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Société Archéologique du Finistère - SAF 1918 tome 45 - Pages 131 à 196
xcurSJon
dans
Commune de Guimaëc
l"a commune de Guimaëcfait partie du canton de Lan
m~ur, arrondissement de Morlaix (Finistère). Elle dépen dait autrefois de l'évêché de Tréguier et de l'archidiaconé
de Plougastel dont la presque totalité, comprise entre les
deux dvihes du Douron et du Queffleut, fut, en 179
corp()~ée ·à nDtre département. Trois mDnographies ont
déjà été consacrées à l'histoire de cette paroisse. La pre
mi je èst l'œuvre de Guillaume Le Jean, le futur explo
rateur de l'Abyssinie, qui la publia en 1846 dans l'Ec7/O
de j \t[ o'ylaix ; la seconde, composée par notre regretté con
frere M. E. Bergevin, a paru e n 1891 dans la R e'vue
F-listoriqu.e de l)Ouest ; la troisième enfin a été publié~
dans le Bulletin de la Commission diocésaine de 191 l
(pp. 337-345 et 375-383). 'Malgré leur valeur, ces diverses
notices n'ont pas épuisé l'intérêt du sujet. Guillaume Le
Jean s'est bDrné à une paraphrase un peu sèche , de l'arti
cle des continuateurs d 'Ogée consacré à , Guimaëc. Le tr=.-l
vai1 de 1VI. de Bergevin n'est qu'un relevé des actes qui,
dans les ancIens regIstres paroIssIaux, concernent les fa-
milles nobles de la région, avec un préambule d'apprécÏ.1-
bles, mais trop brèves nDtes archéologiques. MM. les cha
noines 'Peyron et Abgrall se sont placés à U1~ point de VUé
spécialement religieux et ecclésiastique. Je voudrais, non
rectifier, mais cDmpléter l'œuvre de mes devanciers l''n
consignant ici le résultat de m;üntes excursions à travers
cet attachant coin de terre qui CDnserve des traits épar:s
de son antique physionomie, viellx manoirs et chapelles
dont l'une, Notre-Dame de la Joie, est tellement riche en
œuvres d'art qu'apr{~s le consciencieux examen de 1\'1. le
132
chanoine Abgrall, j'y' ai pu trouver encore de l'inédit ;1
admirer et à décrire. Je constaterai aussi plus d'une fois
_ d'affligeants ravages où la main de l'homme n'a que tr,)])
aidé a l'action du temps, en fbrmant une fois de plus le
vœu purement platonique, hélas! que les autorités
locales s'efforcent de sauver les restes précieux dont elles
ont, au moins moral~mérit, assumé la 'garde, au lieu de .;e
faire, .par ignorance et inertie. les complices d'ineptes des~
tructions, ' .
Guimaëc s'interpose singulièrement entre les territoires
de Lanmeur, l'ancienne métropole du pays, et de sa trêve
de Locquirec, qu'elle sépare l'une d e l'autre. Leurs limi
tes respectives en sont si bizarrement dessinées, qu'une
partie du bourg de Guimaëc est en Lanmeur. De plus,
toute une portion de Locquirec, . formant la frérie ou s~c
tion de Lezengar, ' est enclavée dai1s Guimaëc, sans au L re
communication avec le surplus d e la commune qu'un F)nt
jeté sur le ruisseau de Kergonnr, ;l sondéboucbé au fond
. de l'anse charmante du Moulin . d e la Rive. Ces anomali':s
font supposer que la paroisse d e Guimaëc n'est qu'un ,d.'- .
membrement de Lanmeur, rattaché par les évêques de Tré
guier ~l leur diocèse, tandis que Lanmeur et Locquirec
·continuaient de dépendre de l'évêché de Dol. Le patron
actuel de l'église est saint Pierre, qui a supplanté en Bre
tagne tant de saints indig~tes, et a remplacé ici un smnt
Maec, Maeoc, Mahuc, Mahouc, Mieu (1), l'un des prin
cipaux disciples de saint Sams-on. Ce dernier ftyant long
temps vécu à Lanmeur et y ayant établi un monastère vers
le milieu du VIe siecle, riend 'étonnant que l'on retrouve
aux alentours le souvenir d'un de ses plus fidèl:;s compa
g nons. Il est très possible que l'église de .. Guimaëc ait été
fondée par le saint même qui a laissé son nom à la pa
roisse (Guic-l 1!aec) . La tradition du pays fait 'pourtant de
saint Maec l'un d es douze condisciples de saint Kirec,
avec Saint Engar, qui a une chapelle en Locquirec, saint
Milon, vénéré dans cette chapelle. Saint Garan, qui a une
chapelle en Plestin, saint Kémo, patron -cl 'une ancienn e
(1) J. Loth. Les noms des Saints bretons; p. 86 .
- 133
tr ld et P10uégat-Mo)Tsan, sall1t N érin, I)atron ' de
Guerrar ' ' , ,
Plounérin, etc. , . ' ' "
T 1 qu'on l'aperçoit -de la route de Lanmeur, le bourg , '
~ sial fait de loin bon effet sur son plateau bocager et '
parOIS . bl l ' . A '
'.' t serrant ses maIsons anc 1es aux toitures gnsatres
'uillées autour d~un clocher trapu épaule de deux tou-
OU ro . , l' , , . d ., d d IZ l
,lIes. Dernere ecran ' es pll1e es ' e erven, a . mer
~t la valléedu Dour~l~ cre~se é~ l'est ~_ün v~rdoyant fosse,
ar où la brume et 1 air sal1n s engoufrrent jU,squ'aux gras
le sol plus pauvre se dénude, se dépeuple, et la viê s 'y con_
centre presque entièrement sur une étroite bande du litto
ral, tandis qu'a l'intérieur sont des landes solitaires, han
tées jadis par des loups et des fantômes, encore pàrse~
mées de mystérieu~ méga1ith~s. Puis c'est la fin des ter-
res, la brusque cassure du continent aux farouches falai
ses de Kerbaul, qu'étaye l'énorme éperon de la pointe de
Beg-an-Fry (le bout du nez), dressant à plus de soix~nte
mètres ses rudes _ assises de granit rosé où les vagues , vien
nent s'écraser furieusement en neigeuses fusées d'écume.
La route de Lanmeur a Locquirec, qui traverse le bourg,
n'est pas l'ancienne voie gauloise ou gallo-romaine qu'on
utilisait jadis pour se rendre de l'antique ]{e'vfeunteun au
prieuré fondé par l'ermite Kirec dans les ruines d'un post'3
militaire placé à l'embouchure du Douron. Cette voie pas
se au sud du chemin actuel, par Kervidou et Kerlaëron en
Lanmeur, et ne se raccorde à celui-ci qu'à l'est de Gui
maëc, près du manoir de Kerven. Deux autres voies se
condaires coupaient la paroIsse; l'une menait de Locquirec
au fameux château , qe Primel en Plougasnou" vrai bastion
naturel renforcé de remparts et de retranchements, où Ar
moricains, . Romains, Bretons, Français, Espagnols tin
rent garnison tour a tour jusqu'aux guerres de la Ligue.
L'autre conduisait du même château de Primel à Toul-an
Héry, port ducal de Lanmeur au moyen-âge, et plus an
ciennement oppidum gallo':'romain dont les vestiges, subs
tructions, tuiles, enduits polychromes, sont encore visi
bles.
lie procès-verbal dress : le 27 septembre 1679 par Fral1-
134
çois Bouyn, sieur de Rains, maître aux Comptes (1) nous
montre l'église de Guimaëc à cette époque. De l'édifi .::e
ainsi décrit, seuls le clocher et la longère de droite du
chœur sont parvenus jusqü'à nous, mais les vocables des
autels n'ont .pa& varié. Le recteur, Messire Louis .çIe Cre
:wUes, ne recoi,1l1aissait aucUn seigneur fondateur. Les
prééminences , de la maîtresse:-vitre flamboyante étaient
partagées entre les terres de Trémédern, ancien fief de
bannière, et de Tréléver, les deux plus considérables mai
sons de la paroisse .. Dans la partie droite du tympan bril
lait le blason de Tréméderil : bandé d'or et de · s[J,ble de
s'Îx pièces, avec celui des Kerrerault, sieurs de Trcmédern
au XVIIe siècle., et diverses alliances, Ribé, N uz, etc .. A
gauche étaient les armes de Treléver : de gueules ù trois
bandes · d'henn'ines, et celles de familles propriétaires de .::c
fief, Kermerchou. Le N epveu, Toulcoet. La dame de Ker
jan-P ;tstour revendiquait un écusson de la grande vitre
pour sa terre de Kerambellec.
Du côté d~ l'évangile du maître-autel, la chapelle de
Sainte Anne dépendait de la terre de Kervéguen, possé
dée par le sieur de Kermenguy. Une vitre à deux soufflers
contenait les armoiries des Goezbriand-Roslan : d'azur à,
la fasce d' O'Y, au l[J,mbel de guetûes, pleines et écartelées
d 'alliances. Les deux bancs placés au-dessus appartenaient
au seigneur de Kervégllen) ainsi que l'autel suivant, dé
dié à saint Sébasti~n,; dont le retable offrait un écusson
aux armoiries écartelées de Christophe d e Goezbriand,
sieur de Roslan, Kervéguen, et de sa femme Marie de Ker saintgily, mariés en I620. La dame de KermabolY et le
sieur de Keramedan Huon, de Plestin, avaient des bancs
devant . cet autel.
Du côté de l'épître du sànctuaire se trouvaient le banc
du marquis de Locmaria et la chapelle de la Trinité, dé
pendant de Trémbdern. Un vitrail colorié décorait ' la fe
nêtre ' ; on y voyait les effigies agenouillées et' armorié~s
,de François de Kerrerau1t, sieur de Tréméd~rn, et de ' Ca
therine N uz. dame . de Kergomer, sa femme, vivant en
I610. Les blasons des soufHets portaient les armes des
Kerrerau1t : d'iazu' J' fretté d'Œrgenf:, une fleur de lis de
même eYl chef, parti de Trémédern, Perennez, N uz, etc.
~1) Arch. du FInistère. A-19, '- ._.'-..... ·- ·:i -· ·· ' , . . ,.~.·Z .. -"3'
'. ' p, -135 ..
: b' " T isins étaient arinoriés de' même,mais le
DeuX ancs \ 0 " . ' . .... . J
. : l i\ 'I
arùbez Kergus soutenaIt e· ... re en posseSSIOn u
ïeLll · c e lV ez .' . 1 ..'
.s . d " i clue d'u'ne petItc baIe "vitree aux armes de
.,econ , al11.S .' . . .
rrél11édern. ..' . . ' .' . "" 1 . .
o··te chapelle deux arcadesc 'c' sepultures appar~
ans ' v L . '
, . ' t l 'ui1e au sieur de Kerangouez Coetmen de sa
1" Il lI en , . . . .
~ . ' d " K er'g ' adiou, l 'autre au SIeur de Kerrerault de sa
t -n e e ' .
. ' .'" . de Trémédern. En face, il y avait trois bancs, le pre-
. 1 en e· .' . cl P . . d 1
. .... . . : aux héritiers du SIeur , e. estrvlen . e euc terre , d t:
mIe l d' . d 1\ "" b l cl .
) pl,.ttlCsecon . , au SIeur e uezam ' ez et . e " er11ler,
1 enal11 ('," . .
'1 Ile' a' 'un hon, au ' SIeur du Roudour Le BIhan, de sa
. 1> 'lS0 11 . . .
.. ( de pradigou., Dans le chœur, aU''res bali.Cs au corn te
terre . . I
de Boiséon et au . SIeur de . :\..efJan-Pastour, de sa terre ce
. Kcrambellec. . . . . ' . , .
Le bas-côté gauche , de la nef possédait l'autel '. de la
Sainte Vierge ou du Rosaire, dépendant de ' la terre de
\iezaudren . . Il off rai t les armes : cl' argent à la c'yoix pat
tée d'(/,z'u.r,des Robert ou Ropa~·tz, anciens seigneurs du
li~ü, et le banc adjacent était au sieur de Mesaudren Thé
·pault. Sur une tombe haute possédée par le sieur de la
Villeneuve Rolland se lisait : RUNTANIC, nom d'un vieux
manoir d e Guimaëcoù résida la famille Queffarazre.
. . . L'autel d-e droite, dédié au Saint-Sacrement, portait un
écusson aux armes ·des de l'Isle, sieurs de Penam'prat :
de gue' uZe à dix bi.Uettes d'o1', 4. 3· 2; 1, alliées à celles des
Riou: de sable. à tro1~s che'vr011S cl 'argent. La vitre voisine
avait les mêmes blasons, ainsi q'un mi-parti de de l'Isle
et de lVIarc'hec, et le banc situé devant l'autel . était aux
. enfahts du sieur de Pestivien. Plus bas, une autre fenêtre
dépendant du i1.1anoir de Mesaudren contenait les armoi-
ries des Thépault : de gueules à la c1'Oix alésée cl' or, can
timnée d'une l'IJ.âcle cleo même, et celles des Ropartz avec
leurs alliances : Le Cozic, J agu, Trdgoff. Enfin, la petite
fenêtre des fonts baptismaux était sans armes, ainsi que
celle qui surmontait la principale porte de l'église, et la
tour portait quatre ou cinq écussons sculptés aux armoi
ries de Trémédern et de Kerrerault.
L'église de Guimaëc, dassée depuis peu au nombre des
monuments hlstonques, se compose d'une nef de trOIS tra-
vées, avec bas-côtés, et d'im cnœur aussi de trois travées,
fla, nqué de deux larges ç~j:J :~elles. Les piliers carrés à. sim-
,. .136
p1es taillqirs soutiennent des arcades en pl~in cintre indi~
quant le début du XVI Il o . siède, D'un édifice gothique, an~
té rieur , il subsiste la muraille. ,de -Groite du chœur, ' percée
d'une petite fenêtre ,ronde et d'un bénitier og·iv-al. .Du
mêmç côlé; dans l'à,ngle rentrautforme par: .le ,collatéral de
. la nef, est logé le clocher, robuste construction d'ùn gm
nit jaurleet friable. A sa base, .une porte à l'archi"olte
coupée de claveaux est ornee. de deux écussons dQut J'lm
porte encore . le bandé .des Trémédern.. Au-dessus, un fron-
ton en arC' offre un écusson .fruste, incliné et timbré cl 'un
casque, 'Plus haut, une seconde àrcàde montre un écuss'Ol1
en bannière, timbré et supporté d~ deux aigles, au .champ
indéchiffrable. peux autres .écus plus petits, tenus par des
anges faisant sa,illie sur le mur oilt également été marte-
lés. A tôté se lit la date: 1655. .
Ce clocher est accosté de deux tourelles ou cages d'cs
caliers amorties .en .dôme ; cette dualité est un fait assez
ra're dans le Tréguier, où je ne cOllnais qu'un autre clocher
similaire, 'celui de Saint-Quay, près de Perros-Gui. rec . . De
massifs contreforts épaulent ses angle et une· corniche très
saillante, do.nt les nombreuses moulures se .poursuivent Sl1~'
les tourelles, soutient la galerie de la plate-forine. Le bef-
froi, '3, trois chambres de' cloches,' est sommé d'une courte
pyramide ajourée de quelques baies rondes.
Le chœur et ses deux ailes, sous toitures distinctes, se
tern}inent par des pignons droits ; au central s'appuie unç
sacristie hexag-or:ale. Le porche, refait au XVIIIe siècle, a
gar· dé . son arcade ogivale pauvrement moulurée, hi date de
1558 inscrite en gothique: M.VC.DVIII. et deux lions
formant gargouille::; au ' b l;s , des rampan t.1s. La porte inté-
Heure, surmontée d'une niche contenant la statue archaï-
que de Saint-Pierre, patron de la paroisse" est flanquée de
pilastres, à chapiteaux étranges, nœuds de corde ou cornes
enroulées,. et accompagnée cl 'un bénitier garni ,d'une tête
de mort en haut:relief. Au pignon ouest, la porte à. tym
pan .. arrondi, · orné d'une vieille statue d'évêque, 'a ;les van
taux sculptés figurant quatre scenes de l'Evangile: l'An
nonciation, a Nativi,té, la Présentation au Temple ct la
Fuite en Egypte. Dans ,cette dernière, Marie, as?ise sur
l'âne, allaite le divin Enfé\tH çrnma,i1lott~ dç bélndçs Cf 0';'
ToU/-4'"
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Kermorvl/ll
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lin de
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N~ _les Noms sou/ignés
.sont ceux dilnciens manoil's,
/'lsle-B/~ndt81
la Joie
ezaud"en
Pont ·Meno , '-.2
131" · .
, '. ' , . . t Sacré-Cœur ~
, oô . t sans va e . .
la B. i\:J.é:\.rie A~coqu~r parait. m ' ~ e-rne e · " ' . clef a la
droite 'est un samt PIerre a~sJs, tiare en tete
, \'" l\1fè l 'au· t,,.l du bas cot.
ft . H u'aUCllC une 'I.et'g'e-t l te· . . .. '" . ~ .
roi . ~ . ', . . >
feus Il arcatures ogtv~les. Le premler dep€ndalt,. comn~
l'avons vu ; du mail0ir .de Kergadiou ';. le .,~co,nd.. ~lus
fre le bCLli· dé des selg'h~ut'S de .. rréllléde!h. ,I:?e:ran,t la .ba·
lustra .le de l' àut:1?e :r()~ve ~l1e 'dalte d~ont 1 epJtaphe sem,
hIe élvoir été effacee 'a desscill. On y lIt enco~e . : .. :.174°.
Pries Dieu· po·WY le ' l'epos · de son d;m.e. Il est a Crmre qu~
cette dalle couvràit la sépulture de ~a~11e Hélène-Olive Pa~
tour dou lirièrède Penampr~t-PestlvleIT, m{)~te: . le 7 . mars
hiliaire~ Rttribuées à. la defunte. '.
Co petit tabernade Reh~issançe, or11é de la statuette du .
Sauveur, se voit sur l'a1,ltel de gauche; d;ans lès niches
latérales, saint Paul tendnt l'épée et .apôtre mun.i d':un H,.
ne . . \u-dessus, groupe ; :de sainte An,ne et de la Sainte
Vierge portant l'Enfant j'Jésus ~ bénissànt, et statues des'
saints C(;me et Damien, si'ayant ni le eo"stuIll.e de docteurs,
ni les vases renfermant leurs remèdes traditionnels, angé.,.
lique et mandragore. Ces images _ peuvent dater de la Hn
du XVIIe sièc1e.
DailS la nef, grand ct vieu?:: Christ de bois. Aux deux
autels latéraux, tableaux sans grand mérite, signés :'
BLEVIN. 1790, Celui ae droite représente saint . Roch. pan
sant la blessure de sa jambe ; celui de gauche, l'Euçh:l- '
nstle adoree par des , 3rlges et des prêtres. La ('uve des
fonts est un bassin de' granit octogonal, gar.ni sur chaque
p;m cl 'une tête humaine s~mante, et accompag'né d \mê p.e-
tlte plscmc.
On cons:rvè. au. presbyt ère un joli calice en argent pçr·
tant cette mscnptIon : I.\NA : V~L6I ! KVUO : 1583, Sur le
no;ud,. couyert· de f~ui1lages dorés. sont six pdits fleuroJ);"
d.emaIl vert. Lepied,diviséenhuitlobes.offredesrl'll-.
çe"t,lX gr .. wés ~tt trait. et ~ .n tr~s peth Christ en ~toiN.. b~
" ..: .. " -"t3S ' - -" " ..
:.:.:)~;ùinçon, :,fOfrn-é ,' des'de~ux 'lettr~s F ,'et 1:" séparé,e:(:,p~r une
., .... · éto·il::t· :-'Dourra"it Nh:~· ,cèlui " . de . Frat1cÇlÎs Labouz, orfèvre . à
, . '. , MorlQixc.'àda .. fii1. d'û"XVI~ si~cle. Dans las'acristie; p!u~ieurs
. :. "sta:·tue5: ;'prove1'laht de , l! église ei.aë la chapelle ru~née de
.'.:- saÎnt"Mélar av~üei1t lro, LLvéasile, riotarriment ul1grollpe de
· , . . .. ~ saint Yves' ~ntlele:ticheél ·lepau·vre.l\-l~is iLn'~l). ,.~~bsis-
.' : :' tait plus, en i914,'qu'üri E(~ce Jf om~ ,et un s(iip.t. Sé,b.,a.S:ien '
,,' :'::qtH~ :fVL-,.Yabbé · lV!6àla> 1:)iènv()U1u;'a ' m ' a, prlère',, :, '0époser :m
'. _ : . ·:mus~e ,de:' TZerj'ean; 'a:il)sï ' qü'U'né vieille' f rég~ t~. : vQ.tjye qui
.. " ügUrai-t aux ,pfodessiQ'i1's'il ya un:demi~si ,~cl~.',.": : . .
, Les , con f réries desseniÏes.· en l'ég1ise étaierït c'clles de
.'. ,?aint : . . P.ierre.,· : du· Rqsaire':-etdu Saint-·~acremétÏt. , A. celk
::. ~ci . )ncomp;:titl'eritretien 'de " la' lami)é du sanctuair~, ·t~ndis
" que h ' Rosai·r-e:' :assurait'· le bon' fcm.éÜ6nneme'nt dé, l'hot-:
',. ' loge.:_ : . ç.'.est .à . tort., semble-t'.:.:i1, :que fiL de Berge'vin men- ·
. ,.",·ti mne ·l'existence,;·au· bourg', d'.üne':chapelle d~ saint Roch
tr;a.nsformêe:, en.:·mairie, carcelle-ci'ri'a nulieniei1t l'aspect '
· "1' 'd' c 1" Il 1" ... J ' t'" Il' . 1
. .0 UD,. e . 1.nc~', te 19:,l e UX\' " a )fen ' eXIste une Clape .ente '.'e
· ~ ·sfl .ini,Roçh, : fondée' en· japvier ' 1 500P~i- M$.~Üre" Guillat~me
, Le. Du, prêtre, recteur .de Loguivy et originaire de Gui
" p}aëc', Jliaiscette chapellepie 'se desservait da'ns l'ég'1ise, sur
. , 1 '.ü .. u"tGl d Il. ,même: ,vocable: I,,,' acte de fonda~ iOtl e'st aux Ar-
"c!li'r.e.s . Dépélrt~ment.ales (r}," consigné ' sur'un ' parchern in
' .. long de pxe,;;cl:e 2·.,n?-etr~s, d'une vétusté qui 'en rend Üfec
'. ture pénible .. J\pres , de curieuses : considératidns rnystiques
. sur.1a mort du Sauveur·.et l'institution du sacrifice divin,
·Maître.0ulllaùm'e· {;léclare. établirune,chapelFeriie de dëux
nlesses' helSdolnadaires à basse voix, l'une le nï.ardi t;n
l'honneur d~ la tres. heureuse Vierge ivlarie, l'autre le ven
dredien: 1)1i.ol111eu~t: de, la Sainte ... Croix!~ .: a estrc · dictes' en
,l' e:,gli?eparrocJli~111e de ., Guicmec , SUt; ~l' 3.ulte1 ' d.3 . Messielirs
' -Sa~nct~ El()y et. R_oc,no~yen~n:;en.t: y: Jai8tz et éonstruictz
, par lè di'ct' Maisfre .GÙi11aume ), ). '. ,. . .. :' .. " .'
" , Lès titulaires de · ce . bénéfice s'intitulaient parfois clB-
naines de Saint-Roch. Le dernier fut Missire J ea.n Michel~
pourvu en 1763 par présentation des fabriques cn charge,
après le déd~s de Valentin Le Doher, précédent chapelain.
Le 4 octobre 1790, il fournit déclaration pour le temporel
· de sa chapellenie, compr, enant une grande maison a trois
étages, sise au bourg, et quelques pièces de terre, le tout
(1) G. 538,
139
livres de rev enu, Arrê~é par la gendarmerie en
" a ln nt l 2 5
l'abbé Michel est enfermé au château de Brest,
'uillet [792,
" . détenu aux Capucins d 'Audierne et' d e ..Landerneau"
pUI~ " l'b 1 l . '1
. L\ 'é de 71 ans et caduc», 11 est rcnl lS en 1 ertc e 2 avn .
(c g " S' V ' () .
_( ~ et se retire a amt- ougay 1.
l, J,J 1 dl' 1 l'
N[i\1. Abgrall et Peyron ont donne 1 ans ~ eur, notIce a IS-
les
recteurs d e Guimaëc de 16, 3 au Concordat. ;\1. ÙC
te C I '
13ero'evin cn nomme un au'. re, Geffroy N édelec, recteur ~n
~8~. A propos de l'abbé Isaac Le Breton, recteur au tenlps
1,J ,J. . l' d .
de la RévolutlOn, Le Jean raconte an ec ote sUlvan~e . :
Un dimanche ,de l'année 1789, le pasteur de la pa rOIsse
commença ainsi son prône dominical : c( NIes chers en
fants, le Roi vient de convoqûer ' les. Etats à Paris pour
notre bonheur...)) - « Dites pour notre malheur L )) in
terrompit une voix dans la foule . . Plus 'card, · les partisan::;
de l'ancien' ordre de choses virent dans cette parole une
prophétie tragiquement confirmée par les faits, et les vieil-
lards vers 1840, s'en rappelaient encore. .
Privé de son rectorat pour refus de serment, l'abbé Le
Breton fu t remplacé, à la fin de janvier 1792, par son an-
ci en vicaire, Paul Buhot de Kersers, mais il demeura ca-
ché dans la paroisse. Avant que M. de Bergevin eut ac-
quis et remanié le manoir de Kerven, on y montrait, au
sommet d, e la tour 211e, une étroit~ . chambre secrète qui
servit de refuge aux prêtres insermentés. LU. Le B reton
a vait une au ~re retr aite a u manoir · d :: .Pennanéac' h , et s'y
i.enait habiL uelleme'nt. Plus 'humain que beaucoup de ses
collègues, moins fielleux surtout que son frère ou cousin)
le trop fam,::ux curé constitulionnel d u G uerlesquin, l'i. 'l
trus ne le tracassait gLl-'~rc, et mênic, dit-:on, l 'av~rti~;sa i l
toujours ~L l'avance lorsqu e d e·s · v:sites domi cijiaires . dt.>
vaient être efJectu- ées, · lui épargnant ainsi captivité e.t clé:
porta tion. -. ,
Le presbytere, vendu nationalement, devint la propriété
de i\L .!\ndré La Cour-R c}zec, m embre du Directoire du
District d e Morlaix en 1793, qui s'y retira dans la suite
et y mourut nonagénaire en r8S6. L e bon -et venérable abbé
Tanguy, 3 ncien recteur de la F euillée ct de PlougouLm,
décédé il ya quelques années, m'a plus d'une fois radé de
ce La Cour-R ozec, qu'il conl11.Ü il (~uimaëc avant sa mor!: .
(1) Chan. P€yron, DucU'lnents II. 111, 116, 121, 149, 157.
i4,O
Le révolutionnaire repenti était devenuull' chr, étien exem-
plaire, assistant presque journellement à la messe, s'ab-
sorbant en longues 'oraisons. Il n'aimait point qu'on lui
rappelât le passé, et il éludait sur ce chapitre les questions
du jeune vicaire. Il lui ' confia pourtant la cniinte qu'il ,
avait eue de subir le sort des infortunés administrateurs
du Finistère, après l'échec du mouvement fédéJ-aliste, au-
quel il s'était associé. Il légua par testament le presbytère
à la fabrique (J). Ce presbytère est une vieille construction
du XVIIQ siècle, où se lit, sur la façad e du yardin, ,une
ll1CSnptlOn ecornee :
JAN : CLECH ... PASCO (?) : A : MASEAS :PROC.
A droitè du grand échalier du cimetière, on voit encastré
dans la niaçonnerie, au ras du sol, un lec'h renversé, bloc
quadrangulaire de granit terminé en pointe' arrondie (~t
mesurant rmètre 92 de long sur 0 m. 75 de largeur
moyenne. C'est la « pierre de Rannou )), ce Gargantua 10-
tal dont j'ai essayé, ici-même, ,de narrer la légende. On
dit qu'il la lança d~ son château de Tré1éver, dûstant d'au
moins 3 kilomètres, sur une . maison du bourg où des com
mères s'étaient assemblées pour le dénigrer. Son projec
tile renversa la cheminée et s'en fut se planter dans le mur
(lu cimetière, olt il est resté ,depuis. Cet angle de l'enclos
doit être, paraît-il, coupé prochainement afin d'élargir la
route. L'agent-voyer devra veiller ù ce que le Iecb d e Ran-
nOl! soit conserve 111 tact .
L'abbaye du Relecq avait sept qUe'vaises près du bourg
de Guimaëc, au lieu dit DouaY'-an A bbad (la terre de l'ab
bé) (1) devenu à présent Runaba~ , . Dans le triste vieux lo
gis , de Kerilis , s'éteignit übscmément, en 177 ;4, messire
Yves du Plesssis, chef de nom ct d'armes , chevalier;, s'::Î' gneur de Coatserhô, vieillard de 86 ans avec lequel dis
parut le nom ,d'une lignée morlaisienne jadis riche et con
sidérée, mais tombée dans la misère. De sa belle terre de
Coatserhô '(en Ploujean), depuis longtemps vendue, il ne
lui ' demeurait plus qu'un' dérisoire surnom seigneurial. ..
(1) Abbé Tanguy.
ti.cn, p. ,
AVe~l de l'Abbayr;
Unê v-:lle b'1"etonne pend'ant la Révolu-
d l.l Hel ec-q
en 19S3.Arch,de Les }lJiffiolJ,
-d vers la mer. Nous franchIssons blentot un ruis-
aU n , , .
au moulin ,de Rupont, et nous voyons a droite, , dans
sea , . .
1 coulée les toits moussus · du manOIr de Kerambellec,
':~ssjon d'Yvon de K.erduel, leur père. Olivier de Kerduel
heritière, Catherine, épouse Olivier de Kerverder, qui fait
hommage en 1527 à la seigneurie de'. Plougasnou. Leur
fils D'rançois, sieur , de Kerambellec, marié ~l Marthe de la
D'orest, [nt pere ,de Christ.ophe de Kerverder, 'époux d~
Chretienne Polard. Il partage ses puînés en 1561. et I568,
d, le Il août 1585, conclut un açcord 'avec les paroissi(' j ~;
pour placer ses armes dans une fenê~re qu'il percera ~l ses
frais afin de donner du jour aux fonts baptismaux.
Sa fille aînée et héritière, Jeanne de Kel'verder, darne de
Kerambellec, épouse écuyer Pi€Tr€ Le Guennec, sieur (1'0
Launay en Trélévern,' dont 3 en:ant.s : Louis, mort jeune,
Claude, relig.:ell'Se bénédicLne' à ~(orlaix ,en 1640, et Fl'an
ço:se, héritière de Launay et de Kel:ambellec, ma,l' :ée en
1632 à écuyer Guillaum, e Pastour, sieur de Pontplancoet en
Plougasnou. A la sui~le de cette alliarwe, la fam:m.e PO:3-
tOUl' vint habiter Guimaëc et résida à Kerari1bellec dllran~
trois quarts de siècle. Pierre Pastour, si.eur de Kerjàn, Ke
rnmbel1ec, fils aîné des précédents, épo IlSû : 1
Ànne de
Trogoff-Coatallio et 2
Franço:se de Coëtmen, qui lu! : don
nèrent 14 ·enfant.s, baptisés à Guima, ëc d· e 1656 il 1687. Il
m O U1'l1 t ·à son manoir de Kerambellec le 31 décembl'e 1699
- le. dern:er jour du grand siècle! précédé dans la tomb€
par son fils 81né Yves Pastour, décédé en 1692. .
Ce dernier la ~ssait un fils lmique, Louis-François Pa:s~
t O: Œ , 'so·us la tutelle de sa mère Jeanne-Françoise Huon de
j{~r :5'us, enrôlée. dans la capitation de 1703 à Grtiinaëc pour
~O livre's, , et autant pOlir son fils. A 17 ans Louis-Fl'unçojs
P~st?~ll' epousa (contrat du 14 oc. tobre )707) une opulente
her' tleAre de Plongasnol/, CatheLne de Kerc'hoent, âgée_
€l1 e-meme d. e: 29 ans. Il est fâcheux que les conjOints n'ai-e-nt
pu .é ·~hange'l:' leur âge en même temps que leurs sernl€nts,
malS d· es raIsons de convenanee et d'intérêt militaient sans
rlo l~{e en faveur de cette fi/sion de deux riches familles, Et
]'uni,on c msi contractée fut · hellr, G!lSe et féconde. Dès. lors
les Pastour délaissèrent Kerambellec pOlU' leur château dé
j\[esgollez, en Pl' ::lUgasnon, et le m8.noÜ, converti , en :e1'me,
passa Dai' n~li::mce aux l [wn ;].y de Pontgirault, .Huon ùe
. Kermadec ' et dé Bergevin.
Le portail extüieur de Kerambd1ec, ~t portes cavalière
et piétonne aujourd'hui abattues, était défendu ~l gauche
par un solide pavillon orné de lucarne~ à fronton et garni
d'une échaugu::tte portée sur des mâcbicoulis. CetLe lo
gette est percée de meurtrières, et du perron de l'escalier
qui mène ~l la sal1~ haute du pavillon, on pouvait faire feu
par une autre embrasure pratiquée obliquement~ , Le bâti- ,
ment principal, au f.ond de la cour, n'offre , qu'une port'~
ogivale, ,av~c " arca;ure ' saillante ;.l écu~sons mutilés. Les
fenêtres ont perdu· leurs croislllons de pierre, et le colom
'biera été démoli. 'Au ,bas . des prairies, entre deux taillis
inclinés que dom ine.éri1ergeant de la verdure compacue de
ses ' sapins, la svelte poivri '~re de K erven; tr1Urn,~ C:' .c{C~
le- 1l10ulins~ig:neurial. .. Un fait s'y est passe, m'a-t-on ra-
,. ' A" l' \ 1 r' l d l ;J,1'
" co-nte,· ,qUl ,pourraü ' etreep11l.ge a a .,egeI7ce e a 1 1'l.ort
:.c{' Ana ~':ole , Le Braz, chapitre des avertissements et .des in-
ters-ignes. Le m eunier du lieu avait sa vieille mère tres
malade etprocbe de ses derniers moments., Un matin, la
trou vant plus calme, il crut pouvoir la quitter sans risqu es
02, s'en .alla remettre seS meules en marche. L v mouli'1
tou rna quelque temps, . puis s'arrêta. Sur:pJ~is, noti'e homme
~;ort it et monta sur la chaussee; la vanne était toujours
1evé:~ et l'étang, rempli, mais l'eau ne coulait plus dans
. le hi f, ~1 tel point qu'une femme qui lavait du linge un peu
: cn aval , vit ~out a coup Je lit du ruisseau s'assécher devant
elle,. « Cest un il1 tersigne », pensa Je meunier. cc Ma
rnere va .mourir et me rapp~llc, H Il regagna la maison
et courut au che,;et de la rnoribonc1e. Celle-ci semblait n'aL
t. ndre oue le r~(our .de son fils pour
rendit l'âm " Cif)q minutes plus tard.
trépasser, car elle
, l " l'llisse" u 'l d '" Ke'r~n"l)"'J l ,~~ ",n--! .'l d''' L1X lrj'lo" 11, 6trps v"rs
J "-' ~ l ....... . l . .. . ... _ . .... . . ""' . .1 ., l ....... .. . . ..... . .i. _ ....., ........ __ . ..
1 'ouest
, de la fontain e rie Keranrun, au pied du Tossel?-
'S'ani:-Fieh" petite butte herbeuse semée d e h1 ocs. de granit
)lrroil,dis, qu'on croirait volontiers être des mégalithes,
mais qui sont sans doute des ro-ches naturelles;' D eux an
ciennes vo:'?s se croisen ~ sur ce tertre, l'ùne m enant · du
hou rg ,d e ' Guimaëc Jl u passage d e Sai nt- T ulien. en Ploué.
ioc'h, l'autre conduisant de Carhaix par ' Lanmeur, à. J'im
portant poste gaulois et romain de Primel, en 'Plougasnou.
. C~tt(' dernière· ,. qui ·félit ,la limite ,de Lanmeur et Ide Gui- '
maëc) fut,.1ongtemps utilisé~ par les pèl~rins de Cornouai11e
. l ' e \'cr · ..: le sanctuaire de Traon-Mériadec, h SaÎnt-
il Ir 'Il c 1 ' oJ
~n' ~du-Dojg : . Un ·témoin subsiste enCore de ces pieus ,s .
1 ... 111 " 1 . ' j . , "
. 'o' 'ltions. Au carrdour, l Y a un VIel oratOIre voute, .
11110r.: 1 " , cl S' l"
. délJCndait ,de la chapet e VOlSl ne , e all1t- - lacre, en
UI , ' r. "
. . lbit la statue , du patron d es ]ardl11lers. A cote" aSSIS sur .
l . l' banc de pierré, se tenait le fabrique, prônan t les mérites
un . '. 1 ff cl " ' 1 . \ l ' d ']
,1 son Salll'~.' recevant es 0 ran es '~êS pe enns ' ont 1
po li va i ts u ~~ell1er- l~p~§$,~~~e p~~' '. :e~~.: ~Çtl,t:~S, . :!~l.el;ll~~fl ~r~:~ .,·:,;· .::,>: '.:
m!vcrt~s aù !l.urd .el ~.u~ J1Lld" ~L \.J.llO.urd hJjl" l;,1:chàp~:1le $.:';!~,t .,·;:,.! ;· c·::::'.> '.
écroulée, ' lei . . fi~èle.s, a~l~B.aptiste.;?J?t.: :q.~serlG . l'.a}~t~que." .YQi~ . : · :: . ,',:; ::"
pavée p~ùr . : des rpu tes . pl~s .. coinmÜ!d~,S-, . et,r~f:l.lg if. : :dan