, war a seblant, diwar ur vojenn-heol. Skeudenn eus
an Droug, oc’h ober ur Sodom newez eus Kêr Is-ar-vojenn, ar c’hastiz eus Dahud gant Grallon
ha sant Wenole /sant Kaourantin : kement-se oll a laka danvez ar gêr liñvet da vezañ ur vojenn
o tiasezañ Breizh kristen. E-barzh korpus ar mojennoù kristen e tigor mojenn ar gêr lonket war
treusfurmadur ar bec’heres koant e morganes. Ewid gwir, ar c’hontrol eo a c’hoarvez ; pa vez
studiet ar mammennoù kembread hag iwerzonad eus ar Grennamzer, ha pa vezont keñveriet
gant ar vojenn vreizheg, e teuer da zisklêriañ splann ez eo stag a-grenn danvez liñvadenn Kêr Is
ouzh mojenn gozh ha kelt ar plac´h yaouank ganet gant ar mor. Bez’ e vefe eta Dahud – Mari-
Vorgan an dilerc’hiadenn diwezad ha kristen eus ar bansid iwerzonad, maoues ar Bed All.
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Résumé en anglais - Abstract
Who is Dahud ? Which myth is subsumed behind the figure of the beautiful sorceress, who, in
the Breton legend, is associated with the submersion of Is ? She is neither Mélusine nor Lorelei,
the Germanic mermaid probably originating from a solar myth. An incarnation of evil, turning
the legendary town of Is into a new Sodom, her punishment by Gradlon and saint Guénolé / saint
Corentin turns the theme of the submerged town into the founding myth of Christian Brittany. In
the Christian legend, the myth of the submerged town leads to the beautiful sinner being turned
into a mermaid. In fact, what prevails here is exactly the contrary : a study of medieval Welsh and
Irish sources and comparisons with the Breton legend show that the theme of the submersion of
the town cannot be separated from the old Celtic myth of the young girl born of the sea. Dahut
– Marie-Morgane would therefore be the late Christian form of the Irish bansid, the Woman from
the Outer World.
La Poste et la langue bretonne : retour sur un
malentendu
Fañch Broudic
Pages 247 à 252
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Résumé
Pour la transcription des noms de lieux, l’anglais – langue de la mondialisation – commence
à abandonner l’apostrophe avant l’s marquant le complément de nom. Paradoxalement, le breton
– langue de moindre diffusion – a réussi à préserver l’apostrophe très souvent présente dans les
noms de lieux et de familles en Bretagne. Sous prétexte que ses nouvelles machines de tri du
courrier ne reconnaissaient pas les apostrophes, La Poste a pourtant recommandé au début de
l’année 2009 de choisir le français plutôt que le breton pour les dénominations des noms de lieux.
Cette initiative a suscité une tempête de réactions.
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Résumé en breton - Diverradur
Yez ar bed-oll e teu da veza ar zaozneg tamm-ha-tamm : krog eo koulskoude ar broiou a ra
gand ar saozneg da zilezel ar skrab bihan a gaver dirag s en anoiou-lehiou. Ar brezoneg avad
na vez ket na komzet na skrivet gand kement a dud, pell ahane. Ahanta, dalhet e vo d’ober gand
ar skrab a zo anezañ aliez-kenañ en anoiou-tud hag en anoiou-lehiou e Breiz. Koulskoude hedeus
klasket ar Post, e penn kenta ar bloavez 2009, lakaad ar Vretoned da zibab ar galleg e-leh
ar brezoneg, evid pez a zell an anoiou-lehiou : war zigarez ne hellje ket ar mekanikou nevez da
zibab al lizerou anaoud ar skrabig bihan-se. Eur bern tud o-deus savet o mouez a-eneb.
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Résumé en anglais - Abstract
English tends to drop the apostrophe before the « s » marking possession. Paradoxically,
Breton, though having a far much smaller diffusion than this worldwide idiom has succeeded
in preserving that mark, very common in Breton place – and family names. The French Poste,
arguing that its automatized mail-sorting machines could not recognize apostrophes has recommended
its clients, in the early months of 2009, to opt for French instead of Breton in the writing
of place-names. This triggered a major wave of protest in Brittany.
Le vicomte Morvan, entre Léon et Cornouaille
(XIe-XIIe siècles)
Jean-Paul Soubigou
Pages 255 à 271
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Résumé
Le nom du vicomte Morvan, vivant vers le milieu du XIe siècle, n’est jamais associé dans les
actes à la mention de son fief. Ce n’est qu’aux XIIe et XIIIe siècles qu’apparaissent dans les chartes
les termes « de Fou » et de Fago, qui désignent le pagus, territoire sur lequel le lignage vicomtal
exerça son pouvoir et dont les limites sont mal connues : l’hypothèse d’un empiètement sur le
pagus Leonensis, au nord, dans l’évêché de Léon, puis d’une recomposition des ressorts diocésains,
au profit de l’évêché de Cornouaille, est étudiée. Enfin, la proposition d’une alliance entre les
maisons vicomtales du Faou et de Léon, remontant aux vicomtes Morvan et Guyomarch, est également
examinée, à travers la descendance de Morvan, dont le fils, cité dans un acte datable des
années 1066-1081, portait le nom d’Ehuarn. Ce dernier aurait eu deux fils : Gradlon, nom que l’on
retrouve attribué à un vicomte du Faou à la fin du XIIe siècle, et Guiomarch, vivant vers la fin du
XIe siècle, patronyme qui fut porté par les vicomtes de Léon jusqu’à la fin du XIIe siècle.
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Résumé en breton - Diverradur
Ar beskont Morvan, hag a vewe war-dro hanter an 11ed kantved, ne vez biskoazh staget e
ano ouzh ar meneg a vez graet eus e zalc’h. En 12ed hag en 13ed kantved hebkén eo e teu war
wel en teulioù ar gerioù « de Fou » ha de Fago : ar re-mañ eo anoioù ar pagus, tachennad ma
voe mestres warni al lignez-beskont, ha ma n’eo ket anavezet gwall vad an harzoù anezi : emaer
bremañ o studiañ ar varteseadenn he defe an dachennad-hont gounezet douaroù diwar-goust ar
pagus Leonensis en hanternos, en eskopti Leon ; ar varteseadenn zo c’hoazh e vefe bet adaoset
dalc’h an eskoptioù, ewid gounid eskopti Kernew. Da echuiñ, klask a raer gouzoud hag-eñv ne
vefe ket bet un emglew etre an daou diegezh a veskonted, heni ar Faou hag heni Leon, o krogiñ
gant ar veskonted Morvan ha Guiomarc’h : graet e vez an enklask en ur selled ouzh diskennidi
Morvan, ma’z eo e vab, Ehuarn e ano, meneget en un diell a c’heller lavaret eo bet savet etre 1066
ha 1081. Daou vab en defe bet an Ehuarn-se : ar c’hentañ, Grallon, un ano hag a gaver roet d’ur
beskont eus ar Faou war-dro fin an 12ed kantved, an eil o vezañ, Guiomarc’h, hag a vewe war-dro
fin an 11ed kantved, ano-tad bet douget gant beskonted Leon beteg fin an 12ed kantved.
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Résumé en anglais - Abstract
The name of viscount Morvan, who lived in the central part of the 11th century, is never
associated in deeds with the name of his fief. The names de « Faou » or de Fago only appear in
charters in the 12th and 13th centuries, where they refer to the pagus, a territory on which the
viscountal line exterted power and the limits of which are ill-known. The following article examines
the hypothesis of an encroachment on the pagus Leonensis, to the North, in the bishopric
of Léon, followed by a recomposition of diocesan jurisdictions, for the benefit of the bishopric
of Cornouaille. It also deals with the hypothetical alliance between the viscountal houses of Le
Faou and Léon, at the time of viscounts Morvan and Guyomarch, this proposal being based
on the lineage of Morvan, whose son, named in a deed dated between 1066 and 1081, is called
Ehuarn. The latter is reputed to have had two sons, Gradlon, a name given to a viscount of
Le Faou at the end of the 12th century, and Guiomarch, living at the end of the 11th century, a
Christian name that was given to the viscounts of Léon till the end of the 12th century.
La seigneurie de Quimerc’h (Bannalec)
Marie-Élisabeth Le Bris
Pages 273 à 288
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Résumé
La seigneurie de Quimerc’h n’a cessé d’évoluer pendant cinq siècles au cours du Moyen
Âge. Ses origines remontent au moins au XIIe siècle, époque où le domaine est encore modeste ;
il reste très localisé autour de Bannalec jusqu’au début du XVe siècle. La seigneurie fait partie du
domaine ducal. Le duc est à l’origine de l’ascension des Quimerc’h. Honneurs et enrichissement
permettent des mariages en conséquence, donc l’apport de fiefs en dot qui agrandissent la seigneurie
et témoignent du rang du seigneur. Le château et ses dépendances traduisent la richesse
des Quimerc’h. La dimension du domaine – mille journaux de terres en 1534 – soit environ cinq
cents hectares, le nombre de paroisses sur lesquelles s’étendent la seigneurie et les fiefs, une
trentaine à cette époque, permettent de situer Quimerc’h parmi les seigneuries moyennes de
Bretagne.
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Résumé en breton - Diverradur
E-doug ar Grennamzer, n’he deus graet aotrouniezh Kimerc’h nemed cheñch stumm a-hed
pemp kantved. Bez’ ema an orin anezi en 12ed kantved d’an nebeutañ, ur mare ma’z eo dister
c’hoazh he domani ; chom a ra hemañ lec’hiet tro-dro da Vanaleg beteg penn kentañ ar 15ed
kantved. Bez’ ema an aotrouniezh e-diabarzh domani an duk. An duk eo a zo pennkaos eus
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Résumé en anglais - Abstract
The Quimerc’h lordship constantly evolved during five centuries in the Middle Ages. Its
origins go back as far as the 12th century at least, a time when the domain was still small, as it
was essentially centred on Bannalec till the early 15th century. The lordship was part of the ducal
domain, the Duke being at the origin of the rise of the Quimerc’h family. Receiving honours and
becoming wealthy, they could marry in the upper strata of society, the fiefs received as dowry
enlarging the lordship and bearing witness to the wealth of the lord. The castle and its dependencies
reveal the wealth of the Quimerc’h family. The size of the domain – over 1,000 journaux
(roughly 500 hectares) in 1534 – the number of parishes it held – about 30 at that time – place
Quimerc’h in the ranks of middle-sized lordships.
De l’art d’obtenir un rabais.
Édition diplomatique d’une lettre de François II, duc
de Bretagne, accordant une diminution de la ferme
du billot de Cornouaille, 19 juillet 1484
Laurence Moal
Pages 289 à 299
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Résumé
L’étude d’un document inédit de la fin du XVe siècle, conservé aux Archives municipales de
Quimper, présente l’intérêt de lier paléographie, diplomatique et histoire. Elle permet en effet de
s’intéresser aux finances ducales et notamment aux revenus municipaux du duché de Bretagne
en 1484, époque de grand renforcement de la centralisation administrative, mais aussi de forte
tension avec la France. La structure de cette lettre se prête particulièrement bien à une étude
diplomatique qui en facilite la compréhension.
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Résumé en breton - Diverradur
Gant studiañ un diell diembann eus fin ar 15ed kantved, diell miret e Dielldi ti-kêr Kemper,
e c’heller eren assambles paleografiezh, skiant an teulioù hag istor. Bez’ez eus tu evel-se d’ober
war-dro arc’hant-bras an duked, hag ispissial leveou kêrioù dukelezh Breizh e 1484, ur mare
ma’z eo startaet a galz ar c’hreisennañ er mererezh, med iwe ur mare ma’z eo tenn meurbed
ar jeu gant ar Frañs. An diell-se (ul lizher), ez eo ar framm anezi aes ober gantañ, ewid ober ur
studiadenn diplomatik, hag lak anezi da vezañ komprenet gwelloc’h.
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Résumé en anglais - Abstract
The study of an early 15th century unpublished document, kept in the Quimper Archives
municipales, associates paleography, diplomatics and history. It indeed relates to ducal finances
and especially to the local revenues of the duchy of Brittany in 1484, a time when administrative
centralization was made even stronger, but also a period of tension with the French kingdom.
The very structure of this letter is a good case in point for a diplomatic approach, which makes
comprehension much easier.
Aspects du commerce maritime entre le Léon
et Bordeaux dans les années 1640
éric Kerréneur
Pages 301 à 325
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Résumé
Les entrées au port de Bordeaux, entre janvier 1640 et juillet 1647, nous sont connues grâce
à l’amirauté de Guyenne qui en a effectué l’enregistrement. La recension des navires provenant
du Léon aboutit à un corpus de 658 entrées. Celles-ci se répartissent entre des navires originaires
de Morlaix, Roscoff, Portsall, l’Aber-Ildut, Le Conquet, Brest et Landerneau. La mise en parallèle
des détails contenus dans ces mentions révèle la structure de la flotte employée et éclaire
le milieu social des maîtres de barques. Elle permet aussi d’analyser précisément les relations
commerciales reliant le Léon au port aquitain, qu’il s’agisse de la nature des denrées apportées
ou de leur volume. Enfin, l’étude des incidents relatés par les marins, principalement causés par
des corsaires basques, donne la mesure du risque que ceux-ci faisaient peser sur ces liaisons
maritimes.
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Résumé en breton - Diverradur
A drugarez da amiraliezh ar Guyenne, bet savet ganti an enrolladur anezo, e ouzomp ped a
antreoù a zo bet graet e porzh Bourdel, etre mis genver 1640 ha mis gouere 1647. 658 a antreoù
a gaver eus al listri o tont eus Leon, pa vez graet ar gont anezo. Renket pizh eo al listri o tont eus
Montroules, Rosko, An Aber-Ildud, Konk-Leon, Brest ha Landerne. Pa vez lakaet keñver-hakeñver
ar spissadennoù merket e-barzh ar menegoù-se, e teuer da c’houzoud peheni eo framm al
listri hag eus pesseurt renk eo mistri ar bigi. Disklêriet e vez pizh iwe pere eo bet an darempredoù
a goñvers etre Bro-Leon ha Bourdel, ewid pezh a sell ouzh an danvez-bewañs lestret hag ouzh
o rumm. Hag ewid echuiñ, ez eus c’hoazh ur studiadenn ma’z eo kontet enni gant ar vartoloded
ar stokadoù c’hoarvezet dre wall ar forbanned euskarad : gweled e vez an dañjerioù a lakae ar
re-mañ da bouesañ war an darempredoù dre vor.
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Résumé en anglais - Abstract
Ships coming into the Bordeaux harbour between January 1640 and July 1647 were recorded
by the Guyenne admiralty. 658 came from Léon, from Morlaix, Roscoff, Portsall, l’Aber-
Ildut, Le Conquet, Brest and Landerneau. Parallels drawn between the details recorded reveal
the structure of the fleet and the social origins of the shipmasters. They also throw light on the
trade links between Léon and Bordeaux, both on the nature of cargoes and their volume. Finally,
the relation of incidents by the crews, incidents mainly caused by Basque privateers, allows one
to judge the risks run by sailors on these maritime routes.
Les débuts du tourisme à Concarneau
Michel Guéguen
Pages 327 à 337
+
Résumé
Jusqu’à la fin du XIXe siècle, la vocation de Concarneau et son unique industrie sont la pêche
ainsi que les activités qui s’y rattachent. Mais les quelques voyageurs, écrivains et surtout peintres
qui y passent sont vite conquis par l’authenticité de ce port, la beauté de ses paysages, ses
scènes si animées. Ils entraînent dans leur sillage de plus en plus de vacanciers aisés mais lassés
de l’ambiance surfaite des grandes stations balnéaires à la mode.
En quelques dizaines d’années, Concarneau voit son rivage disparaître sous des villas et
hôtels destinés à ces premiers « baigneurs ». D’abord regardés avec méfiance par les autochtones
qui craignent que ces gens de la ville ne pervertissent les mœurs, ces visiteurs s’intègrent cependant,
peu à peu, dans le paysage estival, apportant un complément économique de plus en plus
indispensable lorsque les ressources de la pêche viennent à diminuer et favorisant par leur présence
l’amélioration des conditions de vie locales : emploi, éclairage, réseaux d’eau et d’égouts,
voirie, etc., nécessaires aux nouveaux quartiers, profitent en fait à tous les habitants.
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Résumé en breton - Diverradur
Beteg fin an 19ed kantved, ne oa ano e Konk-Kernew nemed eus pesketaerezh, hag eus ar
micherioù o vont gant hemañ. Med bez’ez eus bet memestra, a heniennoù, beajourien, skrivagnerien
ha dreist-oll liwourien o tremen dre eno, hag o deus tridet o weled ar porzh ken bew,
ar maesioù ken kàer, buhez an dud kement a virvilh enni. Dont a ra d’o heul, ha war o lerc’h,
muioc’h-mui a vakañsourien en o aes, med aet skuizh gant spered mondian ha faos ar plassoùbras
bord ar mor diouzh ar c’his.
En ur ober war-dro hanterkant vloaz, e weler aod Konk-Kernew goloet gant tier-hañv hag
oteloù, ewid mad an « neuierien » gentañ-se. Selled a rae tud ar vro outo gant disfiz, er penn kentañ,
gant aon na zeufe ar gêris-se da saotrañ onestis Breizhiselis ; tamm-ha-tamm koulskoude
e kemeras ar weladennerien-se o flass tro-dro da Gonk e-pad an hañv, rag degass a raent ganto
un tamm braw a arc’hant, a oa muioc´h-mui ezomm anezañ, pa grogas da vont bihan an heni a
zeue diwar ar pesketa ; ouzhpenn kement-se, gant an « hañvourien » e teue gounidou a beb seurt
o wellaad ar vuhez e kêr : plassoù-labour, gouloù er ruioù, dour en tier, ha dour lous skarzhet,
heñchoù, ha kement zo, red kaoud an oll aesamanchoù-se er c’harterioù nevez, med e gwirionez,
oll gêris oc’h ober o mad anezo. En deiz a hiziw, ez eo deuet an douristelezh da vezañ unan eus
elfennoù pennañ an oberiantis e Konk-Kernew.
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Résumé en anglais - Abstract
Till the end of the 19th century, fishing and its connected activities were the vocation and the
only industry of Concarneau. The few travellers, writers and above all painters passing through
the town were however soon conquered by the authenticity of the harbour, the beauty of surrounding
landscapes, the highly animated harbour scenes. More and more wealthy holidaymakers
were thus drawn to Concarneau, people who had had enough of the artificial ambiance of
fashionable seaside resorts.
In a few dozens of years, the seashore of Concarneau was entirely built over, villas and
hotels being erected for the first wave of baigneurs. At first considered with some distrust by the
natives, who feared that townspeople would pervert morality, these visitors, however, progressively
melted into the summer landscape, bringing a more and more indispensable economic
complement as fishing revenues dwindled, and bettering, by their very presence, local living
conditions, bringing jobs, street-lighting, water supply and sewerage, street paving, all of which
were necessary for new urban extensions and were actually profitable to all inhabitants. Today,
tourism has become one of the major assets of the local economy.
Aux origines d’une crise religieuse.
La destitution de Bernard Besret,
prieur de Boquen (1969)
Béatrice Lebel-Goascoz
Pages 339 à 364
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Résumé
Le 20 août 1969, Bernard Besret, prieur de l’abbaye de Boquen, prononce une conférence au
cours de laquelle il dresse le bilan des réformes entreprises à l’abbaye et présente le projet de la
Communion qui s’y développe. Ce faisant, il prend position dans les débats qui secouent l’Église
et ses propositions, reprises succinctement par les médias, provoquent une onde de choc dans
l’opinion catholique. Confronté aux réactions des opposants à Bernard Besret, Rome décide de le
destituer le 15 octobre. Mais, dans le contexte de l’après-mai 68, la décision romaine entraîne une
mobilisation de grande ampleur qui va en fait accélérer la mutation de Boquen. En février 1970,
Bernard Besret revient comme animateur de la Communion. En mai, il la dote d’une structure
juridique et d’un programme. À l’automne, la Communion, représentée par Bernard Besret,
participe à la rencontre nationale des communautés de base qui émergent au sein de l’Église,
parachevant sa mutation. À cette occasion, elle s’impose et devient rapidement le fer de lance de
la mouvance communautaire de la gauche catholique, tandis que la communauté cistercienne de
Boquen achève de se décomposer.
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Résumé en breton - Diverradur
D’an 20 a vis eost 1969, e tistag Bernez Besret, priol abati Bodgwenn, ur brezegenn, ma ra
enni ar gont eus an taolioù-kempenn graet en abati ; kennig a ra iwe raktress ar Gumuniezh a
zo o’n em astenn ennañ. Oc’h ober kement-se, e kemer perzh en divisoù m’eo hejet an Ilis ganto,
hag ez eo displeget berr-ha-berr e gennigadennoù gant ar mediaioù, o lakaad ur barr-amzer rust
da sevel e-toues ar gatoliked. Red dezi derc’hel kont eus ar re a zo a-eneb Bernez Besret, e tivis
Rom digargañ anezañ, d’ar 15 a vis here. Hogen, dre m’ema ar sperejoù c’hoazh e-barzh ar
birvilh savet war-lerc’h mis mae 68, e laka urzh Rom e-leizh a dud d’en em vodañ a-eneb dezi,
ma vo lakaet emdroadur Bodgwenn da vont buannoc’h c’hoazh. E mis c’hwevrer 1970, e teu
Bernez Besret en-dro evel animatour ar Gumuniezh. E mis mae, e ro dezi ur framm herwez ar
gwir, hag ur roll-labour. Deuet an diskar-amzer, ez a Bernez Besret, en ano ar Gumuniezh, da
gemer perzh e emvod broadel kumuniezhioù-an-dias a weler o sevel e-diabarzh an Ilis : fin zo
evel-se da emdroadur Bodgwenn. D’ar mare-se eo end-eeün e sav ar Gumuniezh he fenn, hag e
teu da vezañ ar batailhon penn-a-raog eus emsav katolik an tu kleiz : e keit-se talc’h kumuniezh
menec’h sistersian Bodgwenn da vont da netra.
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Résumé en anglais - Abstract
On August 20th 1969, Bernard Besret, prior of the Boquen abbey, gave a lecture in which he
examined the results of the reforms undertaken in the abbey and put forward the Communion
project then coming into being. In so doing, he took a position in the debates then shaking the
Catholic church, his proposals, summed up much too briefly by the media, creating a real shock
wave in Catholic circles. Being faced with the reactions of the opponents of Bernard Besret,
Rome decided to discharge him on October 15th. However, this decision, taken in the post-May
1968 context, triggered a massive mobilization, which, as a matter of fact, accelerated change at
Boquen. In February 1970, Bernard Besret came back to Boquen as an animator of Communion.
In may, he gave it a legal structure and a program. During the Autumn, Communion, represented
by Bernard Besret, took part in the nationwide meeting of communities then emerging in
the Church, bringing its mutation to a close. This enabled it to take the lead and become the
spearhead of the communautaire movement of the Catholic left, while the Cistercian community
at Boquen finally disintegrated.
Chronique des archives et des bibliothèques
du Finistère (année 2008)
Yann Celton (coord.)
Pages 367 à 380
Chronique des archives et des bibliothèques
du Finistère (année 2008).
BREST
Archives municipales et communautaires
Christine Berthou-Ballot
Pages 367 à 369
Chronique des archives et des bibliothèques
du Finistère (année 2008).
BREST
Bibliothèque d´étude
Nicolas Tocquer
Pages 369 à 372
Chronique des archives et des bibliothèques
du Finistère (année 2008).
Cléden-Cap-Sizun
Archives municipales
Nathalie Calvez
Pages 372 à 373
Chronique des archives et des bibliothèques
du Finistère (année 2008).
Landerneau
Service du patrimoine historique
Marie-Pierre Cariou
Page 373
Chronique des archives et des bibliothèques
du Finistère (année 2008).
Plouigneau
Archives municipales
Nathalie Calvez
Pages 374 à 375
Chronique des archives et des bibliothèques
du Finistère (année 2008).
Primelin
Archives municipales
Nathalie Calvez
Pages 375 à 376
Chronique des archives et des bibliothèques
du Finistère (année 2008).
Quimper
Archives municipales
Bruno Le Gall
Pages 376 à 378
Chronique des archives et des bibliothèques
du Finistère (année 2008).
Quimper
Archives de l’évêché
Yann Celton
Pages 378 à 379
Chronique des archives et des bibliothèques
du Finistère (année 2008).
Quimper
Médiathèque des Ursulines, bibliothèque bretonne
Loïc Cariou
Pages 379 à 380
Comptes rendus bibliographiques
(année 2008-2009)
Pages 381 à 402
Comptes rendus bibliographiques.
Philippe Abollivier, Numismatique et
archéologie en Armorique occidentale à la fin de
l’âge du fer : le monnayage des Osismes
Patrick Galliou
Pages 381 à 382
Comptes rendus bibliographiques.
Michael Jones, Le Premier Inventaire du
Trésor des chartes de Bretagne (1395), Rennes,
Société d’histoire et d’archéologie de Bretagne
Jean-Christophe Cassard
Pages 382 à 384
Comptes rendus bibliographiques.
Le Prince, l’argent, les hommes au Moyen Âge,
Mélanges offerts à Jean Kerhervé, sous la
direction de Jean-Christophe Cassard, Yves
Coativy, Alain Gallicé et Dominique Le Page
(année 2008-2009)
Pages 384 à 390
Comptes rendus bibliographiques.
Le Prince, l’argent, les hommes au Moyen Âge,
Mélanges offerts à Jean Kerhervé, sous la
direction de Jean-Christophe Cassard, Yves
Coativy, Alain Gallicé et Dominique Le Page
Tanguy Daniel
Pages 384 à 390
Comptes rendus bibliographiques.
Yann Celton, L’église et les Bretons, de la
Révolution au XXIe siècle
Yves-Pascal Castel
Pages 390 à 393
Comptes rendus bibliographiques.
Dictionnaire d’histoire de Bretagne, sous
la direction de J.-C. Cassard, A. Croix,
J.-R. Le Quéau, J.-Y. Veillard
Fañch Broudic
Pages 393 à 395
Comptes rendus bibliographiques.
Comptes rendus bibliographiques.
Jean-Jacques Gouriou, Alain Pennec,
Fañch Postic, Ces Quimperlois(es) qui ont
fait l’Histoire, Quimperlé, Société d’histoire
du pays de Kemperle, Association des amis
de l’abbaye Sainte-Croix de Quimperlé
Tanguy Daniel
Pages 395 à 396
Comptes rendus bibliographiques.
Pierre Hollocou, Jean-Yves Plourin, De
Quimperlé au port de Pont-Aven. Les noms
de lieux et leur histoire
Gilles Goyat
Pages 396 à 397
Comptes rendus bibliographiques.
Jean-Yves Broudic, Suicide et alcoolisme en
Bretagne au XXe siècle. Sociologie, histoire, psychanalyse
Fañch Broudic
Pages 397 à 399
Comptes rendus bibliographiques.
Gilles Martin-Chauffier, Le Roman de la
Bretagne, Paris, éd. du Rocher
Fañch Broudic
Pages 399 à 401
Comptes rendus bibliographiques.
Soazig Daniellou (réalisatrice), Ar seizh
posubl (« Tous leurs possibles »), film de 52
mn, version bretonne sous-titrée en français,
co-production Kalanna-France 3 Ouest,
2008.
Fañch Broudic
Pages 401 à 402
Procès-verbaux des séances
et des excursions (année 2008)
Bulletin CXXXVII
Pages 405 à 438
SÉANCE DU 26 JANVIER 2008.
Brest. Les « routes de l’étain » : mythes et réalités par M. Patrick Galliou.
Présidence de M. Patrick Galliou, président
Pages 405 à 406
ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ET SÉANCE DU 16 FÉVRIER 2008.
Quimper. Itinéraire d’un peintre suisse en Finistère : François-Louis de Niederhäusern (1828-1888) par M. Erwann Le Franc.
Présidence de M. Patrick Galliou, président
Pages 406 à 408
SÉANCE DU 15 MARS 2008.
Saint-Pol-de-Léon. Les stalles de la cathédrale de Saint-Polde-Léon par Mme Florence Piat.
Présidence de Mme Dany Guillou, vice-présidente
Pages 409 à 410
SÉANCE DU 5 AVRIL 2008.
Concarneau. Premiers « baigneurs » à Concarneau par M. Michel Guéguen.
Présidence de M. Alain Pennec, secrétaire
Pages 410 à 411
EXCURSION DU 18 MAI 2008.
Au pays de Châteaulin.
sous la direction de MM. Guy Leclerc et Josick Peuziat, vice-présidents
Pages 411 à 416
EXCURSION DU 29 JUIN 2008.
Les fortifications de la presqu’île de Crozon.
sous la direction de M. Patrick Kernévez, secrétaire
Pages 417 à 422
EXCURSION DU 24 JUILLET 2008.
La seconde Renaissance dans le Haut-Léon
Chistian Millet
Pages 423 à 427
EXCURSION DU 28 SEPTEMBRE 2008.
Autour de Douarnenez
sous la direction de M. Josick Peuziat, vice-président, avec la collaboration de M. Camille Goujon
Pages 428 à 432
SÉANCE DU 4 OCTOBRE 2008.
Quimper
Présidence de M. Jean Kerhervé, vice-président
Pages 433 à 435
SÉANCE DU 4 OCTOBRE 2008.
Quimper. Les vitraux de la cathédrale Saint-Corentin
de Quimper par Yves-Pascal Castel et Jean Kerhervé.
Présidence de M. Jean Kerhervé, vice-président
Pages 433 à 435
SÉANCE DU 15 NOVEMBRE 2008.
Lesneven. Vorganium : l’agglomération antique par M. Patrick Galliou.
Présidence de M. Christian Millet, trésorier adjoint
Pages 436 à 437
SÉANCE DU 13 DÉCEMBRE 2008.
Brest. La destitution de Bernard Besret, prieur
de l’abbaye de Boquen par Béatrice Lebel-Goascoz.
Présidence de M. Patrick Galliou, président
Pages 437 à 438
Nécrologies.
(année 2008)
Pages 439 à 446
Nécrologies: Pierre Keraval (1921-2008).
Annie Le Bourdonnec-Keraval
Pages 439 à 440
Nécrologies: Joseph Philippe (1929-2008).
Patrick Kernévez
Pages 440 à 441
Nécrologies: Louis-Pierre Le Maître (1948-
2009)
Yves-Pascal Castel
Pages 442 à 444
Nécrologies: René Sanquer (1930-2009)
Patrick Galliou
Pages 444 à 446
TABLE DES ILLUSTRATIONS
(année 2008-2009)
Pages 447 à 453