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Bulletin SAF 1912


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Les Saints Bretons et les Animaux. - Etude hagiographique et iconographique, (suite, voir T. XXXVIII)

Chanoine Abgrall

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Société Archéologique du Finistère - SAF 1912 tome 39 - Pages 51 à 59

LES SAINTS BRETONS

LES ANI AUX

Etude hagiologique et iconographique
. (Suite)

Saint Cunwal

M. André Oheix vient de publier 'une vie inédite de saint
. Cunwal ou Conval, qui est patron de Landunvez et a une
chapelle dans la paroisse d'Hanvec, au milieu du bois du
Crannou. Dans cette vie il me signale deux traits curieux.
L Un jour que Cunwal, encore à l'école, se promenait

par ordre de son maître, passant au bord d'un bois 'il vit une
louve qui, à son approche se coucha à terre, baissa la têtê et
rampa humblement jusqu'à ses pieds. Le Saint enfant
comprit que. l'animal voulait solliciter quelquè bienfait, et lui
dit: marche en paix, je te suivrai. Alors le loup entra dans

la forêt et lui servant de guide le conduisit jusqu'à sa
tanière où elle lui montra ses trois louveteaux qui étaient

aveugles. Ce que voyant Cunwal, il coupa une verge dans un
buisson voisin, la bénit . eten toucha les yeux des louveteaux '

qui recouvrèrerit la vue, puis s'en re'tourna au monastère.

Le lendemain, ayant repris sa promenade, il retrouva la
louve qui, pOU1~ prix de son bienfait, l~i apportait dans sa

gueule un anneau d'ord~t le déposa à ses pieds.

2. Cunwal, étant devenu abbé, avait une poule qu~ lui
pondait deux œufs par jour. Quand il venait au réfectoire, Ili

poule le suivait, etpendant son repas le Saint émiettait du

pain et le lui jetait sur le pavé. Un jour la poule ne vint pas à
l'heure du repas. Il était arrivé que le frère boulanger lui
avait donné un mauvais coup et l'avait tuée, puis l'avait
cachée pour que personne n'en sût rien. Cunwal, voyant que
la poule manquait à son rendez-vous ordinaire, fit appeler le
boulanger et lui dit: où est ma poule. Celui-ci voulut nier le
fait; mais le Saint lui répliqua: c'est vous qui l'avez tuée:
allez la prendre et soyez sans · inquiétude. Le boulanger alla
donc chercher la poule morte et la déposa sur la table devant
l'abbé. Celui-ci, à la vue de tous les moines qui étaient au
réfectoire~ leva la main, bénit la poule, q, ui reprit vie, se dres­
sa debout sur la table etse mit à manger les miettes de pain
qu'il lui donna. Elle vécut encore longtemps, mais désormais

elle ne pondait plus qu'un œuf par jour.
Saint Derien et saint N éventer
C'est dans la vie de saint Riok, du 12 février, qu'Albert le
Grand retrace les faits merveilleux de ces deux saints personna­
ges, guerriers et pèlerins, originaires de la Grande-Bretagne.
Au retour d'un pèlerinage en Terre-Sainte, pendant le
séjour qu'y fit la pieuse impératrice sainte Hélène, mère de
Constantin, ayant passé par Nantes 'et Vannes, et cheminant
vers Brest pour rejoindre leurs navires, ils arrivèrent au

passage de l'Elorn, rivière qui s'appelait alors Dour-doun,
eau ' profonde, entre Pont-Christ et le château de la Hoche-

Maurice.
En ce temps-là la mer remontait jusqu'à ce dernier château,
qui était encore considéré comme port de mer en 1421. (D.

Morice, preuves, II 1099). Le passage s'effectuait sous ses
murailles, au gué que le cartulaire de Landévenec appelle
Rodoed Carn, près de Kergarnec qui est inscrit Ke'f'gornec
sur les cartes modernes.
Le bras de mer était alors assez profond. Quand les pèlerins
y arrivèrent ils virent un' homme s'y précipiter du haut des

murailles du château, et ils durent entrer dans l'eau avec

leurs chevaux pour le retirer. Après l'avoir sauvé, ils appri~
rent que c'était Elorn, seigneur de celte forteresse et de ce
territoire et que la cause qui l'avait poussé à cet acte de ,
désespoir c'était que son fils Riok, âgé de deux ans, avait été
désigné par le sort pour être livré en proie à un épouvantable
dragon qui désolait la contrée, dévorant hommes et bêtes.
Néventer et Derien lui promirent d'exterminer ce monstre,
à la condition qu'il voulût renoncer au paganisme et bâtir une
église 'chrétienne sur une de ses terres.
« Incontinent les deux Nobles Chevaliers se rendirent en la

(c caverne du Dragon au quel ils firent commandement, de la

(c part de Jesus-Christ, de paroistre; il sortit donc, et son
« sifflement épouvanta tous les assistans ; il estoit long de
« cinq toises, et gros par le corps comme un cheval, la teste
(c faite comme un Coq, retirant fort àu Basilicq, tout couvert
« de dures écailles, la gueule si grande que, d'un seul mor· '
(c ceau, il avaloit une brehis, la veuë si pernicieuse, que, de
« son seul regard, il tuoit les hommes. A la veuë du Serpent,
(c Derien mit pied à terre, mais son cheval s'effraya si fort,
« qu'il se prit à courir à toute bride à travers païs. Cependant,
(c il avance vers le Dragon, et, ayant fait le signe de la Croix,
(f luy mit son écharpe au col, et le bailla à conduire à l'enfant
« Riok, le quel le mena jusques au Chasteau de son père,
(c qui, voyant cette merveille, remercia les Chevaliers et les
(c alla conduire à Brest, où ils emmenèrent le Dragon, au
« grand étonnement du Roy Bristok. De Brest ils allèrent à
cc Tolente (lors riche Ville), et de l'à s'allèrent embarquer au
« Havre Poullbeunzual, où leurs Navires estoient à l'ancre et
c( où ils commandèrent au Dragon de se précipiter dans la
c( Mer, ce qu'il fit : et de la ce port fut nommé Poull-beuz­
c( aneval, c'est-à-dire, port où fut noyée la beste ».
C'est maintenant Pontusval en Plounéour-Trez.

, C'est en mémoire de ce fait que fut bâtie, au lieu alors

_n 54-
appelé Barget, non sans diverses péripéties, l'église de Plou­
néventer,· du nom de l'un des deux saints .

A la façade de l'église actuelle, au fond du chœur et à la
belle croix de granit du cimetière, sont des statues de saint
Néventer représenté en guerrier.
Plus tard saint Derrien eUt aussi son église, ou plutôt sa
chapelle, car elle a été pendant de longs siècles trève de Plou­
néventer, avant de devenir paroissiale .
. Est-ce le même saint Derrien qui ~st patron du Drennec et
de Comanna ?

Saint Edern et son cerf
Aucun de nos hagiographes ne patle de saint Edern, qui
est patron de trois paroisses dil diocèse: Edern, Lannédern et
Plouédern. Par bonheur, Dom François Plaine, qui s'est

beaucoup occupé de nos saints Bretons a pu obtenir,
grâce à l'obligeance de l'érudit M. Roudaut, ancien
curé de . Ploudii'y, une · analyse de l'ancienne vie de

saint Edern, conservée sur un parchemin à · Plouédern
jusqu'aux dernières années du XVIIIe siècle, analyse faite
par Raoul de Kerlan, greffier de Landivisiau, qui fut char­
gé en 1776 de dresser l'inventaire des archives de cette pa-

roisse.C'est d'après cette analyse et d'après une Gwàz bre-
tonne inspirée de l'ancienne vie, que je relate les faits sui-.
vants ayant trait à notre saint Ermite.
Edern venant de Grande- Bretagne, ti'ès probablement du
pays de Galles, débarqua dans la baie de Douarnenez ou à
Douarnenez même, se fixa d'abord dans le · vallon· du Juc'h et
ne tarda: pas à s'avancer plus loin dans lesJerres, à une peti­
te distance de Briec, à l'endroit où se trouve maintenant le
bourg d'Edern. C'était du temps d'Alain le Grand, par con­
séquent dans les dernières années du . IXe siècle, ou les
premières du xe. .. .

. . Le . bon saint, · dans )'enpitage qu'il s'était bâti, vaq.uait

fi la prière et à la pénitence sans s'occuper d'autre chose;
mais les gens du voisinage lui cherchèrent noise. L'ermite avait

une pauvre vache qui s'égarait quelquefois dans les champs
d'autrui, et tous de crier qu'elle était voleuse et de faire re~

tomber leur colère sur le saillt. Même le seigneur de Quistinit
donna ordre à ses gens de lâcher ses chiens sur la bête, si.

bien que celle-ci, sous leurs morsures terribles, resta comme .
morte sur place. L'Ermite survient, appelle sa vache et
celle-ci, obéissant à son ordre, se lève pleine de vie et sort
du champ de ce seigneur inhumain. S'il avait été moins
cruel et plus clairvoyant, il aurait pu remarquer que partout
où le pauvre animal avait passé le blé poussait en plus gran~
de abondance, pour réparer en admirable mesure ses inno­
. cents larcins.
Pour éviter ces molestations l'anachorète s'avança plus
loin dans le pays, entre Brasparts et Loqueffret, dans le bois

de Coat-aT-Roc' h non loin du bourg actuel de Lannédern. Là
tout près d'une fontaine, il établit son ermitage, et construi-

sit un oratoire à la Sainte-Vierge à l'endroit où se voit main~
tenant la chapelle de Notre-Dame du Bois-de-la-Roche. .
Il arriva qu'un jour un cerf poursuivi par un gentilhomme
à la chasse, et sur le point d'être forcé par les chiens, se ré­
fugia dans la hutte du saint, semblant lui demander un asile
pour échapper a la mort. L'ermite lui accorda l'hospitalité et
désormais l'animal ne le quitta plus, allant broùter et pâtu-

rel' aux environs dans la journée, et revenant le soir prendre

son glte.

C'est pour cela que saint Edern est toujours représenté à che-

val sur un cerf. On trouve sa statue ainsi figurée au fond du
sanctuaire de l'église de Lannédern, contre le fût de la croix du
cimetière, à une autre croix au bord de la route, à la limite
de Lannédern et de Loqueffret, sans compter un panneau en

bas-relief, dans le tableau en bois dont il sera parlé tout-à-

1 'heure et un panrieau de la maîtresse-vitre.

Des statues analogues se trouvent à l'église d'Edern et sur
le baldaquin des fonts baptismaux de l'église de Plouédern.
Dans·la même église, une autre statue du saint, avec un cerf

à ses pieds; puis, dans l'église de Plogonnec, un vieux vitrail
du XVI

ou du XVIIe siècle représentant encore l'ermite chevau-

chan t son cerf.
Saint Théliau, évêque de Landaff, patron de Landeleau et
d'une chapelle de Plogonnec, est aussi figuré à cheval sur un
cerf, mais on ne peut pas les confondre l'un avec l'autre, car
saint Edern est toujours vêtu en ermite, avec robe et man­
teau à capuchon; tandis que saint Théliau a les ornemen ts
épiscopaux, chape, mitre et crosse. .
Dans la petite chapelle, ancien ossuaire, qui se trouve à
l'angle Sud-Ouest du cimetière de Lannédern, se voit un ta­
bleau en bois, composé de six panneaux en bas relief, retra­
çant différentes scènes de la vie du saint.
1. Panneau supérieur, à main gauche: saint Edern en
prière près de la fontaine avoisinant l'oratoire qu'il a érigé à
Notre-Dame. Une femme vient pour recourir à son interces-

SIOn.
2. Panneau inférieur: épisode de la vache: un valet la chas­
se à coups de bâton, pendant que le seigneur de Quistinit, à
cheval, fait des reproches au saint. .
3. Panneau supérieur, milieu: des chiens lâchés sur la vache

mettent celle-ci à mort, et les gens du seigneur accourent
avec des armes.
4. Panneau inférieur: le Duc de Bretagne passant par le
pays et se trouvant égaré, enyoie un page demander son che-

min à saint Edern; celui-ci étant en prièpe tarde un peul à

répondre au page, lequel, irrité de ce retard, lui donne un
soufflet, ce à quoi le saint répond en tendant l'autre joue.
Le duc que l'on voit à cheval, est fra ppé de c~cité, avec tous
ceux de sa suite.
5. Panneau supérieur, droite: un chasseur sonne de la trom-

pe, un cerf poursuivi par ses chiens se réfugie auprès du
saint qui est en prière.
6. Panneau inférieur: le saint chevauchant sur son cerf, un
chasseur et son chien en arrêt pour contempler ce spectacle.
Saint Efflam et le Roi Arthur
M. de la Borderie, dans son histoire de Bretagne, tome 1

p. ~~62, nous dit qu'il a dû exister un récit ancien de la vie de '
saint Effiam, antérieur au XIIe siècle, mais que sa légende n'a
été mise dans sa forme actuelle qu'à cette époque. « Il est
« vrai, dit-il, ils ne se gênaient pas beaucoup, ces bons vieux
« légendaires du XlI

siècle, pour ajouter de belles broderies à
« ces vieil les traditions.
« C'est ainsi que ta vie d'Effiam nous montre sur la Lieue

« de Grève le grand héros des Bretons, le fameux roi Arthur,
« attaquant impétueusement, avec sa terrible épée, sa massue
« à trois têtes, son bouclier en peau de lion, surtout avec son

« bouillant courage, un monstre, un dragon dont il ne peut
« venir à bout, et que le moine Effiam, avec une petite prière,
« terrasse et précipite dans les flots du sommet du Roc'h-Ru,
« ou Roche-Rouge de la Lieue de Grève.
Si réellement le récit de ce combat a été inventé de toutes

pièces par quelque moine du XIIe siècle, il faut avouer qu'il
, n'a pas tardé à devenir populaire, car on le trouve sculpté sur
le porehe méridional de la curieuse église romane de Perros­
Guirec, église et porche datant des premières années de ce
siècle. Ce bas-relief en granit montre Effiam s'avan. çant et
plongeant sa crosse dans la gueule du monstre, tandis que le
roi, fatigué, se tient derrière lui, ayant à la main une épée
qui semble prête à lui échapper .

La vie de saint Effiam est racontée dans le volume d'Albert

le Grand, à la date de sa fête, 6 novembre; mais au lieu d'y
prendre le récit de l'épisode qui nous intéresse, j'aime mieux

l'emprunter à l'un des chants du Bariaz Breiz de M. de la
Ville marqué.
« Un roi d'Irlande 'avait une fille à marier: c'était la plus

belle des princesses; elle se nommait Enora. .
Beaucoup l'avaient demandée, et elle avait refusé tous les
partis, à l'exception du grand seigneur Effiam, fils d'un roi
étranger, et qui était jeune et beau.
Mais il avait formé le projet d'aller faire pénitence en un
ermitage, au fond de quelque bois, et de quitter sa chère

femme. .

. Au milieu de la nuit même des noces, comme tout le monde

était couché et dormait d'un profond sommeil, il se leva
d'auprès d'elle, et sortit de la chambre sans faire de bruit.
Et il sortit du palais sans éveiller personne, et s'éloigna
rapidement sans autre compagnon que son lévrier.
Et il vint au rivage, et chercha un vaisseau; mais il avait
beau regarder de tout côté, il n'en voyait aucun, car la nuit
. était noire. .

Quand la lune se leva, il aperçut près de lui un petit coffre
percé, perdu et ballotté par les flots.
Il l'attira à lui et le monta incontinent; et le jour n'était
pas levé, qu'il était sur le point d'arriver en Bretagne.
La Bretagne était alors ravagée par des animaux sauvages
et des dragons qui désolaient tout le canton, et surtout le pays·
de Lannion.

Beaucoup d'entre eux avaient été tués par le chef suprême
des Bretons, Arthur, qui n'a pas encore trouvé son pareil
depuis qu'il est sur la terre .

Quand saint Efflam prit terre, il vit le rQ'i qui combattait,
son cheval étranglé à ses côtés, renversé sur le dos, rendant
le sang par les naseaux;
Devant lui, face à face, un animal sauvage avec un œil
rouge ' au milieu du front, des écailles vertes autour des
épaules, et la taille d'un taureau de deux ans;

La queue tordue comme une vis de fer, la gueule. fendue
jUsqu'aux oreilles, et armée, dans toute son étendue, de
défenses blanches et aiguës, comme celles du sangli~r.
Il Y avait trois jours qu'ils combattaient ainsi, sans pouvoir
se vaincre l'un l'autre: et le roi allait s'évanouir, lorsque
arriva Efflam . .
Quand le roi Arthur vit saint Efflam, il lui dit: .
- Voudriez-vous, seigneur pèlerin, me donner une goutte

d'eau '?

- Avec l'aide du seigneur, Dieu béni, je vous trouverai de
l'eau. -

Et lui de frapper du bout de son bourdon, par trois fois, la
roche verte à son sommet, si bien qu'une source jaillit à
,'instant du sommet du rocher, qui désaltéra Arthur et lui
rendit force et santé.

Et lui de fondre de nouveau sur le dragon, etde lui enfoncer
son épée dans la gueule, si bien que le monstre jeta un cri et

roula dans la mer, la tête la p)'emière. .
Le roi, après l'avoir tué, dit à l'homme de Dieu:
Suivez~moi, je vous prie, au palais d'Arthur; je veux
faire votre bonheur. .

Sauf votre grâce, Seigneur, je ne vous suivrai point;
je désire me faire ermite. Si vous le permettez, je 'passerai
ma vie sur cette colline. »

(A suivTe).

Chanoine ABGRALL . .

III.

DEUX·I· E
, E . PARTIE

Table dés Mémo, ires publiés en 1912

L'Histoire de Cornouaille d'après un livre récent
par M. ANDRÉ OHEIX ......................... .
Les fusaïoles en pierres ornementées du dépar-

Pages

tement des Côtes-du-Nord, par M. A. MARTIN . . J 25
Eglises et. Chapelles du Finistère (suite) (Canton

de Morlaix), par M. le Chanoine PEYRON ..... . 38
Les Saints Bretons et les Animaux. Etude
hagiographique et iconographique, (suite, voir
T. XXXVIII) par M. le Chanoine ABGRALL ..... 51-267
V. Notice sur la Chapelle Saint-Jean Balanant, par

M. CHAUSSEPIED.. . . . .. ...................... 60
. VI. . Les Mystères bretons de la Bibliothèque de Les-

quiffiou, par M. LE GUENNEC . . . . . . . . . . . . . . . . . 65
VII. Le dolmen de l'isthme de Kermorvan, en Plou­
moguer et ses gravures, par M. le Capitaine de

VIII.

frégaLe A. DEVOIR ........................... .
Remarques sur certaines étymologies citées par

M. H. -P. HIRMENECH dans son ELude sur le
Men Letonniec, Monument Celtique de Locma­ riaquer (Morbihan) par M. le Dr PrCQUENARD ..
Le Tombeau de Saint-Ronan à Locronan, par

Conrad Echer, traduction de l'allemand par M .
105

120
l'abbé PHILIPPON. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 123
X. Le Trésor découvert à Runabat, en Tourch (Fi-
nistère) par M. de VILLIERS DU TERHAGE . . . . . . 155
XI. Vestiges gëUlo-romains de Lansaludou, en Gui-
lers-Plogastel, par M. Le Chanoine ABGRALL. . 161

XII. Rannou Trélever, (légende et histoire) par M.
Louis LE GUEN NEC.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 165

XIII.

Esquisse biogr~phique de M. Gabriel-Honoré de
Miollis, 1758-1830, Préfet du Fir1jstère\ sous ·le
premier Empire de 1805· à 1812, ' tiré du livre
de raison de M. Francis Saint-Pol-de":Léon de

Miollis, son fils, écrit en 1865., . . .. , , . , , . , ,.' 179
XIV. Les Anciens Seigneurs de la Coudraye, en Tré­
méoc, par M. le Ct

le NEPVOU DE CARFOR'l' ... 201-240
XV. Témoins mégalithiques . des variations des
lignes des rivages armoricains, par M. le

Capitaine de frégate A. DEVOIR, .... , ,', , . . . . . . 220
XVI. La coiffe bretonne, par M. LE CARGUET . . . . . . . . 283

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