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actu.el de Plougar,a aussi été habitée par des
Ursulines venues
de Lesneven, elles y sont restées 24 ans, et
sont parties
1820 ou J 821.
L'église et le clocher renferment encore quelques pierres
taillées et sculptées dans l'a,ocien temps, sur l'une d'elles est
la date de 163.1. ' .
Dans la sacristie? il y a encore un tableau sur toile, fort an-
cien, portant le nom de Saint-Eloi. .-
Les anciens registres de la fabrique, cQnser.vés, remontent à
l'année 1672.
SIMON,
Instituteur à Plougm'.
COMMUNE DE PLOUESCAT.
A un kilo~ètre au sud-sud-est du bourg de Plouescat., existe
une ancienne maisop, nommée Le Costanc. Les derniers ves-
tiges des dépendances ont disparu. Le gom même de Manoir
n'est presque plus prononcé, et est remplacé par Le Costnll"c
tout court. On ne trouve pas de traces des murs qui ont dû
nécessairement exi.ster autour.. de cette maison. Seulement, à,
2 cents mètres en face de l'entrée de la petite cour qui précède
la .maison, se trouvent encore . debout deux pilastres .' _
l'entrée de
isolés, en ruines; ces pilastres sont d~s massifs de pierres de
taille de forme carrée et de2 mètres de hauteur et d'un mètre
côté.
La maison de forme rectanglliaire de 15' mètres de long et 5
m. de large, n'a rien de remarquàble, elle est située contre ]e
flanc d'un versant rapide qui domine la vallée du ruisseau de
Dour ar vilinn-vian .. Ses tpignons sont à l'est et à l'ouest. La
façade sud, est seule en pierres de taille très-unies et percée
La facade Nord, est en maçonnerie très-ordinaire
d'ouvertures.
pas une seule ouverture. Le niveau du terrain de ce
et n'a
côté, est de près de 2 mètres au-dessus du niveau du terrain à
. la porte d' en trée.
, Les murs des pignons ont une épaisseur de 1 m. 30 à 1 m. 60
et c'est dans le pignon est que se trouve un escalier dont l'ou
\ d'Lure est dans la chambre au ter étage. Cette ouverture a au
plus 0 m. 60 carré, et les escaliers descendent le long. du pi-
gnon pour conduire dans le souterrain dont la forme, la pro
,fondeur; la direction et la destination sont restées pour les
gens du pays un mystère.
Comme on le voit dans le calque que je joins à cette lettre,
celte maison porte le nU 103 de la section B du plan cadas
tral. Elle appartient aujou1'd'hui au sieur Jei;1n-Ma'rie Quéré,
qui l'habite actuellement. Cêt homme
cult.ivateur propriétaire,
est tout disposé à permettre des fouilles à la con'dition que si ·
. l'on trouvait quelque chose de valeur, on s'engage à lui en
donner la moilié. Il ne refu·serait pas même de prêtcl' la main
pourvu qu'on 's'engage comme de juste, à réparer toute dégra·
dation qui serait faite. Cette disposition obligeante résulterait
. peut-être de la croyance générale qu'on a. daos le pays, qu'il '
doit exister là un trésor. On se plaît à répéter par tradition
qu'il serait téméraire celui qui oserait essayer de le découvrir
sans..connaÎll'e le livre de l'!gromancerie (Nécromancie P.) Il est
Ar C'hrac'h·coz. ' (La vieille fée, la
d'ailleurs gardé par '
vieille sorcière) et le souterrain est nommé Toul ar c'hmc'h
coz. Après toutés mes recherches je n'ai pu rien savoir de posi-
tif sur l'intérêt. histùrique que pouvait présenter ce souterrain .
On me ·dit que Jes anciens habitants. et propriétaires de cette
maison, étaient les ancêtres de • du Busquet, ancien maire
de Sibiril. .
L' lnstituteur Communal,
GUIliRlEC •
LeZ414,*, ' 2.