Bulletin SAF 2010
Table des matières
TABLE DES MATIERES
(année 2010)
Pages 5 à 6
Notices d´archéologie
finistérienne (année 2009)
(année 2009)
Pages 9 à 22
CHÂTEAUNEUF-DU-FAOU, Pennal-
Leur-Ger
Michel Le Goffic
Page 9
CLÉDER, An Amied
Michel Le Goffic
Pages 9 à 10
CLÉDER, Leslaou
Michel Le Goffic
Pages 10 à 12
GUIMAËC, Keroriou
Michel Le Goffic
Pages 12 à 13
LANDÉDA, Kerafrayant
Patrick Galliou
Page 13
LANDÉVENNEC, bois du Loc´h
Michel Le Goffic
Pages 13 à 14
LOCRONAN, rue Moa]
Michel Le Goffic
Pages 14 à 15
LOCTUDY, Kerandouret
Michel Le Goffic
Page 15
PLOUÉZOC´H, Roc´hou
Michel Le Goffic
Pages 15 à 17
PLOUÉZOC´H, île Stérec
Michel Le Goffic
Pages 17 à 18
PLOUGOULM, Tevenn
Michel Le Goffic
Pages 18 à 19
PLOUNÉVENTER, Coatalec
Patrick Galliou
Page 19
PONT-~ABBÉ, église Notre-Dame des
Carmes
Josick Peuziat
Pages 19 à 21
SAINT-POL-DE-LÉON, Kerigou
Michel Le Goffic
Page 21
SCAËR, Kergroac´h-Vihan
Michel Le Goffic
Page 21
TOURC´H, Restou
Michel Le Goffic
Pages 21 à 22
TRÉMÉOC, Kerilis
Michel Le Goffic
Page 22
SANTEC, Karreg-an-Normant
Michel Le Goffic
Page 21
Musée départemental breton.
Une année d´enrichissement des collections
(2009)
Philippe Le Stum
Pages 25 à 30
Monuments et objets d´art du Finistère
études, découvertes, restaurations
(année 2009)
(année 2009)
Pages 31 à 63
Monuments et objets d´art du Finistère
études, découvertes, restaurations
(année 2009.
BREST (SAINT-MARC)
Manoir de Kerisbian
Louis Chauris
Pages 31 à 33
Monuments et objets d´art du Finistère
études, découvertes, restaurations
(année 2009).
FINISTÈRE
La Conservation des antiquités et oeuvres
d´art. Travaux de restauration (année 2009)
Yann Celton, Isabelle Gargadennec
Pages 33 à 39
Monuments et objets d´art du Finistère
études, découvertes, restaurations
(année 2009).
OEuvres du sculpture Jean Fréour
Yves-Pascal Castel
Pages 39 à 40
Monuments et objets d´art du Finistère
études, découvertes, restaurations
(année 2009).
GOUÉZEC, GUENGAT, GUIMILIAU
Mise en croix originale du mauvais larron
Yves-Pascal Castel
Pages 40 à 41
Monuments et objets d´art du Finistère
études, découvertes, restaurations
(année 2009).
GUILERS
Fort de Penfeld
Louis Chauris
Pages 42 à 43
Monuments et objets d´art du Finistère
études, découvertes, restaurations
(année 2009).
LA FOREST~LANDERNEAU
Ruines du château de Joyeuse-Garde
Louis Chauris
Pages 43 à 46
Monuments et objets d´art du Finistère
études, découvertes, restaurations
(année 2009).
LAMPAUL-GUIMILIAU
Chapelle Sainte-Anne
Louis Chauris
Page 46
Monuments et objets d´art du Finistère
études, découvertes, restaurations
(année 2009).
LAMPAUL-GUIMILIAU
Pierres du bourg ... en péril
Louis Chauris, Hubert Le Gall
Pages 46 à 51
Monuments et objets d´art du Finistère
études, découvertes, restaurations
(année 2009).
PLEYBEN
Chapelle Notre-Dame de Lannélec
Guy Leclerc
Page 51
Monuments et objets d´art du Finistère
études, découvertes, restaurations
(année 2009).
PLONÉVEZ-DU-FAOU
Église de Saint-Herbot
Yves-Pascal Castel
Pages 51 à 53
Monuments et objets d´art du Finistère
études, découvertes, restaurations
(année 2009).
PLOUARZEL
Château de Kervéatoux
Michel Mauguin et Jos Saliou
Pages 53 à 55
Monuments et objets d´art du Finistère
études, découvertes, restaurations
(année 2009).
PLOUVORN
Manoir de Kergoulouarn
Louis Chauris
Pages 55 à 57
Monuments et objets d´art du Finistère
études, découvertes, restaurations
(année 2009).
PLOUZANÉ
Batterie de Quillihouarn
Louis Chauris
Pages 57 à 58
Monuments et objets d´art du Finistère
études, découvertes, restaurations
(année 2009).
PONT-CROIX
Église Notre-Dame de Roscudon
Guy Leclerc
Pages 58 à 59
Monuments et objets d´art du Finistère
études, découvertes, restaurations
(année 2009).
SAINT-THÉGONNEC
Quatrième centenaire du calvaire
Louis Chauris
Pages 60 à 63
Monuments et objets d´art du Finistère
études, découvertes, restaurations
(année 2009).
SIZUN
Ossuaire
Yves-Pascal Castel, Dany Guillou-Beuzit
Page 63
Construire dans la région de Morlaix (1450-1600)
Christian Millet
Pages 65 à 108
+
Résumé
Entre 1450 et 1600, la région de Morlaix est animée par une très grande activité architecturale.
~examen de textes et d´épigraphes encore existants nous livre de précieuses informations
sur les chantiers de cette époque. ~approche cependant ne peut être que partielle car ces sources
concernent en majorité des édifices religieux, quelques rares demeures aristocratiques et exceptionnellement
des habitations urbaines ou rurales.
~objectif de cet article est d´analyser, grâce aux archives et aux inscriptions et par des
visites in situ, les différentes étapes de l´acte de construire: décider des travaux, arrêter le programme,
concevoir, emporter l´offre, diriger et organiser le chantier, réaliser l´oeuvre, expertiser
et contrôler. Celles-ci révèlent une organisation du travail efficace, entre le respect de la tradition
et l´assimilation progressive de formes nouvelles. Elles montrent également la complexité des
responsabilités entre maîtrise d´ouvrage et maîtrise d´oeuvre, la pluralité des fonctions regroupées
en une même personne, la fluctuation entre collégialité et individualité.
Cette analyse est complétée par une approche de l´économie de l´oeuvre. Enfin l´étude de plusieurs
familles d´artisans ne démontre pas d´une manière évidente l´existence d´ateliers. Elle souligne
au contraire la complexité de l´organisation professionnelle du bâtiment à cette époque.
+
Résumé en breton - Diverradur
Etre 1450 ha 1600, e korn-bro Montroules ez eo aet war-raog e-Ieizh al labourioù 0 tennan
d´an ti-saverezh. Pa vez sellet pizh ouzh ar skridoù hag an enskrivadennoù ez eus c´hoazh anezo,
e tesker forzhig titouroù prissïus war santieroù ar prantad-amzer-se. Koulskoude, ne c´heller
kaoud gant ar mammennoù-se nemed gouiziegezh verr ha dibarfed, rag ne dennont nemed da
ilisoù pe chapelioù, da nebeud tre da gestell ha manerioù an noblansoù, ha, raI tre, da dier eus
kêr pe a-ziwar ar maes.
Ar pennad-man ez eo ar pal anezan, a drugarez d´an dielloù, d´an enskrivadurioù, ha dre
forzh mont war an dachenn, lakaad war weI peb he ni eus krogadoù-Iabour ar seveI-ti : ober e
sonj gant al labourioù, dibab da vad ar roll-labour, konsevin, tapoud krog war ar c´hennig, ren
hag urzhian ar santier, kass al labour da benn, prisachan ha kontrollan. Diwar an oU oberoùman
e teu war weI un urzhiadur eus aI labour kas set war-raog gant efed, en ur zerc´heI kont
hag eus boasioù ar re gozh hag eus ar mad bet graet, tamm-ha-tamm, eus ar stummoù newez.
Diskouezet e vez iwe eveI-se alluziet ma´z eo an ingalan ar c´hargoù etre mestroni an oberenn
ha mestroni ar pezh-Iabour ; gweIet e vez c´hoazh allies ma c´hell bezaii ar c´hargoù 0 sammaii
ar memes den, hag ar mont-ha-dont etre labour a-stroll ha labour en e unan.
Klokaet ez eo an dispakaii-se dre ur studiadenn diwar-benn mererezh an oberenn. Ewid
echuiii, petra bennag ma vez graet ur studiadenn diwar-benn meur a familh artisanted, n´eo ket
anad rik e vefe bet eus atelhieroù. Er c´hontrol, ar pezh a seblant bezaii gwir eo e vefe bet luziet
meurbed frammadur ar vicher sevel-ti er prantad-amzer-se.
+
Résumé en anglais - Abstract
Between 1450 and 1600, there was much architectural activity in the Morlaix region. A
study of documents and inscriptions gives us precious information as to the work do ne at that
time. Such an approach cao of course only be incomplete, as its sources mostly concern religious
buildings, a few aristocratic hou ses and on exceptionally urban or rural houses.
The following article aims at exploring, through the analysis of archives and inscriptions
and in situ visits, the different stages of building operations (decision making, program making,
conception, bidding, organizing and directing the building site, controlling the work done). They
reveal an efficient working organization, uniting traditional ways and the progressive assimilation
of new techniques. They also reveal a complex network of responsabilities, with working
functions sometimes devolved upon a single person.
An approach to the economy of the building itself completes this analysis, while the study of
several families of craftsmen does not reveal any obvious workshop, and, quite on the contrary
highlights the complexity of the building trade at that time.
Notices d´archéologie finistérienne (année 2009).
CHÂTEAUNEUF-DU-FAOU, Pennal- Leur-Ger
Michel Le Goffic
Page 9
Notices d´archéologie finistérienne (année 2009).
CLÉDER, An Amied
Michel Le Goffic
Pages 9 à 10
Notices d´archéologie finistérienne (année 2009).
GUIMAËC, Keroriou
Michel Le Goffic
Pages 12 à 13
Notices d´archéologie finistérienne (année 2009).
LANDÉDA, Kerafrayant
Patrick Galliou
Page 13
Notices d´archéologie finistérienne (année 2009).
LANDÉVENNEC, bois du Loc´h
Michel Le Goffic
Pages 13 à 14
Notices d´archéologie finistérienne (année 2009).
LOCRONAN, rue Moal
Michel Le Goffic
Pages 14 à 15
Notices d´archéologie finistérienne (année 2009).
LOCTUDY, Kerandouret
Michel Le Goffic
Page 15
Notices d´archéologie finistérienne (année 2009).
PLOUÉZOC´H, Roc´hou
Michel Le Goffic
Pages 15 à 17
Notices d´archéologie finistérienne (année 2009).
PLOUÉZOC´H, île Stérec
Michel Le Goffic
Pages 17 à 18
Notices d´archéologie finistérienne (année 2009).
PLOUGOULM, Tevenn
Michel Le Goffic
Pages 18 à 19
Notices d´archéologie finistérienne (année 2009).
PLOUNÉVENTER, Coatalec
Patrick Galliou
Page 19
Notices d´archéologie finistérienne (année 2009).
PONT-~ABBÉ, église Notre-Dame des Carmes
Josick Peuziat
Pages 19 à 21
Notices d´archéologie finistérienne (année 2009).
SAINT-POL-DE-LÉON, Kerigou
Michel Le Goffic
Page 21
Notices d´archéologie finistérienne (année 2009).
SCAËR, Kergroac´h-Vihan
Michel Le Goffic
Page 21
Notices d´archéologie finistérienne (année 2009).
TOURC´H, Restou
Michel Le Goffic
Pages 21 à 22
Notices d´archéologie finistérienne (année 2009).
SANTEC, Karreg-an-Normant
Michel Le Goffic
Page 21
Notices d´archéologie finistérienne (année 2009).
TRÉMÉOC, Kerilis
Michel Le Goffic
Page 22
La pietà dans l´art en Bretagne
Guy Leclerc
Pages 109 à 121
+
Résumé
Apparue en Allemagne au début du XIVe siècle, la représentation sculptée ou peinte de la
Vierge tenant son fils mort sur ses genoux, appelée pietà, est connue en Bretagne dès le début du XVe siècle, voire dès la fin du XIVe siècle. La dévotion à la Vierge, les préoccupations de l´au-delà,
la multiplication des chapelles et l´érection d´un grand nombre de calvaires ont favorisé la réalisation d´une quantité de pietà. À côté de quelques rares oeuvres importées, la production locale a repris les modèles européens en y ajoutant quelques variantes. Leur qualité artistique est variable,
mais leur omniprésence dans les enclos paroissiaux comme le long des chemins constitue un
aspect de l´art religieux en Bretagne.
+
Résumé en breton - Diverradur
Diwanet e Bro-Alamagn e derou ar XIVed kantved, skeudennadur kizellet pe livet ar Werc´hez
gant he Mah marv war he daoulin, anvet Pietà, a zo anavezet e Breizh kerkent ha derou ar XVed
kantved pe zoken dibenn ar XIVed. An deoliezh d´ar Werc´hez, ar prederioù d´ar hed aH, liesadur
ar chapelioù ha savadur un niver bras a galvarioù, 0 deus roet tro da sevel ur bern Pietà. Warhouez
un nebeut oberennoù deuet a-ziavaez hro, en deus an ohererezh lec´hiel adkemeret ar
skouerioù europat, 0 tegas ouzhpenn un nebeut eilstummoù. 0 zalvoudegezh arzel a zo dizingal,
met 0 hoHvezafls er porzhioù-bered evel a-hed an hentoù a ziskouez un do are a-houez eus an
arz relijiel e Breizh.
+
Résumé en anglais - Abstract
The painted of carved figure of the Virgin holding her dead child in her lap - Pietà - which
was first used in Germany in the early years of the XIVth century, appeared in Brittany as early
as the early XVth century, if not at the end of the. The devotion to the Virgin, the preoccupations
as to the afterlife, the building of a great number of chapels and calvaires favoured the multiplication
of pietàs. Imported works are few, the local artists using European-wide models, adding a
few variants of their own. The artistic quality of such works is irregular, hut their omnipresence
in enclos paroissiaux and on the roadside gives them a place in Breton religious art.
La main énigmatique: main ouverte, majeur et
annulaire joints. Une curiosité iconographique
Yves-Pascal Castel et Joël Lubin
Pages 123 à 149
+
Résumé
Dans le vaste domaine de l´iconographie, profane ou religieuse, il est une façon singulière
de représenter la main humaine. Majeur et annulaire joints, elle offre écartés les trois autres
doigts, en un geste qui, loin d´être naturel, se retrouve à toute époque et en tous pays. Passant
des musées aux églises, de la peinture à la statuaire, l´étude s´attache au repérage de cette particularité
dans le Finistère. Sans trop s´aventurer dans le domaine du sens, relevant peut-être d´un
simple souci esthétique, elle propose, faute de mieux, de doter cette main typiquement originale
du qualificatif d´« énigmatique ».
+
Résumé en breton - Diverradur
War dachenn ledan an ikonografiezh, neptu pe relijiel, ez eus un doare ispissial da skeudennin
dom mabden. Juntet eo ar bis-bras ha bis ar galon, an tri bis ail avad 0 vezan distoket, en
ur stumm ned eo ket naturel tamm ebed, hag a vez kavet e peb mare hag e peb bro. 0 tremen
eus ar museoù d´an ilisoù, eus al liwerezh d´ar statuennerezh, e vez kavet er studiadenn-man
ul listennad eus ar perzh ispissial-se e Penn-Ar-Bed. Heb mont re bell ewid klask ur ster d´un
doare-tressan hag a denn martese d´ur c´hoant brawaad, e kinniger amait, da c´hortos gwell, roin
d´an dom-se, hag env dibar a-dra-sur, an ano a « enigmatik ».
+
Résumé en anglais - Abstract
In the large field of iconography, both profane and religious, there is a surprising way of
showing the human hand, the middle and ring fingers being joined, while the three other fingers
are spread apart. This gesture, c1early not natural, is to be seen in ail countries and at al! times.
The following study, based on observations in museums and churches, from paintings to statues,
aims at identifying this peculiar gesture in Finistère. While it may sim ply be due to aesthetics,
and therefore in no need of any "symbolic" approach, this original gesture may be described as
"enigmatic", for lack of a better term.
Modalités de la reconstruction partielle au XIXe siècle d´un édifice du XIIIe siècle: l´église Saint-Thomas-Becket à Bénodet.
Louis Chauris
Pages 151 à 158
+
Résumé
L´église Saint-Thomas-Becket à Bénodet remontait au XIIIe siècle (et en partie au XVe siècle).
Malmenée par les tempêtes océaniques, elle a été reconstruite, non sans soulever des problèmes,
dans la seconde moitié du XIXe siècle, en conservant des parties anciennes. Les matériaux mis en
oeuvre, essentiellement granitiques, offrent des faciès et des provenances diverses. Cette dualité,
tant architecturale que lithologique, confère à l´édifice une originalité certaine.
+
Résumé en breton - Diverradur
Ilis Sant-Tomas-Becket e Benoded e oa anezi abaoe an XIIIed kantved (hag ewid ullodenn,
abaoe ar XVed kantved). Gwallgasset gant barradoù-amzer ar mor bras, ez eo bet adsavet, ha n´eo
ket bet digudenn, war eillodenn an XIXed kantved, en ur viroud rannoù eus an ilis kozh. Ar vein
ez eus bet graet ganto, greunvaen peurliessan, e vez kavet enno stummoù hag orinoù a beb sort.
Diwar an daouelezh-se, 0 tennan ken d´an doare sevel-ti, ken d´ar vein, ez eus gant an ilis-se ur
perzh dibar anad.
+
Résumé en anglais - Abstract
The Saint-Thomas-a-Becket church in Bénodet is dated to the XIIIth century, with parts
belonging to the XVth century. Buffeted by sea storms, it was rebuilt, among much controversy,
in the second half of the XIXth century, sorne of its oldest elements being preserved. The stones
used - essentially of granitic origin - show different aspects and origins. This duality, both in the
general architecture and in the stonework, gives the church an obvious originality.
Interruption dans la reconstruction d´un édifice
religieux: l´église de Cléder (Finistère)
Louis Chauris
Pages 159 à 169
+
Résumé
L´église actuelle de Cléder a été édifiée en quatre étapes différentes: clocher conservé, à
l´extrême fin du XVIIe siècle ; début de la construction du corps du bâti à la fin du XVIIIe siècle ;
achèvement de ce corps, après une longue interruption, au cours de la première partie du XIXe
siècle; aménagements ultimes (contreforts, pignons) dans la seconde moitié de ce même siècle.
En dépit de ces diverses périodes, l´église présente une remarquable homogénéité pétrographique,
due au large appel, toujours renouvelé, au beau granite du terroir.
+
Résumé en breton - Diverradur
E pewar prantad distag eo bet savet ilis Kleder : an tour bet miret, e fin diwezaii oH ar
XVIIed kantved ; kroget da sevel ar peb brassaii eus ar framm e fin an XVIIIed kantved ; goude
un hir a ziskrog, peurechuet ar framm-se war-hed lodenn gentaii an XIXed kantved ; an aosadur
diwezaii (harpelloù, pignonoù) e eillodenn ar c´hantved-se. En desped d´ar prantadoù-se lies sort,
e tiskouez an ilis kaoud un unvanded anad e-keiiver he mein, a drugarez d´an implij stank ha
renewezet dalc´hmad, bet graet eus greunvaen kaèr an taolead.
+
Résumé en anglais - Abstract
The Cléder church was built in for stages : the steeple, in the final years of the XVIIth century,
the church building itself, which was begun at the end of the XVIIlth century and completed, after
a long interruption, in the first half of the XIXth century, the final structures (gables, buttresses) in
the second half of the same century. Despite this long and complex history, the stonework, using
the beautifullocal granite, is remarkably homogeneous.
Nouvelles conjectures sur les origines du Lancelot
en prose
André-Yves Bourgès
Pages 173 à 182
+
Résumé
Des réseaux unissant des établissements religieux par des liens plus ou moins informels ont
existé au Moyen Âge, comme en témoigne la pratique des rouleaux des morts; de tels réseaux
impliquaient la circulation des hommes et donc celle des idées à l´échelle d´aires politiques ou
culturelles qui sont parfois de grande dimension. Ce constat s´avère particulièrement heuristique,
comme il se voit au travers des hypothèses présentées ici sur les origines du Lancelot en prose :
ce texte fascinant pourrait avoir été composé à Meaux, dans le cadre de l´acclimatation locale de
traditions en provenance de Grande-Bretagne, par le biais d´échanges hagiographiques autour
du saint breton Mélar entre l´abbaye meldoise de Châge (chanoines réguliers) et le monastère
anglais d´Amesbury (religieuses de Fontevrault).
+
Résumé en breton - Diverradur
Er Grennamzer ez eus bet darempredoù 0 stagan assambles gant ereoù laoskoc´h pe startoc´h
kumuniezhoù relijiel zo : diskouez a ra kement-se ar boas d´en em gemer gant rolladoù ar
re varo ; bez ´e oa oc´h ober an darempredoù-se ar mont-ha-dont eus tud, ha diwar se, eus bouedspered,
war-hed tachennoù politikel pe gulturel, hag a zo bet a-wechoù hirig a-walc´h. Pinvidig eo
ewid an enklask an anaoudegezh eus kement-se, ar pezh a vez gwelet, da skwer, dre ar marteseadennoù
kinniget aman diwar-benn mammennoù ar skrid Lancelot e komz-plaen : bez ´e c´hellfe
ar skrid burzhudus-se bezan bet savet e Meaux, e-ser broian war an douar-bras henvoasioù zo
deuet eus Breizh-Veur c´hoarvezet eo bet kement-se moarvad dre an eskemmoù a vuhezioù-sent
o tennan d´ar sant breizhad Melar, eskemmoù etre abati Châge eus Meaux (chalonied a reol) ha
manati Amesbury e Bro-Saos (leanesed eus urzh Fontevrault).
+
Résumé en anglais - Abstract
Networks uniting various religious houses by more or less formai links existed in the Middle
Ages, as witnessed by the practice known as rouleaux des morts. Such networks implied the
circulation of men and therefore of ideas in political and cultural areas which could sometimes
be very large. This is particularly telling, as the hypotheses concerning the origins of the prose
Lancelot clearly show. This fascinating text may have been written in Meaux, giving a local touch
to traditions coming from Britain, in the course of hagiographie exchanges about the Breton
saint Mélar, between the Meaux abbey of Châges (regular canons) and the English convent of
Amesbury (Fontevrault nuns).
La terminologie manoriale en Bretagne
A au bas Moyen Age
Bernard Tanguy
Pages 183 à 189
+
Résumé
Apparu, comme substantif, pour la première fois en français en 1155 sous la plume du
trouvère normand Wace, le mot « manoir » est déjà, au siècle précédent, le nom porté par deux
paroisses normandes. C´est, en effet, par le canal de l´anglo-normand que le mot maner a été
emprunté en breton. Si le terme manerium apparaît dès le XIIe siècle dans des documents bretons,
c´est à propos des possessions de seigneurs bretons en Angleterre. Ce n´est qu´au début du siècle
suivant qu´on le trouve appliqué à un lieu breton. Concurrencé parfois, en Léon aussi bien qu´en
Cornouaille, par le breton tiorent/tigorent, il finit par s´imposer dans la langue.
+
Résumé en breton - Diverradur
The word "manoir" first appeared as a French substantive in 1155 in the works of the
Norman poet Wace, though, in the previous century, it was already the name of two Norman
parishes. The word maner was indeed included into Breton through the channel of Anglo-Norman. If the word manerium does indeed appear as early as the XIIth century in Breton documents,
it always applies to the possessions of Breton lords in England. It was only used in the
following century as a Breton place-name. Both in Léon and Cornouaille, it was sometimes in
competition with the Breton tiorent/tigorent, which it eventually eIiminated.
+
Résumé en anglais - Abstract
E galleg, e teu war wei ewid ar wech kentaii e 1155, dindan pluenn ar barzh-a-yezh-oïl
normant Wace, ar ger manoir, med bez ´e oa dija, er c´hantved kent, ana diw barres eus an
Normandi. Ewid gwir, war-boues ar saosneg-normanteg eo ez eo bet amprestet ar ger maner
gant ar brezhoneg. Ma vez kavet ar ger manerium kerkent hag an XIIed kantved e dielloù zo eus
Breizh, ez eo diwar-benn madoù perc´hennet e Bro-Saos gant aotrouien eus Breizh. N´eo nemed
e penn kentaii ar c´hantved da heul eo e kaver ar ger-se staget ouzh ul lec´h eus Breizh. Bet eo
bet ar ger-se, ken e Leon, ken e Kernew, 0 stourm a-wechoù gant ar brezhoneg tiorent/tigorent,
med a-benn ar fin ez eo aet ar maout gantaii. E galleg, e teu war wei ewid ar wech kentaii e 1155,
dindan pluenn ar barzh-a-yezh-oïl normant Wace, ar ger manoir, med bez ´e oa dija, er c´hantved
kent, ano diw barres eus an Normandi. Ewid gwir, war-boues ar saosneg-normanteg eo ez eo bet
amprestet ar ger maner gant ar brezhoneg. Ma vez kavet ar ger manerium kerkent hag an xned
kantved e dielloù zo eus Breizh, ez eo diwar-benn madoù perc´hennet e Bro-Saos gant aotrouien
eus Breizh. N´eo nemed e penn kentaii ar c´hantved da heul eo e kaver ar ger-se staget ouzh ul
lec´h eus Breizh. Bet eo bet ar ger-se, ken e Leon, ken e Kernew, 0 stourm a-wechoù gant ar
brezhoneg tiorent/tigorent, med a-benn ar fin ez eo aet ar maout gantaii.
La pierre et le livre.
De la littérature du breton comme source
historique
Ronan Calvez et Yves Le Berre
Pages 191 à 200
+
Résumé
La littérature en breton du Moyen Âge et de la Renaissance est peu lue, et elle est rarement
exploitée comme source de connaissance des mœurs culturelles, littéraires et religieuses des Bas-Bretons.
Pourtant, elle constitue une source de premier ordre. Ainsi un épisode du Mystère de
sainte Barbe en moyen breton, imprimé en 1557, permet peut-être d´éclairer d´un nouveau jour
une scène sculptée, représentant un groupe de bergers, qui figure sur un piédroit du porche de
l´église de La Martyre.
+
Résumé en breton - Diverradur
N´eus ked kalz a dud a gustum lenn al leoriou brezoneg moullet e fin ar Grenn Arnzer
peotramant da vare an Azginivelez, ha n´eus ked kalz a istorourien a denn gounid anezo a-benn
entent gwelloc´h petra eo bet tro-spered, boued-spered ha buhez-spered an dud 0 chom e BreizIzel
d´ar mare-hont. Koulskoude, diwar lenn alleoriou-se, e heller deski kaIz. Eun darvoud tennet
eus Mister santez Barba, moullet e 1557, a heU marteze rei da gompren, en eun doare nevez,
oh ober petra ema ar strolladig paotred-deiived kizellet war piedroed porched iliz Ar Merzer.
200
+
Résumé en anglais - Abstract
Few read the Breton literature of the Middle Ages and the Renaissance and, though a firstrate
source, it is rarely used to document the cultural, literary and religious ways of the inhabitants
of Lower Brittany. Thus, an episode of the Mystère de sainte Barbe, written in Middle Breton
and printed in 1557, may throw a new light on a scene, showing a group of shepherds, carved on
one of the jambs of the porch of the La Martyre church.
Justice française et langue bretonne.
Jurés et accusés monolingues bretons dans le
Finistère, de la Révolution au second Empire
Annick Le Douget
Pages 201 à 211
+
Résumé
La mise en place en 1792 d´une ambitieuse démocratie judiciaire, instaurant des jurys de
citoyens, élisant des magistrats, se heurte immédiatement à la pratique des langues vernaculaires,
et, dans le Finistère, à l´usage de la langue bretonne par la majorité de la population. La
problématique est mise en exergue dans un mémoire inédit de l´accusateur public Louis Julien de
Roujoux, rédigé en 1795 : le rapport prouve que les premiers jurés monolingues bretons peinent
à trouver leur place dans cette nouvelle structure. Quant à l´usage de la langue bretonne dans
le prétoire de la cour d´assises du Finistère au XIXe siècle, les observations des magistrats qui
la président rappellent les difficultés et les risques auxquels la justice est confrontée dans cette
situation. Cet aspect linguistique s´inscrit plus généralement dans les résistances culturelles de la
population bretonnante au système judiciaire.
+
Résumé en breton - Diverradur
E 1792 e klasker diasezan, gant gred bras, un demokratiezh a lesvarn, en ur sevel jurioù
sitoaianed, en ur zilenn ar varnerien, med kerkent ez eus ur skoilh bras: komz a ra an dud
yezhoù-pobl n´int ket ar galleg, hag e Penn-Ar-Bed e ra gant ar brezhoneg allodenn vrassan eus
ar boblans. Gwelet e vez splann an diaesterioù 0 deus stanket an hent, e-barzh ur skrid diembann
savet gant an tamaller publik Loeis Juluan a Roujoux e 1795 : lakaet eo anad 0 deus mil boan
an douidi kentan eus Breizh, pa vezont unyezheg, 0 c´hoari 0 roll e-barzh an doare newez-se da
varn. Ewid pezh a sell ouzh implij ar brezhoneg e pretordi e les-asezoù Penn-Ar-Bed en XIXed
kantved, 0 deus graet ar varnerien a oa er penn anezi, meur a ewezhiadenn : merkan a raont
pegen diaes ha pegen risklus eo ewid ar justiss ober he labour er stad-se eus an traou. Kement
ha mont pelloc´h, e tiskouez ar perzh-se eus ar yezh ar perag eus enebiezh ar vrezhonegerien
d´ar barnerezh.
+
Résumé en anglais - Abstract
In 1792, the implementation of an ambitious judiciary democracy, with citizen jurors and
elected magistrates, immediately ran against the use of vernacular languages, and, in Finistère,
against that of the common use of Breton. This obstacle is clearly highlighted in an unpublished
memoir written in 1795 by the accusateur public Louis Julien de Roujoux. His report shows that
the first jurors who only spoke Breton found it hard to work within this new structure. As to
the use of Breton by the judges of the assize courts of Finistère in the XIXth century, the observations
of its magistrates underline the difficulties and the risks facing justice in such situations.
This linguistic obstacle partakes, more generally, in the cultural resistance of a Breton-speaking
population to the judiciary system.
Locuuan ou les difficultés d´une lecture et
d´une identification
Josick Peuziat
Pages 215 à 231
+
Résumé
La lecture du terme Locuuan, noté à la suite du patronyme Robertus dans une liste épiscopale
des évêques de Cornouaille rédigée au début du XVe siècle, a posé très tôt un problème
d´interprétation. Assez rapidement la forme « Loc Renan » a été privilégiée et ce lieu est devenu
le site de l´ermitage, voire le lieu de naissance de Robert. II fut d´abord moine à l´abbaye Sainte-Croix
de Quimperlé, puis se retira dans la solitude avec un compagnon. À Locuon (orthographié
Locuan au XVe siècle) en Ploërdut (Morbihan), a été exploitée une carrière de granite dès l´époque
romaine, dont les pierres ont servi à édifier nombre d´édifices de Vorgium, chef-lieu de la cité des
Osismes. Abandonnée durant le haut Moyen Âge et au début du bas Moyen Âge, elle a retrouvé
une activité aux XVe-XVIe siècles. On peut se demander si l´un des fronts de taille encaissés de la
carrière, dont un aménagement sommaire était propice à la construction d´un petit bâtiment, n´a
pas été l´endroit choisi par Robert pour édifier son ermitage.
+
Résumé en breton - Diverradur
Pa lenner ar pos Locuuan, 0 tont war-Ierc´h an ano-familh Robertus en ul listennad eus
eskibien Kernew savet e penn kentan ar XVed kantved, e klasker kerkent diluzian ar gudenn 0
tont da heul ar pos-se. Buan a-walc´h eo bet trec´h ar stumm « Loc Renan », hag ez eo deuet al
lec´h-se da vezan takad ar peniti, ha zokén lec´h ganedigezh Roparzh. Da gentan e voe hem an
manac´h e abati ar Groas-Santel e Kemperle, ha goude-se en em dennas en distro assambles gant
ur c´hompagnun. E Locuon (skrivet Locuan er XVed kantved), parres Pleurdud (Morbihan), ez
eus bet tennet mein greunvaen eus ur vengleuz e mare ar Romaned, hag ez eus bet kas set mein
anezi ewid sevel meur a savadur e Vorgium, kêrbenn an Osismed. Ar vengleuz-se, bet dileset da
vare ar Grennamzer uhel hag e penn kentaii an isel, ez eus bet adtennet mein anezi er XVed_XVIed
kantved. Ar pezh a c´heller da glask gouzoud eo kement-man : hag-env ne vefe ket bet, e-toues
an talioù tailh enkefiet eus ar vengleuz, unan prop a-walc´h da vezan renket un tamm, ha savet
eno ulloch bihan, hag-env ne vefe ket bet hennezh allec´h dibabet gant Roparzh ewid sevel e
beniti.
+
Résumé en anglais - Abstract
Appearing in a list of bishops of Cornouaille drafted in the early years of the XVth century,
the name "Locuuan", following that of Robertus, has long puzzled specialists. According to early
interpretations, this should be read as "Loc Renan", meaning the hermitage, if not the birthplace
of Robert. The latter was first a monk at the Sainte-Croix abbey, in Quimperlé, before retiring
in the wilderness with a companion. At Locuon (spelt Locuan in the XVth century) in Ploërdut
(Morbihan) a granite quarry was exploited in the Roman period, its stone being used in numerous
buildings of Vorgium, the civitas capital of the Osismii in the Roman period. Though abandoned
in the Early Middle Ages and again in the Late Middle Ages, it was reused in the XVth and XVIth
centuries. One may wonder if one of the steep faces of the quarry, at the bottom of which one
could easily build a small shelter was not used by Robert as the site of his hermitage.
Réflexions autour des premiers seigneurs de
Pont-Croix
Régis Le Gall-Tanguy
Pages 233 à 242
+
Résumé
Il ne subsiste aujourd´hui que très peu de documents nous informant sur l´histoire de Pont-Croix
au Moyen Âge central. Une lecture critique de plusieurs actes des XIIe-XIIIe siècles permet
cependant de reconstituer une partie de la généalogie des premiers seigneurs du lieu. L´analyse
conjointe des aveux du bas Moyen Âge et du cadastre napoléonien livre aussi de précieuses indications
sur la topographie ancienne de la ville. Comme nombre d´autres agglomérations de la
région, la localité s´est développée autour d´une église et d´un château qui surveillait et contrôlait
le passage d´une rivière. Même si ses premières attestations sont tardives, il est possible que la
pratique du cabotage ait également compté dans l´essor de la petite cité cornouaillaise.
+
Résumé en breton - Diverradur
Ne chom mui hiziw an deiz nemed nebeud tre a zielloù 0 lakaad ahanomp d´ober anaoudegezh
gant istor Pontekroas e kreisig-kreis ar Grennamzer. Diwar lenn gant ur spered a vurutellerezh
un nebeud aktoù eus an XIIed-XIIIed kantved, e c´heller koulskoude adsevel ullodenn
eus lignez kentaii aotrouned allec´h. Ha ma vez graet war un dro un dielfennafi eus testenïoù ar
Grennamzer isel ha kadastr Napoleon kozh, e tastumer c´hoazh munudoù prissïus diwar-benn
topografiezh kozh kêr. Evel meur a gêr pe vourc´hadenn eus ar c´horn-bro, e kreskas homaii
tro-dro d´un ilis ha d´ur c´hasteU, hemaii 0 tiwall hag 0 reoliaii treizh ur stêr. Ewid d´ar re gentaii
eus an testenïoù-dre-skrid bezaii diwezad, e c´hell bezaii en defe an aocherezh, diouzh e du, graet
forzhig iwe ewid roiii laiis d´ar gêrig-se a Gemew-Isel.
+
Résumé en anglais - Abstract
Documentary evidence about the history of Pont-Croix in the years of the Central Middle
Ages is seant. A critical examination of several XIIth and XIIIth century acts nevertheless allows
a genealogy of its first lords to be reconstructed. A joint analysis of the aveux of the Lower
Middle Ages and of the Napoleonic cadastre also gives precious information as to the town´s early
topography. Like many other townships of the region it grew around a church and a castle, the
latter keeping control over a ford. Even though such mentions are late, coastal trading may also
account for the growth of this small town.
Comtes, vicomtes et lignages châtelains en Bretagne au Moyen Age
Bertrand Yeurc´h, André-Yves Bourgès et Patrick Kernévez
Pages 243 à 279
Recherches sur les prieurés de Megnemus et
Maguguennus en l´évêché de Léon au XIVe siècle
Jean-Paul Soubigou
Pages 281 à 296
+
Résumé
Le pouillé de l´archevêché de Tours, rédigé vers 1330, révèle pour le diocèse de Léon le rattachement
du prieuré de Megnemus/Meguennus à celui de Maguguennus de Ossa insula (Ouessant).
La proposition d´identification du premier avec la paroisse de Saint-Méen repose sur l´existence
du culte du saint éponyme en Léon avant le XIVe siècle, Meguennus étant le nom ancien du saint.
La cause du rattachement pourrait être la situation de déchéance, suggérée par le terme indechis
associé au nom du prieuré, ou la réorganisation liée à la fin de la présence des templiers dans
cette région du Léon, attestée par plusieurs indices rappelant les particularités de cet ordre.
C´est à l´abbaye Saint-Mathieu, dont l´influence est constatée à Saint-Méen comme à Ouessant,
qu´auraient appartenu les deux prieurés, qui n´existaient plus en tant que tels à la fin du XVe
siècle; à Ouessant, le site de Feunteun-Velen peut être proposé pour la localisation du prieuré
disparu de Maguguennus.
+
Résumé en breton - Diverradur
Pa furcher e-barzh roll leveoù-ilis arc´heskopti Tours, e kaver, ewid eskopti Leon, ez eo
staget prioldi Megnemus/Meguennus ouzh heni Maguguennus de Ossa insula (Eussa). Ma vez kenniget
peurhenvellaad an heni kentan ouzh parres Sant-Neven, dre ma ´z eo bet ar sant 0 tougen
an ano-se enoret e Bro-Leon a-raog ar XIVed kantved, Meguennus 0 vezan ana kozh ur sant. Ar
perag eus ar stagidigezh a c´hellfe bezan kement-man : ar stad a ziskar ma oa enni ar prioldi, un
diskar damveneget gant ar pos indechis 0 tont da heul ana ar prioldi, pe c´hoazh, an adkempenn
o vont da heul bezans ar venec´h ruz er c´hornad-se eus Bro-Leon, ar fin-se testenïet gant forzhig
sinoù 0 tennan da berzhioù ispissial an urzh-se. Da abati Sant-Vazhe, ma weler ez ae he leveson
beteg Sant-Neven ha kenkoulz aIl beteg Eussa, eo e vefe bet perc´hentiezh an daou brioldi-se,
na vefe ket bet mui anezo evel prioldioù e fm ar XVed kantved ; e Enes-Eussa, e c´heller selled
ouzh an dachenn anvet Feunteun- Velen allec´h ma oa eno ar prioldi aet diwar wel, Maguguennus
e ano.
+
Résumé en anglais - Abstract
The pouillé of the Tours archbishopric, composed c. 1330, shows that in the bishopric of
Léon, the priory of Megnemus/Meguennus was incorporated into that of Maguguennus de Ossa
insula (Ushant). The proposed identification of the former with the parish of Saint-Méen rests
upon the evidence of the cult of the saint in Léon before the XIVth century, Meguennus being
his early name. Such a fusion may be due to the dereliction of that priory, implied by the term
indechis attached to its name, or to a reorganization linked to the presence of Templars in this
part of Léon, several clues being linked to this particular religious order. Both priories may have
belonged to the Saint-Mathieu abbey, influencing both Saint-Méen and Ushant, but they had
disappeared as such before the end of the XIVth century. In U shant, the site of Feunteun-Velen may
be that of the lost priory of Maguguennus.
La franc-maçonnerie à Quimper
dans la seconde moitié du XVIIIe siècle
Bruno Le Gall et Jean-Paul Péron
Pages 297 à 340
+
Résumé
Si à Quimper la franc-maçonnerie apparaît au début de la décennie 1760-1770, elle est
presque immédiatement empêtrée dans une ambiance conflictuelle entre deux loges rivales
- L´Heureuse Maçonne et La Parfaite Union -, dont la première disparaît vers le milieu des années
1770. La seconde connaît deux décennies d´un relatif essor, non sans devoir s´affirmer contre un
adversaire pugnace, l´évêque diocésain, finalement contraint au silence.
À Quimper, où la maçonnerie a entraîné une partie restreinte de l´élite sociale, les effectifs
ont fluctué au hasard d´engagements plus ou moins durables de « militants », locaux ou de
passage. Le catalogue prosopographique qui sera publié dans le prochain bulletin de la Société
comporte cent soixante-treize entrées, plus ou moins détaillées compte tenu de l´inégalité de
la documentation, mais suffisantes pour autoriser une analyse sociologique de la maçonnerie
quimpéroise.
Il a été possible aussi de tenter une reconstitution de l´organisation des ateliers maçonniques,
forcément partielle puisque les « frères Trois-Points » ont cultivé le goût du secret et n´ont
pas fait état des débats philosophico-politiques qui ont animé leurs réunions et ont pu générer
des dissensions. Apparaissent ainsi, à la veille de 1789, les prémices d´une rupture au sein de La
Parfaite Union, vouée à une inévitable disparition au temps de la première radicalisation révolutionnaire
(1791-1792) lorsque les engagements idéologiques antagonistes font voler en éclats
une fragile fraternité de façade. Ranimée à la fin du siècle, la loge végète sous l´Empire, flanquée
d´une autre organisation secrète, la Société pantomatique. ~une et l´autre disparaissent avant la
Restauration.
+
Résumé en breton - Diverradur
Bez lez eus bet eus ar frafunassonerezh e Kemper e penn kentaii ar bloawezhioù 1760-1770,
hag a-boan diasezet e savas bec´h etre diw logell, imor e peb heni anezo ouzh eben, 0 anoïoù
Ar Vassones Eürus hag An Unaniezh Peurvad, an heni gentaii 0 vont diwar wel wardro kreis ar
bloawezhioù 1770. Berzh brawig a-walc´h a ra an eil avad e-pad un ugent vloaz bennag, petra
bennag ma rank stourm a-eneb un enebour tagus, eskob Kernew, red da hemaii a-benn ar fin
roiii peuc´h.
E Kemper, n´eus bet nemed ullodenn vihan eus begenn kêris a gement a zo aet er fraiimassonerezh
; a-hend-all, cheiich-dicheiich a ra niver ar re a ya da fraiimasson, dre ma vezont enrollet
ewid prantadoù berr pe hir, ha diouzh ma vez ont eus kêr, pe tud 0 chom e Kemper ewid un
tremen. Ar rollad-trolinennaii-an-dud a vo embannet en niverenn a zeu eus Bulletin de la Société
archéologique ez eus ennaii 173 a zigoroù, ar re-maii displeget muioc´h pe nebeutoc´h, dre ma ´z
eo disingal tre an dielloù, med trawalc´h zo anezo evelkent ewid ma vo gellet sevel un distroll
sossiologel eus fraiimassoned Kemper.
Klasket ez eus bet, peogwir e oa possubl henn ober, adlakaad war weI frammadurezh an atelhieroù
fraiimassonel, daoust ma c´hell ket an enklask-se bezaii klok, dre ma plije d´ar « Vreudeur
Tri Fik » chom kuzhet; e-se n´o deus ket miret dre skrid danvez an divisoù filosofikel-ha-politikel
a vese en 0 bodadegoù ; n´eus roud ebed kennebeud eus an tabutoù c´hoarvezet, ma ´z eus bet
anezo. Pa darzh ar bloaz 1789, ez eo anad e torro an traou di-zale En Unaniezh Peurvad: tonket
eo homaii, en un doare red, da vont d´an tra0l1 adal ma krogo kentaii reutadur an Dispac´h
(1791-1792), pa strinko e meur a damm ar frammadur bresk diasezet war spered a vreudeuriezh
diwar c´horre, diwar lusk an enrolladurioù ideologel enebet-krenn. E fin ar c´hantved, e kav al
logell un tamm buhez bennag en-dro ; dindan ren Napoleon kozh, ne ra nemed krakvewaii, hag
hi staget ouzh un urzhiadur kuzh, ar C´hevredad pantomatik. Mont a raont d´an traoii an eil hag
eben a-raog Adsavidigezh ar ren kozh.
+
Résumé en anglais - Abstract
Freemasonry appeared in Quimper in the early days of the 1760-1770s but was almost
immediately embroiled in a quarrel between two rival lodges - L´Heureuse Maçonne and La
Parfaite Union -, the former disappearing in the mid-I770s and the latter faring relatively well
during two decades, though it had to fight uphill against a pugnacious opponent, the local bishop,
who was eventually forced to pipe down.
Masonry, in Quimper, only concerned a small part of the social elites, its numbers varying
according to the more or less durable commitment of local or foreign militants. The prosopographie
catalogue to be published in the next issue of this Bulletin lists 173 more or less detailed
items, the local documentary sources being of unequal value, though sufficient to draw a sociological
analysis of the local freemasonry.
A reconstruction of masonic workshops has also been attempted. As its members cultivated
a taste for secrecy and never reported the philosophical and poli tic al debates taking place in their
meeting and probably generating dis agreements, such reconstruction can only be incomplete. It
nevertheless shows that, just before 1789, the first signs of a split had appeared in La Parfaite
Union, the lodge being bound for destruction at the time of the frrst revolutionary radicalization
(1791-1792), when opposite ideological commitments shattered a fragile pretence to fraternity.
Born again at the end of the century, the lodge vegetated during the Empire, a time when it was
run in parallel with another secret society, the Société pantomatique. Both disappeared before the
Restauration.
Interrogatoires relatifs aux émeutes de
Plabennec de mars 1793
Jean-Louis Autret
Pages 341 à 354
+
Résumé
La bataille de Kerguidu, du 24 mars 1793, qui mit aux prises les soldats de Canclaux et les
paysans révoltés contre la conscription obligatoire, ne fut pas un événement isolé dans le Léon.
Plusieurs communes du Léon se soulevèrent pour la même raison. Ainsi, les journées des 18 et
19 mars furent très agitées à Plabennec, comme le montrent les interrogatoires du tribunal criminel
de Brest conservés aux Archives départementales du Finistère, dans lesquels les accusés
s´efforcent, non sans peine, de justifier leur présence à Plabennec et de minimiser leur participation
au soulèvement.
+
Résumé en breton - Diverradur
Canclaux hag ar beisanted en em savet a-eneb an enrolladur red ; med n´eo ket bet krogad
Kergidu an heni nemetaIÏ. e Bro-Leon. C´hoarvezoud a reas kemend-all e meur a barres eus Bro-Leon, ewid ar memes digarez. Da skwer, e Plabenneg, d´an 18 ha d´an 19 a vis Meurzh, e
voe bec´h bras: kement-se a weler splann pa studier atersadennoù les-varn an torfederezh eus
Brest: gwelet e vez, ouzh 0 lenn, e klask an damallidi, ha n´eo ket heb poan, difenn ar reizh
ma oa dezo en em gavoud e Plabenneg d´an deizioù-se ; hag e klaskont iwe disterraad ar perzh
kemeret ganto en emsavadenn.
+
Résumé en anglais - Abstract
The battle of Kerguidu (March 24th 1793), opposing the soldiers of general Canclaux and
the peasants revolting against compulsory conscription, was by no means an isolated incident in
Léon, since there were similar uprisings in several neighbouring parishes. As the minutes of the
questionings held before the criminal tribunal at Brest clearly show, both 18th and 19th of March
were very violent days in Plabennec. The accused tried, as best they could, to justify their presence
in the town and to minimize their participation in the uprising.
La route des vins vers le Finistère au XIXe siècle
Emmanuel Plat
Pages 355 à 370
+
Résumé
Dépourvu de vignoble, le Finistère a toujours été importateur de vins depuis l´époque
romaine. ~étude de leur commerce à travers les siècles permet de mettre en évidence l´importance
des échanges entres les différentes régions de la façade atlantique. Bordeaux y joue un rôle
prépondérant depuis le Moyen Age. Dans la première moitié du XIXe siècle, les importations de
vins dans les ports finistériens, malgré les difficultés du temps, restent calquées sur les circuits
traditionnels. Les crises viticoles ouvrent une phase de changement et les circuits d´importation
s´élargissent vers l´horizon méditerranéen. À la fin du siècle, Bordeaux perd sa prépondérance
au profit des vins algériens.
+
Résumé en breton - Diverradur
Dre ma n´eus ket a winiennoù e Penn-Ar-Bed, ez eo bet red a-viskoazh eno, abaoe amzer ar
Romaned emporzhian gwinoù. Diwar studiaii konvers ar re-man a-hed ar c´hantvejoù, e teuer abenn
da weled ar stank m´eo bet an eskemmoù-konvers gant 011 rannvroioù talbenn ar Meurvor
atlante. Gant Bourdel ez eo bet aet ar maout abaoe ar Grennamzer. E hanterenn gentaii an
XIXed kantved, e chom an emporzhiaii gwin e perzhier Penn-Ar-Bed, en desped da ziaesterioù
ar prantad-arnzer-se, henvel ouzh ar pezh e oant boas da vezan abaoe kantvejoù. War-Ierc´h ar
barradoù 0 tagaii ar gwiniennoù, e teu chenchamant hag e krog ar c´helc´h-konvers da vont war
ledannaad, beteg tapoud douaroù ar Mor Kreis-an-douaroù. War fin ar c´hantved, e koli Bourdel
an tu-krenv a oa ganti, ewid gounid gwinoù an Aljeri.
+
Résumé en anglais - Abstract
Having no vineyards, Finistère has imported wine since the Roman period. A study of such
imports shows the importance of trade with various regions of the Atlantic façade. Bordeaux has
played a major part in this commerce since the Middle Ages. In the first half of the xrxthcentury,
in spite of military and economic difficulties, the imports of wine in the ports of Finistère fo11owed
traditional routes. The crisis in the vineyards opened a new phase, the new trade routes aiming
at Mediterranean sources. At the end of the century, Bordeaux lost its preponderance, as most
imports were Algerian wines.
Entre le roi et la République: les historiens
bretons du premier vingtième siècle (1914-
1945)
Frédéric Bargain
Pages 371 à 390
+
Résumé
L´histoire de la Bretagne est depuis la Révolution le reflet des enjeux intellectuels qui traversent
la société bretonne, que ce soit en ce qui concerne sa modernisation, mais aussi ses rapports
avec l´État français et, de fait, sa place dans la nation. Si la démarche scientifique ne diffère
pas de celle des historiens nationaux de l´époque, que ce soit dans la collecte des informations
ou dans l´écriture de l´histoire, le choix des différentes périodes étudiées est loin d´être neutre,
de même que celui des thèmes développés. Cinq grands courants intellectuels - provincialistes,
régionalistes, centralistes, nationalistes, régionaux-nationalistes - s´approprient l´histoire régionale
et tentent de faire prévaloir leur vision des choses pour parvenir à des prolongements dans
le champ politique.
+
Résumé en breton - Diverradur
Bez ´ez eo istor Breizh, abaoe an Dispac´h, an adsked eus an divisoù-spered ma vez he jet
ganto ar gevredigezh vreton, kenkoulz ewid ar pezh a sell ouzh ar modernaad anezi, hag ouzh he
darempredoù gant ar Stad franses ha, diwar se, ouzh he flass e-barzh ar vroad. Ma n´eo ket an
doare skiantel d´en em gemer dishenvel diouzh heni istorourien vroadel ar maread, ken ewid an
dastum eus an enklaskoù, ken ewid ar mod d´en em gemer a-benn skrivan an istor, ewid an dibab
a vez graet eus ar mareadoù studiet avad, ema pell heman diouzh bezan neptu´ ha ken pell all an
dibab eus an temoù displeget. Bez ´e kaver pemp red-spered pennan 0 tapoud krog war istor ar
rannvro, pemp rummad tud eta : provinsialourien, rannvroelourien, kreisennelourien, broadelourien,
rannvro-ha-broadelourien ; poanian a ra kement heni eus ar rummadoù-se da lakaad da
dalvezoud e savpoent, kement ha dont a-benn da gaoud un astenn war leurenn ar politik.
+
Résumé en anglais - Abstract
Since the French Revolution, the history of Brittany has mirrored the intellectual debates
crisscrossing Breton society, both those dealing with its modernization and those concerned with
its relationships with the French state, and, hence, its place in the French nation. If the scientific
process used is not different from that of contemporary French historians, either in the collecting
of information or in the writing of history, the choice of the periods and themes to be studied is far
from being neutral. Five major intellectual trends - provincialist, regionalist, centralist, nation alist
and regionalist-nationalist - have appropriated Breton history and tried to impose their views
so as to further them in the political field.
Henri Queffélec (1910-1992)
L´homme des îles
Éric Auphan
Pages 391 à 417
+
Résumé
Henri Queffélec est un écrivain majeur dans le domaine du roman maritime au XXe siècle.
Il est né à Brest le 29 janvier 1910 et décédé à Maisons-Laffitte le 13 janvier 1992. Normalien,
agrégé de lettres, il vécut de nombreuses années à Paris (d´abord étudiant de 1926 à 1934, puis
romancier de 1942 à sa mort). Pourtant, même quand il ne parle pas de la Bretagne, c´est bien
en « Celte » qu´Henri Queffélec porte un regard aiguisé sur le monde qui l´entoure et qu´il n´a
cessé de parcourir tout au long de sa vie. Influencé très tôt par les grands auteurs bretons et par
la démarche balzacienne, ami de Julien Gracq, il élabora peu à peu une œuvre d´une grande
cohérence au fil de presque quatre-vingt-dix livres. A travers sa passion pour les îles de l´Armor,
auxquelles il consacra neuf de ses romans, parmi les plus aboutis, c´est l´historien qui sommeille
en lui que le lecteur peut appréhender au gré de pages inspirées.
+
Résumé en breton - Diverradur
Bez lez eo Herri Queffélec en xxed kantved ur skrivagner eus an troc´h kentafi war dachenn
ar romant 0 tennafi d´ar mor. Ganet e Brest d´an 29 a vis Genveur 1910, ez eo aet da Anaon e
Maisons-Laffitte d´an 13a vis Guenveur 1992. Normalian, skolveuriekaet war al Lizhiri, ez eo
bet 0 chom e Paris e-pad meur a vloawezh (studier da gentafi, eus 1926 da 1934, ha romantour
war-Ierc´h, eus 1942 beteg e varo). Koulskoude, zokén pa ne vez ket ano gantafi eus Breizh, ez
eo evel « Kelt » avad eo e sell Herri Queffélec, gant e lagad lemm, ouzh ar bed a zo tro-dro dezafi,
evel « Kelt » adarre eo en deus baleet warnafi e vuhez-pad penn-da-benn. Abred tre eo bet levesonet
gant ar re vrassafi eus skrivagnerien Vreizh, ha gant stumm-skrivafi Balzac, mignon ma
oa ouzhpenn da Juluan Gracq. Tamm-ha-tamm en deus savet ur pezh oberenn, peb tra ennafi
kenstaget dreist, ma ´z a d´ober anezafi un deg levr ha pewar-ugent bennag, war-boues nebeud.
En tu aIl d´allusk entanet a zo ennafi ouzh inisi an Arvor (ma tenn dezo naw eus e romantoù,
hag ez int eus ar re wellafi), en istorour hag a zo 0 vorgousked ennafi e c´hell c´hoazh al lenner
tapoud krog, a dru garez da veur a bajennad awenet.
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Résumé en anglais - Abstract
Henri Queffélec was a major xxth century writer of maritime fiction. He was born in Brest
on the 29th of January 1910 and died in Maisons-Laffitte on the 13th of January 1992. A former
student at the École normale supérieure and an agrégé in French literature, he lived for a long
time in Paris, where he studied from 1926 to 1934 before becoming a novelist (1942 to his death).
Even when he didn´t write about Brittany, he looked at the world, which he repeatedly visited,
with the sharp eyes of a true "Celt". Influenced by the major Breton writers and by Balzac, and
a friend of Julien Gracq, he gradually elaborated a strongly coherent work, including almost
ninety books. A great lover of the western Breton islands, to which he devoted nine of his most
successful novels, he was also a lover of history, as his readers will find out when reading his
inspired prose.
Chronique des archives et des bibliothèques
du Finistère (année 2009)
Yann Celton (coord.)
Pages 421 à 438
Chronique des archives et des bibliothèques
du Finistère (année 2009).
BREST
Archives municipales et communautaires
Christine Berthou-Ballot
Pages 421 à 423
Chronique des archives et des bibliothèques
du Finistère (année 2009).
BREST
Bibliothèque d´étude
Nicolas Tocquer
Pages 424 à 427
Chronique des archives et des bibliothèques
du Finistère (année 2009).
BREST
Centre de recherche bretonne et celtique,
bibliothèque Yves-Le-Gallo
Marie-Rose Prigent
Pages 427 à 429
Chronique des archives et des bibliothèques
du Finistère (année 2009).
BREST
Service historique de la Défense, département
Marine à Brest2
Marie-Andrée Guyot
Pages 429 à 431
Chronique des archives et des bibliothèques
du Finistère (année 2009).
ERGUÉ-GABÉRIC
Archives communales
Nathalie Calvez
Pages 431 à 433
Chronique des archives et des bibliothèques
du Finistère (année 2009).
LANDERNEAU
Service du patrimoine historique
Marie-Pierre Cariou
Pages 433 à 435
Chronique des archives et des bibliothèques
du Finistère (année 2009).
QUIMPER
Archives municipales et communautaires
Bruno Le Gall
Pages 435 à 437
Chronique des archives et des bibliothèques
du Finistère (année 2009).
QUIMPER
Archives et bibliothèque de l´évêché
Yann Celton, Kristell Loussouarn
Pages 437 à 438
Comptes rendus bibliographiques
Bulletin 2010
Pages 439 à 456
Comptes rendus bibliographiques.
Patrick GALLIOU. 56. Carte
archéologique de la Gaule
Josick Peuziat
Pages 439 à 441
Comptes rendus bibliographiques
Joseph-Claude POULIN, L´Hagiographie
bretonne du haut Moyen Age. Répertoire
raisonné
Bernard Tanguy
Pages 441 à 442
Comptes rendus bibliographiques.
Louis-Christian GAUTIER, Histoire des
Templiers en Bretagne
Guy Leclerc
Pages 442 à 443
Comptes rendus bibliographiques.
Priscille ALADJIDI, Le Roi. père des pauvres.
France XlIIe-XVe siècle
Laurence Moal
Pages 443 à 445
Comptes rendus bibliographiques.
Hervé TORCHET (éd.), Réformation desfouages
de 1426. Diocèse ou évêché de Léon
Jean Kerhervé
Pages 445 à 449
Comptes rendus bibliographiques.
Tugdual de KERROS, Un singulier prisonnier de
guerre anglais. Watkin Tench, major des troupes
de marine, raconte ... , des bateaux-prison de
Brest, 1794, au quotidien quimpérois, 1795, et au
rêve de Lapérouse, 1797
Philippe de Kermadec
Pages 449 à 450
Comptes rendus bibliographiques.
LOUIS LE GUENNEC, Carnets du Finistère.
Choix de dessins et de textes
Tanguy Daniel
Pages 450 à 451
Comptes rendus bibliographiques.
Christophe CARICHON, Scouts et guides en
Bretagne (1907-2007).
Yann Celton
Pages 451 à 453
Comptes rendus bibliographiques.
De Quimperlé au port de Pont-Aven. Les noms
de famille et leur histoire. Quimperlé, Mellac,
Baye, Bannalec, Le Trévoux, Riec-sur-Bélon,
Moëlan-sur-Mer, Clohars-Carnoët
Bernard Tanguy
Pages 453 à 455
Comptes rendus bibliographiques.
Bernard MERDRIGNAC, La Bretagne des
origines à nos jours.
Tanguy Daniel
Pages 455 à 456
Procès-verbaux des séances
et des excursions (année 2009)
Bulletin CXXXVIII
Pages 459 à 460
SÉANCE DU 31 JANVIER 2009
Brest. Le musée des Beaux-Arts de Brest par Mme Françoise Daniel.
Présidence de M. Patrick Galliou, président
Pages 459 à 460
ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ET SÉANCE DU 28 FÉVRIER 2009.
Quimper. La tradition chantée contemporaine en langue bretonne par M. Patrick Malrieu.
Présidence de M. Patrick Galliou, président
Pages 460 à 462
SÉANCE DU 21 MARS 2009
Saint-Pol-de-Léon. Numismatique et archéologie en Armorique occidentale à la fin de l´âge du fer. Le monnayage des Osismes.
Présidence de M. Christian Millet, trésorier adjoint
Pages 462 à 464
SÉANCE DU 25 AVRIL 2009
Le Faou, Centre départemental d´archéologie.
L´art gravé à l´air libre en Bretagne du
Néolithique à l´âge du fer.
Présidence de M. Josick Peuziat, vice-président
Pages 465 à 467
EXCURSION DU 17 MAI 2009
Argol
Joël Hascoët, Annie Bardel,, Yves-Pascal Castel, Guy Leclerc et Ronan Pérennec
Pages 467 à 471
EXCURSION DU 28 JUIN 2009.
Pont-l´Abbé et le haut pays bigouden
Josick Peuziat, vice-président, et de Serge Duigou
Pages 472 à 476
EXCURSION DU 20 AOÛT 2009.
La rade de Brest
Tanguy Daniel et Patrick Galliou
Pages 477 à 478
EXCURSION DU 3 OCTOBRE 2009.
Autour du Faouët
Alain Pennec, secrétaire
Pages 478 à 480
SÉANCE DU 17 OCTOBRE 2009. Paris, CARAN (Centre d´accueil et de recherche des Archives nationales),
salle d´Albâtre.
Universalité française et particularité bretonne par Mme Mona Ozouf.
Présidence de M. Patrick Galliou, président
Page 481
SÉANCE DU 28 NOVEMBRE 2009. Les nouvelles acquisitions des Archives
municipales et communautaires de Brest par Mme Christine Berthou-Ballot.
Présidence de M. Patrick Galliou, président
Pages 482 à 483
SÉANCE DU 12 DÉCEMBRE 2009. Quimper.
Le monde ouvrier quimpérois à la fin du
XIXe siècle par Mme Lucie Guirriec.
Présidence de M. Jean Kerhervé, vice-président
Pages 483 à 485
Nécrologies: Gwennole Le Menn (1938-2009)
Brieg Le Menn et Jean-Yves Le Moing
Pages 487 à 490
Jean-Louis Le Floc´h (1920-2009)
Yann Celton
Pages 490 à 494