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Bulletin SAF 1892


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Documents indédits. Lettres adressées à Yves Toullalan, chantre de Cornouaille et syndic du diocèse, 1578-1612

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XXI
DOCUMENTS INÉDITS (1)

3 avril 1597.
Monsieur, estant à Houen, Munsieur Bertier et moy, pour
la poursuitte 'au Conseil privé du Hoy de plusieurs affaires
concernant nos charges nous receusme votI:e attestation ou '
enqueste de non jouissance avec l'advis de Messieurs les
trésoriel's par les mains de Ml' Pl'evost notre prédécesseur en
charge desquels nous eussions faict rapport audit Conseil
si Messsieurs les commissaires députés à cest effect eussent
eu la commodité de nous ouyr mais à .cause des urgens
affaires qu'ils avaient sur la fin de l'assemblée: HOUS ne peus­
mes obtenir ung jour comme nous désirions. Le Dt sieur
Prévost vous en dira la vérité, mesmes depuis que sommes
icy il ne nous a esté possible d'avoir ung jour d'audience
quélqu'in~tance que nous en ayons faicte, encore hier au soir
feusmes treuver Monsieur de Bellièvl'e qu i est nostre pri n-
cipal appuy pour le prier nous faire ce bien que de nous
donner ung jour. Nous eusmes bonne parole de luy et espé­
rons qu'en l'une de ces fest.esicy, nous pourrons esLre ouys .
Lors nous ne ferons J'aulte d'avoit' mémoil'e de vous. Vous
nOHS escl'ipvez yue les dits SI'S tl'ésoriers ont est.é fort res-
tl'aincts en leur advis, cela est. assez fiaI. Car pOUl' vous dire
la vérité, Messieurs du Conseil n'ont accollstumé d'accorder
davantage que ce qui est porté par les advis des dits sieurs ,
trésoriers, imo quelquefIois ils octroyent moins. 'Mais la
notoriété de vostre misère et spoliation les ponrra esmouvoir
(1) Ces lettres sont adressées ù Yves Toùllalan, grand chantre et cha-
noine de Cornouaille, à Quimper, et syndic du diocèse, cie 1578 il 1601,
époque cie sa mort. Noul ne possédons aucun renseignement sur Marsac.
Mauljean et François Le Prévost, de qui elles émanent. Elles se trouyent
aux Archi"es du département dn Finistère, série G-9G.

à usel' de plus grande nbel'alté que celle qui est contenue
en votre dit advis. De nous vous debvez tenir pOUl' cel'tain
que nouS n'obmeUrons chose du monde que jugeons pouvoil'
servir à vost.re descharge, estant 1 l'ès joyeux qu'il s'offre
occasion de vous fail'c pUl'aistl'e l'aITect.ion que nous avons à
vostl'e soulagement dont. nous sommes plus curieux que du
nostre propre. Si vous avez anUJ'o affaire de pal' de ça: en
quoy il vous ploise nous employer soit pour le général soit
pOUl' vostl'e particulier- faictes estat de nous comme de 'vos
plus affectionnez sef'Yiteul's et en masme volonté je sUPlllie­
ray Le Créateur vous dOl1llel" Monsieul', très bonne et. heu­
reuse vie, vous baisant humblement les mains .
Paris, le 3 apvl'il 1507 .
Vot.l'e confrèl'o et tl'ès humble sèrvileur.

A Monsieur 1'ou11alan,' chantre et. chanoine de Cornouaille
et syndic du diocèse, à Quimper.

7 juin 1897.
\Ionsiem', je vous ay escript plusieurs fois sans avoit' de
réponses, je: vous ay donné avis de tout ce qui est passé;
vos
par deça en court touchant le clergé~ nous attendons de jour
en auItl'e une l'évocation de l'al'rêt de " Messieurs de la Court
du Parlement de ce pais donné pour la quart part du revenu
des ecclésiast.iques, quand je l'auray je vous en feray part vous
priant de nous escf'ipre de vos nou velles et faire response à
nos premières, je vous supplye saluer Mgr de Cornouaille de
mes très humbles et affectionnées recommandations et en

réserve' une bonne patt à vos geaces et vous baisant les
mains je prie Dieu Monsieur, vous domner en santé heureuse

et longue vie. Maison de la t.l'ésorel'ie à Resues ce 7

juingn 1;)07. Vostre affectionne confrère et obéissant servi­
teur, FnA~ LE' PnEvosT, trésorier et chanoine de Renlies.
Je vous prie nous faire responses des premières ou je vous
beaucoup de choses de notre clergé.
dorinais advis de
A ~'lonsiel.lr Toullalan , chantre et chan. de Corn.à Quimper.

t 7 aoù t 1507.
~lonsieLll' j'ay reçe ll la del'llièl'e avecq un singulier conten­
tement d'entendl'e de vostre bonne sauté parmy ta~lt de
malheurs qui nons afnigent et particulièrement vostre dio­
cèse, mais pnfin j'espèr'c la tresvc que nous avons entendu ce jourd'huy estl'e accordée

nous apol'tel'u q uelq ue soulagenl.ent à nos malheurs et
misères. Je IlO vous puis mander encore la résolution de
~lessieurs de la Court sur la vérification des lettres du Roy
que 'Messieurs les agents m'ont envoyée pour revoquel' et
cassel' l'arrest du quart qui avait esté donné contre les ecclé­
siastiques ell ces Le province l'on le nous a bien faict sentir en
ce diocèse mais qu'il soit respondu je le vous enverroy. Sans
me vanter quelques UliS de mes ilmis et Messieurs les agens
à ma prière ont hasté cet affaire qui sera très utile pour
tout le clergé si n'est pour cet heure au moins pour l'adve-
nir. Vostre messagier me presse extresmement et n'ay plus
loisir de songer à ce qne vous mande et escripvant, Monsieur
le mareschal m'envoie quérir, plus à loisir je vous manderay
toutes nouvelles vous suppliant me tenir en vos bonnes
geaces et saluer celles de Mgl' de Corn. de nos très humbles
recommandations, peiant Dieu" Monsieur vous donner ell
santé heureuse et longue vie . ... maisson à Rennes ce 17
aoùt 1597.
Votr'e très humble conflère et obéissant serviteur.
FnA:.\'. LE PnÉvosT.
A Monsieur le chantre et chanoine de l'église cathédrale,
à Quimper-Corentin.

2:3 janviel' 1598.
\loJlsie ul', je l'et;e u 'la vostt'c au mois de décembre dcenier
dll sixième avec ln procul'e de vostl'e diocèse laquelle je
Daillay à l'i.nstant à tIn de mes conl't'è l'êS mais je ne reç.eu le
\,Ont que le 22 ,r. dn dit moys ensembl e les six doubles pl'is­
toIles troys desquels je t'eit tenir ù :\Ion ~ieur de Sansey dnquel
je vous envoie la response et esp èl'e ql18le reçe u y sera' pOUl'
"Os affaires je les ay baillées ù :\1 011Sie l1l' Myl'oy lequel j e
n'ay encores gnietTes impol'ltlt1('\ d'Hultant que les affaires
de nost1'e diocèse m'en ont un p Oil div81'ty et principalement
eeste tl'iste taxe de oix mil esc us, ll J ll compris les bén é llces
J e ceulx de la !.igue: nous y sommes plus roulées que nul
auUre diocèse il cause de Monsieur de Saint-?vlelaine pour
ses pl'éte.ndus moy ens n'en estant le dit sieur néantmoins
d'aecord . On nous escl'ipt de la hault de la tresve avec l'espai­
g nol comme avec M, de Ï\Icf'cœ ul' lapaix. On l. lOUS asseUl'e
de la venue du H.oy, Dans la my févl'ier le Roy estait il Mon­
ceaux a u der;liel' voiage du messagier et de là à Fontaine­
bleau Oll il rera quelque peu de séjout', de là à Blois. Voilà
les nouvelles d'à-présellt. Je baise bien humblement à Mgl'
de Cornouaille et ù vous pryallt noslre Seigneur vous tenir

tous deux eu santé et vous donller bonue et très longue vye ,
A Hennes ce XXUle jauvier 1598 .
Votre humble confrère e t afTectiolllléserviteul'.
MAnSAC .
:\10nsieu l' ùe CIWlllbürt est ù T ours maintenant. On a
essayé il ces del'lliers estats de mettre un e pancarte sur tontes
SO t'tes de mal'chandises ce ([U~ a (~ Lé opposé pal' ]e clel'gé et
t.iers estat et n'a 'poillt eu de li eu , dont l~OUS avons es té bien
injuriez de la noblesse estant app elés ligueurs et Espagnols ,
et loutefoys nous ne nous sommes comptés aller.
A Monsieur )10ns icul' le chantre de Cornouaille, à Quim-

Je vous pl'ye que j'aye response du sieui' de Monstouer par
par ce, porteur.

( 1 0 à 12) mars 1898.

Monsieur~ je reçell la votee ensemble la peocueation du 7
du présent laquelle je feray tenil', Je vous envoye un pacquet
de MonsÎeue de Sansey lequel je gardé, quelque temps pour
n'avoir pas teouvé commodité seuee pour le bailler. Pour
nouvelles c'est que le Roy arriva le 7 du . présent au pont
de fer ou estant Madame de Mercœue le salua et parla à sa
:\Iajesté bien trois heUl'es. De depuys le traicté et conclud pour
la reddition des villes oe Nalltes Fougères~ Châteallbriand
et Guérande sçavoir pOUf' récompense deux cents mil eseus
pour Monsieur de Mel'cŒUY' et cinquante mil pOUl' récom-
penser ses cappitaines.
Le Roy doit estI'e mardy ou mercredy dans Nantes. Mon-

sieur de Jaugiere a eommandem d'aller audit Nantes pour
, y pl'ésider à Pasques. ' Pour Vannes, Hennebont et les Boys
de la Roche les dits capitaines ont traité. Celui de Dol en
pat'ail. Fontenelles~ Monsieur de Mercœur a pryé sa dite
Majestéd'avoil'agréable de le recepvoir à traicter aussy. C'est
une chose incl'oiable voire divine de ce subit changement .
Le Hoy a délibél'é d'assiéger Bhwet au cas que les Espai-
gnols ne ce veullent l'éduÏl'e, les t.roupes du Roy sont entre
Ancenis et Nantes. Je vous diré aussi que ceulx de Rochefort,
Craon et Ancenis sout réduits aussi. Fontenoy a crié aussi
vive le Roy. Bl'ef toutes les vmes et places de Bretagne et
Anjou sont en l'obéissance du Roy. Pour scavoir si Monsieur
de Mercœur demeul'era en Bretagne gouverneue on dit que
nOll, et que nous aUl'ons Coesae Monsieul' et que ~fonsieur le
dnc de Montbazon sel'a son lieutenant en cette province. On
parle aussi du mariage du dit F. Coesar :Monsieur avec

~IacleJ11oiselle de Mercœul' (1). Ma dite dame est avecq
'ladame de Monteraulx. Nous attendons de jour ft aultrc le
ll'nicté en ceste ville pour être vérilTyé. Chacun cherche ses
chemr et linge pour le fai1'e blanchir pour par après s'en
ses
aUcr chacun chez say. On dicL que sa dicte Majesté tien~ra
ses Etats à Nantes au commencement d'avril. 1\10nsieur 10
)1:.11'6c11al sera dans trois ou quatre j~urs en ceste ville. Je
Il'obmettrays aussi il valls dire que "J1essieurs de Chombert,
de Gesure, de TUl'quant sont allés à Nantes prendre le sei'­
de fidélité de Monsieur de î"lercccnr et des hahitalüs
ment
quels ont aussi traicté à part. Mmisieur de Cicé est venu en
parLyo en ceste villo pour taster les deux cents mil escus. On
est après à les amasser ot en a on bion düsja 20 mil oscuz au
CO[[I'O destiné pOllf les mettl'o. Hustez v:ms ct si vous n'y
esles faites vous v mettre. Monsieur Le Lég'ut est encore à
Vervins sur les frontièl'es ùe Feance el, de Flandre avccq les
d'une et autre part. On espère quo la paix. olll1'e le
dopputèz
J~oy et l'espaignol se 1'el'a. DIon le vcuille. Nous avons un
tt'ès beau commencement, je m'Hs~;oure qu'aurez aggréalJle

U1Hl si 10llg discours, ct m'aSS8l.lrallt (1I.l'011 ferez part ù l'don­
seigneur de Cornouaille. Je ne luy éCl'll'ay; seullement Iuy
baiseray les mains ct suis sail tt'ès ll1HlllJle se:'viteur. Je vous
laisse à penser si les fagots serout épargnés aux feux de
joyes qui se feront Cil cesLe ville d si la pouldl'c sera espar­
g'née à charger lc pislolet de feu i\Iollsi'enr de Ligouyer.
~ous auons rait processiollS solennelles en lonant et remer~
cyant Dieu de ce (pli luy a pIeu disposer de telle façon les
les cœurs des desvoiez et les a voir l'cm \'s on leurdebvoir.

Co a esté en voiage que mOIl dit Seigneur a ouy les prièl'es
son pauvre peuple et qui l'a exaucé. Je vous baisc très
humblernent les mains et suis .....
Votre très humble confl'ôl'e et affectionné sOl~vitéur,
lVIAn5Ac .
(1) César Monsieul', c'est le UUC de Vendôme, fils nalurel de Henri IVet
de lu marquise de Monceaux, cl qui épouse la fille du clue de Mercœur .

Il est arrivé ce matin un courrier de la part du Hoy avecq
des lettres adressées à la Cour où le Hay leur escript qu'ils
n'ayent à se séparer avant les l'estes de Pâques jusqu'à ce
qu'ils ayent Vél'illié l'édict de pacification qu'il leur envoiera
au plus tosl, on l'atlend lundy ou mardy prochain.
Un nommé Hapinière, de Vitl'é, sera des collé ce jour. Trois
ou quatre voleurs de la garnison de Bédé ont été pris ce jour.
Ce sera pour 1 undy ou mal'dy, le chanvre à faire cordes
enchérit de jour à autres.
A Monsieur Monsieur le chantre de Cornouaille,
à Quimper-tin.

18 mars 1508.
Monsieur, respondant ù la vostre dernière j'espère que
maintenant vous avez reçu de mes nouvelles ensemble un
pacquet que M. de Sansey m'a envoyé pOUl' vous le faire
tenir. Je ne vous diré autl'e chose de nouveau pour le pré­
senL vous ayant escript amplement par le messaiger qui
partit dimanche dernier en compagnie d'un laquais de
)fonseigneur de Cornouaille ou de Monsieur de Kernoguen
si non que nous attendons de JOUI' à autre l'édict de pacifi­
cation pour eslre verimer et publier. Monsieur de Montbarrot
est à Dinan fort malade. On nous dict en ceste ville que
Monsieur de la Hochepot est allé à Nantes quéril' made­
moiselle de Mercœur pour les fiances entre Cœsar Monsieur
et elle., On presse pour les deux cents mil esc us que l~ pays
donne au Hoy, on attend de jour à autl'e de l'argon t de votre
quartier et tous les jours des lettres du Hoy pour ce subjet.
J'espère que nous au l'ons ensemble la · paix Lien tost,
attendant il n'est défendu de so tenir sur ses gardes. Je vous
baise les mains et suys Monsieul' votre très humble confrère
et affectioné serviteur.
Hennes le 18 mars 1598 .
~IAnsAc.

renverrai au premier voiage de Messagier un procur'eur
, 'J'ours.
(A M. le chantee de Corn.
Q. _ tin).

24 d'avril 15aS.
l\Ionsieur, je receu la votre du GlUe de mal'S dernier par un
jeune homme qui a esté malade ct est pour retil'el' quelques
articles des cahiers des années quatf'e-vingt et seize. Je
feray en votre faveur ec qui me sera possible par votre
recommandatiou·. Je suys 'après lvlo llsieur Myron pOUl' voÜre
all'aire du clergé, Je vous Jiré pOlU' nonvelles que le Roy est
à Nantes dès le treizième (111 ' pl'üsent, OU .Madame la
duchesse de Beauf,'y a accouché d'un fUs. La cour est fors
g l'osse et en fle de jOlll' il aut.res. 'l'ont. le quul'ti e r' Nantois et
Renoys est plain de soldatz, On délivl'e ee jOli!' ;~3 mi,l escus
pour commancer il payer la genda r'mel'ie. Il est ' encore
incertain si le .Hoy yielldra eu cest.e ville. Il est bien plus
raisonnable que nons allions le t.rouver (pl'i1 vienllc; les
frais seraient grands Je not!'e costé s'il y viendroit. Je receu
des llouvelles de Paris on me mande qu'on a meilleurs
espéra nces que jamais de la paix avecq Lespoignol. Monsieur
le Connestable est touj()U I 'S à Amiens ft gardcr et veiller sur
le troupeau cl'aignallt qne l'espoigllol f'ntL'eprenne quelque
chose au préjudice Ju femiel' dn Roy. l\'Ionsieul' le lügat et
les auItres députez sout à Vœrvill ellcores. On attend en
fort bOllne dévotioll de l'argeut de vot.re quartier, nous
avons l'aid presque tous nos ll'e debvo il' et a vous presque
tont payé . . Nous HVOLlS pour nous ostel' dn pêché de paresse
.\-Ionsieur de Hosoin, illtelldant des finances. Monsieur
H.evel auquel le don de l'Evêche a esté i'aict doibt estre en
dans troys jours qui cherche marchant, j'entcutr.
ceste ville
récompenses. VO llS eu congnaissez uu qui le désirerait ayoir

mais illle l'auea pas quia na " slint. Je baise très humblement
les 'mains à 1"1 0'[' de Cornouaille et suys son tl'ès humble
serviteur. Jo vous baise ausi les mains estant éternellement
votee très humble cOllfrèl'e eL affectionné pOUl' vous so['\'i1'.
MAnsAc. .
nennes le 24m~ llYril 1308 .
A Monsieur l\1onsieue le chantre de Cornouaille
tin
li QlLimper- .

X ..L'" II .
DOCUl\'IENTS INEDITS

Pour terminer la nouvelle série de Documents sur l'époque
de la ligue que yient de publier notre Bulletin, nous ayons
pensé qu'il ne serait pas sans· intérêt, d'y joindre une pièce
que nous avons trouvée au fonds de Locmaria ( ). C'est
une lettre écrite sur parchemin au nom de Charles, roi de
France, et signée le 12 :i uillet 1~92, la troisième année de
son règne; or le règne éphémère de Charles X, cardinal de
Bourbon, se termina pal' sa mort arrivée le U mai 1:590.
Faudrait-il donc yoir dans ce roi Charles de 15U2, un autre
de Lorraine? Je ne le crois pas, el il me
prétendant, Charles
semble plus simple de yoir dans ceLte leLtre une manœune
des ligueurs pour donnAI' plus de crédit à lour opposition au
roi de N ayarre.
Ce sentiment I,rOllye du reste sa justification dans cc quC'
dit M. Lo Bastal'l de Mosmcul', page XXXVI de sa préface à·
l'Histoire dA la l..iguf'. pi1 r lr ChH 110inr N[OI.'f'.i1 lI; yoici cOllllllünl
il s'exprime: