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Bulletin SAF 1937


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Procès-Verbaux

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Société Archéologique du Finistère - SAF 1937 tome 64 - Procès-Verbaux

PROCÈS-VERBAUX

Séance du 28 Janvier 1937
Présidence de M. le D' Lagriffe, Vice-Président
Le procès-verbal de la précédente séance est lu et
adopté sans observation.
M. Waquet, empêché, s'esl fait excuser.
Sont admis dans la Société: MM. l'abbé Nédélec, pro­
fesseur de philosophie au séminaire de Quimper, Pot le
Président du « Kenvreuriez al' brezonneg », présentés
par M.M. le chanoine Pérennès et l'abbé Toulemont ;
MM. Francois Le Bail el Guillaume Stevant, tous deux

professeurs au Lykès, présentés par MM. Waquet et Le
Goaziou ; M. Albert Poste, pharmacien à Quimper, pré­
senté par M. le docteur Lagriffe et l'abbé Toulemont;
M. le chanoine Cardialaguet, présenté par MM. le cha­
noine Pérennès et Masseron.
M. l'abbé Toulemont attire l'attention de la Société sur
l'état d'abandon où sont laissées les ruines de la chapelle
de Languidou. Il y aurait lieu de consolider certaines
parties des ruines, de remettre en état les pierres dis­
persées et de poser, aux endroits convenables, des pan­
neaux signalant la chapelle à -l'attention des touristes.
M. le docteur Lagriffe donne lecture de deux Ilotes de
M. le docteur L'Hostis sur une nécropole préhistorique
située près de l'alignement de Lannulouarn en Plouguin,
et trois tombes mises à jour à Kerégan, également eu .
Plouguin.
M. D. Bernard lit deux actes d'éla t civil relevés par lui
dans les registres de l'ancienn0 paroisse de Saint-Thu-

gen Le premier mentionne le décès de Marguerite Le
Moal qui mourut le 22 août 1733, à l'âge de 63 ans. après
être restée alitée pendant 49 ans. ne prenant d'autre
nourriture qu'un peu de lait aigre. Elle souffrait avec une
patience indicible et communiail avec une charité et une
humilité qui édifiaient les aEsistants. Quand e lle avait

communié, l'amour de Dieu se lisait sur son visage et
elle se sentait embrasée d'un feu intérieur. Elle fut
inhumée dans l'église de Saint-Thugen, près des fonts
bap tismaux. Son corps. raccourci pa r la maladie, ne
mesurait plus que 04 centimètres.
Un acte de baptême du 16 févri er 1708 mentionne que
le baptême sous condition fut donné à un enfant dans le
ventre de sa mère, pal' le moyen d'une seringue. .
M. D. Bernard analyse ensuite un arrêt du Parlement,
daté de 1785. faisant défense de faire des courses de
chevaux à l'occasion des mariages, sous peine de dix
livres d'amende et huit jours de prison. Dans la région
de Pont-Croix. les convives se rendaient à cheval chez la
mariée ; à un signal donné, tous les chevaux partaient
au galop, le gagnant était celui qui arrivait le premier à
l'église . Pour essayer de remporter le prix. les cultiva­
teurs nourrissaient leurs chevaux de graines de chanvre,
ce qui les échauffait, les rendait furieux et causait de
nombreux accidents. La fréquence de ces accidents
explique la défense faite par le Parlement.

La séance est levée à 15 h. 30.
Le Secrétaire,

L. OGES .

Le Vice- Président, .
Dr LAGRIFFE.

Comptes de l'exercice 1936

ACTIF
Reliquat de 1935. . . . . . . . .
Cotisations des Sociétaires . . . . . .
Subvention du Conseil général . . . .
Ven te de fascicules . . . . . . . .
Bénéfice des promenades . . . . . .
Intér êts sur titres et dépôt (20:1.,39 + 73,80) .

Total des recettes '

DEPENSES
Correspondance et ports

Frais de recouvrements

Timbres de quittauces .

Indemnité au trésorier .

Indemnité au
bibliothécaire
Indemnité au concierge.

Impression du Bulletin

Brochage . . . . .

Fournitures de burëim .

Subventions diver~es

Total des dépenses .

Report de l'actif .
Excédent d'actif .
Valeurs au 3i décembre i936
Numéraire en caisse .

Caisse d'épar gne .

Crédit N an lai~. .

Total des fonds disponibles .
Titre de rente 3 %
4 obligations P. T. T. :1. \)28 de 500 fr.

i 1934, de 1000 fr ..

i de la Ville de Paris :1.934, de iOOO fl'.
Tolal général de l'actif

93:1. t 4,0
7.915 75
4,50 »
275 4,5

275 :1.9
9.893

118! 25
28 95

4,50 J)
;j00

6.687 90
106 »
61 75
Hi 25
7.964,! 1.O
9.893 79
i 929! 69
56! 60
i.684 29
i88 80
:1..9291 69
500 »
2.000 »
1.000 »
:1..000 »

6li. 2gr 69
Le Trésorier, ' Le Président,
J. SALAUN.
H. WAQUET:

Séance du 25 Février 1937
Présidence de M. H. Waquet. Président
Le procès-verbal de la dernière séance est lu et adopt.é
sans observation .
M. le docteur Lagriffe se fait excuser de ne pouvoir
assister à toute la réunion.
M. le Président présente les condoléances de la Société
aux familles des membres récemment décédés: MM. Mar­
cel Bories, Eugène Jacq, Georges Le Bail , l'abbé Joseph
Herry.
M. Savina, vice-président, parlant au nom de tous les
membres de la Société, félicite M. Waquet à l'occasion
de sa nomination dans l'ordre de la Légion d'Honneur.
Cette décoration, ainsi que celle de M. Pérennès, nommé
officier d'Académie, honore les deux titulaires et toute la
Société, qui s'en réjouit. M. Waquet remercie M. Savina
en son nom et au nom de M. P8rennès.
M. Georges Bories, présenté par M. Waquet et par
M. Philippe, est admis dans la Société, en remplacement
de son frère récemment décédé.
M. le Président présente l'étude que M. D. Bernard
vien t de publier sous le titre Documents et notes sur
l'histoire religieuse du Finlstè1"e pendant le Directoire.
La documentation, puisée aux Archives nationales et
départementales, en est précis E' et très complète. Un index
alphabétique rend plus facile la consultation de ce lravail
pour lequel M. Bernard mérite les meilleures félicitations.
M. le Maire de Trémaouézan signale à la date du
VIl
l'ossuaire classé de sa commune, qui devrait ètre réparé
eL remis en bon étaL M. le Président annonce qu'il fera
les démarches nécessaires auprès de qui de droit
M. Louis Marsille, Conservateur du Musée archéologi­
que de la Société Polymathique du Morbihan, demande
qu'on veuille bien ne plus utiliser le mot « lech » en
parlant de petits menhirs ; ainsi en est-il dét.:idé pour
l'avenir, mais on ne croiL pas pouvoir le suivre pour les
deux autres mots ; «crom lech » et « dolmen », qui sont
trop entrés dans le langage courant pour pouvoir être
rejetés ou corrigés.
M. de Blois a envoyé deux lettres expédiées de Quim­
per en 1751 et en 1773 pa l' un Quimpérois à un destina­ taire inconnu; elles donnent des détails intéressants sur
la vie à Quïmper et sur plusieurs habitanLs de la région.

M. le Président présent e de la part des auteurs, MM. les
abbés Thomas et Bossns, une brOC hure sur Sainte-Anne­ la-Palud et son pardon; du docteur Charles Robet. an­
cien élève dA l'Ecole de Santé militaire de Lyon, sa thèse

de doctorat: La médecine populair e et les saints p ro-
tecteurs de la maternité en B1"etagne.
Mlle Toullic rapproche du ca mp préhistorique de Guer­
naon, situé a u bord de l'Aulne, l'ouvrage de même genre
de Hoat en Boha rs, sig nalé pa r MM. Peyron A t Abg rall
da ns leurs notices sur les paroisses.
M Ogès fa it conn aître l'exis tence à Quimper d'un cours
de langue bretonne suivi pa r une trentaine d'auditeurs .
La séance est levée à' 16 heures.
L e -Sec1'étaire, L e Président.
Abbé J. TOULEM O:\TT. H. WAQUET.

VIII

NECROI .. OGIE
M. GEORGES LE BAIL

Depuis noLre dernière séance nous avons eu le regret de
voir dü;paraîLre celui de nos confrères dont le nom figurait

depuis le plus longtemps sur notre liste : M. Georges
Le Bail.
M. Le Bail était sénateur du Finistère et maire de Plozé­
vet.. Il avait été député et conseiller général. Il tenait dans
la politique locale une place considérable. Ses opinions
tranchées, très fermes, et son goût de la lutte ont suscité
des contradicLions ardentes. Tout un aspect de sa riche
personnalité échappait ainsi au public. On ne voulait voir en
lui que le polémisLe fougueux et le chef de parti. Ses collè­ gue8 du barreau savaient cependant qu'il était aussi, peut­
être avant tout, un excellent avocat, travailleur acharné,
juriste instruit, attaché à toutes les saines traditions d'hon­
neur et de dignité professionnelle. Nous en savions, nous,
davantage. On ne pouvait l'approcher, causer familièrement

avec lui, sans aimer son affection entbousiaste pour la
Bretagne, pour ses paysages, son art, ses costumes, sa
langue, ses vertus héréditaires de tra vail et d'héroïsme.
Il s'était fait inscrire dans la Société en 1882, présenté à la
séance du 25 mars par Audran et Luzel. Ses obligations
d'avocat, de journaliste eL d'homme politique ne lui laissè­ rent jamais la faculLé de s'occuper de recherches archéolo­
giques ou historiques. Mais il ne se bornait pas à payer
réguliérement une cotisation; il lisait volontiers le Bulletin
et ne manqua jamais une occasion de donner un appui à la
Société. C'est lui qui, en 1925, obtint du Conseil général la
grosse subvention qui rendit possible le sauvetage du fameux
Lombeau de Troïlus de Mondragon, en instance de départ
pour l'Amérique. Son livre sur La Brigade des Jean Le Gouin
restera comme une belle contribution à l'histoire de notre ré-

gion pendant la Grande Guerre. Dep'~is trois ans Il consacrait
ses loisirs à la composition d'une éLude sur la langue bre­
tonne, étude non pas proprement philologique. mais et
c'était une idée que personne n'avait eue sociale, bumaine,
littéraire, mêlée de souvenirs personnels, d'impressions. de
regrets, filial hommage suprême à une civilisation originale
qui fut trés noble et qui s'efface.
Breton par ses origines familiales, son tempérament, son
éducation, Georges Le Bail a beaucoup fait pour son pays;
il lui donna quelques-unes des meilleures de ses dernières
pensées. La Société archéologique du Finistère conservera
longtemps son souvenir.
H. WAQUET.
Séance du 25 Mars 1937
Présidence de M. H. Waquet, président
Le procès-verbal de la dernière séance est lu et adopLé
sans observations .
M. le Présirlent fait part du décès de M. Cordon, ingé­
nieur principal du Service vicinal à Quimper, et pré­
sente à la famille les condoléances de la Société.
Il fait ensuüe une communication sur Guy AutreL de
Missirien, dont il estime que la personnalité et l'œuvre
mériteraient d'être plus connues qu'elles ne sont. Cette
communication est principalement fondée sur le recueil
des lettres de Guy Aulrel à Pierre d'Hozier, publié en
1899 par le comte de Rosmorduc. Dans un style plein

seignements sur la société bretonne de la première moitié
du XVII" siècle jusqu'à 1 660.
M. le Président donne quelques détails sur des per­
sonnages exilés alors à Quimper et que Guy Autrel a
connus ; l'un d'entre eux, Duhamel, curé de Saint-Merry,
suspect de jansénisme, lui procurà pour sa fièvre quarte,
« une drogue nommée du lhé, qui est une feuille qui vient
des Indes» et « une poudre nommée quinquina n .
Quelques lettres d'affaires inédites du sieur de Missirien
seront publiées dans le Bulletin par MM, Waquet et
Bernard.
M. le docL eur Lagritfe lit un article de M. 18 docteur
Dujardin paru dans La ch?"onique médicale, numéro de
mars-avril 1937. Cette étude intitulée Histoire d'un
a mour et d'un cœu?" bretons. a été composée d'après le
dossier E 3 11 des Archives départementales. En 1685
René Le Sénéchal de Lézél'a zien en Guiclan, s'étant
rendu au chàteau de Coëtforn en SCM l' pour demander
la main de la demoiselle de Kermeno, Lomba malade en
route et mourut à Coëtforn. A sa sœ ur et héritière, qui
réclamait les eflets laissés par le défunt, 1\1. de Kermeno
présenla une nole de 3.000 livres pour frais de séjour et
h onoraires médicaux. Le chirurgien de Rosporden avait
pris pour gage le cœur de son client, Pavail embaumé et
'ne le rendit qu'après arrangement.
M. le Président propose un programme pour la pro­
chaine excursion de la Société archéologique : chapelle
·de la Trinité en Plozévet, allée couverte de Poulhan,
·église de Plouhinec, chapelle de Saint-Thugen.église de
· O éden-Cap-Sizun, pointe du Van, camp de Castel-Meur,
manoir ,de Lezoualch, chapelles de Saint-Laurr'nt de
Lannourec et de Kerinec. Ce programme esl adopLé.
M. Waquet donne connaissance d'une lettre de . \ 1. Gu~
:Le ·Floc'h, secrétaire général ·dè la sociéLé Les.4 misde.s

arts populaires, demandant l'aide de la Société archéo­
logique pou r organiser le « folk-tourisme)), dori t la for­
mule sera lancée pendant l'ExposiLion de 1937.
La séance est levée a 15 h. 80.
Le Secrétaire,
L. OGÈS.
Le P1'ésident,
H. WAQUET .
Annexe au P.·ocès-Verbal
TERMINOLOGIE DES MONUMENTS l\~ÉGALITHIQUES
O'est au Oongrès international d'anthropologie et d'ar­
chéologie préhistoriques, à Paris, en i867, que le lerme de
monument mégalithique, déjà en usage au sein de la Société
Polymathique du Morbihan, fut définitivement adopté (i) .
« Oes heureuses expressions, écri vait Salomon Reinacb (de
monumenls mégalithiques, mégalithes), remplaçaient celles
de monuments celtiques ou druidiques employées aupara­
ravant. On en attribue l'invention à René Galles, président
de la Société Polymathique » (2).
Oe précédent nous donne l'espoir que, ceLte fois encore,
la demande motivée de cette Société sera favorablement
accueillie par les autres Sociétés savantes.
io · Suppression du terme «lech~. Nous demandons que,
d'un commun accord, soit rayé de la terminologie scienti­
fique le terme Lech qui entretient une fâcheuse confusion
dans l'étude des petits monuments de pierre.
(i) Cartailhac, France préhistorique, p. i77.
(2) Salomon Reinach, Terminologie des blonuments mégalithiques.
Revue archéol, 3

XlI
Le terme est employé pour la première fois, en 185ï, au
cours d'un Congrès t6l1U à Redon par l'Association bretonne.
Un membre de l'Association le cboisit pour désigner les
pierres en forme d'bémispbère, de cône ou de pyramide si
nombreuses dans les cimetières de Basse-Bretagne en tou­ rallt réglise paroissiale. Le rapprochement avec les petits
monuments sem blables existant en Grande-Bretagne l'auto­
risait, pensait-il, à les attribuer aux Bretons immigrés en
Armorique entre le v

et le xe siècle de notre ère. Si mal
choisi fût-il, puisque son sens exact est celui de « pierre
plate », le terme, dans la pensée de l'auteur, ne devait
s'appliquer qu'à une catégorie de monuments, une seule. En
fait, il l'appliquait déjà, sans s'en apercevoir, à deux caté­
gories: aux menhirs christianisés el aux petiLs monuments
funéraires bretons.
Dans la suite. des fouilles firent découvrir. à côté d'urnes

cinéraires des débuts de la Tène, des pierres taillées, véri-
tables réductions, les unes du meuhir, les autres du tu­
mulus. Bien entendu on désigna ces pierres par le même
terme de lech. On ne devait d'ailleurs pas s'arrêter là et
d'autres monuments, comme les grands menhirs taillés du
Finistère et des Côtes-du-Nord, reçurent encore la même
dén omination.
En fait, il n'est pas rare de voir grouper, sous ce même
nom, des pierres appartenant à l'une ou l'autre des caté­
gories suivantes :
i. Menhirs taillés de l'âge du bronze.
2_ Bétyles et blocs tumulaires de J'âge du fer.
3. Stèles gallo-romaines, milliaires anépigrapbes.
4. Monuments funéraires des Bretons immigrés.
5. Mémoriaux du baut moyen-âge.
6. Bornes de délimiLation.
La suppression du mot lech aurait donc l'immense avan­ tage d'obliger à employer les termes replaçant chaque pierre
dans sa catégorie .
. Il .n'y a pas, croyons-nous, d'autre moyen d'apporter un
peu de clarté dans cette étude.

XIII
2° Le terme « cromlech »). La disparition du mot lech
est pour nous une nécessité. Faut-il, par la même occasion,
renoncer au mot cromlech qui est un COll tre-sens ?
Notre éminent compatriote, M. Joseph Lotb, membre d~
l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, nous avait
bien souvent demandé de prendre l'initiative d'une réforme
de la terminologie en ce qui cOllcernait les termes emprun­ tés au breton.

Lui-même, naguère, résumait le sujet en une page, insérée
dans les Annales de Bretagne, et que nous reproduisons ici :
. « On entend aujourd'hui par cromlech un cercle formé par
des pierres. Ce ruot serait composé de crom ou croum,
courbe, courbé, et de lec'h, pierre sacrée !Le Gonidec,

Dict. breton-fr. ). Par Zec' h, nos archéologues entenden tune
pierre levée. Ils ri'avaieilt cepenci.ant qu'à feuilleter le dic~
tionnaire de Dom Le Pelletier' ; ils y auraient lu qu'en
Léon on appelle lec'h de grandes pierres plates un peu
élevées de terre, sous lesquelles on peat être à cou vert.
C'est le sens qu'a ce mol en gallois. En réalité cromlech, en
gallois, ne signifie que pierre plate, arrondie el souvenl
concave : cromlechydd y creigiau, les creux des rochers
(Owen Pughe, Welet-Dict.). Crom est le féminin de crwm,
s'accordant avec llech qui est du féminin. Je ne connais
pas d'exemple bien ancien de ce mot comme nom com­ mun . En rèvanche il apparait comme un second terme
d'un nom de lieu cornique, dans une charte attribuée à
LEdelstan et qui remonterait à 943 : Rescel-cromlegh. Rescel
paraît une mauvaise lecture. La cbarte n'est pas originale
(KembJe, Codex diplom. œvi Saxon. V. p. 278).
«( Je mentionne pour mémoire une étymologie assez répan­
due en Bretagne et parfaitement inadmissible: cromlech
signifierait endroit en cercle, lec'h signifiant lieu, endroit.
Le gallois répondant au Zee' h armoricain ' par lle, cette
hypothèse tombe d'elle-même ».
Si la suppression du mot lech n'a que des avantages et
entre autres celui de n'exiger aucun autre terme pour le
remplacer, il n'en serait pas de même du mot « cromlech ».

XIV
Il en faudra un autre. L'expression anglais~ «Slone-circle~,
cercle de pierres, s'appliquant dans la réalité rarement à un
cercle, mais le plus souven t à une ellipse, à un segment de
cercle, voire à un parallélogramme comme celui de Crucuno,
ne peut être retenue.
Le mot enceinte vient naturellement à l'esprit.
3" L'orthographe du mot « dolmen». Dans le travail que
nous avons cité, le savant celtisant J. Loth rappelle qu'il a
déjà fait remarquer (c que dolmen est fait en dépit du sens
commun et que la forme sincère serait taolven en léonard,
ailleurs, tolven ».
NOs confrères en préhistoire, auxquels nous soumettons
les éléments de la discussion, décideront de l'opportunité de
ces changements de termes. En tout cas, pour les raisons
exposées plus haut, ils n'hésiteront pas à nous donner
satisfaction au moins sur un point et dans l'intérêt bien
compris des études archéologiques: la suppression pure et
simple du mot « lech) employé isolément ,
LOUIS MARSILLE .

Seance du 29 Avril 1937
Présidence de M. H. Waquet, président
Le procès-verbal de la dernière séance cst lu et adopt.é
sans observation.
Sont admis dans la Société: MM. l'abbé Vélel, recteur
de Goulien, présenté par MM. Daniel Bernard et l'abbé
Parcheminou; Géo-Fourier, artiste-peintre, présenté par
MM. Layrle el, WaqueL.
En dépouillant les registres des Insinuations aux
Archives départementales, M. Bernard a relevé divers
faits, comme une chute de la foudre sur l'église de
Saint-Colomban de Quimperlé, en 1646; le clocher
central fut ébranlé et on dut le réparer; en 1701, le
clocher de Kerdévot fut à son tour frappé eL les répa­
rations ne furent entamées q n'en 1704.
M. Noël Spéranze signale l'existence de trois haches
datant, à son avis, de l'époque de la pierre polie, el
conservées aux villages de Kerber, Kernick et Kerskao
à Ouessant; elles sont désignées touLes les trois par
le nom de « Mean gurun ), qui esL le nom breton du
silex; elles sont pourtant en diorite, qui est la maLière

la plus commune pour les haches de cette ancienneté.
M. Ogès donne connaissance d'un mémoire de M. le
docteur Dujardin, intitulé: Un petit h6pital de Basse­
Bretagne avant la Révolution. Il s'agit de l'hôpital de
Monsieur Saint Yves de Saint-Renan, fondé au XIVe
siècle; les compte.s des gouverneurs et les cahiers de
délibérations, conservés depuis IG66 jusqu'à lï89, per­
mettent de connaître assez bien l'organisation et le fonc­
tionnement de ceUe petite fondation charitable .

XVI
M. Gallo présente sept pièces de monnaie trouvées an
village. Ercac'h- Ely eu Telgru c et commun iquées par
M. H. L'Hou rs, direcleur d'(5cole; elles sont loules de
Jean IV , duc de Bretagne, el très llsées .
M. Emmanuel Rousseau a adressé un tirage à parl
d'une communication faile par lui en 1 935 à l'Académie
de M a rin e, concernant le pilote Yves Trémintin de l'Ile
de Batz 11778-1862), qui fut le second de l'enseigne de
vaisseau Bisson, mort glorieusement à bord du
Panayoti, dans la nuit du 4 au 5 novembre 1 827. au
cours de la guerre de l'Indépendance de la Grèce.
M. le Président communique de la part de M. Marzin,
quelques notes sur le Morlaisien Charles Cornic. ancien
capitaine de vaisseau (1731-1809), qui fournil un e très
glorieuse carrière tant dans la marine de commerce que
dans la marine de guerre entre 1751 el 1778. Il se retira
à Morlaix et, pendant la Révolution, il collabora à
J'organisation de la défense des côtes du Nord du
Finistère.
M. le Président présente aussi le résumé du travail
fourni par Mlle Marie-Suzanne Le Guay, archiviste. sur
« La f01'mation du département du Finistère ».
M. Couffon a publié dans les Mémoires de la Société
d' Histoire et d'archéologie de Bretagne, un mémoire
illustré sur les églises romanes à déambubtoire en
Bretagne ; il Y parle de Loctudy et de Landévennec.
M. Babon-Rault souhaile, dans une letlre dont il est
donné lecture, une liaison étroite entre les sociélés
a rchéologiques et les syndicals d'initiatives; elle est
réa lisée dans la plus large mesure à Quimper, plusieurs
membres étant communs aux deux organismes.
M. Savina présente un mémoire sur le procès-verbal
de l'Assemblée électorale pour l'éleclion des repré­
sentants du Finislère à la Convenl.ion, tenue .à Brest
XVII
du 2 ilU Il septembre 17U2, d'après l'original, conservé
aux: Archi ves nationales (C . 178, dossiE'r 28) ; il Y euL
479 délégués, dont 219 cu lLivateurs, Ul commerçants,
13 prêLres, 36 avocats ou juges, 25 notaires, etc. Les
débats furent assez animés, bien qu'on ne connût pas,
semble-t-iL les massacres de sep tembre qui se dérou­
laient à cette date à Paris Ce mémoire sera publié en
entier dans le Bulletin.
La séance est levée à 16 heures.
Le Secrétaire, Le fJ,"ésident,

Abbé J. TOULEMO;VT. H. WAQUET.
Seance du 27 ai 1937
Présidence de M. J. Savina, ltice-président

Le procès- verbal de la dernière séance est lu el adopté
sans observa lion .
Sonl admis dans la Société : M. Henri Sinquin, ingé­
nieur du Service vicinal à Pont-Aven, présenté par MM.
Ogès et Furie; M. Lucien Guillou. conservaleur des Hy­
poLhèques à Morlaix, présenté par MM. Waquet et
Le Pennee.
M. Savina fait part du décès de M. F.-M. Le Lay,
docteur ès-lettres, ancien professeur de l' Un iversité,
ancien maire de Locquirec.

M. Ogès signale que M. F-M. Le Lay était l'arrière-
neveu de l'abbé J.-M. Le Lay, curé de Locquirec, puis
de Perros-Guirec. Emigré en Angleterre sous la Révolu­

XVIII
long poème sur les malheurs de la France. Ce poème,
composé de neuf chants, renferme de grandes beautés,
mais il est malheureusemenl écrit dans un mauvais
breton farci de mots francais.

M. F.-M. Le Lay était, lui, auss i, brelontlanL. Le
roman intitulé Bilzia qu'il publia en 1925 dans la rovue
Buhez Breiz est une œuvre débordante d'entrain et de
finesse, où il relrace admirablement la vie des habitants
de Locquirec au XVIII" siècle. M. Le Laya également
écrit en français divers ouvrages, dont le plus important
concerne l'histoire municipale de Pontivy. La Société
archéologique perd en lui un ami éclairé du passé qui
suivait ayec intérêt les travaux publiés dans notre Bul­
letin, un fin lettré et un bon Breton.
M. D. Bernard lit un acte de fondation d'un hôpital par
Malo de Névet, le 9 mars ' 1705. Cet hôpital, situé à la
Molte- Névet, en Plogonnec, devait recueillir au moins
douze enfants orphelins et pauvres, âgés de sept à qua-

torze ans. L'acte stipule ,qu'on devait, non seulement les
nourrir et les habiller, mais encore les instruire .
M. Savina rappelle que la dernière descendante des
Névet fut Mlle de Coigny qui a inspiré à André Chénier
le beau poème intitulé « La jeune captive ».
M. Waquet a relevé l'inscription suivanle sur une
maison située un peu au sud du viaduc de Quimperlé,
sur la route de la forêt:
Couerien, Bourhissien,
Beoa ez a glaskit ?
Bezit fur, arrit doun
Ha kalz douar digorit
La 1-'oix, 1848.

Paysans, Bourgeois,
Voulez-vous vivre à l'aise?
Soyez sages. charruez pro-
, [fondémen t
Et défrichez beaucoup de
[lerre.
M. Savina donne quelques renseignemenls sur le per­

XIX
cher le bois de l'abbaye de Quimperlé vendu comme bien
national sous la Révolution. il y fil bâtir un village
auquel il donn èl. le nom de Kerampoix (le village de
La Poix) et grava sur l'une des maisons les sages conseils
qu'on vient de lire.
M. Savina présente ensuite une brochure dont il est
l'auteur, consacrée à l'historique de la Caisse d'Epargne
de Quimper, dont le cenlenaire sera célébré prochaine­
ment. Cette brochure d'une présentation très soignée, est
luxueusement illustrée de hors-textes.
La séance esl levée à 15 h. 30.
Le Secrétaire,

L.OGES.
Le Vice- fJ?"ésident,
J. SAVlNA .
Séance du 24 Juin 1937
Présidence de M. H. Waquet, président

Le procès-verbal de la dernière séance est lu el adoplé
sans observation.
Communication es t donnée d'un avis de l'Association
bretonne annonçant quo son congrès annuel aura lieu les
28, 29 et ::l0 juin à Dinan.
M. le Président donn e quelques détails sur l'icono­
g raphie du cal vaire de Kerbreudeur en Sant-Hernin dont
un corrospondant parisien lui a donné trois excellentes
photographies. Ce monument d'un type très spécial
mériterai t la protection des services des Beaux-Arts

e l devrait ê l re préser vc) des dépréda tions des voisins.
Trois ou "rages nouveaux sont présen tés : Monsieu1'

de Trémaria. 161 9-1674, par l'abbé C. Parcheminou;
Le Ser vice vicinal du Finistère, 1 83G-1936; Mon­
seigneur Jolivet, vicaire apostolique du Natal pal' le
chanoine H. Pérennès. Monsieur de Tréma ria est
Nicolas de Saluden, de Kerazan en Cléden-Cap-Sizun ,
qui, sous l'inspiration du P. M a unoir, passel d'une vie très
débo rdée à une carrière édifiante d'Cl postolat actif dans
les campagnes breL onnes. Le volu me sur le Service

vicinal, composé par M, Pierre Le M orvan à l'occasion
du centA llaire de ~etle ad minislra tion , fournit après
quelques vues générales R ur l'histoire des chemins dans
la région, un excellenL historique de CA qui a été fait
dep uis un siècle par le département pour améliore t·
loujours dava nLage les co mmunica \.ions routières ; c'est
en même L emps un bel album don na nt bon nombre de
vues de sites et de monuments . Monseigneur Joli vet, né
à PonL-l'Abbé d'un pè t'e bigo ud en et d'ulle t rIère
bourguignonne, réunil en lui les plus solides qualités du
pays des vieux saints et du pays de saint Bern ard.
Lecture esl donnée de la suile du manuscrit de
M. le docL eur Duj ardin sur l'hô piLal de Saint·Renan, puis
M le Présiden t indique l'intérêt d' une éLude, dont

M, Lucien Guillou co mmence la publication, sur la
Législa tion du tabac des origines à la RévoluLion,
1 559-lï\) l, dans le Bulletin officiel de l'Association
française de cautionnement m utuel.
La séance esL levée li 3 h, 30.
Le Secrétaire, Le Pt'ésident ,

L. OGES, H. WAQUET

XXI
PubliCé:l tions r eçues :
A cadémie ... d'Aix . Anné(~ académiquo 1935-1936 el,
Rflpport sur le fonctionnement du Musée Arbaud.
Analecta Boltandiana. T. LV, fasc. 1 el2, 1937.
A nnales de Bretagne. Tome LXIII, nos 3 et 4, 1937.
Annales de la Société histo1"ique et archéologique de
Saint- Malo, 1930.
A rchaeologia Cambrensis. The jOU1·nal of the C'am­
bt'ian archaeological Association. December 1836 ; june
1937.
Bulletin philologique et historique du Comilé des lra-

vaux historiqu es et scientifiques. Années lU34. et 1935.
Bulletin de la Société ar'chéologique et hist01·z'que de
Nantes et de la Loire-Inférieure. Année 1985 et lables
quinquennales des années 1929-1933 inclusivement.
Bulletin et mémoires de la Société archéologique de

Bordeaux, 1934 ,3' el 4

trim .
Bulletin de la Société Neuchâteloise de Géographie,
Années 1935 et 1936.
B. ulletin de la Société d'archéologie et de statistique
de la Dr6me, janvier et avril 193ï.
Bulletin trimestriel (4' t,·irn. de 193G) et Mémoires
(t. XL VII, 1937) de la Sor.iété des A ntiquaires de Pi­
cardie.
Bulletin de la Société polymathique du Morbihan.
Année 1936 .

Bulletin de la Société archéologique du Tm·n· et-
Garonne. Année 193Fl.
Bulletin de l'A cadémie des Beaux-Arts . 1 936.

Bulletin et mémoires de la Société archéologique
d'llle-et- Vilaine. T. LXI, 1935. .'
Bulletin trimestriel de la Société des Antiquaü-es de

XXIJ.
Bulletin archéologique du Comité des t?"avaux histo­
riques et scientifiques. Années 1\J32-1933.
Bulletin de la Société des Antiquaires de l'Ouest
4" trim. de 1936.
Les Cahiers ,lu lY- rr.giment d'infanterie. A vril·juillet
1937.
Congrès archéologique de France. Session tenue à
Lyon et Mdcon en 1 935.
Compte-rendu des séances de la Société géologique et
miné1"alogique de B~'etagne. Mars avril 1 937.
Fornvannen. :IJeddelanden (?'an J(. Vitte?"hets his­
torie och antikuitets Akademien. W3E.î.
Mémoires de la Société d'histoire et d'archéo 'ogie de
Chdlon-sur-Sa6ne. 2° série, L. XVIII, 1934-1 935.
Mémoires de ta Société d'Ag?"iculture, Sciences et
A,'ts et d'Angers. Année 1936.
Mémoi?'es de l'Académie de Nimes . Années 1931-1935.
Recueil de la Commission des A rts et Monuments his­
to?'iques de la Charente-In(ériew"e . Juillet-octobre 1936.
Report o( the UniterJ. States National Museum. 1\136.
Revue historique et archéologique du Maine. lro livr.
de 1937.
Revue de la Haute-Auvergne, janv.-mars 1937.
Revue Mabillon. Janv ,-mars et avril-juin 1937.

Revue de Saintonge el d'Aunis. 2- livr, de 1937.
Revue de la Haute-Auvergne. Octobre-décembre 1936.
Revue historique et a1'chéologique du Maine, 2

série,
t. XVI, 1936, lr-livr. 1937.
Société géologique et minéralogique de Bretagne.
Compte rendu des séances, janvier-février 1937.
Suomen Muinaismuistoyhdistys. Suomen Museo, 1936;

Séance du 29 Juillet 1937

Présidence de M. le Dr Lagriffe, Vice-Président
Le procès-verbal de la dernière séance est lu et adopt.é
.après une observation de M. Daniel Bernard qui fait
remarquer que le vrai nom de Mousieur de Trémaria est
Nicolas de Saludem et non de Saluden.
MM. Waquet, président, et Savina, vice-président,
-se sont fait excuser.
M. le D" Lagriffe fait part du décès de M. Armand
Du Châtellier, survenu le 12 juillet en son cb11teau de
Kemuz. M. Du Châtellier était le fils de M. Paul Du
Châlellier, qui fut président de la Société archéologique
·et créa le musée préhistorique de Kemuz; il faisai t
partie de notre Société depuis 1907 et en suivait les
travaux avecinLérêl. M.le Président présente àsa famille
les c)ndoléances de la SociéLé archéologique.
Sont admis dans la Société : M. _le marquis de
Keroüarlz, ancien député, présenté par MM . Waquet
-et le comte de Blois; M. l'abbé Kermoal, vicaire à Scaër,
présenté par MM. le chanoine Pérennès et l'abbé Calvez.
Dans sa séance du 5 mai, le Conseil général a accordé
.à la SOciété archéologique une subvention exceptionnelle
·de 500 francs en vue de la publication, par M. Savina, du
.procès-verbal dA l'Assemblée électorale de septembre
1792 où furent élus les Conventionnels finistériens.
La Société pour la Défense de la beauté de la F?'ance
.s'élève contre le projet d'une construction d'une route

XXIV
rivages de la Bretagne. « Le pur dessin, l'harmonie
délicate, la solitude sauvage, toute la beauté sans égale
eL la poésie profonde de cette terre, qui sont au nombre
des trésors de l'humanité, seraient dénaturés ou dé­
trui ts l).
La Société archéologique s'associe au vœu de la
Soci6té pour la DAfense de la beauté de la France et
proteste contre ce projet qui, sous couleur de faire
connaître le piUoresque des côtes bretonnes, consti­
tuerait, s'il était réalisé, un acte de vandalisme
regrettable à tous les points de vue.
La municipalité de Dinard invite la Société à participer
aux fêtes qui seron t données le lor août à l'occasion
de l'inauguration du monument commémoratif du
débarquement de Jean IV, œuvre du sculpteur Armel
Beaufils.
M. D. Bernard lit une lettre de Mme Audouyn de
Pompery qu'il a découverte dans la série E des Archives
départementales. Cette lettre, écrite au directeur du
journal La Quotidienne, donne d'inléressaQts détails sur
le passage à Quimper du duc d'Angoulême, en 1814.
Il fournit ensuite quelques renseignements inédits sur
le passage des Girondins dans le FinisLère.
M. le Dr Lagritle annonce la parution du tome III de la
correspondance de M. de Kerallain. Cette correspon­
dance sera plus tard une mine d'utiles renseignements
sur la vie à Quimper avant 1914.
La séance est levée à 15 heures.
Le Secrétaire,
L.OGÈS.
Le Vice- Président,

xxv
Publications reçues:
Annales de la Société royale d'archéolo.gie de
Bruxelles, tome XL, 1936.
Bulletin des Commissions royales d'art et d'archéo­
logie (Bruxelles), 1936.
Bulletin de l'Académie des Beaux-Arts. N° 24, 1936.
Bulletin de la Section des Sciences économiques et
sociales du Comité des Travaux historiqu. es et scienti­
fiques. Année 1936.
Bulletin de la Société des Antiquaires de l'Ouest,

et 2' lrimestresde 1937.
Bulletin de la Société d'archéologie et de statistique
de la Dr6me, août 1937.
Bulletin diocésain d'histoire et d'archéologie. mai-

août 1937.
Bulletin et mémoires de la Société archéologique de
Bordeaux, tome LIl, 1935.
Bulletins et mémoires de la Société d'Emulation des
C6tes-du-Nord, tome LXVIII, 1936.
Bulletin trimestriel de la Société des Antiquaires de
Picardie. 2

et 3

trimestres de 1937.
Les Cahiers du 19

régiment d'infanterie, octobre
1937.
Mémoires de la Société des A ntiquaü'es de Picardie,
tome XXII (Ordinaire de l'Eglise Notre-Dame ... d'Amiens
par Raoul de Rouvroy, publié par Georges Durand).
Recueil de la Commission des A rts et Monuments his­
toriques de la Charente-Inférieure. Janvier-avril 1937 .

XXVI

Annexe au Procès-Verbal
CLAUDE BLAD
Le régicide brestois Claude Blad, proconsul de Quiberon
(Brest, presse libérale, s. d . [i937J petit in-8 de XIV et :162 pa­ ges, illustré). Sous ce titre M. le chanoine Cardaliaguet
retrace la carrière eL tente de pénétrer l'état d'esprit d'un
des principaux représentants du Finistère à la Convention
naLionale. La correspondance de Blad, connue déjà en grande
partie paf une publication du docteur Corre, lui a fourni
beaucoup de détails sur les événements de décembre 1792 et
janvier :1793. Le rôle du représentant brestois fut au fond
très effacé dans ces circonstances, mais ses sentiments,
assez confus, semblent a voir été ceux de pas mal de seS'
collègues. M. Cardaliaguet dit le mot juste: homme sans
talent et sans fermeté, il s'en tenait à « l'à peu près ».
Commissaire de la Convention avec Tallien à Quiberon,
en juillet :1795, il porte la plus lourde responsabilité des mas­
sacres. Son historien, partisan très déclaré des émigrés, ne
. ménage pas leur bourreau . En somme il n'ajoute aucun ar­ gument à ceux qui ont été souvent utilisés dans ce sens,
mais il met bien en lumière le rôle de Blad ..
Ce petit livre prête à discussion pour ce qui est des juge­ ments ; du moins il est à retenir pour les faits . D'ailleurs
même ceux des lecteurs qui se refuseut à séparer complète­
ment la cause de la Convention de celle de la France n'hési-

teront pas à reconnaître que notre représentant brestois, en
aucune circonstance, n'a fait honneur au département.

Séance du 28 Octobre 1937
Présidence de M. H. Waquet, président
Le procès-verbal de la dernière séance est lu et adopté
sans observation.
M. le Président fait part du décès de plusieurs mem­
bres de la Société: Mme Parc-Chancerelle, MM. André
Bénac, Maurice Bouilloux-Lafont, Julien Le Moigne,
l'abbé Paubert, René Prigent; L ous témoignaient, quoi­
que de diverses facons, de leur attachement à la Société

archéologique. MM. Bénac el Bouilloux-Lafont l'ont beau-
coup aidée à préparer l'achaL du tombeau de Troïlus
de Mondragon en 1925. M. René Prigent était l'auteur
d'un important travail sur le Formulaire de Tréguier,
con tribu Lion sérieuse, el qui restera, à l'histoire de la
Bretagne aux XIIIe et XIVe siècles. M. le Président pré­
sente aux familles des défunts ses plus vives condo­
léances.
Cinq nouveaux membres sont reçus!: MM. Paul Brous­
miche, receveur-percepteur à Paris, présenté par MM.
Waquet et le D' Lagriffe ; Charles Massabiau de Rennes,
présenté par les mêmes; Arthus Guillemot, présenté par
Mme Pavillon et M. le Dr Lagriffe ; M. Barbier de Mon­
tauH, présenté par MM. Waquet et du Chélas; Mme
Connan, présenlée par MM. Loyer et Parcheminou ;
M. le Président leur souhaite la bienvenue.
A Quimper, à Brest, à Quimperlé, il existe des cours
de langue bretonne qui sont suivis par de nombreux
élèves; à la séance d'ouvertur0 des cours professés dans
une des salles de la mairie de Quimper, M. Savina a fait
un causerie sur l'importance du breton et signalé une

XXVIII
récente réponse ministérielle ne llement favorable à l'uti­
lisation du breton dans les écoles.
Dans la dernière livraison des Annales de Bretagne,
M. Bernard a commencé une élude sur la Chouannerie
dans le Finistère. complélan t la pu blica Lion déjà 3.ncienne
de M. le chanoine Peyron; il Y éludie en particulier le
rôle de Le Peige, dit Debat" fils d'un g reffier de Con­
carneau, nommé adjudant général des chouans par le
comle d'Ar lois en lï95.
M. Ogès donne lecturf' d'une communication de M. le
Dr Dujardin sur les « Renderies » et « Fileries ». Il

a r elevé ces mots dans les comp tAs des fabriques de
Guilers, Plouzané, Lanrivoaré, où sont nolées les dépen­
ses faites à l'occasion des rende ries, les fêtes organisées
lors de la re mise des fils. Il signale aussi que ces rende­
ries furent interdites par le Parlement de Rennes, bien
qu'on les trouve faites parfois au profit d'un e église,
com me à Guilers en 1654 et en lQS8. Ont-elles existé dans
tou te la Bretagne? M. l'abbé Parcheminou fait connaître
qu'il a vu peu avanlla guerre, dans la région de Plomo­
diern et de Saint-Nic, les gens se réunir pendant de lon­
gues soirées pour filer tout le chanvre d'un e famille;
au cours de ces séances l'on chantait de vieilles cha nsons
et l'on racontait les histoires du temps jadis.
M. le Président fait circuler plusieurs photogra phies
prises par M. Dujardin d'églises du Léon: Guilers, dont
le clocher est de 1762, le porche de 1601, dans le style
renaissance ainsi que l'ossuaire voisin; Locmaria-Plou­
zané de 1755: Milizac de 1716; Plouzané de 1779.
Ont été inscrits sur l'inventaire supplémentaire des
monuments historiques : l'église de Logonna- Daoulas au
clocher si élancé, datant du XVIe et du XVII" siècle, eL le
porche de Coatméal, du XVI".

XXIX
sur le conventionnel Èlad, M. Waquet renouvelle les
réserves qu'il a déjà faites sur les appréciations de l'au­
teur; il Y a eu à Quiberon un malentendu tragique et
effroyable dont les émigrés ont été victimes. Blad n'a
pas eu pOUl' eux le geste sauveur qu'il pouvait avoir,
mais son inflexible rigueur était conforme aux lois et
décrets de la ConvenLion.
La séance est levée à 15 h. 30.
Le Secrétaire,
Abbé J. TOULEMONT.
Le Président,
H. WAQUET.
Séance du 25 Novembre 1937
Présidence de M. H. Waquet, président

Le. compte rendu de la dernière séance ne donne lieu à
aucune observation.
M. le Président fait part du décès de M. le comte Ro­
land HersarL de La Villemarqué-Cornouaille el présente

à sa famille les condoléances de la Société.
Est admis dans la Société : M. J . Kerautret, directeur
de l'agence de la Société Générale de Fécamp, présenté
par MM. Waquet et le Dr Lagriffe.
M. Plotton, ingénieur des mines à A vignon, sollicite
des renseignements sur les dépôts de scories dans le
Finistère; il décrU un important dépôt de scories an­ ciennes qu'il a visité dans les Montagnes Noires. Ce
dépôt mesure 15 mètres d'épaisseur; à la partie supé­
rieure il a trouvé des débris de poteries gallo-romaines ;

xxx

qui vivait sons l'empereur Tibère, vers l'an 20 ou 40
après Jésus- Ch rist et dont l'atelier se trou vai t à La Grau­
fesenque (A veyron).
M. Savin a retrace en quelques mots l'histoire de la
par ti e des rem parts de Quimper qui borde le jardin de
l'ancien Evêché; il apporte d'intéressants détails sur la
courtine actuelle, la tour Pennalan qui la terminait à
l'est et qui s'écroula en 1787, enfin les terrains qui cons­
tituent le square a0tuel et l'emplacement des maisons
qui bordent les remparts. Il rappelle qu'en 1858, lors de
la visite de Napoléon III à Quimper, la municipalité

obtint la promesse de faire construire un boulevard le
long de l'Ode t. Ce boulevard fut construit en 1862 et porta
le nom de boulevard Napoléon (aujourd'hui boulevard
Kerguélen). Il occupait l'ancien lit même de la rivière,
laissant libre un terrain vague qui resta longtemps inu­
tilisé. En 1872, une partie de ce terrain fut vendue; l'acte
de vente stipulait que les maisons qui y seraient bâties ne
devaient pas s'élever à plus de 5 mètres et devaien t être
. éloignées des remparts de ::3 mètres au moins. L'autre
partie fut achetée par la ville en 1913; c'est le square
actuel, connu sous le nom de « square des pe Lits vieux ».
Tous les membres présents s'accordent à regretter que
les remparts soient masqués à leur partie supérieure par
des tilleuls, si bien qu e les touristes non prévenus pas­
sent sans les voir. Cette courtine, bien dégagée, form e­ raiL, avec la cathédrale qui la domine, un ensemble très
pittoresque. Sur la proposition de M. le Président, chau­
dement appuyée par :M. Géo-Fourrier, la Société archéo­
logique émet le vœu que les arbres qui avoisinent les
remparts soient abattus, que le square soit aménagé et
embelli par une décoration florale appropriée.
M. Waquet présente Choses et gens de Bretagne, le
deuxième volume publié par « les Amis de Louis Le

XXXI
Guennec ll. qui vienl de paraître. Il fail l'éloge de cet
ouvrage qui apporte de nombreux détails inconnus sur
les châteaux et les gentilhommières d'autrefois, sur la
vie maritime. les arts en Basse-Bretagne. la société et
les mœurs d'autrefois.
La séance est levée à 16 heures

Le Secrétaire, Le P1'ésident,
L. OGÈS. H. WAQUET

Séance du 30 Décembre 1937
Présidence de M. H. Waquet, président
Le procès-verbal de la dernière séance est lu el adopté
sans observation.
M. le Président présente les cQndoléances de la
Société à la famille de M. Guilly, notaire à Pleyben,
récemment décédé.
Est recu dans la Société: M. Yves Michel, architecte

diplômé à Morlaix. présenté par MM. Waquet et le
D' Dujardin.
Pour complèter les renseignements donnés par
M. Savin a à la dernière s!~ance. M Ogès présente une
reproduction d'une gravure de 1697, r ecopiée et repro­
duite naguère par le chanoine Peyron, représentant
le Quimper du XVII" siècle: on y voit très distinctement
la cathédrale sans ses flèches, les remparts donnant
sur rOdf't, l'hôpital Sainte-Cathe rin e , la cha pellA Saint­
Antoin~, Notre-Dame-du·Guéodet. la chapelle des Jé­
suites. les vieilles maisons et les rues , dont plusieurs ont
XXXII
désirable que soient faits de ce dessin un agrandissement
et une édition nouvelle.
En vue de faciliter les recherches des travailleurs dans
les archives. M. Savina demande que soit établi un
album donnant pour chaque ville un plan des anciennes
rues avec leurs noms, les monuments qui s'y trouvaieI).l
et l'indication des changemenls survenus au cours des
temps. Après un échange de vues, M. Savina accepte de
condenser dans quelques pages ce qu'il sait des rues de
Quimper; l'on aura ainsi un beau modèle du trayail à
fourni'r pour les autres villes du département.
A ce propos, M. Géo-Fourier fait adopter le vœu qu'on
mette sur les plaques nouvelles le nom des anciennes
rues, afin d'en conserver fiLièlement le souvenir le plus
longtemps possible. Certains voudraient même qu'on
revienne aux anciens noms et qu'on réserve : les
nouveaux noms pour les quartiers nouveaux où il y a
assez de rues pour les célébrités locales ou nationales.
M. le Président donne lecture d'une communication de
l'amiral Laurent sur la L enue de certains marins en 18 11 ;
il nole particulièrement le chapeau de castor à long poil,
la veste bleue. le gilet rouge écarlate, la cra vale de soie
noire, les boutons de corne se touchant sur le gilet
rouge, le pan talon bleu, les bas de colon blanc,
les sou liers à boucle d'argent, les boucles d'oreille
en or, les choveux portés longs et lisses et noués d 'u n
gros nœud sur le cou. Ce costume. reste assez proche de
l'uriiform e imposé par le règlement du 15 floréal
an XII. mais on se demande s'il n'avait pas à Brest subi
un peu ['influence des costumes brelons portés dans les
environs. On note d'ailleurs qu e les marins du passé
étaient assez fantaisistes dans leurs costumes. spécia-

lement lors de leurs pprmissions, où ils échappaient
en parlie à la surveillance de leurs chefs, et qu'on en vit,

XXXIII
il Y a moins de quarante ans, se promener avec une
coiffure à large bord et un parasol, souvenirs, sans
doute, des expédi tions coloniales.
M. le Président présente un tirage à part d'un article
paru dans les Lettres de Jersey , revue des jésuites de
la Province de Paris, concernant le procès intenté aux
jésuites de Brest par le mari d'une petite fille d'un
certain Ambroise Guis, que les jésuites étaienL accusés
d'avoir fait assassiner pour s'adjuger son héritage
en 1701. L'atlaire commencée à Brest le Il août 1716.
continuée à Rennes le 7 mars 1718, fut évoquée devant
le Conseil du Roi, qui chargea deux magistrats du
présidial de Quimper de faire une nou velle enquête
et ordonna au Parlement de Ronn8s de juger d'après
cette enquête. Après force moyens dilatoires, mis en
œuvre de part et d'autre, le Parlement de Bretagne, par
arrêt du 30 décembre 1723, «renvoya hors d'accusation)
les jés uiLes de Brest. L'àrticle du P. Charles Mitsche, en
rappelant tous les détails de l'affaire, a pour but de
montrer une fois de plus l'inanité des acc. L1sations portées
dans cette drconstance contre la Compagnie. Elle donue,
en particulier la copie, avec traduction du texte catalan
et espagnol, de l'extrait mortuaire d'Ambroise Guis,
enterré le 6 novembre 1665 dans la paroisse Sainte-Marie
d'Alicante, puis la photographie du passage principal
M. le Président présente une brochure de M. Noël
Spéranze sur Ouessant, publiée à Brest en 1937. Cette
monographie contient sous une form e malheureusement
bizarre beaucoup de faits à retenir. Sans donner dans
des fantaisies ridicules telles que la traduction
d'Enez Eussa par l'île de l'épouvante, l'auteur ignore
qu'Eussaft est un superlatif moyen breton et veut dire
l'île la plu~ élevée ou la plus éloignée. Au sujet de la
XXXIV

arLicles publiés sur la question par M. Cuillandre, daus
les Annales de Bretagne, vers 1925. La vraie forme du
mot est Broetla et son sens est rapatrier.
M. Ogès donne lecLu re d'un chapitre de l'histoire de
Saint-Renan, écrite par le D' Dujardin ; il Y parle, en
parLiculier de la sénéchausssée' de Saint-Renan el Brest
eL des visites royales de la reine Anne en 150i, de Fran­
çois 1

en 1518, de Henriette de France, reine d'Angle­
terre en 1644.
L'élection du bureau de la Sociélé a lieu à ce moment,
à l'unanimité des membres présents qui maintiennent en
charge tous ceux qui y sont déj à. En leur nom à lous
e t en son nom personnel, M. Waq uet remercie les élec­
teurs et leur ollie ses meilleurs vœux pour 1938.
La séance est levée à 16 heures.
Le Secrétaire,
Abbé J. TOULEMONT.
Le Président,
H. WAQUET.
Publications reçues:
Bulletin de la Société des A ntiquai?'es de Normandie,
1936.
Bulletin de la Société des Antiquai1"eS de l'Ouest ,

trim. de 1937.
Bulletins et mémoires de la Scciélé archéologique et
hislol'ique de la Charente, 1936. . .
Les Cahiers lu lfj" rrgirnent d'infanterie. Janvier
J938.
Revue historique et archéologique du Maine. 2· série,
t. XVII, 2" et 3

livr. de 1937.
Revue Mabillon, juillet-décembre 1937 .

TABLE DES MATIERES
DU TOME LXIV

PREMIERE PARTIE
Table des procès-verbaux des délibérations
et de la chronique
PAGES
LISTE GÉNÉRALE DES MEMBRES . . . . . . 5
ECHANGES OU SERVICES GRATUITS. . . . . 20
SÉANCE DU 28 JANVIER ..

Admission de nouveaux membres. L'état de la
chapelle de Languidou en Plovan. Deux
curieux actes paroissiaux sur les registres de
Saint-Tugen. Courses de chevaux à l'occasion
de mariages.
ANNEXE: Comptes de l'exercice 1936

SÉANCE DU 25 FÉVRIER.

Deuils récents de la Société. Admission d'un
nouveau membre. Etat de l'ossuaire de Tré­ maouézan. Les mots lec' h, cromlec'h et dolmen .

- Communication de deux lettres, de 1751 et
1773, intéressant la vie à Quimper au XVIIIe siècle.
-Présentation de divers ouvrages. Ouverture
d'un cours de breton à Quimper.
III

SÉANCE DU 25 MARS .

Décès de M. Cordon. La correspondance de
Guy Autret. Histoire « d'un amour et d'un
cœur bretons » par le Docteur Dujardin.

ANN EXE: Terminologie des monuments négalithiques
par Louis Marsille. . . . . . . . . . . . . . XI
SÉANCE DU 29 AVRIL.

Admission de nouveaux membres. Mentions
de faits divers dans les registres des Insinua­
tions de Quimper au XVIIe siècle. - c( Mean'
gurun» trouvées à Ouessant. Communica­
tion du Docteur Dujardin sur l'hôpital de
Saint-Renan. Monnaies du duc Jean IV
trouvées à Créac'h-Ely en Telgruc. Commu­
nication de M. Emm. Rousseau sur le pilote
Trémintin. Notes sur Charles Cornic, de Mor­
laix. La thèse d'Ecole des Chartes de Mlle
Le Guay sur la formation du département du
Finistère. Présentation d'un mémoire de M.
Couffon sur les églises romanes. L'Assemblée
électorale pour les élections à la Convention na­
tionale.
SÉANCE DU 27 MAI. . . . . . . . . . .
Admission de nouveaux membres. Décès de M.
Le Lay. Fondation d'un hôpital à la Motte­
Névet 1]05. Inscription bretonne à Kerampoix
en Quimperlé.
SÉANCE DU 24 J VIN.
Annonce du Congrès de l'Association bretonne à
Dinan. Le calvaire de Kerbreudeur en Saint-

XVII

Hernin. Présentation de livres nouveaux sur
M.. de l'rémaria, le Service vicinal du Finistère,
Mgr Jolivet, vicaire apostolique du Natal. et d'une
étude sur la législation du tabac des origines
à la Révolution. Publications reçues.
SÉANCE DU 29 JUILLET . . . . . . . . . XXIII
Décès de M. Armand du Châtellier. Admission
de membres nouveaux. Octroi d'une subven­
tion supplémentaire à la Société archéologique
par le Conseil général. Protestation contre le
projet d'une autostrade à établir en bordure des
côtes bretonnes. Passage du duc d'Angoulême
à Quimper en 1814. La correspondance de
René de Kerallain. Publications reçues.
ANNEXE: Claude Blad par H. W.. . . . . . . " XXVI
SÉANCE DU 28 OCTOBRE. .

Deuils récents dans la Société. Admission de
nouveaux membres. Les cours de breton de
Brest, Quimper et Quimperlé. Présentation
d'une étude de M. Bernard sur le chouan Le Paige
di t Debar. Les « renderies )) et « fileries ».
Les églises de Guiler-Léon, Locmaria-Plouzané,
Plouzané et Milizac. Inscriptions sur l'inven­
taire supplémentaire des monuments historiques.
. SÉANCE DU 25 NOVEMBRE. . . . . . . .
Décès du comte R. Hersart de La Villemarqué-Cor-
nouaille. - Admission d'un nouveau membre.-
Découverte d'un dépôt de scories anciennes dans
Les vieux remparts du
Présentation du deu-
les Montagnes noires. -
boulevard de Kerguélen. -
xième volume posthume de Louis Le Guennec.
XXVII

... 130 _.-

SÉANCE DU 30 DÉCEMBRE

Décès de M. Gui lly, de Pleyben. _. Admission d'un
nouveau memore. Présentation de la copie
d'une vue de Quimper à la fin du XVII O siècle. -
Communication de M. l'Amiral Laurent sur la
tenue des marins en 18, I. La vérité dans l'af­
faire Ambroise Gu is. Présentation d 'un livre
de M. Noël Spérallze sur Ouessant, et du mémoire
du Docteur Dujardin sur l'histoire de Saint-
Renan. - Pu bl ications reçues.