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Bulletin SAF 1909


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Églises et Chapelles du Finistère (suite, voir tomes XXX, XXXI, XXXII, XXXIV). Doyennés de Ploudalmézeau (fin), Ploudiry, Saint-Renan, Châteaulin, Châteauneuf et Carhaix

Chanoine P. Peyron

Avertissement : ce texte provient d'une reconnaissance optique de caractères (OCR). Il n'y a pas de mise en page et les erreurs de reconnaissance sont fréquentes

Société Archéologique du Finistère - SAF 1909 tome 36 - Pages 33 à 51

(suite)

Porsporder

Eglise paroissiale dédiée à Saint-Budoc ; jadis trève ,de
Plourin et chef lieu ,de l 'archidiaconé d'Acre, dont le gouver­
nement appartient à l'archidiacre par arrêt du Parlement
du 18 mai 1657 , signifié au vicaire perpétuelle 8 juillet 1690,
et dans l equel l'archidiacre est déclaré recteur primitif de
Porspoder avec une pension de vO livres. (Pouillé manuscrit
de 1780).
Ci. Le r evenu du curé consiste dans un droit de prémices , qui
consiste en 5 sous par écu du prix de chaque ferme , jusqu'à
la concurrence de 54 livres, il n'a rien de plus sur les fermes
qui excèdent cette somme . 11 est assez difficile de co ncevoir
comment il est arrivé qu'une foule de décimateurs et jusqu'à
la fabrique ont concouru à dépouiller le curé de la dime. »
(Enquête de 1786 sur les dimes dans le Léon ). Cette paroisse
en effet, comptait jusqu'à sept décimateurs ; c'(\taient : le
curé,le prieur de Camfrout (en Guipavas) , L'abbaye de Saint­
Mathieu, le curé de Lanildut, le curé dc Larret et la fabrique

de Porspoder. Si bien que le curé, outre la prémice ci-dessus
mentionnée, n'avait qu'une dime d'environ 50 livres; car, il
dimait à la 36" gerbe,alors qu e les autres décimateurs levaient
la dime à la 12" gerbe, et ce qui était plus extraor dinaire,
cette dime était r éduite a rien , « ca r il ne dime qu'autant que
les terres qui y sont suje'ttes, sont labourées par des étrang-ers,
il ne la lève plus lorsqu' elles sont labom ét's par des par ois-

siens. »
Notre-D , ame
Chapell e très ancienne prês de l'église paroissiale signalée
par le père Cyrille, dans Albert Le Grand ; c'était un béné-

BULLETIN DE LA S OCIÉTÉ AR CHÉO . - TOM E XXXVI (Mémoires 3 '

~ . 34 Q
fice à la présentation du sieur du Chastel, valant 800 livres,
à charge d'une messe basse dimanche et fêtes; il était
desservi dans l'église de Porspoder depuis la ruine de la

chapelle de Notre-Dame, à la fin du XVlIl

siècle. On y .
voyait, dit Me de Kerdonet, divers ex-vota portant comme
titres: 1

Vœu fait par François Corric et son équipage.
auprès de Berlingue, le 3 décembre 1767; 2° Vœu fait par
M. Hené Masson, capitaine, et son équipage, à bord de la

Migosque, le 30 novembre 1768; 3

Vœux faits par le
capitaine C. Brian et son équipage, à l'embouchure de la
Manche, le 6 décembre 1771.
Saint-Oursal
Existait dès 1650 au manoir de Kermenou. Le Recteur, en
1804, la signale comme très fréquentée. Les paroissiens
viennent d'y faire de grandes réparations, ayant pour cette
chapelle une très grande vénération; il Y avait autrefois un
grand pardon et on y allait en procession le jour de la Saint­
Marc. Les marins y font dire des messes, sa conservation
causerait une satisfaction' générale. (n'existe plus). _
Saint- Laurent
Chapelle dans l'île de ce nom, actuellement conservée;
c'était un ancien bénéfice valant 133 livres et connu sous le '
nom de gouvernement de Saint-Laurent .

Lanet

Ancienne paroisse dédiée à Saint-Léonard, dont les habi-
t.ants ont réclamé vainementla reconstitution dans le courant

du XIX· siècle,
Saint-Denee
Nom d'un village au midi de la paroisse.
Saint·Pabu
M. de Kerdanet (A. G., p. 788) donne l'acte de l'érection
de cette chapelle en trève de Pouldamézeau, signé de Mgr

. de Rieux, évêque de Léon, ,le 29 juillet 1624. Le Patron est
Saint-Tugdual ou Tuzual.
Treglonou ·
Treffgloznou, sous le patronage de Saint-Pol-de-Léon. On
y signale une chapelle de Notre-Dame et une autre à Tronzilit.
La Section de S .aint-Ven nec a été distraite, pour le spirituel
de Plouguin, pour l'annexer à Tréglonou en 1842.
Treouergat
Patron Saint-Guescat, cette chapelle que nous avons citée
comme annexe de Guiprouvel, s'appelait autt'efois Trefgoues­
cat, mais on y honore Saint-Ergat. l'ancienne église a été

del'llièrement reconstruite, on y remarque la statue du saint
représenté en abbé, non loin est une ancienne fontaine ou
l'on invoque le saint pour la guérison des rhumatismes. (voir
bulletin Société archéologique, tome xm

, p. 346).
DOYENNÉ DE PLOUDIRY

Ploudiry
Patron: Saint-Pierre, ancien prieuré, cure dépendant de
l'abbaye de Daoulas. En 1685 il fut question de la recons­
truction de l'église et tI'ois projets furent soumis au géné­
l'al: l'un de Jean Le Bescont, architecte à Landerneau, l'au­
tre, d'Etienne Salaun, de Pleyben-Saint-Germain et le troi­
sième, du vertueux frère Cassian, recollet de Landerneau,

architecte de tout l'ordre. Ce dernier projet fut accepté SUl'
l'avis de MM. les Architectes du Hoi (arch. dép. G. 291 ),
mais il ne paraît pas que ce projet ait été exécuté, car nous
trouvons à la date du 27 mars 1700, un devis très détaillé
de la reconstruction de l'église, sur les plans de Mc Tous-

seloire, ingénieur ordinaire du Roi à Brest (G. 88).
En 1644 on construisit au cÔté de la nef, une chapelle
pour servir à la confrérie du Rosaire (G. 293). .

Les comptes nous donnent quelques renseignements sur
les travaux exécutés et les noms des artistes employés .
En 1678, payé à Thuberville, marchand brodeur à Quim­
per, pour ornements, 198 livres, devant servir à la confrérie
de Sainte-Anne, à Ploudiry (cil'. 296) .

En 1684, on descend la pyramide de la tour qui menace

rume.
En 1770, confection du retable du maître-autel et des
boiseries du pourtour du cul-de-lampe par Kerleguer,
sculpteur à Brest sur les plans du sieur Tréaudet, ingénieur
à Landerneau (G. 88-290).
En 1772, devis des peintures et clorures du maître-autel

. par le sieur Andenion, peintre (G. 88).
L'iriventaire de 1671 (G. 286) signale deux croix d'ar­
gent, dont une grande, faite à l'antique avec. un Saint-Jean
et une Notre-Dame supportés sur deux branches et un
crucifix et un Saint-Pierre sur le corps de la croix av'ec
douze petites figures d'apôtres enchâssés dans le grand
pommeau (G. 286). .

L'église fut consacrée sur la demande du grand vicaire
de Léon {fi septembre 4514) par Jean du Largez, évêque
d'Avesne (de Vennes), abbé de Daoulas .
. On voit dans l'église un grand tableau peint, daté de 1657,
représentant au haut le Père Éternel, au-dessous le Sauveur

debout sur le globe du monde et entouré de la Cour céleste,
et au bas, à gauche, 'un pape et des cardinaux à genoux,
à droite, Sainte Thérèse présentant son cœur, Saint Domi­
nique et d'autres religieux; c'est une conception analogue
à celle qui est retracée sur le tableau de Penmarc'h.
(Voir description de l'église par l'abbé Abgrall,Livre d'or).
Saint·Julien
Ancienne trêve de Ploudiry, actuellement dans la paroisse
de Saint-Houardon. Une chapellenie y avait élé fond ée par

Missire-Yves Le Den, prêtre, à sa pl'ésentation et à celle de
ses héritiers, valant 50 livres :1 charge d'un service à chanter
chaque samedi à Saint-Julien,

Saint-Jean
Chapelle dite de Saint-Jean-Baptiste, ou gouvernement de
Saint-Jean-Tl'ebrit; bénéfice à la pl'ésentation du seigneur
de Brézal,puis des Tintemac,il valait 220 livres à charge d'une
messse - dimanche et fête dans la chapelle. Pardon, 24 juin, on
y invoque Saint Jean pour les maux d'yeux et l'on baise un
reliquaire ayant la forme d'une tête de Saint-Jean.
Saint- A ntoine-Ermite

Chapelle dont le pardon a lieu le 1

dimanche d'août, le
saint est invoqué pour la guérison des plaies et du mal, sOfte
d'él'ysipèle appelé mal de Saint-Antoine et dont est sou vent
atteinte la race pOI'cine.
Saint-Joseph

Ancien reliquaire près de l'église paroissiale, transformé
en chapelle.

Lanneuffret.

Eglise paroissiale dédiée à Saint-Guévroc; on y desser­
vait une chapellenie dite de Goasmoal ou de Lan Euvret,
dont 'était présentateur le seigneur de Keramanach Tre,-

verez, puis Kersauzon Brézla, valant 66 livres, à charge de
60 messes par an. En 1789, les seigneurs de la paroisse
étaient MM. de Sarsfield et de Kergorlay.
Par testament, Olivier Le Roux, recteur vers 1560, donne
10 livres à chacune des quatre chapelles de la paroisse,
Sainte-Bal'be, Locme1ard, Saint-Tuchan et Saint-Servais.
Ces chapelles n'existent plus sur le territoire de la paroisse
(G. 342).

Loc-Eguiner.
Saint-Eguiner représenté en évêque martyr. M. de Ker­
danet a relevé les inscriptions suivantes dans cette église,
ancienne trêve de Ploudiry : « .Le dimanche 7 juillet 1577,
cett e église fut dédiée , lors Christophe Yven fabrique. »

« Anno D omini 1591 die julii hec tut'ris fundata. »
La Martyre
Les fabriciens de cette trêve de Ploudiry déclarent en 1683
(G. 245) (, que l'église dédiée à Notre-D ame a été bâtie des
plus anciens tems, c'est-à-dire de celui des incursions et .
des ravages que les anciens Danois et Normands ont exer­
cés dans les sixième, septième et huiti0me siècles. « En plu­
s ieurs endroi ts de cette province ils firent un grand massa­
cre des habitants du pays, notamment dans la lande où fut tôt
après construite la dite chapelle sous l'invocation de la Sainte
Vierge , mais appelé du nom de La Martyre, me 1'zer en bre­ ton, parce que ce fut dans le même endroit où arriva le car-'
nage ou martire des chrétiens qui s'étaient mis en arme pour
se défendre, et cette chapelle fût bâtie pour y prier Dieu
pour l'âme de ces pauvres mal'tyrs . ; il Y a plusieurs autres
exemples aux environs comme au Relecq, à Daoulas,à Callot.»
Saint Sillomon n'est que patron secondaire de la paroisse,
et il semble que les paroissiens en auraient perdu le sou venir
à la fin du XVII e siècle ; nous renvoyons pour la description
au Livre d'or de M. AbgralL
Un procès-verbal de prééminences de 1906 que nous a
communiqué M. du Penhoat, dressé à la requête d'Alain
Huon de Keresellec, constate « que dans une fenêtre du côté
du midi , au-dessus de la chapelle de Kerulaouen, se trouve
en écusso n armorié de cinq cruix croisées d'argent au champ
de gueules, qui sont les armes simples de la maison de Kere­
sellec. Cette croisée sera agrandie, mais on y rétablira les

mêmes armoieries. Au dessous se trouvait une image de

Saint Alain, mise là depuis sept ou huit ans, parce que la
vitre fut rompue par les Espagnols et une représentation de

défunt, Loyce Huon, bisaïeul du dit sieur de Keresellec, en
façon d'homme d'arme présenté par une image d'un

Saint Louis. ,) '.
Le 14 septembre 1613, M. Chistophe Lesguen, archidiacre
et chanoine de Léon, recteur de Ploudiry, abandonne son
tiers des offrandes en faveur de la confrérie du Rosaire .

1736. Le sieur de Penfentenyo fait constater son droit
de prendre chaque année, le 12 juillet, six sous toul'llois
dans le plat destiné à la réception des offrandes de l'église,
en sa qualité de seigneur de la terre et seigneurie de Poul­
broch. Les f'l.briques devaient présenter au seigneur le plat,
au jour dit, et si ce jour était un dimanche, ce plat devai L
être présenté à la fin de la procession qui précédait la
granJ'messe et à l'entrée de la procession dans l'églis~.

1666. Traité entre François de Keroudault, prêtre, sieur
de Poulbroch, demeurant au dit lieu, Guillaume Nédélec,

curé, Guillaume de Cornouaille, sieur de Kerulaouen et les
fabriques d'une part et Jean André, maître-sculpteur et
menuisier y demeurant au bourg de La Martyre.
La plus grande partie de la trêve, par zèle pout' la Sainte

Trinité dont la confrérie est établie en cette église, demande
l'embellissement de l'autel de la dite confrérie; marché est
fait pour 428 livres avec le dit André, pour qu'il soit prêt au
8 juillet 1667 ; ils fourniront le bois du retableau, il mettra
dans le châssis du Couronnement,. Notre-Seigneur ressusci­
tant; dans le châssis 'de l'autel, l'image de Notre-Dame de
la Mercy, on lui en fournira également pour mettre de chaque
côté, .l'image de Saint Mal'c et celle de la Trinité, qui sont
en l'église.
1637. Traité entre noble maître Pierre Tribolé, sieur de
Chantelou, fadeur d'orgue à Landerneau, et honorable Oli­
vier Paugam et Yvon Kemoul, fabriques de Notre-Dame de

La Martyre pour la façon et construction d'un orgue, pour
la somme de 1.800 livres, à l'instar de celui des Carmes
. de Saint-Pol ; il aura quatorze jeux et trois soumets.
En 1671, le dit org ue est réparé par Toussaint Brunei et
Jacques Marquer , facteurs d'orgue, demeurant l'un à Mor­
laix, l'autre à Landerneau.
1675~ Payé à M. Le Roy, maître orphèvre à Morlaix;
1. 500 livres pour avoir fait une croix et six chandeliers'
d'argent . .
A Louis Bodilis, pour avoir fait un second étage au reli­
quaire p OU L' y mettre les offrandes des morts .
1679 . Traité avec !e sieur R ené Hervé, horloger de Lan­
tregnier , pour l'établissement d'une horloge dam la tour,
moyennant 600 li vres.
1697 .. Acte passé pour la constmction de la tourelle avec
Keranel, architec te.

M. Cabioch ,recteur, déclare en 1854, que les anciens disent -
qu'autrefois il y avait une fontain e ' à La Martyre, dont les
eaux avaient la vertu de g uérir toutes sortes de . maladies ,
niais que le trop g rand nombre de pélerins avait forcé les
habitants à couvril' ce tte fontaine.

Tréflévénez
Ancienne t l'êve du Tréhou, sous le patronage de Saint
Pierre, mais où est particulièrement honorée la Sainte Vierge
sous le titre de Notre-Dame de Liesse ou de la Joie, dit
le recleur en 1856. Les seig neurs Huon de Kerezellec y
avaient des prééminences (aveu de 1697) une chapelle avec
panneaux armoriés des armes de Kerezellec et allian ces,
deux tombes au côté de l'épître du maître-autel, et du cêté
de l'évang ile à l'autel Saint-Sébas tien, deux fenêtres,
Kerezellec
Chapelle du château , bâtie en 1645 . En 1757, des indul­
gences furent acco rdés pour une co nfl'érie du Sacr é Cœur
de Jésus , établie en cette chapèlle.

Tréhou
Le clocher ùe l'église porte la date de 1649 et elle a pour
patron Sainte Pithère, représentée tête nue, en manteau,

tenant un livre d'une main et une palme de l'autre ; on ne
sait rien de sa lég ende.
Trevereur
Ancienne tl'êve du Tréhou, n'existe plus .

DOYENNÉ DE SAINT-RENAN .
Saint-Renan
M. Le Guen nous dit que le premier oratoire bâ ti à
Saint-Renan se trouvait tout près de la rivière Aber Ildut,
suries bords d\lll grand étang qui s'étendait jusqu'au
Curru, en Milizac. Il fut fondé par Saint Ronan, et en rai­
son de sa situation, ce lieu fut appelé Sant-Ronan-ar-Ianq
ou Saint- Ronan-du-Marais , pour le - distinguer de Sai'nt­
Ronan-du-J3ois de Névet, ou le saint se retira ensuite .
L'église paroissiale, qui datait du XIIL" siècle sous le patro-
nage de Saint Ronan existait encore au commencement du
XIXe siècle, mais depuis 1792 elle servait de magasin et le
mobilier en fut transporté dans la chap elle de Notre-Dame
de Liesse, où se fit le service paroissial. En 1812, le recteur ,
M. Poullaouec constate que « pour éviter les frais de répara­ tion sur' l'ancienne église, on en démolit les deux ailes, et
comme l'on n'en a pas fait davantage sur le reste, le toit s'est
dégradé et conséquemment la charpente. Le fournisseur des
vivres , appuyé du génie, a pris ou vendu toutes les pierres
tombales. » Saint-Renan était un prieuré dépenda nt de Saint-

Mathi eu-Fin-de-Terre ; en 1606, Olivier Kerouartz , prieur,
devai. t au fermier du domaine du Roi .cinquante petites
anguilles et cinq g rosses, à cause du temporel de son prieuré.

Notre-Dame de Liesse

« La belle église de Notre-Dame, dit Albert Le Grand, qui
est d'une dévotion fort ancienne s'il y en a en tout le pays,
est fort bien entretenue par les habitants de la ville, qui en
ont le gouvernement entre les mains. » C'était donc la cha­ pelle de la communauté de ville à l'instar de Notre-Dame de
·Ct'eisquer, à Saint-Pol; Notre-Dame du Mur, à H10rlaix ;
Notre-Dame de la Cité, à Quimper; Notre-Dame de l'As­
somption, à Quimperlé. Cet édifice, détruit en 1768, puis
reconstruit en 1772, sert depuis la Révolution d'église
paroissiale.
L'H6pital
Dédié à Saint Yves, existait au XVIe siècle. Les seigneuI's
de Keroual et Campir en étaient fondateurs.
Maison de Kercharles
M. Poullaouec, recteur, écrit en 1814, que « vers 1745 : Mme
la marquise de La Bedoyère donna au clergé de Léon sa
maison de Kercharles, situe"!l à Saint-Renan, pour servir de
logement au recteur ou curé et d'un lieu de retraite pour les
hommes . La piété et la charité des fidèles concoururent à
préparer cette maison pour la nouvelle destination et à y
bâtir une chapelle; des retraites de sept jours s'y donnaient
quatre ou cinq fois l'an. A la Révolution, cette maison fut
habitée par la municipalité et une brigade de gendarmerie,
il y vint aussi un garde magasin, fournisseur de vivres pour
la troupe, qui établit deux fours dans la chapellè~ Le tout
fut incendié le 17 juin 1802, en plein midi, « par la faute du
garde magasin ·qui avait fait grand feu dans tous les foyers,
quoiqu'il fit.très chaud. D
Saint-Sébastien

Chapelle signalée en 1583, n'existe plus, les pierres ont
été transportées à Lambert.

Lochrist-Oonquet .

Cette paroisse portait le nom de Lochrist et l'église parois-

siale dédiée au Christ se trouvait près du cimetière actuel,

à environ trois kilomètres ' du bourg du Conquet. On y
signale deux chapelles, dédiée l'une à la Trinité, l'autre, à
Saint Tujan, c'est dans cette demière que fut inhumé le
corps du bienheureux Michel Le Nobletz. En 1856, le titre
paroissial fut transféré de Lochrist au Conquet, et les maté­
riaux de l'ancienne église entrèrent en grande partie dans
la nouvelle construction.

Conquet
Dans la nouvelle église on conserve le vitrail ancien de
la maîtresse vitre de Ll)christ et le tombeau du vénérable

Michel Le Nobletz, qui date de 1702.
Saint-Christophe
Ancienne chapelle du xv

siècle, qui servait de chap'elle
tréviale pour la ville du Conquet; elle a disparu pour faire

place au bâtiment abritant le canot de sauvetage.
Notre-Dame de Poulconq
Ancienne chapelle sur le bord de la mer, dans le pod
du Conquet.

. Saint-Michel
Chapelle du cimetière, dédiée à Saint Michel et à l'Ange
gardien.
Sainte-Barbe
Ancienne chapelle, dont on voit l'emplacement près de la
croix, à l'entrée du port.
N otre-Dame- duBon-Secours

Maison où habitait Michel Le Nobletz et où il mourut le

5 mai 1652. Transformée en oratoire après sa mort.

Ile-Molène .
. Prieuré dépendant du monastère de Saint-Mathieu. Un
état de 1786 nous dit que rien n'est si difficile que de trouver
un curé pour cette île ; .cette place demande un homme de
confiance et il est malheureux qu'il n'y ait qu'une exis­
tance misérable. On y compte seulement 167 habitants , et le
curé vit: 1.0 du bénéfice qu'il retil'e de la distribution du
tabac qui est passé aux îliens sur le pied de trente-deux
sous, et au curé sur celui de ving t sous, en sorte que pour
cette distribution qui se fait par son domestique, il a 12 sous

par livre pour ses frais de transport , le détail et le déchet.
2° Il tire encor e quelque reSSOUl'ce des ditférents ports
que les îliens lui donnent pour cert ains objets de commerce
et les secours que le port de Brest fournit à ces îliens, qui
sans les bienfaits du Hoi ne pourraient pas vivl'e et qu'il est
im portant de retenir da ns cette île pour la sûreté de la navi­
gatio n dans un passage très dangereux et très fréquenté.
L'église est sous le patronage de Saint R onan e t de
la Sainte Vierge . .
Lambert
, Ancienne trêve de Ploumoguer, n'a eu de prêtt'es qu'en
1830, et n'a été érigée en succursale qu'en septembre 1842.
Elle est sous le vocable de Saint Pierre les Liens.

Lampaul-Plouarzel
L'église , dédiée à Saint Paul Aurélien était un prieuré

dépendant de l'abbaye de Saint-Mathieu. En 1786, il est
mal'qué que les fonctions curiales se font en la chapelle
Saint-Sébastïen: parce que l'église paroissiale est ensablée .
Lanrivoaré
L'église, portant la date de 1583, est sous le patronage de
Saint Rivoaré, oncle de Saint Hervé. Près de l'église est
le cimetière des saints, c'est-à-dit'e des 7.847 chrétiens qui
y furent massacrés selon la tradition.

Lanvennec
Chapelle de Saint- Venec, représenté en prêtre, tenant un
calice des deux mains, la chapelle fu t rebâtie en 1719, par
M. Gabriel Gléau, r ecteur ; on y voit les armoieries de la

famille de Kerle,m.
Saint-Herbot

Ancienne chapelle avec cimetière, aujourd'hui détruits .

Ke' roian
Chapelle domestiqu e du manoir, sert de remise. 11 y avait
également autrefois des chapelles domestiques à Kerdrionar
et à Trézéguer.
L a Roche-Maurice

Ancienne trêve de Ploudiry, elle est dédiée à Saint Yves ,

èt l'on peut s'étonner de ne pas voir fi g urer parmi les saints
honorés dans la paroisse, ceux dont la légende a r endu ce
lieu célèbre : Saint Derrien, Saint Néventer , Saint Riok.
Eg lise du XVI e siècle, le vitrail porte la date de 1539. (Voir
Livre d'or de M. Abgrall.
Ossuaire dont on " a fa it une chapelle dédiée à Sai'nte Anné,
œuvre . remarqu able du commencement du XVll

siècle.
Pont-Chrîst
Ancienne trêve de Ploudiry , aujourd'hui en La Hoche;
église du X V Ie siècle, ou l'on disait encore en 1809 une messe

matinale; elle est ac tuell ement en ruines; il n'en reste que
le clocher et la maîtresse vitre. M. de Kerdanet nous dit 'que

Mari e du Coscaer qui avait épousé en 1617 Vincent de Bré-
zal, avait tenu à s'y Jaire enterrer ; on y voyait il y a une
trentaine d'années, un ch rist habillé en pois, dans le s tyle
de celui de Sainte-Croix , de Quimp erlé.
On sig nale en 1804 à La Roche, la chapelle du Ponthoy à
M. Guimar , et celle de Keraoul à M. Ollivier. Cette der­
nière était dédiée à Saint Cla ude et le propriétaire, qui venait
de la faire res t.aurer, était prêt à la céder pour le culte .

~ r 46

Les archives départementales conservent (G. 88 bis), le
compte-rendu des dépenses faites par Nouel Manach, qui
était allé en 1642 jusqu'à Paris pour les affaires de Ploudiry
et trêves; il Y note entre autre : CJ. Item pour le refus
que fai soit le messager de Paris , de le vouloir rendre au dit
Paris, sans qu'illuy eust payé la collation, ce qu'il fit jus­
ques 20 sols . »
« Item arrivés qu'ils furent fi. Dreux, logés dans l'hotel­
lerye, il s'y trouva une garnison de six vingt soldat.s, les-

quels enfoncèrent par violence la porte, où il estait avec le
messager et nombre de gentilshommes, lesquels les dits
soldats contrai gnirent de bailler chacun une pislolle d'or,
ce qu'il fist comme les autres, crainte du péril el danger de
la vie, et pour ce, dix livres . »
Locmaria-Plouzané.
Ancienne trêve de Plouzané sous le titre de Notre-Dame
de Lannenec ; l'église a été rebâtie en 1775 .

Saint- Sébastien
Chapelle co nstruite en 1640 à l'occasion Je la peste qui
désolait le pays. Les décès s'élevèrent cette année au.chiffre
de 70, alors qu'il n'était ordinairement que de 20 personnes
au plus. Cette chapelle a été rebâtie en 1862 .
La Madeleine
Chapelle voisine de Saint-Sébastien, appartenant à la
fabrique de SaintrPol-de-Léon qui en abandonna les maté­
riaux pour la reconstruction de la c hapelle Saint-Sébastien
en 1862, àcondilion qu'on conserverait dans la nouvelle
chapelle, la statue de Sainte Madeleine .

KeTvasdoué
Chapelle du château, sous le patronage de Saint Laurent,
exislait dès 1512; elle a' été rebâtie près du château en 1860.
On y voit au-dessus de la porte les armes de Kergujziau et

Saint-Nicolas
Existait du temps de Michel Le Nobletz, vendu à
la Révolution,
SaintcGoulven
Chapelle avec cimetière, s'est écroulée en 1815 ; le clocher
porte la date de 1709, le manoir voisin était habité au
XVIIe siècle par les Mol de Guernevez, '

Manoir de Kerscao
Chapelle en ruine, le béRitier porte les armes de Ker-

gUlslau,
Il Y avait
Saint Hervé,
JI anoir de Lesconvel

une ancJenne chapelle dédiée croit-on à
Saint-Marc, Sainte-Anne
En 1809, le recteur signale deux chapelles, sous ces voca­
bles : celle de Sainte Anne; dit-il était dans le principe une
chapelle domestique dont le propriétaire, résidant à Paris,
a laissé la direction à la paroisse; elle est bien soignée pac­
les fermiers, qui sont pleins de piété. .
Plouarzel
Eglise reconstl'Uite récemment, dédiée à Saint-Arzel ou
Armel, qui en avait été le fondateur.

Kerveatoux ,

Cnapelle dédiée à Saint Eloy ou Saint Alour, signalée à
la visite de 1583. Le pardon a lieu le 24 juin, on y fait bénir
les chevaux. En 1813, le recteur écrivait que cette chapelle
avait été achetée par un particulier. Il s'y fait une espèce de
pardon, scandaleux par les désordres et les malheurs qui y
llrrivent presque tous les ans, à l'occasion des cours.es, "

Tnlzien
Chapelle de Notre-Dam e de Trévian , Trévien ou Trézien,
dont les seigneurs du Châtel étaient fondateurs. Lieu de pèle­ rinage fréquenté surtout par les marins. C'était pendant la
Révolution un bénéfice connu sous le nom de gouvernement
de Notre-Dame de Trézien, valant 1.000 livres, à charge de
deux messes basses par semaine, dont était titulaire en 1780,
un sieur Desnàyer, chanoine de Lao n. L'église incendi ée, a
été reconstruite en 1S76.

Saint-Laurent
Ancienne chapelle du cimetièr'e, signalée en 1650. On y
voit encore une fontaine, où l'on plonge les malades.
Saint-SauveuT
N'existe plus ; il en est fait mention au procès-verbal de
visite. en 1583.

Plougonvelin
Eglise paroissiale dédiée à Saint Guinal ou Saint Gonvel.

Le nom de la paroisse s'écl 'ivait Plougo nm elen ; on y con-
serve qu elqu es reliques provenant de l'abbaye de Saint­
·Mathieu : un anneau que l'on dit de Saint Mathieu, dans ce
sens qu'il a a ppartenu à quelque saint abbé de ce monastère,
et un petit reliquaire du XIVe siècle, sur lequel M. Le Vot a
cru voir l'image de la Vierge, mais on ne' peut s'y tromper ,
c'est une Sainte Elisabeth, portant ce nom: Sainte Elisa­ betha, écrit en caractères émaillés, forma nt nimbe au-des­ RU S de sa tête; par dévotion, les femmes enceintes se font

passer au cou ce médaillon, suspendu par Ul) ruban. ,

N otre-Dame-de-Grâce
Chapelle près de l'abbaye Saint-Mathieu, qui était l'an­
cienne paroisse dépendante de l'abbaye, à la fin du XVIII e

siècle on n'y comptait que 160 habitants; un porche du

XVIe siècle, appartenant à l'ancien édifice a été conservé et
forme comme un arc triomphal pour entrer dans l'enclos de
la chapelle.
Saint-Laurent
Anciennechapelledansl'enclos du monastère, n'existe plus.
Saint- Yves
Chapelle ou se desservait un bénéfice dit gouvernement
de Saint-Yves, qui fut réuni en 1774 au gouvernement
de Saint-J ean.
Saint-Jean
Bénéfice dit gouvernement de Saint-Jean, nont élait
présentateur le seigneur de Kerourien, puis de Poulpry,
valait avec celui de Saint-Yves 160 livres, à charge de deux
messes basses chaque dimanche et fête en la chapelle de
Saint-Jean. La chapelle n'existe plus, mais l'on vénère encore
la fontaine Saint-Jean, dont l'eau a la vertu de guérir
les yeux. 1
Trois autres chapelles existaient encore au XVll

siècle sur

cette paroisse, mais il n'en est plus fait- mention au XVIIIe
siècle, c'étaient: la chapelle de Saint-Paul-Aurélien à Ti­
baol ; Saint-Barthélemy, à Berteaume et le fort a hérité du
no~ saint patron; enfin, Saint-Ouen ou Saint-Houen .

L'abbaye de Saint-Mathieu
NOUR n'en donnerons pas la description; en 1786, elle
menaçait déjà ruine, » battue qu'elle est par la mer, qui
s'engouffre avec un fracas horrible jusque sous le sanctuaire.»
Ploumoguer
Eglise paroissiale dédifle à Saint Yves .

N otre-Dame·du· Quinquis

Chapelle voisine de la maison seigneuriale du Plessis
Kerlech. Citée par le Père CyrIlle « comme très fréquentée au
temps passé et le serait enCOI'e si on la réparait,)) n'existe plus. '

BULLETIN .I)E LA SOCIÉTÉ ARCHÉO. - TOME XXXVI (Mémoires 4)

Saint-Méen
A Locméven, sur la côte, près le - Conquet, on y allait en
procession . du bourg de Ploumoguer lors du pardon de
Saint-Méen ; mais le pardon fut supprimé vers 1850 par
M. Le Rir, recteur, à cause des désordres qui s'y multi­
pliaient tous les ans dans des proportions effrayantes.
Saint-Sébastien

Chapelle sur la pointe de Kermorvan, signalée en 1626,
n'existe plus.
Plouzané.
Eglise paroissiale dédiée à Saint Sané, rebàtie en 1776
sur les plans de M. Besnard, ingénieur des Ponts et Chaus­
sées. En 1615, le sieur de Coatener concéda une tombe au
haut bout de l'église de Plouesanné aux sieurs de Kersa­
laun (G .. 25 bis).
En 1687, Françoise de Penmarch, dame du Parc, déclare

avoir droit de tombes enlevées en l'église de Plouzané (Nan-
tes, B. 1053).
Bodonou
Ou Botoznou, dédiée à Notre-Dame, gouvernement à pré­
sentation des seigneurs du Chastel, valant 410 livres à charge
d'une messe basse dimanche et fête, existait en 1583, érigée
en chapelle de secours, le 2 avril 1823.
1Uézares
Chapelle de Notre-Dame de Mézares, dont étaient présen­
tateurs les seigneurs de Coatenez, puis Coatelez. En 1687,
Françoise de Penmarch, dame du Parc, déclare qu'elle est
fondatrice de cette chapelle, bàtie par son aïeule, Barbe

de Kerlech.

Saint-Goulven

Gouvernement dit de Saint-Goulven ou de Saint-Marc,

présentateurs, les seigneurs de Kerourien, puis du Poulpry,
puis l'Ordinaire, valait 90 livres à charge d'une messe diman-

che et fête, existait en 1583 .

La Madeleine

Chapelle dépendante des seigneurs du Trézignidy.
La Trinité

La seule chapelle subsistant dans la paroisse avec Bothoz­
nou ; on y voit ' une fontaine à trois bassins. La chapelle
existait en 1583.
Trébabu
Eglise paroissiale dédiée à Saint Tugdual, rebâtie en
1759, on y voyait autrefois dit M. de Kerdanet, la tombe en
marbre du sénéchal Tanguy de Penfentenyo, sénéchal de
Saint-Renan pendant 48 ans, décédé le 4 avril 1640 .
Notre-Dame-du- Val
Chapelle appartenant avant la Révolution à la famillo de
Kermeno. On y conduit les enfants qui ne parlent pas dis­
tinctemj3nt (1854).
Dans la chapelle du château se voient plusieurs inscrip-

tions reproduite par M. de Kerdanet,à la mémoire de Chris-
tophe dePenfenteuyo, qui était général de l'ordre des Corde­
liers, mort à Rome et inhumée dans l'église de Sant Pietro in
Montorio, le 26 mai 1590. Voici une de ces inscriptions:

Christophorus a Capite fontium,
Christi amore a fonte fuit captus.
Christophorus Penfentenyo.
Fons Christo perenne fiuit.
(A suivre).

Chanoine PEYRON.

VII.
VIII .

369

DEUXIEME PA RT IE

Table des MémoiTes et Documenls publiés en 1YO!J
l'ages
Épisodes et Anecdotes, par M. l'abbé ANTOINE
FAVÉ .. . ... , ... . ... ' .. . . . . , ... , ' , ' . . " 1, 79, t 97
Églises et Chapelles du Finistèr e (suite, voir
tomes XXX, XXXI, XXXII, XXXrV) . Doyen nés
de Ploudalmézeau (fin), Ploudiry, Saint-Renan, .
Châteaulin, Châleaun euf et Carhaix, par M. le
chanoine P. PEYRON ...... . . , . . . ' . , . . . , . . .. '33, 30t
Les Hameçons préhistoriques, par M. A. MARTIN
(planche) ............... , .. . , , . . .......... ' . , .
Étude sur l'Architecture romane du Finistère.­
École régionale de Pont-Croix, pal' M. CH.
CHA USSEPIED. . .. . .. ' .. . .... . .. '. , .. . . . . . .
Outil préhistorique en pierre : le Ra bo t- Râpe,
par M. A. MARTIN (planche) .. , ...... . .. . . ' ... .
Rapport sur la Chapelle de Saint-Tugen, en Pri­ melin, par M. CH. CHAUSSEPIED (planche ) ..... '
Excursion A rchéologique dans la comm une de
Garlan, par , M. L. LE GUENNEC (3 planches) . ..
Chapelle de Notre-Dame du Crann, en Spézet,
par M. le chanoIne J.-M. ABGRALL ...... . .. . . ,
Fouille d'un tumulus au Ménez-Glujeau, en Lo­ érec, le 30 juin 1909, par' M. L. LE GUENNEC
lane/le) . .. .. ~ . ..... .. . . ......... . ....... . .. .

109
113
244

255
X. Études sur le Cap-Sizun:
II. La chapelle de Langroaz et la seigneu­
rie de Keridiern, en Cléden-Cap-Sizun, par M.
DANIEL BERNARD .... .. ... . .... .. , . . .... . . , . .. , 262
XI. Les Ardoises dans les sépultures néolithiques
ar.moricaines, par M. A. MAR:I'lN (8 planches l.. 278
, XII. L'Église de Saint-Jean-du-Doigt (Notes poUt' ser-
vir à son histoire), par M. H. BOURDE DE LA
ROGERIE. . . . . . . .. . .... , .... , . .. ' . ' . , . , .. . . . . 324

- FIN -

vnprlmérie CO TONNEC, LEPRINCE Suce - QUimper