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Bulletin SAF 1922


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Les anciens manoirs des environs de Quimper (suite)

L. Le Guennec

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Société Archéologique du Finistère - SAF 1922 tome 49 - Pages 57 à 64

DES ENVIRONS DE QUIMPER
(Suite)

Dans le vallon du l'llisseau de Toulgoat, un peu en amont
du vieux moulin de Pontigotl, on aperçoit les restes du
manoir de ~e}'~:en (lelieu du fils d'Yves), blotti au pied
d'un petit mamelon escarpé, formant promontoire sur la vallée
du Stéir. C'est un édifice de la seconde moitié du XVIe siècle,
dont toute la partie Est a été abattue. Lebiltiment qui subsiste
s'appuie surun haut pignon déversé, àchevronnières saillantes,
qu'ajoure une fenêtre moulurée, avec un appui à frise végétale
coupée d'un petit écusson fruste. Un lion à la tête brisée fait
saillie sur l'angle de l'arrière-façade. Les ouvertures gothiques
de la façade ont été remaniées, mais la grande fenêtre du
premier étage a conservé ses meneaux en croix . Plusieurs
pierres sculptées, olTrant des segments de colonnettes et de
consoles, gisent dans la cour. Deux des cheminées sont déco­
rées d'écussons que les révolutionnaires 'Ont martelés, sans
pouvoir toutefois ellacer complètement la quintefeuille héral­
dique des Le Baud. accompagnée d'un lambel indiquant une
branche cadet.te. Ces armes sont pleines sur l'un des écussons,
et sur l'autre alliées au losangé de la famille Lhonoré. Le
manteau de la cheminée qui porte ce dernier blason est sou­
tenu de deux consoles historiées d'ornements végétaux et
d'une petite tête d'animal.
En 1636. Kermabeuzen avait passé des Le Baud aux Le

de Kermabeuzen et du Baffont, époux de DUo J uUenne (Ii\
Kerraoul, qui déclare, en s'enrôlant pour servir dans l'al' ..
rière- banc, que sondit manoir vaut 300 livres cie rente, SOli
fils Yves Le Guirriec, sieur cie Kermabeuzen, fut débouté (h
ses prétentions nobiliaires, faute d'avoir pl'Oduit, à la l'MOI'"
mation de 1670, et celte famille s'étant éteinte vers qJO,
Kermabeuzen fut acquis en J 752, pour 5,800 livres, (1 i Il'
Alain Le Moen, meunier cles moulins de l'Evêchô, à QuimpOl',
SUI' lecluel écuyer Gabriel-Louis Gonesnou de Km'clour, sei ..
gneur de Kervastar ct Kerlagatu, exerça le droit de retrlliL
féodal, comme héritier cie son oncle Messire Benoît Guesdon,
recleur cie Pluvigner, dont la mère était Lll~e Le Guirriec,
En 1759, M, Gouesnou de KerdoU!' fournit aveu au prin Il
d'Aremberg, à cause de son fief de Pratanras ct Coatfao, pOllt'
le manoir' cie Kermabeuzen, ses mai so ns, cour, ai re, jarclin.
grande prée, deux moulins en ruines, etc. De cette terrQ
dépenclait une chapelle prohibitive dans l'église de Saint­
Mathieu cie Quimper, avec une vitre contenant les armes dei!
Le Guirriec et des Le Baud, sculptées aussi sur les écusso ns
d'u ne grande volt le cie pierre abri lan tla sépultu re cles seigneu rlj
clu lieu (1).
La route cie Douarnenez, que nous suiVl'Ol1S jusqu'à Pratan:­
ras, nous fait bientôt rencontrer à droite le hameau cie Coat­
ligavan, pittoresquement perché SUl' une butte arrondie
dominant une sorte de ravin verdoyant. Parmi cles édifices
moclernes, on y trouve une belle grange gothique, en pierres
cie taille, restaurée au x VlIl

siècle, comme en témoigne l'ins­
cription : CORRANTlN ANDRÉ : JEANNE LE ROY: q6:l,
gravée sur la façclCle, A côté, un vieux logis a sa porle sur­
montée d'un ange de pierre et celte autre inscription: Il- lAC:
CElWEL: - CATAFHN (sic, pour Catherine) LEGOAS 1695.
(1) Renseignerncn ts dus ·il l'obligea nce du p "opl'iéta ire actuel de

A gauche de la route, le manoir de Kerrien se cache dans

ses futaies. La maison ne sembl-e pas ancienne; on a encastré

clans la façade de la métairie voisine deux: portes qui pro-
viennent, parait-il, de la vieille église de Penhars. L'une,
en plein cintre, mais dans la note gothique, est encadrée de
deux: moulut'es rondes retombant sur des bases sculptées;
l'autre, formant avancée ou porche, est pratiquée dans un
pignon ü gûble flelll'onné ct muni de Cl'Ossettes sur ses ram­
pants, au bas desquels il y a deux petits quadrupèdes, loups
ou chiens. Une pierre placée au tympan oŒre trois annelets
disposés :1 ct [, mais l'absence d'écusson ne permet pas d'y
reconnaître avec certitude des pièces héraldiques.
Nous sommes li l'entrée de ~t~a~~I!IE' très ancien fief que

les titres du xv· siècle nomment Prat-an-Cras (le pré du
ruissea u, scion Le :.vIen). C'est lü queles troupes de la duchesse
Anne ct leurs auxiliaires anglais culbutcrent une première
fois, en Il190' les paysans insurgés, avant de les écraser défi­
niti vement près de la Boissière, en PluguŒan. Prat-anras
appartenait alors il. la famille de Lezongar; sur un registre en
vélin, contenant les baptêmes administrés il Penhars de 15[2
il. [569, et alljourd'hui conservé aux Archives du Finistère, on
relève, en [520 ct 15:!I. les actes baptismaux de François et
cle Jacques de Lezongar, fils de Rolland de Lezongar et de
Jehanne de Frayne, seigneur et clame de Pratanras. Le second
eut quatre parrains: « maislre Jacques de Chasteautro, séné­
chal de Cornouaille, maislre Loys Kerguen, vicaire de Cor­
nouaille et abbé de Landeguennec, maistre Jehan Le Peut ... ,
baill if de Cornouaille, et Coren tin Bezy t, seigneur de Les pervé )),
avec une unique marraine. « dame Katherine de Thome (lin),
clame de Trévallot ».
Lef' familles du Quellennec, de Visdelou, de Derval. de la
Mark ct d'Arenberg ont possédé Prat-anras ùu xvr' au XVlll

siècle, jusqu'à l'achat qll'en fit en 178[, après son retour des
Indes, le nabab René Madec, l'un des plus glorieux enfant&

de Quimper. Son père était un pauvre maître d'école d' I II
rue Orphèvre, qui l'embarqua comme mousse à I:I illlil,
L'histoire de ses exploits en Asie constitue une véritable Ôpll

pée pleine d'évènements extraordinaires et de traits d'audll\:4l
merveilleux. Kerdanet, dans l'une des notes de son édition lin
la Vie des Saints de Bretagne (p. 175) a exalté (, le hél'tI
d'Agémir, ce colonel Maclec qui, clans l'Inde, renouvela lM
prodiges d'Ile l'cule et de Thésée. Une fois, on le vit accoud l',
avec cinquante cavaliers seulement, il la délivrance de l'ell\~
perem du Mogol, assiégé dans Delhi, traverser une armée do
cent mille assiégeants, ct pénétrer en triomphe dans cetlo
capitale oll, nouveau ~1al'dochée, il fut revêtu de la pourpt 'O
et proclamé le sauvel1l' de l'empire. ))
Après la prise de Pondichéry, il revint en L"rance, ne l'a Jl~
portant de cette terre rôerique, où il avait possédé en princo
souverain plusieurs provinces, que le brevet de colonel da nM
l'armée française. A cette récompen se, cent fois méritée pnl'
ses éminents services, le roi ajouta un peu plus tard la cro i~
de Saint Louis ct des lettres de noblesse. Les urmoiries qu1 il
lui attribua: cl'azur ù l'épée jlamboyante d'argent en {ace, 1(/
garde et la poignée d'or, accompagnée en che} d'une étoile
d'argent et en pointe d'un croissant d'or, sc voient encm\)
sculptées sur les piliers de rentrée de Pratanras, encadréllM
dans le cordon de Saint Louis et snrmontées de l'élogieu~(,
devise: Nulla perterrita monstris. Heposé ct retrempé dan"
l'atmosphcre natale, jeune encore, le ç()~onçL c!~ Mu(l~.G so

prépa rai t il reprend re du service acti f, lorsqu'u ne terribllJ
chute de cheval sur la place Terre-au-Duc le précipita 1111
tombeau, le 2lt juin 178L t. Il fut inhume aux Cordeliers cio
Quimper, d'où ses l'estes, retrouvés lors de la démolition do
cette église, furent réunis il ceux: de sa veuve Augustine nat'­
bette dans le cimetière de Penhars.
Le château de Pratanras, bâti par M. de Madec en 1780,

pelouse semée d'arbres magnifiques aux essences variées. Le
corps de logis, alignant à l'étage sept fenêtres de fac;:ade, est
relevé d'u n fronton cent 1 al con tenant l'écusson des Maclcc
avec timbre, supports et devise, et terminé par deux pavillons
carrés en faible saillie, dont des chaînons de pierres de taille
dessinent les angles . Sur chaque face, ces pavillons sont
garnis de lucarnes en hémicycle, et des obus se trouvent rangés
sur le soubassement de gran it contournant tout l'édifice. La
chapelle, en grande partie refaite, a conservé pourtant une
élégante archivolte en accolade, accostée de deux pilas­
Lres prismatifllles amortis en pinacles bosselés, ct encadrant
un écussoll porlant la croix héraldique des Lczongar. Cet
écussoll esltimbré d'un heaume a tortil ct volets ayant pour
cimier un col de cygne qui tient dans son bec une banderole
sur laquelle devait se lire la devise de la famille de Lezongar.
A droile du château, dans un verger en contre-bas, est
l'ancien colombier, alTaissé ct moussu . Les bâtiments de la
ferme montrent encore quelques débris du vieux manoir
gothique de Pratanras_ On n'y voit plus celle bal:ie de tour
hexagonale remarquée par M. Trévédy, mais a l'angle de gall-

che de la cour, un édifice ruiné du XV· siècle, divisé en deux
salles cL il demi ·enfoui sous la levée du jardin, olTre trois
meurlricres verticales, battant, l'une a l'Est et les deu x autres
au Sud.
M. 13altazar-René-Féli x de Madec, fils du nabab, est mort a
son château de Pratanras, en 1865. Cette terre a passé par
alliance aux d'AmpherneL, et appartient actuellement à la
ramille Bigot d'Engen te.
U ne étroite et profonde va llée sépare les futaies de PraLanras
de cell es du manoir de Toulgoat, autre ancienne maison

noble qui eut jadis ses seigneurs particuliers, et parmi eux
lin .Juhel Toulgoat, croisé en 1248. Henri de Toulgoat, mi­
neur, est représenté à la montre de 148 [ parmi les nobles cie
[lenhars, par Jacques Toulgoal, archer en brigandine et per-

tuisane. A la fin du siècle suivant, Toulgoat était aux Kcl'lhll
guen, et la famille Le Goazre, de vieille bourgeoisie qUilIlJlI\
l'oise, le possédait sous Louis XV. Ici encore, nous POuv(I'1I1
saluer le souvenir d'un grand Breton, comme celui de Mar'iult
à Penanguer et de Madec à Pratanras. C'est le loyal, l'lll!
gique Kervélégan, né, il est vrai, à Quimper, en '7l~8, oil 1I0il
père remplissait l'une des charges de conseiller au présidl,,1
mais qui fut élevé « au milieu de la population des cami
gnes, et grandit libre, en plein air, parmi les bois et
collines de 'l'oulgoat ».
Augustin-Bernard-François Le Goazre de Kervélégan dev
à '.J7 ans sénéchal de Quimper. Son installation fut un
table triomphe. Rien n'y manqua. réception solennel
harangues en prose et en vers, arcs de verdure, musiquo
cortcge. Sa popularité était plus vive que jamais. 1
survint la Hévolution; ses compa triotes le dépulcrent d'
thousiasme à l'Assemblée Nationale. Il partagea longteru
les illusions des réformaleurs, puis s'effraya de leurs ex
tenta de sauver Louis XVI, dénonça la feuille sanguinaire
Marat et lulta courageusement conlre la Commune.
d'accusation avec les Girond in s, il fut emprisonné chez
sous la garde de deux gendarmes . Ceux-ci lui ayant
d'adoucir la rigueur de leur surveillance, s'il s'
d'honneur à ne point s'échapper, il leur promit, foi de
légan, de ne pas chercher à s'évader sans les en avertir. Il
tint parole. Un malin que les bons gendarmes, allablés
la cuisine, déjeunaienl en toule quiétude, le captif mit la
main SUI' la clef de la porte, leur dit: « Cito)'ens, je vou.
préviens que je me sauve. Adieu », et, fermant l'huis
double tour, il dégringola l'escalier jusqu'à la rue où sa fi
Lise, âgée de 15 ans, l'attendait dans un cabriolet qui le
(luisit en lieu sùr.
Kervélégan accompagna en Bretagne les députés Girondi
fugitifs, mais, plus avisés qu'eux, il refusa de les suivre

celte region de Bardeau x: qu'ils espéraien t soulever, et où ils
ne trouvèrent qu'abandon, sou{frances indicibles et lente
agonie. (1 Tant que j'aurai, leur dit-il, un fusil à l'épaule, un
pistolet à la ceinture et un sabre au côté, je n'abandonnerai
pas mon pays»_ Son attachement au sol natal le sauva.
Malgré sa mise hors la loi. et bien que le féroce représentant
Tréhouart le fit traquer comme une bête fauve, promettant
10.000 livres à ceux: qui le livreraient vivant, el 5.000 !ivres à
ceux: qui le livreraient mort, tous les appels à la trahison,
toutes les perquisitions demeurèrent inutiles. « Il faut, écri­
vait Tréhouart avec rage, que ce scélérat de Kervélégan ait le
diable au corps pOUl' se soustraire aux moyens mis en œuvre
pour le capturer. » Caché, tantôt sous la toiture du moulin
de Toulgoat, tantôt chez son domanier Lm:achmeur, tantôt au
presbytère de Plogonnec, chez l'abbé Le I-Iars, et dissimulé
sous un costume de paysan breton, Kervélégan échappa du­
rant toute la Terreur aux poursuites des Jacobins, qui s'en
vengèrent de leur mieux en confisquant ses biens, en vendant
ses meubles, en traînant cie prison en prison sa femme et ses
cinq enfants.
Thermidor le rendit à la vic publique; il reparut à la Con­
vention, où tant cie places de ses amis restaien t vides, ct fu t
nommé membre clu comité de sll1'eté générale. Lors de l'in­
surrection du 1

prairial an Ill, il surgit, l'épée à la main, à
la tête de goo Bretons, balaya les factieux qui avaient envahi
l'Assemblée, et délivra Boissy-d'Anglas au prix: de son sang.
Il siégea aux Cinq-Cents, puis au Corps Législatifsous l'Empire.
et, celui-ci tombé, il revint vivre ses dernières années dans le
vieux: manoir de son enfance, ne conservant de tous ses titres
que celui de maire de Penhars.
Le désintéressement du vaillant Quimpérois ne l'avait
guère enrichi; réduit à 1 .500 livres de rente pour toute for­
lune, il trouvait pourtant moyen, à force d'abnégation, d'être
la providence des malheureu x. Lors de la famine de 1817,

une bande de mendiants affamés se présenta à la porto fhl
Toulgoat. Kervélégan les fit entrer dans la salle, où sa familli,
était attablée autour d'une bassine de bouillie d'avoine.
« Mes amis, leur dit-il, je n'ai que cela à vous oll'rir, mais (Jfl
sera de bon cœur: voici des écuelles et des cuillers.
vous cette bouillie)). Et lui et les siens se passèrent. de (lln "',
Il mourut à Toulgoat, âgé de 77 ans, le 2LI février 1825. SOli
parents, ses nombreux amis, les pauvres surtout le pleurèrenl.
c( Sa tombe, écrit M. de la Villemarqué, s'élève sous un gralHl
if dans Je cimetière de Penhars. Une croix de pierre étend sur
elle ses bras, et on lit ces mots de l'Ecriture: Justilia ! JllstiLia!
in œlernllln (ex tua verilas ».
Le manoir de Toulgoat est une modeste maison de granit,
à pignons saillants ct cheminées à corniches. Le tympan
triangulaire de la porte, qui contient le monogmmme ms ct
un écusson martelé, annonce la fin du xvu

siècle, com m(\
les cinq lucarnes en arc-de-cercle du toit. A gauche un portail
surmonté de balustres de pierre et d'un fronton creusé d'uno
niche donne accès dans l'arrière-coU!', ct une porte décoréo
d'un autre fronton, que timbrent des armoiries mutilées,
s'ouvre à droite SUI' le jardin. A côté est une petite chapelle,
puis une pittoresque fontaine sourdant sous une voûte prati­
quée dans de vieux murs à contreforts. Au-cleswlls, les taillis
et les futaies du bois plongent brusquement clans le vallon,
ct une superbe allée de hêtres, d'allure vraimen t seigneuriale,
relie le manoir 1\ l'ancienne route de Guengat .

136
DEUXIÈME

PARTIE
Table des Mémoires publiés en 1922
1 Sur l'étude de la civilisa tion préhistorique armori­
caine, d'après ses monuments, par ALF RED
P AGES
DEvou'\, . . . . . . . . , . . . . . . " 3
II Élie Fréron,d'après un livre récent, par 1. LAGRIFFE 20
III Vieilles chansons bretonn es : I. François de Coëtlo-
gon, prieur de Kernitron, par L. LE GUENNE C. 26
IV Le bouton breton, par E. CHARBONNIER . . . ., 33
V Troisième campagne de fouilles en pays bigouden ,
par le commandant BÉNARD, l'abbé FAVRET,
GE ORGES A. - 1. BOISSELIER, GEOR GES M ONOT
[2 planches]. . . . . . . ' . . . . . . . .' 37
VI Les sépultures à coffrets et la chapelle Saint-Gilles
en Bénodet, par 1. OGÈs . . . . . . . . .. 51
VII Les anciens manoirs des environs de Quimper,
par 1. LE GUEN 'EC (suite) . . . ' . . . . 57, 11 7
VIII Le chemin du « Tro-Breiz )) entre Quimper et Sain t·

Pol· de-Léon, par le chanoine ABGRA LL et 1. LE

GUENNEC r 1 planche] . . . . . , . . . . . . 65
IX Le Cap Sizun à l'époque néoliLhique, par H. LE
CARGPET. . ..... , , .. , .... , 99.
X Quimper au XVIIIe siècl e. Notes et documents (II),
par DANIEL BERNAR D,

105

Quimper, - Imp. Mm . BARGAIN & C" , 1, Rue Astor et Quai du Stéir