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Bulletin SAF 1907


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Restes de l’établissement gallo-romain de Kerillien, en Plounéventer

Chanoine J.-M. Abgrall

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Société Archéologique du Finistère - SAF 1907 tome 34 - Pages 315 à 323

GALLO-ROMAIN
de Kerilien, en Plounéventer

Le plateau de Kerilien, ayant une altitude de 77 mètres, for­
me la pointe Nord de la commune Plounéventer et se trt)U\,e
délimité à l'Est et au' Nord par le ruisseau de Traonien-Kel'­
né et la rivière de la Flèche qui le séparent des communes de
Saint-Derrien, Lanhouarneau et Plollné"ez-Lochrist; à l'Ouest,
il est borné par celle de Saint-Méen. Il est traverS 2 de j'Est à
l'Ouest par la route de Landivisiau à Lesneven ,qui se confond
en cet end roi t, et sur la presque totalité de son parcours, avec la
grande voie romaine de Carhaix à Plouguerneau, voie sur
le bord de laquelle se trouvait notre célèbre borne de Kerscao,
sur le terrain de Kernilis, entre le château de Penmarc'h

et la chapelle du Grouanec.
Avant de parler par moi-même des nombreux vestiges que
l'on troU\·e sur ce plateau, il convient de transcrire ce qu'en
disait,il y aura bientôt quatre-vingts ans, M. Miorcec de Kerda­
net,notaire royal à Lesneven, savant archéologue et historien,
dans une lettre datée du 8 juin ' J829, et adressée à M. Ed.
Richer. Cette lettre est consignée, sous le titre de : Notice
s ·t~r Ocismor dans le Lycée A rmoricain, tome 14, année 1829,
livraison, 8t

, page '191. Un large extrait en est donné dans
le Dictionna.ire d'Ogée, à l'article: LesneLÎ en, tom~ t, p. 502:
( Les défrichements de la vaste lande de Kermadec sur les
limites de Ploudaniel et de Plounéventel'~ me clonpant oçça.-

316 -
sion de traverser les villages de Kerilien, de Coatalec et de
Kerargroas, je fus surpris des amas de décombres qui cou- .

vrent tous les champs de ce3 villages ; je le fus également

de l'immen~e quantité de briques dont la terre était jonchée.
En creusant le sol à quelques pouces de profondeur, je ne
trouvai que de la brique; j'en rencontrai sur les chemins,

dans les fossés, sous les buissons, partout enfin, en si grand
nombre, ,qu'il n'y a peut-être point, dans un rayon d'une
lieue, un seul petit espace qui n'en soit pas rempli Je trouvai
ue outre, épars çà et là sur la plage,des fragrrients de vases
ornés de fleurs, de guirlandes et autres jolis dessins.»

«( Poussant plus loin mes recherches, j'aperçus dans quel-
ques-uns de ces champs des restes d'édifices. dont l'ancienne
distribution m'était encore indiquée par le gazon qui en cou­
vre les ruines. Ici, c'était la trace d'une maison élégante
avec son petit jardin; là, s'offraient à ma vue les vestiges
d'un hôtel avec son corps-de-logis et ses ailes latérales:
près de ces ruines croissaient des plantes et des arbustes

qui m'annonçaient d'autres climats que ceux de l'Armorique.

Ils avaient survécu aux ravages des hommes et du temps. »
« Je découvris ensuite J'emplacement du temple de la cité,

près de la fontaine d'Icol ; plus haut, l'ancien fOTum; à
quelques pas de là la place des Constances, je découvris
également, non loin de la Croix et du Petit-Ruisseau qui
séparent les deux communes quej'ai citées,le cimetière d'Ocis­
mol', dans une garenne nommée Diribin, qui s'incline à l'Est
sur une pente asez douce. Les fouilles que je fis faire dans
ces divers endroits me procurèrent beaucoup de 'briques et de
monnaies presque effacées. On pouvait cependant encore y

distinguer l'efIigie des empereurs romains. Ln fouille la
plus curieuse fut, sans contredit, celle de la garenne Diribin,
01) dans un seul jour, je trouvai vingt-neuf urnes, contenant
des cendres et des ossements; mais on ne put en conserver
que dix à dou~e dans leur entie. r i l~s autres se brisèrent à

la rencontre de la bêche. Au bord du champ on en déterrà
une en verre très épais, de couleur d'émeraude assez sem­
blable aux globes de nos lampes. })
(1 Après ces . découvertes, je crus devoir consulter les

vieillards du pays, qui m'apprirent que l'on trouvait fré-
quemment dans les terres de Coatalec et de Kerilien, parti­
culièrement dans les champs de Brézale et de Bodone,
des médailles antiques, des fragments de vases, des armut'es,
des ustensiles de ménages, des pièces de servic0s, des objets
d'art, d'ornements, et je crois même de religion; qu'on y
avait trouvé des haches de licteurs, des épées, des couperets .

en bronze ou en acier, des patères, des c;haînes, des bracelets,
etc., qu'un homme de Kerilien, en cherchant un trésor dans
son champ, avait dù y rencontrer une coupe en or et la statue
en même métal, d'une petite divinité. »... .
Les observations que M. de Kerdanet faisait, il ya 78 ans, on
peu t les faire encore de nos jours, du moins en partie. Il est
à croire qlJe plusieurs des vestiges, qU'il signale, ont disparu.
mais il en subsiste encore suffisamment pour démontrer qu'il

y a eu sur ce point un centre très important d'occupation gallo-

ro. malOe.
Depuis l'âge de 1"6 ans, c'est-à-dire depuis '1862 j'ai eu sou­
vent occasion de traverser levillagedeI}erilien. Dès les premiè­
res fois je remarquai une ligne de briques au pied du talus qui
borde le côté Nord de la route; plusieurs fois je suis descendu
de voiture pour entrer dans les champs voisins, où je trouvais
le sol tout parsemé de fragments de briques et de tuiles, et où
l'on reconnaissait de petits monticules formés d'amoncellement
de pierres de maçonnerie, toujours avec mélanges de briques.
Le 13 septembre dernier 1907, me trouvant de passage dans
ces environs, j'ai voulu faire une reconnaisances plus complète,
et, accompagné j'un guide qui connaît bien ces parages, j'ai
parcouru les divers champs qui entourent Kerilien et Coatalec.
Kerilien est à cheval sur la grand'route et Coatalec en est

aiS _.

dIstant d'enYlron tiOO mètres, dans la dil'ection du Sud-Ouest,
séparé de la routé par la longueur de trois ou quatre champs.
C'est dans ces champs et dans ceux qui entourent ce dernier
hameau que l'on trouve les restes les plus nombreux et les

plus remarquables . Dans quelques-uns ce sont des tertres
couyerts d'ajoncs ou de buissons, sous lesquels on découvre
des amas de pierrailles. En d'autres on reconnaît les lignes
de murs en maçonnerie et le tracé d'habitations, tantôt
isolées, tantôt disposées par groupes. On retrouve encore'
parfaitement celle dont parle M. de Kerdanet, composée d'un

corps-de-logis central avec deux ailes en retour, etdans toutes
on voit l'emploi de l'appareil romain, c'est-à-dire de petites
pierres cubiques analogues à celles de nos pavés. Quelques­
unes des maisons actuelles de Kerilien et de Coatalec ont été
bâties avec ces pierres, et o.n serait tenté de les croire de
construction gallo-romaine, n'était l'absence d lI' mortier
ancien, lequel fait absolument défaut. .
Sous terre, dans les champs cultivés, là même où il n'y a
aucun vestige apparent, les gens du village reconnaissent fort
bien J'emplacement des maçonneries et des murailles, par
l'aspect de la récolte qui a moins de vigueur et se dessèche
plus vite sur ces lignes, parce qu'elle y trouve moins de
profondeur de terre végétale.
M. de Kerdanet parle d'une étendue d'un rayon d'une lieue, .
sur laquelle on trouvait des vestiges nombreux. Il semble que
dans l'espace de 80 ans, beaucoup de ces restes aient disparu,
par suite sans doute de la culture et de la mise en valeur des
champs, qu'on a débarrassés le plus possible de ces amas de

pierres qui entravaient la culture. Mais dans ces deux groupes,
on les retrouve encore dans dix ou douze champs et ils for-

ment un ensemble très important. Mais il serait temps de
profiter de ce qu'il leur reste encore de vie et d'existeilce pour
les étudier sérieusement; c'est là un trésor rare et précieux,
qu'il ne faut pas laisser échapper~

319
D'après les termes de la relatioB écrite par M. de I);el'danet
à M. EcL Richer, on peut conclure qu'il a dû faire plusieurs
reconnaissances sur le terrain de Kerilien, parcouru la

plupart des champs où l'on trouvait ces monnaies, ces débris
de poteries et ces fragments de tuiles. Il a pu en recueillir
un certain nombre par lui -même, mais la plus grande partie
a dû lui être apportée par les paysans de ces villages, avec
lesquels il était en rapports fréquents, en sa qualité de notaire
et de régisseur de propriétés, et qu'il avait intéressés à la
recherche de ces antiquités, lors de leurs travaux de labourage.
Il parle bien de fouilles faites à la gàrenne du Dirihin, où il
a trouvé des urnes cinéraires, mais il est permis de douter
qu'il ait fait de véritables fouilles et explorations méthodiques
dans les substructions nombreuses qu'il a observées, sans
quoi il ne se serait pas contenté de ces descriptions un peu
vagues et générales; il en aurait donné des tracés plus exacts
et plus circonstanciés. .
En Août '188' 1, au cours d'une tournée d'explorations pré­
hi~toriques dans le Nord-Finistère, avec notre estimé et vénéré
Président, M. P. du Chatellier, j'ai eu la bonne fortune, très
rarement accordée, d'être admis à passer quelques heures dans
la chambre où sont enfermées les richess€s provenant des terres
de Kerilien et de Coatalec, et qué les mIes de l'honorable anti-

qLIaire gardent avec un soin jaloHx. J'ai pu y contempler cin.q
ou six tiroirs remplis de monnaies romainesen bronze, quan­
. tité de fragments de vases samiens, aux décors très variés,
des bijoux et ornements en métal, parmi lesquels j'ai dessiné
. une petite clef en bronze et quatre bracelets ornementés et
.. gravés au burin, lesquels ont été publiés ensuite dans [' Album
des Trésors archéologiques des Côtes-du-Nord .

Recueillir, collectionner et classer le mobilier des anciens
monuments, c'est bien; mais. ce n'est pas suffisant.

Ce n'est pas à cela que se bornent les travaux des vrais
explorateurs en France, et des ' missions arrhéologiques sub- ,
ventionnées pour faire des études en Algérie, en Grèce, en
Egypte, en Assyrie. Leur objet principal est de déblayer les

ruines, pour reconstituer le mieux possible les édifices, en
reconnaître le plan, la distribution, le mode de construction,
l'ornementation, la destination des différentes parties, se ren­ dre compte des mœurs, des habitudes et façons de '\(ivre des
habitants, remettre en lumière la vie privée des familles, la
vie publique de la cité .
C'est un genre de recherche qui n'a pas été fait encore aux
ruine, s de Kerilien, c'est un travail qui a été fait assez rare­
ment dans notre pays, et qui a été négligé sur bien des points
où il aurait procuré une ample moisson de documents.
Qu'il me soit permis de passer en revue les études méthodi­ ques qui ont été faite's, et aussi de signaler les nombreuses
omissions et lacunes que nous avons à déplorer.
MM. Le Men et Grenot ont exploré les restes d'habitations
de Par-ar-groas et de la Tow"elle, actuellement Champ de
manœuvre, au Sud du Mont-Frugy et de la ville de Quimper.
Le compte rendu de leurs fouilles, avec plçl.l1s, a été publié
dans le Bulletin de notre Société, année 1875, p. 179. A la fin
de ce mémoire il est dit aussi quelques mots des deux éta­ blissements du BourLibou, (Ecole Normale), et du l.ikès, tous
deux fort incomplètement étudiés.
Vers la même époque, M. Grenot a fait la descriptions
de la villa du Ca1) œrdy, en Saint-Evarzec. Cette étude a élé
reprise parM. le docteur Picquenard, ( v. Bull. Soc. Arch.
1906, p. 78).

La villa du Pérennou, en Plomelin, a été décrite très an-
ciennement par M. de Caumont dans le Bulletin Monumental.
Après une exploration faite par le propriétaire, Mgr du Mar­
hallac'h, en 1889, une nouvelle description et un plan ont
~té publiés dans notre Bulletin, vol. de 1890, p. 358.

Mais l'étude la plus importante et la plus complète qui ait
, été faite dans notre pays, c'est celle de l'oppidum de Tronoen,
par notre Président, M. du Chatellier, et qu'il a consignée
dans le Bulletin Monumental 1877 et 1880. Dans ce vaste
établissement, recouvrant plus de vingt hectares, il a trouvé
deux occupations superposées ou juxtaposées: une occupation
gauloise, puis une occupation romaine, avec d'innombrables
débris des deux peuples, maçonneries, poteries, statuettes,
monnaies, armes en fer et en bronze, instruments, outils,
ornements.

La nature et la profondeur des fouilles, dont quelques-unes
allaient jusqu'à 3 mètres au-dessous du sol actuel, et. qu'il
fallait recombler au fur et à mesure que l'on avançait, l'ont
empêché d'en dresser un plan général; mais nous avons, ,d u
moins, de nombreux dessins des objets les plus intéressants.
Après cela, nous pouvon.s signaler, en dehors de notre
département, l'exploration de Bocenno de Carnac, par James
Miln, 1874-1876, et dont les trouvailles forment le fonds du

musée dont il a doté cette commune, si connue par ses al'igne­
ments, ses dolmens et son grand tumulus de Saint-Michel.
Sur un grand nombre de points de notre pays il ya eu des
occupations importantes, mais presque nulle part on n'a fait
de recherches méthodiques et scientifiques, ,
Le sous-sol de Carhaix est rempli de débris romains; on ne
travaille pas un jardin sans remuer à chaque pelletée des
fragments de briques et de poteries ; on ne creuse pas les
fondations d'une maison, sans rencontrer des restes de maçon~
neries romaines. On se trouve parfois en face de constructions
presque intactes, et on les détruit sans rien noter, sans rien des­
siner, sans faire aucun relevé. On se contente de recueillir les
objets précieux:' monnaies, bague d'or de l'enclos des Ursuli nes,
vaisselle d'argent de la propriété de'M. Nédélec, et c'est tout.
Les trois seules études méthodiques qui aient été faites sur
les restes de cette cité sont:
BULLETIN ARCHÉOL. DU FINISTÈRE. TOME XXXIV (Mémoires 21)

-- 322 -
L'exploration d'une nécropole, par notre Président, M. du
Chatellier: Bull. Soc. Arch., 1899, p. 40v.
Le tracé trè~ savant, fait par M. l'abbé Rolland, de l'a que-

duc qui alimentait la ville: Bull. Soc. Arch., 1900, p. vv.
La note de détail de M. Charbonnier, ibid. 1904, p. 77.
A Douarnenez, à l'Ile-Tristan, à Plomarc'h, au Ris, abon­
dent les substructions romaines, et seulement quelques cour­
tes notes, quelques simples constatations les ont signalées,

mais sans relevés, sans tracés descriptifs. Il en est de même
des restes de Bénodet et des parages de Sain te-Marine, en
Combrit: Seul, un mémoire de notre c , onfrère, M. Borelly de
Kervélégan, (Bull. Soc. Arch. ' 1899, p. 304), nous do. nne une
description des substructions trouvées dans sa propriété de
Kerobestin.
Pour Bagatelle, près de Morlaix, propriété · de notre vénéra­
ble confrère, M. Puyo, de nombreux objets, urnes funéraires
et ornements y ont été trouvés en '187'1. Une note de notre
Bulletin en rend compte (année -187v, p. '19).
Il Y a quelques 30 ou 40 ans, d'importantes maçonneries
romaines se voyaient à Troguer, à l'extrémité Ouest de Cléden-

Cap-Sizun; en ce moment presque tout à disparu.
Conclusion. " Notre sol a été couvert autrefois de nom­
breux étabIisse~ents romains ; on aurait· pu en dresser nn
inventaire détaillé, avec plans et descriptions. Il y a pour
cela une commission spéciale : le Comité de la Géogruphie
des Gaules. Mais on voit que bien peu de chose a été fait
dans ce sens, et qu'il nous reste peu de documents sur les
monuments du passé.
Il y a un ou deux mois, un archéologue Rennais, M. l'a.bbé
Millon, da os le journal. (( Le NouveLListe de Bretagne)), exposait
l'importance qu'avait eu autrefois la cité qui, dans la Table
. Théodosienne porte le nom de Fanum Martis, et qui n'est

autre que Corseul, entre Dinan et Plancoet. Dans le cours
des siècles, lors des travaux de construction ou même de cul­
ture de jardins, on y a mis au jour des restes remarquables
d'édifices antiques; touta été détruit, enterré de nouveau;
et les habitants sont les premiers à anéantir ce qui aurait pu
faire de leur localité un vrai musée gallo-romain, un centre
d'attraction pour les savants et les touristes.

A Kerilien, la même dévastation peut avoir lieu. Le brave
homme qui me servait de guide avait déjà exploité ces pierres
pour en faire un pavé d'écurie, et lors de mon'passage on en
enlevait par charretées, pour empierrer une route et maçon­
ner la base d'un talus.
Voilà pourquoi j'ai cru de mon devoir de jeter mon petit
cri d'alarme.

Au point de vue pratique, il semble qu'on pourrait sérier
le travail: explorer d'abord l'emplacement d'un s,:ml bâtiment,
(~t s'il donne des résultats fructueux, cela pourrait attirer
1 attention des pouvoirs publics ou la générosité de quelque
Mécène, ce qui procurerait des re5sources pour continuer· les
opérations et étudier enfin tout l'ensemble.
Une première campagne d'essai ne serait pas trop dispen­
dieuse. Avec une équipe de!) ouvriers on dépenserait environ
20 francs par jour. Dix jours équivaudraient à un chiffre de

200 francs, et seraient suffisants pour déblayer un bâtiment de
moyenne importance; ce qui ferait une bonne démonstration.
Il Y a quelques années, un des propriétaires de ces terrains,
M. Morvan, de Lanhouarneau, faisait à notre Société, en vue
de ces études, des propositions qui semblaient devoir être
accomodantes. Rien n'empêcherait d'entrer en pourparlers

avec lui, et nous pourrions ayoir un jour l'exhumation d'un
établissement romain tout aussi intéressant et aussi impor­
tant que le célèbre Sanxai, dans la Vienne, déterré par l'intré-

pide fouilleur, le P. de Lacroix.
Ch. J,-M. ABGRALL .

- 342-

DEUXIE E PARTIE

Table des mémoires et documents publiés en 1907

'" , cIO' , , . _

L'impôt du Vingtième à Audierne en 17~H par M. LE
CARGUET .................................... ....

Notes sur les anciens chemins de la paroisse d'Elliant,
par M. le Vie DE VILLIERS DU TERRAGE ............. .
Le Roman de La Tour-d'Auvergne, par ·M. J. TRÉVÉDY ..
Le District de Pont-Croix (1790-179~). Le Port d'Au-
dierne. La Défense des côtes. La Pêche à la
sardine, par M. l'abbé J.-M. PILVEN ..............
Rennes et ses abords à l'époque gallo-romaine, par M.
le Dr C.-A. PICQUENARD ...........................
Un Mariage manqu.é par La Tour-d'Auvergne '? par
M. J. TRÉVÉDY. . . . . . . ........ . ..........
Notice sur le château de Kerjean (commune de SI_VOU­
guay), par M. C. CHAUSSEPIED ....................
Relation de la fouille du tumulus du Mouden-Braz, en
Pleudaniel (Côtes-du-Nord), par MM. A. MARTIN, et
l'abbé PRIGENT. (planche) ...... ....... " ........ "
La Tour d'Auvergne-Corret et la maison de Coigny, par
Pages

109
118
124
146
M. J 10 rrRÉVÉDY. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 179

Eglises et chapelles du Finistère (suite) ; 7

article, voir
tomes XXX à XXXII) : Doyennés de Plabennec (fin) et
Ploudalmézeau, par M. le chanoine PEyRON .......... .
Le chevalier Calloet de Lanidy (17~3-1782), par M. le

is B' 'A
DE .REMOND .P' RS . . -................. . .......

. -.; .'! ' . . ' . 4:l~h~.:L~:;Grand ~t)es ~·anciennes chroniques (878-888 ... ),

- . . . .. pa~M,; . )e D~C.-A. PICQU- ENARD .................

MémOIre ivédlt concernant La Tour d'Auvergne-Corret,

. ·par .... M. · J: TRÉVÉDY ..... . _ . .. ................

" Eiât di·' mes services", mémoire autobiographique
. ": . { dh navigateur y .-J. de; Kerguelen-Trémarec, publié
. ' - '. par M.H-.BoURDE ·DEl';A', ·RoGERIE. " ........ ' .....

199

213
220

, Note sur le groupe dit du Cavalier et de l'Anguipède, à
propos de l'exemplaire de Kerlot, près de Quimper, par
M. ALFRED ROUSSIN .............................. .
Le dolmen de Magoer-Huen (Ile de Groix), par M. L. LE

PONTOIS,. ................... . .... ,. ........ lOlO lOlO

Autour de Locamand (aneiennes limites de la paroisse,
monuments mégalithiques, fourches patibulaires), par
M. le Dr C.-A. PICQUENARD, .......................

La Roche gravée de Stang-Bilérit, découverte à l'île de
Groix (Morbihan), par MM. le commandant LE PONTOIS
etP. DU CHATELLIER (planche) .. ................... .
Restes de rétablissement gallo-romain de Kerillien, en
Plounéventer, par M. le Chanoine J .-M. ABGRALL .....
Enlèvement d'une jeune fille à la Pointe du Raz par les
Hollandais au commencement du XXIIc siècle, par

Pages
293
300
304
313
315

H. LE CARGUET.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 321,

SOCIETE ARCHEOLOG

DU FI N .STt:RE

Hôte' de Ville

29107 QUfM