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Bulletin SAF 1905


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Toponymie de la Montagne d’Arrée

Camille Vallaux

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Société Archéologique du Finistère - SAF 1905 tome 32 - Pages 114 à 123

1:;1 1
Si primitif sous bien des rapports, le paysan bas-breton
est dOQé d'un remarquable sens topographique et pittoresque.
Sa langue, bien pauvre et bien rude pour l'expression des
idées el des sentiments, se fait riche pour les formes du
paysage. Elle les précise et les peinl avec une netteté singulière.
Aussi l'étude des noms de lieu, de la toponymie bretonne,
est-elle des plus curieuses: c'est le meilleur et l'indispensable

auxiliaire de la géographie. Je vais essayer d'en donner
quelque idée pour ce « . dos de la Bretagne» (Kein-Hreiz),
cette montagne d'Arrée qui sur 50 kilomètres, de Beflou à
Qui:nerch, forme mur de séparation entre Tréguier, Léon et
Cornouailles .

LES HORIZONS TOPOGRAPHIQUES.
La « Montagne » est, comme diraient les géologues, un
faisceau de rides d'érosion, où le travail destructeur des agents

atmosphériques a ramené au jour et souligné en arêtes ou

en coupoles des strates rectilignes de roches dures presque
toutes orientées d'e l'est-nord-est à l'ouest-sud-ouest. C'est
d'abord la raideur des escarpements qui attire l'attention. Et
c'est aussi ce profil de grande montagne, si singulier pour de
m~destes montagnettes, que les gens d'Arrée ont buriné en
de multiples noms de leurs villages. Car sur les deux pentes les
villages sont fréquemment doubles: deux groupes de maisons
s'établissent dans le même horizon, à cinquante ou cent
mètres l'un de l'autre; mais s'ils sont dans le même horizon,

-' 115 --

ils ne sont pas, tant s'en faut, sur le même plan; l'un s"ao- .
croche aux pentes d'Arrée, l'autre est dans un fond; aussi y
a-t-il le village d'en haut et le village d'en bas, le Ker-Huella
et le J( er-Izella: de même la 'Suisse allemande a ses villages
oher et ses villages bodcn, et la Suisse française a ses localités
doubles dessùs et dessous.
Mais ce premier élément de la topographie montagneuse,
qui ne fail qu'enregistrer les pentes, ne suffit pas à caractériser
l'Arrée. Aussi la toponymie populaire va plus loin : son
infaillible instinct a su classer les formes de la montagne bien
avant les géologues. Cette montagne coordonne presque
constamment sur toute sa longueur deux sols très différents.
Le premier, où affleurent les grès armoricains, est disposé en

grandes ondes assez régulières où la roche fait rarement
. saillie; à ce type appartient le mont Saint-Michel de Bras-

parts; c'est le type coupole. Dans le second, au contraire, les
quarzitp.s et les schistes émergent du sol déchiré en arêtes '

vives et feuilletées, en aiguilles ou en pierrailles: c'est le type
ruiniforme. La toponymie locale les distingue à merveille l'un
de l'autre. Au premier répondent les Ros et les Ménez: Bos

quand on corisidère surtout la pente généralement uniforme, '
Ménez quand on a en vue le sommet arrondi. Le second type
'se réalise dans les Roc'h et les Créac'h. Ces deux termes ne
sont pas absolument synonymes, pas plus que Ros et Ménez.
Le Roc' h est la muraille compacte et massive de quarzite qui
se découpe en dentelures sur l'horizon; le Créa.c'h est l'amas

de pierrailles, aux lignes incertaines, qui représente le dernier

terme de la décomposition des schistes. Ainsi la langue des

paysans bas-bretons est à la fois plus riche et plus précise

que celle des géographes, car ceux-ci sont obligés d'exprimer
en périphrases ce que les premiers disent d'un seul mot. Et
l'instinct de ces paysans les a sûrement guidés dans l'appli­
cation de ces termes: jamais vous ne les trouverez employés
à faux. .

C'est pourquoi le pays des Roc'h est celui du faîte central
de3 quarziles, du Roc'h Trévézel au Roc'h Saint-Barnabé;
tandis que les Cté.].c'h se réparlissent irrégulièrement sur la
périphérie des contreforts schisteux, CJue les Ros ou Ileun
(tertre\, se trouvent sur les pentes moyennes. régulièrement
inclinées, et que les J1énez sont les .collines en coupoles.
Les profonds ravins dominés par les saillies, d'Arrée se

prêtent moins que les hauteurs à ceLLe expressive enluminure

qe)a cane.Toutefois l'imagination populaire y distingue encore
leTraon et le Toul. Le 'l'taon est le Val français; c'est la roule

naturelle tracée par l'érosion de la montagne vers la plaine,
ouplutM, comme nous le savons depuis les travaux de .Davis
et de Powell, de la plaine vers la montagne. Ainsi nous avons,
parmi de nombreux exemples, Haut-Val (Traon-HueL) en
Brasparts, le villagp. du Val (f CI'andraon) en Plounéour-

Menez. Le Toul est un peu plus difficile à préciser. C'est, en
général, le creux en forme de cirque formé à l'origine -des
vallées d'érosion. Le TouL n'est guère cultivé, ni peuplé :il
est désert; il n'y a pas de Ker-TouL: aussi ne le désigne-t-on

que d'une manière très générale, comme le Creux de la

Lande (TouL-aZ-Lann;, au sud de Lannéanou; ou bien l'on
prend les plantes sauvages qui en tapissent les pentes, ou les
bois, lorsqu'il y en a : au sud de la forêt de BefIou, c'est le

Fond des Bois (Toul-I1oat), et tout près le Creux des Epines
(TouZ--3pernen) ; près de Lannéanou, c'est le Fond des houx
(Toul-qtteZen), qui se retrouve près de Lopérec (Tottl Quelen­
nec). A défaut d'un caractère naturel, une croix isolée servira
à baptiser le Toul (Fond de la croix, Toul-an. -groas, entre le
Cloître et le Relec) .

Dans les régions d'Arrée où la pente s'adoucit;le Traon et le
Toul se changen t en vastes horizons tourbeux. Le sol impré­
gné d'eaudevientun marais,parfois mêmeun étang permanent:

dans' ce dernier cas appai'aît le nom de Pottl : mais le mauvais
aménagement des eaux se montre bien par la rareté même du

Poul; le plus souvent se retrouve sur la carte le marécage

aux limites indécises où se confondent la terre et l'eaU, le

(iuern, le Lagen ou le YeÎln. Ainsi, en ' Commana, le Lo' ng
marais (liuern-hir) , le Ruisseau du marais (Goas ar Uuern ) :

ainsi, en Lannéanou, le Marais (Lagennek); nBis les grands
marécages d'Arrée sont. surtout ceux de Saint-Miehel, entre

Brasparts et La Feuillée: là se tl'ouveut le Marais des Genêts

(Balanec-Guer ), le Bout de l'Etang (Pfm-ar-poul) à la source
de l'Elez, la Maison du . marais (l'y ar Yeùn), ~n Botmeur,
poste avancé d'ans ce petit désert.
Ajoutons à cette rapide esquisse que la toponymie topo­
graphique ne se contente pas de classer. Elle décrit et· elle
peint parfois. Comment oublier après l'avoir vu . ne fCll ce
qu'une fois, le majestueux gradin de la Chaise (Hot-Cador) ,

- en Botmeur? Y a-t-il rien de plus expressif que le Tertre Noir
(lloz-Du,en Botmeur, Re1.ln-Du , près de Loqueffret),qui
répond si bien, sous un ciel souvent brumeux,à la grisaille
foncée des schistes d'Arrée?

LES HORIZONS BOTANIQUES .

J'ai dit plus haut, à. propos des Toul, que les Creux de la

montagne se définissent souvent par leur végétation . . Cela

. n'est pas vrai seulement des Creux. Malgré la pauvreté de la
végétation d'Arrée, les plantes rudes et fortes de la lande des
sommets, les bois et même les cultures arborescentes des

pentes jouent un rôle important dans la toponymie. Bien
souvent se rencontrent le terme général de Landes (l3ot­
Lann et [(er-Lann entre Commana et Sizun, ger-lann en

Brasparts), et à la lande rase s'opposent le Buisson (Bodou,
JJodenna ou Bodennec) et le Bois (Coat, Crann, Forest) : par
exemple, Bodenna en Brasparls, IJoLlo'Lt en Lannéanou, 110-
dennec près des sources de l'Aulne; puis le Crann près de

. Huelgoat (Bois d'en haut), qui se retrouve en Sizun sous la
forme de Coat-Huel, par opposition au Bois de la Plaine
(Coat-Campez ) sur les pentes qui descendent vers Brasparts,
et au Tertre des Bois (Uos-Coat) en Sizun et en Loqueffret.
Mais ces désignations générales ne s. uffisent pas. Il faut
encore caractériser chaq ue horizon avec sa plante ou son
arbuste. dominant. A ussi les genêts (Balan ou Balanec, vien­
dront en première ligne dans le grand vide central: ce sera
Balanec et Kel'balan près de Loqueffret, Balancc Guer en

Botmeur, et les Genêls-Gris (Nalancc-a.l-Louet) près de Saint-
Eloy; dans les mêmes horizons se trouveront les brl!yères
(Bruyères ou Ker-Bruc en La Feuillée). Sur le pourtour des
landes, où dominent les fourrés et les arbustes épineux, nous
rencontrons les lieux plantés de houx, les Houssayes ((Juél('n­
nec en Sizun, près du Cloître, à Loguivy-Plougras) et les lieux
plantés d'épines. les Epinay (lJl'ennfC en Loguivy-Plougras
près de la forêt de Beffou, et en Sizun ; Kcr-sl)UIH:n en

Commana; Spernejer près de Lopérec). Aux sources et dans
les vallées se montrent les saules et les aulnes: près de
Huelgoat est la Fontaine aux Saules (Goa.~-Al('r) ; les Aulnay
(.'11"- Vern) ou Tête-des-Aulnes (Penn-ar-Vern) sont nomhreux;

un profond sillon, à la sortie de la forêt cie Beffou, a reçu le
nom de Val des Aulnes (Traon- Vern). C'est toujours la nature
sauvage qui domine: bien rares sont les noms empruntés
aux cultures arborescentes; j'ai nolé conlme une curiosité,
près de Berrien, La Pommeraie (An Avalenr/ou.) ; je n'ai
retrouvé aucun nom semblable sur le pourtour de l'Arrée.
III

LA COLONISATION .

Cepéndan~ on aurait tort de croire que les noms de l'Arrée
ne soient, en tout et pour tout, que des noms empruntés à

des horizons de rocs et de landes. Le travail humain s'est

- 119 -

reflété, lui aussi, dans la toponymie.Il y a écrit son obscure et
laborieuse histoire. Les pionniers qui ont essayé de défricher
les flancs de l'Anée ont jalonné eux-'mêmes les étapes de leur
colonisation. Et ceS étapes hardies s'avancent jusqu'aux
landes que délaisse aujourd'hui une culture mieux éclairée .

Les pionniers d'Arrée ont été à la fois des abatteurs de bois

et des fondateurs de villages. Il n'est pas difficile de savoir
d'où ils venaient. Ils onl essaimé, dans le haut moyen âge,des
abbayes du Relec et de Daoulas, fondées là première le
21 juillet 1'132,la seconde vers H70.Plus tard la Commanderie
de l'Ordre de Malte, à La Feuillée, a pds aussi sa part des
défrichements. .

Ces pionniers ont trouvé une forêt qui ne s'étendait point,
comme le dit M. de la Borderie, jusqu'aux sommets de l'Arrée,
car la nature du sol s'oppose absolument" autant 'que le
climat, à une végétation forestière àbondante sur le haut
des Hoc'h, des Créac'h et même de beaucoup de ,tlénez ; mais

la forêt entourait la montagne jusqu'à ses pentes moyennes,
puis, jusqu'aux sommèts, la brousse des Balanec succédait à
la forêt. Or, les pentes moyennes offraient aux: défrichements
des facilités nombreuses: aussi les défricheurs déboisèrent­
ils sans trêve ni repos, et les bois disparus n'ont laissé que
dans la toponymie des traces certaines cie leur existence. On
reconstituerait avec une quasi certitude les primitives limites

de la forêt naturelle d'Arrée pn relev'ant toutes les Orée-des-
bois (Pen-ar-Forest ou Pen-hoat) ou Orée des hêtres (Pen-al':­
laot) qui émaillent la carte, notamment près de Plounéour­
Ménez, de Brasparts, de Huelgoat et de Bellou où ces noms

constatent le recul des bois qui existent encore. Presque tous
les Tertres-des-Bois (Ros·Coat ou Reun-goat) sont aujourd'hui
dépouillés d'arbres. Rien d'expressif comme 18 nom de Vieux­
Bois (Hen-goat) en Sizun; et aussi celui de Ruisseau-des-Bois
(Rmtdoudenh) en Brasparts, sur une lande qui est au.iourd'hui
la plus morne et la plus rase des landes.

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Nul endroit peut-être ne porte autant que la lande de Rou­
douderch la trace d'un effort mal récompensé. Les bois une fois
détruits, on écobua.it les terres avant de les défricher d'une
manière permanente; et si la terre était ingrate, la pratique

de l'écobuage intermittent se perpétuait; il lui est arrivé de
passer dans la toponymie; tel est, près de Roudouderch,

le cas de la Lande-de-l'Ecobue (Lann-a.T-marrerez) où je se-
rais assez porté à voir l'extrêmefl'ontière orientale des · défri­
chements de l'abbaye de Daoulas, frontière voisine de cette

Roche-aux-Loups (Roc'h-ar-Hleiz), dont parle l'aveu de

1699 et dont la toponymie moderne a perdu le souvenir .

Mais le nom qui garde le mieux la mémoire des groupes de

défricheurs est celui de Villeneuve (Kernévez). Il se
retrouve partout sous sa forme française et sous sa forme
bretonne; en français à Lannéanou et près de la forêt de
Beffou ; en breton à Guerlesquin, à Saint-Sauveur, à Sizun,
près de Hanvec où se trouve aussi le Pont-Neuf (Pont-Névez),

près de Roudouderch en Brasparts, prés de Berrien où Ville-
neuve (Kernévez) voisine avec Châteauvieux (Coz-Castel). On
remarque dans l'Arrée le petit nombre des « Vieux-Bourg »
(Coz-Ker) comparé au grand nombre des Kernévez. Serait-ce
l'indication que cette terre si vieille est encore, pour les
hommes, une jeune terre récemment peuplée? N'allons pas
si loin; constatons seulement la profonde empreinte laissée
dans la toponymie par ce défrichement médiéval dont les
chefs-lieux étaient à Daoulas, au Relec et à La Feuillée. A
. 500 mètres à l'est du Relec le Bout-du-Plessis (Pcn-œr­
. qui1'lquis) garde encore le souvenir des clôtures de l'abbaye .

Il n'est pas jusqu'aux frontières politiques médiévales qui
n'aient laissé leurs traces, au sud-est de Lannéanou, dans le
Bois de Cornouailles (Coat-ar-C' herno) à la frontière de Cor­
nouailles et de Trég· uier.
Je n'ai fait qu'effleurer un sujet très riche; mais je crois
en avoir dit assez pour montrer combien la carte physique et

sociale de la Basse-Bretagne est expressive et vivante. Elle
montre une des raisons profondes de l'a ttachement du Bas

Breton à son sol: non seulement le Brelan aime sa terre,
comme le font tous les paysans français; mais il ne la consi­
dère pas'exclusivement à un point de vue utilitaire; il est sen­
sible, à sa manière, au pittoresque de la terre et à sa profonde
mélancolie, double caractère qui provient de la yariété des
formes et de la monotonie des couleurs. Remarquons que,
lorsque le Breton caractérise un paysage par sa couleur,ce qui
est rare, il ne sort guère des épithètes Louet (gris), Dû (noir)
ou encore Glas (livide). On dira peut-être que c'est la faule
de la langue, où manquent les termes qui désignent les
couleurs tranchées et brillantes. Mais ce qu'est la langue à

ce point de' vue, elle le doit au sol. C'est le sol qui a fait la '

langue. Et le,sol, à son tour, porte à jamais, par les noms
de lieu, l'empreinte du caract~re et' du mode d'effort propre
au peuple qui l'habite. .
Cest·un effort incomplet, inachevé, souvent malheureux,

heurté à de rigoureu~es conditions nalurelles qu'un travail
' spasmodique et primitif n'a pu vaincre. Sous ce rapport, il
n'y a pas de document psychologique plus instructif que le
simple rapprochement du Lan-ar-: J1œrTeTe z., du [(ernévez et
du RO'l1doudeTch de la lande de Brasparts.

CAMILLE VA LLA UX.

357 ' -

DE'UXIEME PARTIE

Table des mémoires et documents publiés en 1905

III

VII
VII bis

VIIl

l'AGES
Excursion dans la commune de Ploujean par
M. LOUIS LE GUENNEC ........ ; . . . . . .. . ... . 3

Vagabonds de Basse-Bretagne au XVIII" Siècle
. par M. l'abbé ANTOINE F AVÉ . .............. . '. M5
Le Prieuré de Saint-Tutuarn ou de l'Ile Tristan
près de Douarnenez, par M. BOURDÈ DE LA
ROG ERIE ......... " ... ............... ; i8,148, 206

Nou velle décou verte (dé substructions et d'objets
de l'époque romaine) faite à Carhaix par M. P. DU
CHATELLIER . . . ............................ .
Campagne d'Islande sur le Château-Renaud
(1890), extrait du livre de bord de M. le Com-
mandant MARTIN (planche) ................. .
Toponymie de la Montagne d'Arrée par
M. CAMILLE V ALLAUX (carte) ............... .
Note sur l'occupation militaire de l'Armorique
par les Romains (suite) : IS par M. JOURDAN
DE LA P ASSARDlÈRE /3 cartes} ..... , ........ .

Une campagne de huit jours, récit d'un général
et d'armes de la Sénéchaussée de Lesneven en
1766, par M. J'abbt'> ANTOINE FAvÉ ......... ' .
Trois vases en argent découverts à Plovan (Fi-

nistère), par M. P. DU CHATELLIER (planche).
Les chapelles du Cap-Sizun (suite) : La cloche de
Monsieur SaincVrhey, par M. H. LE CARGUET.
Les Eglises et Chapelles du diocèse de Quimper
(suite) ; doyennés de Lesneven et de Plabennec,
par M. le chanoine PEYRON .................
Les peintures de la chapelle de la Madeleine à
Pont-}, Abbé, par 1\1. le chanoine'AsGRALL.. . .. ,

114

124
135

164
169
183
201

XII

XIlI
XIV

Le prieuré de Saint-Tutuarn ou de l'île Tristan
(suite: voirN°I), par M. BOURDE DE LA ROGERIE.
Les combattants bretons de la guerre améri-
caine, pa~' M. H. DE KERGUlFFINAN-FuRIc .....
Monument.mégalithique et "Coffret à Penfoënnec
en Elliant, par M. DE VILLIERS DU TERRAGE
PAGES
206

(planche) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 273
XV La famille de La Tour d'Auvergne-Corret, par
M. J. TRÉVÉDY. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. 280; 346

XVI La misère et les miséreux au Minihy de Léon:
San tee, par M. l'Abbé A. FA vÉ ............ 304

XVII Le prieuré de Saint-Tutuarn ou de. l'île Tristan
(suite: voir N° 1 et XII), par M. BOURDE DE
LA ROGERIE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ... 330

XVIII La famille de La Tour d'Auvergne-Corret, (suite,
voir N° XV), par M. J TRÉVÉDY............ .346

FIN

Quimper. ' Imprimerie A. Leprince