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Bulletin SAF 1904


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Les Eglises et Chapelles du diocèse de Quimper (suite); doyennés de Pont-l’Abbé (fin), Brest, Lambézellec, Daoulas, Landerneau, Lannilis

Chanoine Peyron

Avertissement : ce texte provient d'une reconnaissance optique de caractères (OCR). Il n'y a pas de mise en page et les erreurs de reconnaissance sont fréquentes


LES ÉGLISES· Err CHAPELLES DU DlOCÈSE DE UIMPER
(suite).
Ile-Tudy . .

Eglise reconstruite il y a trente ans, dédiée à saillt Tudy.
Penmarch. .
Eglise paroissiale de Tréoultré sous le vocable de saint
Nonna. Le porche latéral porte l'inscription suivante: Le
jour saint Hené l'an 1508 fut fondé cette église et la tour
l'an 1509 dont était recteur Kt. Jégou (lecture de M. Abgrall).
M. de Courcy avait lu: EN. LHONr. SAINe'!'. NO NA. LAN.
MIL. CCCCCVIII. FVT. FONDEE. CESTE. E~LISE .

ET. LA. TOUll. EN. LAN ..... DONT. ESTAIT. REC-
TEVR .... KERVGON .
. La lecture de ce dernier mot est certainement fautive car
à cette époque le recteur de Tréoultré était Charles J égou,
abbé de Daoulas.
Kérity.

Chapelle ' du XVe siècle: sous le patronage de sainte
Thumette, une des onze mille vierges compagnes de sainte
Ursule.
S aint-G11 énoLé .

Eglise bâtie en 1488 et érigée en trêve de Beuzec-cap-
CavaI par bulle d'Innocent VUI: le 11 octobre 1489 (registres
nef qui avait de grandes dimensions tombait en ruines, v rs
1744, époque à laquelle on dressa un procès-verbal desc6ptif
de l'église et de ses prééminences: pièce intéressante cons
vée aux archives départementales (B. l184).

Saint-PiefFe .
à laquelle est accolée l'ancien phare. On y
Chapelle
enfants pour obtenir qu'ils marchent plus
envoie les
facilement.
Saint-Marc.
Chapelle près du villag'e de Keradennec, en Plomeur,
avant la Révolution. Semble du XVIIe si8..31e.
La Madeleine.
Chapelle. connue sous ce vocable depuis le XVIe siècle,
auparavant elle était dédiée à saint Etienne Elle se trouvait
avant le Concordat sur la paroisse de Plomeur . La porte
d'entrée semble du XIIIe siècle. On s'y rend pour demander
la guérison de la fièvre et des maux d'yeux .

Notre-Dame de la laye.
Chapelle sur le bord du rivage; aussi n'a-t-on pas pratiqué
de porte dans le pig'non donnant sur la mer, malgré cela ,
dans les gl'andes tempêtes, elle envahit la chapelle, Le
calvaire voisin porte la date de 1588. Les marins ont une
grande dévotion pour ce sanctuaire, et les mères de famille
viennent balayer la chapelle ou pl'Omettre de filer du
chanvre pour obtenir la guérison de leurs enfants malades.
Saint Fiac/'e. -
Chapelle dédiée à saint Fiacre et à saint Guénolé, voisine
de l'église Saint-Guénolé; elle est tombée en ruines en
S aint-La'tt1'ent.
Chapelle existant autrefois dans le cimetière, une fontaine
voisine porte encore ce vocable, On voultit, il y a une ving­
taine d'années , la combler; mais, une épiuémie s'étant dé­
parnii le bétail qui avait couLume de s'y abreuvel', elle
clarée
fut rétablie.

Sa-int-J ean-Hapt'iste.
U ne ancienne chapelle sous ce vocable existait autrefois
à Kerity, tout près du port, eton croit même qu'actuellement
la mer en couvre l'emplacement. C'est sans doute de cette
transportée d'abord à Sainte-Thumette, puis
chapelle que fut
en 1868 à la cathédrale de Quimper, la belle statue en
albâtre de saint Jean-Baptiste, que Mgr Sergent fit restaurer
et placer dans la chapelle des fonts baptismaux.
Nous devons ces intéressants détails sur les chapelles de
Penmarc'h au travail consciencieux de M. Le Coz, recteur
de cette paroisse, lors de l'enquête de 1802 .
Plo bannalec.
Eglise sous le vocabl0 de saint AloI', évêque de Quimper,
possède deux beaux reliquaires en argent des XVe et XVIe
siècles. .
Plonivel
Ancienne paroisse unie à
Plobannalec au Concordat:
ene est dédiée à saint Brieuc.
Saint-A 10'1'.
Chapelle en ruines, figure au rôle des dé.cimes sous le nom
de Saint-Aloir.
Saint-Melaine.
Chapelle de Plonivel appelée Saint-Melaine aux décimes,
en 1684 (E. 241).
mentionnée
Notre-lJame de Treq'Uideau.
Chapelle de Plonivel citée en 1684 (E. 241) et appel "e
Saint-Guidou aux décimes. Ce doit être la chapelle main e­
nant annexée à l. .. octudy sous le nom de Saint-Quideauu

Saint-Guy.

Plomeur .
Eglise dédiée à sainte Thumette, reconstruite en 1753, un
procès-verbal des prééminences dressé à cette époque est
conservé aux archives départementales (B. 484) 0 •
Notre-Dame ~ie T1'éminou.
Cette chapelle est depuis longtemps un centre important
de dévotion; car au rôle de décimes, elle figure pour une
relativement considérable, 13 liv. 15 so, alors que
somme
Sainte-Anne de la Palue n'était taxé que 10liv. 5 s .
Bettzec-cap· Ca'oal.
Paroisse annexée à Plomeur au Concordat ,est sous le.
patronage de saint Budoc. Eglise du XVIe siècle avec des
padias des XIe et XIIe.
Saint-Jmbl'oise.
Chapelle de la paroisse de Beuzec-cap-Caval, signalée en
P~omeur, mais tombant en ruines.
1806 comme chapelle de
Saint- Tl'érneul'.
Ou Saint-Tt'éval, en ruines en 1806, annexée au Guilvinec.
8aint-Cosme-et-lJamien.
Chapelle autrefois en Loctudy; au commencement du
XVlle siècle, elle était tombée en ruines et dans l'oubli; on
connaissait plus le nom du titulaire, lorsqqe quelques
guérif'ons obtenues par l'effet des eaux de la fontaine voi­
remit ce lieu en honneur. La chapelle fut relevée sous
sine,
saints Cosme et Damien et de nombreuses
le vocable des
guérisons furent obtenues par les pèlerins accourant de
parts, si bien que, sur la prière du recteur de Loctudy,
toutes
par acte du 4 septembre 1677, Mgr de Coëtlogon donna
aux recteurs de Tréoultre et de Beuzec-cap­
commission
CavaI d'en informer 0 Les dépositions qu'ils reçurent à cette
sont conservées dans un cahier d'une vingtaine de
occasion,
aux archives de l'Evêché.
pages,

Saint-Jean-Trolimon.
Autrefois sous le patl'onage de saint Humon et l'église
i'appelait Treff-Humon (Bullet. al'chéolog. 1877, p. 137) ;
l'ancienne église, reconstruite en 1886, était du XYle siècle .
Notre-Dame de Tronoan,
Belle chapelle du Xye siècle, construite sur les ruines
d'une ancienne station romaine. Près de la chapelle, beau
calvaire ancien décrit par M. Abgrall dans son LilY /'e d'or;
la chapelle possédait une ancienne table d'autel en granit
de 5 40 de long; remise sur sa base, cette table d'autel
vient d'être consacrée par Mgr l'Evêque de Quimper, le di­
manche 18 octobre 1903,
S aÜ'Lt-H'IJY ,
Saint-Evy (1 737), Sai ut-Yves au rôle des décimes, donnée
à la fabrique en 1817 pal' les demoiselles Aline et Jeanne
de Kerguiflinec. ,
Notl'e-Dame de Ke'/'dé'lJot,
Ou Sainte-Anne, petite chapelle qui se voyait, il y a en- ,
core une quinzaine d'années, à l'e ntl'ée du bourg; elle portait
au pignon une fenèll'e ayant les caractères du XIye siècle;
aujoul'd'hui, elle a complètement disparu.
Saint-ELoy.
Cette chapelle I1gure au rôle des décimes,
et parait avoir
appartenu au tenÎtoil'e de Saint·J ean.

Treffiagat.

Ancienne église paroissiale, dont le chœur' date du X([e ..

siècle, sous le vocable de saint Hiagat, anachorète; figll-
rantdans les litanies anglaises du YIIe siècle sous le nom e
S. Riacatus, disent les petits Bollandistes.
Saint-Piac/'c.

Chapelle du X V le siède; pOUl' présel'ver les enfants des

fièvl'es: on plonge leurs ling'es dans la fontaine et on les leur
appliqlle SUl' le corps. Pardon le dernier dimanche de sep-
tembre. .
Sœint-J acques.
A Lescbiagat, pal'don le dimanche dans l'octave de saint
Jacques; les marins y demandent souvent des messes .
Tréguennec.
Le patron de la paroisse est saint AloI'; mais, depuis la
Hévolution, le serv ice paroissid no se fait plus dans l'antique
église dédiée à ce saint, qui tombait en ruines, et sur l'em­
placement de laquelle a été constl'uite une petito chapelle,
en 1878. L'église paroissiale est actuellement l'ancienne
chapelle de Notre·Dame do Pitié, bâtie vers 1535.
Saint-!llo}'.
Chapelle constrnite sur l'emplacement de l'ancienne église
paroissiale en 1878 .

Saint- Vio .
Ou Saint-Vougay, appelée on ne sait pourquoi Saint-Viol,
dans le rôle des décimes (VOi l' l'Histoire de saint Vougay et
de son rocher dans Albert-le-Grand.)
Tréméoc.
Patron saint Alour; l'ancien nom de la paroisse était
T reffmacheuc (Ca rtula ire).

Saint-Sébastien.

Et Sainte-Anne, chapelle teès fréquentée par les soldats
on temps de guerre et en temps d'épidémie; on y voit une
belle verl'ière du crucifiement du XVe siècle.
Château de Lestremec.
Chapelle domestique, dont il ne reste plus trace.

NoUe-Dame du Hmjaire .
Chapelle ayant disparu, existait au village de Kerzrun.
Saint-Co'uLbéo.

Chapelle dédiée à ce saint, et ayant existé, d'après la tra-
dition, 110n loin du manoir de Lestremee.
A[{CHIPR.ÈTI~É DE BHEST
DOYENNÉ DE SAINT-LoUIS DE BREST

Saint-Louis (1).
L'église dédiée à saint Louis et à saint François-Xavier
devait servir au service paroissial annexé au séminaire de la
marine dirigé par les Pères Jésuites; de fait, en 1702, un
prêtre séculier dirigea la paroisse, mais l'église demeura
jusqu'en 1740 à la disposition du séminaire de la marine,
époque où moyennant une somme de 50,000 francs, l'église
demeura à la paroisse, et l'on. construisit pour le service du
sé'minaire la chapelle qui subsiste encore sous le nom de
chapelle de la marine.
Chapelle de la D{al'ine.
Construite en 1740. elle servit au séminaire jusqu'à sa
disparition, lors de l'expulsion des Jésuites, 17ô2; en 1776,
lors de l'incendie de l'hôpital, le service fut transféré dan s
les bàtiments du séminaire, et e'est là que dem~uraient les
religieuses de la Sagesse au moment de la Révolution et
jusqu'à la ,construction dn nouvel hôpital de la' marine dit de
Clermont-Tonnerre, car ce fut le ministre de ce nom qui n
posa la pl'emière pierre en 1822.
(1) Nous renvoyons, pOUl' les églises ct chapelles de Brest, à l'Histoire e
la ville et du port de Brest, par M. Le Vot.

Hôpital de la Marine.
Hôpital brùlé en 1770, reconstruit en 1822 ; la chapelle qui -
sC trouvait primitivement à l'entrée a été reconstruite au
fond de la cour en 1858.
. Les Sept-Saints.
Eglise construite vers le XVe siècle comme prieuré dé­
pendant de l'abbaye de Saint-Mathieu et vicariat avec charge
d'âmes pour le service paroissial de la ville. Son vocable,
M. Le Vot, ne viendl'ait pas du patronage des sept Saints
dit
de Bl'etagne, mais des sept enfants fils de sainte Félicité;
car la fête patronale"avait lieu le 10 juillet, jour de la fête de
sainte Félicité, et un tableau représentant leur martyre, qui
se trouve actuellement à Saint-Louis, provient de l'ancienne
église des Sept-Saints. Ce sont de fortes présomptions pour
cotte opinion, mais il est à remal'quer que dans la chapelle
Locmal'ia-an-Hent cn Saint-Yvi, où le culte des Sept-Saints
de Bretagne ne semble pas douteùx, se tl'ouve également un
tableau repL'ésentant le martyre des sept fils de sainte Féli­
cité. (Voir dans l'Echo paroissial de ' B1'Cst le procès-verbal
des prééminences de cette église).
Le Petit-Coilvent.
Aujourd'hui, la Bourse sur le Champ-de-Bataille, fut
169[.1 par Mme Catherine Le Douguet, dame de
fondée en
Penfeunteun, pour les roli ~ieuses dites « Filles du Cœur­
de-Jésus de l'Union chrétienne ». La chapelle fut construite
en 1736 ; on y donnait des retraites pour les femmes. Au
mornellt de la llévolution,"la communauté était très floris- .
sante et comptait vingt-huit religieuses; eU es furent expul­
septembre 1792. (Voir la notice fort détaillée sur .
sées le 18
communauté par M. Fleury, Société académique de
cette
Brest, 1862, p.
Sa:int-Sébast'ien.
Chapelle occupa ut l'ancien cimetière, non loin de la pou-

drière actuelle; elle fut démolie lors de la construction des
remparts en 1703.
Nof1'e-])ame de la Délivrance.
Construite avec les démolitions de la ehapolle Saint-
Sébastien. C'est dans cette chapelle que se r.éunissait la
congrégation des artisans, jusqu'en 1708,
Notl'e-Dame de la Misél'ico'l'de. .
Construite en 1718, sur un terrain au haut de la rue Du­
quesne, pour l'usage de la congrégation des artisans,
Saint-Charles-B01'1'omée .
Chapelle située sur le quai, M. Le Vot n'en a trouvé qu'nne
mention sur le registre des Sept-Saints, à l'occasion d'un
mariage célébré par devant Mgr de Léon, le 10 sept. 1674 .

Notre-Dame du Carmel.
Eglise paroissiale, fondée le 4 février 1857, dans une cha­
pelle annexée à Saint-Louis depuis le Concordat, et qui avait
été occupée avant la Révolution par les religieux Carmes,
dOllt l'établissement à Brest remontait au 10 novembre 1652,
Les Carmes occupaient l'ancien hôpital Saint-Yves, qui fut
transféré non loin, et en 1718 reconstl'uisirent la chapelle de
l'hôpital, datant du XVe siède, qui tombait en ruines. (Vo ir
dans l'Echo paroi~S'Ïal de Nl'est les intéressantes publications
des archives de cette ég'lise).
. Hôpital Sœint- Yves.
Hospice civil, transféré des bâtiments cédés aux Carmes,
dans un quartier voisin, en 1652, où fut construite en 1686
.une chapelle dédiée à saint Boch, les Sames de Saint-Tho­
mas de Villeneuve furent char'gées du soin des malud s en
168~) ; elles s'en occupent encore aujourd'hui.
Le Château.
La chapelle du château a été le premier édifice religieux

de Brest, et a servi d'église priorale et paroissiale jusqu'à
la constnlCtion de l'église des Sept-Saints. L'ancienne cha-

Saint-Martin de Brest.
Nouvelle paroisse érigée en 1864. L'église a été construite
vers 1875 sur les dessins de M. de Perthe, architecte de la
basilique de Sainte-Anne d'Auray.

DOYENNÉ SAINT-SAUVEUIl DE BHEST.

Saint-Sauveur.
Chapelle érigée en 1q77 pour aider au service paroissial
de cette partie du port de Brest, dépendante de Saint-Pierre­
Quilbignon ; ag'randie en 1685, elle ne devint complètement
église paroissiale qu'en 1750. .

iVot'l'e-lJame de RecowGl'ance.
Fondée au Xl VO siècle sous le titre de hôpital de Sainte­
Catherine et de Notre-Dame de H.ecouvrance, cette chapelle

a servi, avant la création de Saint-Sauveur, au service pa­
roissial. En 1513, le gouverneur de cette chapelle était pré­
senté par la seigneurie du Chastel. Le P. Cyrille le Pennee
nous dit que «( la dévotion do ce saint lieu est fort cogneu .
cIe tous les généraux et capitaines de tous les embarque­
ments de Sa Majesté .... MM. les chevaliel's de Malte, lors­

qu'ils sont en rade, témoignent porter une dévotion singu­

lièl'e à la très auguste princesse qu'on réclame en ceste église,
c'est J'oratoire où ils se retirent d'ordinaire pour prier Dieu
ct pOUl' l'ocummander les affaires de la France à la glorieuse
Vierg'e »,
Les Capncins.
Etablis depuis 1672 sur les hauteurs où sont actuellement

les forges du port; autorisés en 1692, leur chapelle ne fut
qu'en 1712.
commencée
Le Refuge .
Etablissement dédié à la Madeleine et fondé en 1667 pOUl'
les filles repenties; elle était , tenue par les religieuses feuil-
lantines ; la maison fut brùlée en 1782. .
Saint-Elme.
Chapelle sur le port où se tenait la confrérie des calfats .
Congrégation des Artisans.
En 1725, une chapelle fut construite pOUl' eux vis-à-vis
l'église Saint-Sauveur.
Sain t-Pierre-Qui! bignon.
Ancienne paroisse de laquelle dépendait autrefois toute la
dt'Oite de la Penfeld; en 1586, elle est appelée Kerber,
rive
et après les du Chastel les premières prééminences appar­
tenaient à la famille Gilart de Larchantel. L'église a !3té
reconstrllite en 1853.
Sainte-Anne du Po· rz-ic .
Chapelle érigée en 1615; tombée en ruine pendant la Ré­
volution, elle fut relevée en 1810.
Sainte- J-J dg itte.
Ancienne chapelle, près le bourg, rachetée en 1822 par
:VI. l\lilin H.ecteur ; reconstruite en 1823, démolie et transférée
sur un autre emplacement en 1854, sous le titre de Notre­
Salette.
, Dame de la

Chapelle J ésns.

Ancien oratoire sur le bord de la Penfeld •

DOYENNÙ DE LAi.\lllJ~ZIiLLEC .

Lambézellec.
Paroisse éteudanl sa juridiction aull'efuis ::;1.11' la ville
de Brest qui, jusqu'en 1G8ü, l'nt un simple vicariat de Larn­
hér,ellec. L'église est dédiée ù saint Laurent.
Nof'J'e:Dame de Kerinou..

Ancienne chapelle sous le vocable de Notre-Dame Je
Bonne-Nouvelle; elle existait dès 1519 et possède un tableau
portant la date de 169~. Le pardon a lieu le 2 dimanche de
. septembre. .
Bohars (1) .
Ancienne trève de Guilers, dédiée auteefois à Notee-Dame,

aujourd'hui à Saint-Pierre-ès-Liens; le clochel' porte la date
de 1669. Dans l'église, statues de saint Elar ou Alar et de
saint Herbot.
Chapelle de Loquillav..
Fondée p~H' le seigneur de Kerguizian, était autrefois
dédiée à Saint Quijau, maintenant à Notre·Dame de Grâce;
au chevet de la chapelle est une fontaine sons le vocable de
saint Maudez. '

l 'l'aonmcu?' .
Chapelle du manoir de ce nom, existe encore.

K crgll i,:'iau.

Au manoir de Kerguilliau; il n'existe plus que quelques
pierres de chapelle dont les moulures indiquent un édifice
du XVe siècle.
(I) Voit', notice par M. Jourdan de la Passardière dans le bulletin de la
commission diocésaine.

Gouesnou.
Jolie église des XVIe et XVIIG siècles: dédiée ft saint
Go·uesnou.
Notre-Dame de Lorette .
Ancienne chapelle signalée comme détruite vers 1630,
mais fut reconstruite et, en 1780., existait dans le cimetière.
On y desservait une chapellenie dont le seigneur de
I~groas était présentateur.
Cette chapelle a dû faire place ft un ~mtre oratoire sous le
sainte Anne en 1813 et reconstruite en 1868,
vocable de
également dans le cimetière.
Saint-Memor.
Chapelle en ruine sur l'emplacement de laquelle on QI élevé
une crolX.
Peni ty-Saint-Goucsnou.
Chapelle où se desservait en 1780 une chapellenie à la pré­
sentat.ion du corps politique.
Ch apeLle de la Pi,e1Tc .
N'existe plus; ce nom lui venait d'une pierre pel'cée: encore
à l'entl'ée du bourg. Cette chapelle était admi­
conservée
nistrée pal' un gouverneur, présenté pal' les seignem's de
puis par la famille de Larchantel. _
Mesléon,
Chapelle dc fi cTgroa.fi.
Subsiste encore; on y entee lors du passage de la pror.es­
sion annuelle de la Troménie-Saint-Gouesnou .

Guilers.
Eglise paroissiale déd.iée ft saint Valentin; en 1780 M. le
Lauzun élait le seigneur de la paroisse .
duc de
K e?'Oll as! t.
Chapelle du châleau, une chapellenie dite de Keroual ou
de la Trinité y était desservie (1780) .

Saint-Marc.
Eglise tréviale connue sous le nom de Trénivoz (trève
no ), elle dépendail du vicariat de Brest jusqu'en 1 81,
uve
où elle fut cédée à Lambézellec en compensation des
époque
200 livres que la paroisse de Brest payait à Lambézellec

pour indemité des tenains de Lambézellec englobés par
les remparts en 1686,
Une église neuve ayant été bâtie en 1866 à Saint-Marc,
l'ancienne église paroissiale sert de chapelle sous le titre
Vieux-Saint-Marc.

DOYENNÉ DE DAOULAS

Daoulas.
Eglise abbatiale sous le vocable de Notre-Dame, fondée

en 1173 ; la nerde l'église et le cloître du XIIe siècle subsis­
tent encore. Voir notice sur l'abbaye de Daoulas, par M. Le
el celle qui a été publiée dans le Bulletin de la Société
Vot,
archéologique du Finistère en 1898.

Chap(}lLe du Châtea/u.
Il en est quostion dans un acte du XIIe siècle « statuerunt
quod canonicus qui celebraret missam in capella castri
paoulas quotidie comederet in Curia ».

. Saint-Nicolas.
Chapelle très ancienne, voisine du vieux Château; en 1402,
le Hoi confirmait le droit de l'aLbé de Daoulas à prendre les
offrandes qui se font on cotte chapelle, et le 7 juin 1510,
Claude de Bohan, évêque de Qui.mper, accord~iÎt 40 jours

d'indulgence aux fidèles qui visiteraient la chapelle Saint-
Nicolas à ses fêtes de rnai et de décembre. Cette chapelle
n'existe plus, mais un bon tableau, représentant saint Nicolas
et les trois petiLs enfants ressuscités, et q~i doit provenir' de

cette église, se trouve actuellement dans roratoire de Notl'e­
Dame des Fontaines .
Not/'c-Damc de la Fontaine.
Oratoire du XVIlc siècle, élevé
près d'une ancienne fon­
taille. visée dans un acte de 1456 sous le nom de fontaine

Notre-Dame. .
Cette fontaine fut restaurée au X VIe siècle par l'abbé
Olivier du Chastel, comme le marque l'inscription suivante!
qui se lit au dos de ce petit monument:
Le 1 jour de juin l'an mil Ve L fust renouvellée ceste .
fonte par M. O. du Chastel à Doulas, abbé. .
Au fond de la fontaine se trouve un christ en croix ayant
près de lui une sainte religieuse lenant en main un cœur et
foulant aux pieds des dl'agons. M.le docteur Corre, si versé
dans la caractéristique de nos saints, y voit fort judicieuse­
ment, selon nous, la représentation de sainte Catherine de
Sienne. L'oratoire fut vendu avec l'abbaye, et le général
Barbé, qui en était possesseLll' en 1841, la restaura et de·
manda la permission d'y faire dil'e la messe. M. Ollivier,
curé de Daoulas, en appuyant ceLte demande, déclare que la
chapelle (( était autrefois l'objet d'une g-rande dévotion qui
n'est pas entièrement éleinto, cal' bien des pel'sonnes d'assez
loin ont conservé l'habitude de venir la visIter à tontes les

fêtes de vierge »); on l'invoque pUI,ticulièl'ement pour guérir
des maux d'yeux.
On remarque dans la cllRpelle, outre le tableau de saint
Nicolas signalé plus haut, une statue de saint Edern, monlé
sur un cerf.
Saint (',-JI nne.
Chapelle attenant à l'hôpital, mentionnée ·en 1429; en
1845, M. Menu du Mesnil, charg() de la construcLion dn pres­
bytère, et amené à démolir une partie l'Ol't ancienne de
cette chapelle, s'exprime ainsi ùansson rapport (a l'chives
de l"Evêché) :

« Cett~ chapelle Cl la forme d'une croix latin~ avec un seul

transept~ cette forme se présente rarement. La chapelle, en
très grande dévotion, préseute deux st.yles différents. Toute
la nef et la façade qui regardent l'église, sont. évidemment
du XVIe siècle; quant à l'aile latérale ou transept elle est
sépal'ée de la nef par une colonne en pierre de Oro 30 de
diamètl'e à chapiteau sculpté, dont les décorations rappellent

l'al'chitecture lombarde. C'est ce transept qui vient d'être
démoli pour servir à la construction du presbytère, en exa­
minant la forme des matériaux de petite dimension posés
SOUS mortier de chaux, la grande épaisseur des murs, qui
ont près d'un mètre, la forme ùe l'arcade qui n'est pas sem­
blable à celle de la gra nde façade, tout porte à croire que
cette partie est bien antérieure à la nef et des premiers temps
de l'ère chrétienne dans ce pays Il.
, Saint-Roch.
Chapelle rebâtie en 1774; en 1732, une cloche était four­
nie pour cette chapelle, par M. Beurié de la Rivière, de'
Brest.
Sainte-Trinité.

Cette chapelle n'existe plus; il semble qu'elle était autre­
fois SUI' le terl'itoire d'Irvlllac.

Plougastel-Daoulas
Ancien prieuré de l'abbaye de Daoulas, l'église actuelle,
reconstruite vers 1860, sous le vocable de Saint-Pierre et

Saint-Paul, a remplacé un édifice du XVIIe siècle, (( portant
flèche flamb_ oyante à crochets accostée d'uhe tourelle l'onde
cage d'escaliel' et un portail latéral de la Renais-
pour la
sance » (Bretagne contemporaine.)

Notre-Dame de la Fontaine-Blanche.

Bénéfice dépendant de l'abbaye de Daoulas dès le com­

mencement du XIIIe siècle (1218), sous le nom de Rosa mo-
BULLETIN ARCHÉOL. DU FINISTÈRE. TOME XXXI (Mémoires) 3

nacho,htm. La chapelle actuelle date du XVIe siècle; elle a
qu'on a dù creuser profondément le sol
ceci de 'particuliel'
d'une petite colline pour y asseoir la chapelle, si bien que
le pignon qui supporte le clocher est sous terre sans ouver­
ture, et à l'extérieur le terrain s'élève au-dessus du toit. On
entre dans l'église par un porche latéral. A droite du maître-
. autel, on lit l'inscription suivante: « L'An mil Vc VIII,
JEAN DA VENNES, abbé de Daoulas, consacra les trois
autels à Notre-:-Dame, saint Jea'n et la Magdalene ». Jean
Davennes, abbé de Daoulas, de 1502 à 1520; en 1533, fut
créé évêque auxiliaire ou suffl'agant de Quimper et de
Vannes (voir notice sur Daoulas 'J.
Les vitraux conservent quelques anciens écussons des fa­
milles: Buzic de l~doulas, de guetûes à 6 annelets d'argent,
3. 2. 1. Guermeul' du Penhoat en Loperhet, de gueules à 3
lozanges d'argent accompagnés de 6 annelets de même, 3 en
chef" et 3 en pointe; I).erault, d'az'U'1~ tTetté d'argent; ~guern
de ~nisi, de sable à 3 aigrettes huppées d'argent.
On y remarque les statues de sai nt Claude, saint Laurent,
saint Michel, saint Fiacre, la Madeleine.
Saint-AdTien.
Cette chapelle fut fondée le secon d dimanche de mai l'an
1549 par Henry du Chastel, rectè nJ' de Plougastel, en
l'honneur de Notre Dame de Confort et de saint Adrien,
comme nous l'apprend l'inscription bretonne suivante, dont
nous devons la lectur'e à M. Jourdan de la Passardière. et
qui se trouve sur le haut d'une porte 'latérale donnant sur le
bas-côté méridional de la chapelle:
EN. BLOAS. MIL. PEMP. CANT. ANTER. CANT.
NEMET. VNAN. EZ VOE. FONTET. AN. CHAPEL.
MAN. AN. EIL. SUL. E. MAE. EN. AMSER. MAEST .
HERRY.A. CASTELL.RECTOH. PLOECASTELL.HA.
JAHAN, GVERGOZ. DIT. MONOT. GOVERNER. EN.

CHAPEL. MA. EN. ' ENOR. DA. DOE. HA. YTRO.

MARIA. A. COFORT. HA. SANCT. ADRIAN.
Il semble que cette fondation de la chapelle doit s'entendre
d'une reconstruction, car dans un acte du 27 décembre 1414,
Marguerite Burel donne à l'abbaye de Daoulas cinq livres
Je rente sur terres entre Saint-Adrien et Plougastel. (Voir
histoil'e de l'abbaye au bulletin de la société).
On voit dans l'église trois tl'iptiqùes, dont un daté de 1685,
avec les statues de la saint.e Vierge, saint André et saint
Jean-Baptiste; l'aütrc représente saint Martin à cheval par­
tageant son manteau; l'autre en l'honneur de saint Eloy.
chapelle possède un gl'Oupe de saint Yves, entre le
pauvre et le riche; les statues des quatre Evangélistes et
celle de saint Mémor, confundu pI'obablement avec saint
Adrien, et tenant ses entrailles dans la main .
Sainte-Ch1·istine.
Chapelle située à Langl'istin, surla côte dite l'Armorique,
le portail porte la date de 1695; dans le cimetière est un
calvaire de 1587, de chaque ('·ôté du Christ, la sainte Vierge
et saint-Jean; aux pieds du Christ, deux anges recueillent
le sang du Sauveur dans des calices, et sur le t'ùt de la croix
est représenté un ecce homo. Dans l'église se trouve un vi­
représentant l'Assomption et le COUl'onnemen t
trail de 1558,
de la Vierge et saint Nicolas avec les tl'ois enfants ressus­
cités. La statue de sainte Christine est représentée portant
une meule de moulin suspendue au cou par une grosse corde.
On remarque dans l'église les statues de la Vierge, de
Michel, de saint Mathieu, de saint Antoine, de saint
saint
Cosme et Damien, dont l'un porle une fiole, l'autre un pilon.
En 1781, on dépensa 1,795 livres pour la balustrade du
chœur. Les pal'dons avaient lieu le lundi de la Pentecôte, à
la Saint-Mathieu et au jour de la Saint-Antoine (voir comptes '
Archives paroissiales).
des chapelles

. , Saint-Guénolé.

On voit dans ]a chapelle les statues de saint 'Guénolé,
saint Augustin, saint Thomas apôtre, saint Laurent, saint
. François, avec les stigmates, et un assez curieux triptique
représentant en demi-relief, sainte Guen t1'imammis portant
sur les bras ses trois petits enfants: saint Guénolé, saint
. Guezennec et saint J aeut. Elle est · invo,quée pour les
.femmes stériles, qui prennent de la poussïèl'e de la chapelle
pour la faire enteer dans la composition ù'un breuvage sa-
lutaire. Le tryptique qui l'eprésente également saint Louis,
roi de France, est surmonté d'un écusson mi-parti au
premier de gueules au chef d'azur chargé d'une croix de
malte de gueules, au second d'azur au chevron de gueules
accompagné de trois roses d'argent. Près la chapelle est un
calvaire portant la date de 1634.
Les trois jours de pardon étaient, en 1739, le 3 mars, fête
er er
de saint Guénolé, le 1 dimanche de mai et le 1 dimanche
d'août.
Saint-Tremeur .
Le saint est représenté tenant sa tête entre les mains. Les
principales fêtes qui se célébraient dans ce sanctuaire
étaient, le lundi de la Pentecôte, la Trinité, Saint-Joseph,
Saint-Marc et la fête de saint Riou, dernier dimanche d'août .
En 1738, 60 livres furent payées à un fondeUl' de Brest,
Il pour augmenter et refondre la cloche ».
Le Passage.
Cette chapelle a eu plusieurs vocables; elle est appelée
Notre-Dame de Bon-Voyage en 1782, Notre-Dame de Bonne­
Nouvelle en 1787, Sainte-Blandine en 1805; aujourd'hui,
elle est dédiée à saint Languis, saint Diboan ou tu pe du
(d'un côté ou de l'autre), saint qui délivre du mal, soit par la
mort, soit par la guérison .

. Saint-Jean.
Sur la corniche, on lit cette inscription 1607, Guillaume
Calvi fit fere ceste capelle lors fabrique; mais plusieurs
parties de l'édifice portent les caractères d'une architecture
plus ancienne, et c'est en cet endroit que se trouvait l'hôpital
de Treisguinec, mentionné dans l'acte de fondation de l'ab­
baye de Daoulas. C'est en C€t endroit que se trouvait alors
le pas$age de l'Elorn et, en 1399, Hervé le Heuc fit abandon
de son droit de passage au profit de l'abbaye de Daoulas, qui
en avait la jouissance conjointement avec la seigni)urie du
Chastel dont relevait Treisguinec; le droit de passage était
exereé au profit de l'abbaye, les lundi, mercredi et samedi
de chaque semaine.
Les al'mes du Chastel, fascé d'or et de gueules de 6 pièces,
se voient encore dans la chapelle; on y remarque les statues
de la Trinité, saint Boch, saint Jean-l'Evangéliste, la sainte
Vierge, saint Joseph, saint Eloy .auquel on porte en ex-voto
des fers à cheval. Les pèlerins, pour se guérir ou se préser­
ver des maux d'yeux, s'appliquent sur l'œil une sorte d'œil
d'argent attaché par un ruban à la statue de saint Jean.
Kere1'ault.
Chapelle domestique de l'ancien manoir de ce nom, appar­
tenant en ii804 à M. de la Pâquerie.
. Saint-Claude .
Chapelle située sur la montagne dite Saint-Claude (1585),
dépendante de la seigneurie de .Boscer!' dont on voit les
al'mes ~ la clef de voûte de la boiserie du' chœur ,d'azur à 6
annelets d'argent, 3, 2, 1.
Le chœur était orné jusqu'à ces derniers temps d'une voûte
lambrissée et peinte représentant les principaux traits de la
vie de saint Claude. Lorsque flOUS l'avons examiné vers 1895,
les co uleurs étaient déjà bien effacées. Nous avons pu y
relever cependant la date du travail 1661, mais nous somnies

moins sùrs du nom de l'artiste. Nous avons cru lire: peint
par Yves Hen ... Des scènes peintes nous avons relevé celle
qui repl'ésente saint Claude habillé en chape, tenant d'une
main la croix archiépicospale el bénissant de la droite un
enfant se relevant à moitié d'une châsse dans laquelle il était
exposé, ayant à côté de lui sa mère en pl'ière Au-dessous se
lisait: s-urrect01' mOTt1.101''Um. Dans un second panneau le ::,aint
étend les mains sur trois personnages agenouillés. Dans un
troisième panneau saint Claude ",isite deux prisonniers enchaî-
nés avec l'inscription U desolato'tum consolatm' captivoTum.
La statue de saint Claude repl'ésente un évêque ayant un
grand couteau lui fendant la tète.
La chapelle possède , : i ° un tryptique représentant au
milieu saint Loup, à sa droite saint Jérôme, à sa gauche
saint Laurent; 2° un joli groupe de saint Eloy accompagné
d'un seigneur portant un turban, et d'un ouvl'ier ayant
coupé le pied du cheval et le ferrant sur une enclume; 3° un
gl'oupe de la Trinité couronnant la Sainte-Vierge: 40 une
collec.tion de statuettes en bois destinées ù être portées en
procession au bout de bâtons, comme cela se fait encore à

Plouguerneau~ et parmi lesquelles nous 8v--oDS remarqué
~aint Claude portant en main une flèche, saint Mémor
Ol'tant en m~ins ses entrailles, sRint 'l'rémeur. saint Languis
en évêque, saint Jean-Baptiste, saint Guénolé, sainte Véro-
nique, saint Herbot, saint Corentin_ '
En 1721, le pardon avait lieu le second dimanche de
septembre, et plus anciennement le troisième dimanche du
même mois. On y donnait du crin en offl'ande. Aujourd'hui,
le jour du pardon on bénit un grand nombre de petits pains
que l'on fait manger aux enfants pour leur déliel' la langue .
Hanvec,
Eglise neuve sous le patronage de sRint Piel're; ancien
prieuré dépendant de l'abbaye de Daoulas. En 185o, ou

voyait dans l'église un groupe en bois représentant la
Sainte-Vierge portant l'Enfant-Jésus et montée SUl' un âne
conduit par saint Joseph. On l'invoqve sous le nom de N.-D.
de Bon-Voyage. Ce groupe provenait sans doute d'une
chapelle citée en 1570 sous le titre de N.-D. de Bon-Voyage.
(Arch. départ. note (;oyat).
Le Crano'U .
Chapelle fondée en 1667 sous le vocable de « Monsieur
saint Coanves » en la forêt du Cranou. (G. 199). Elle
est dite de saint Cavai ' en 1805, saint Conval 1813, saint
Convo)ion 1869. La chapelle a été érigée en chapelle de
secours par ordonnance du 19 janvier 1825.
Lanvoy.
AncÏenne trève de Hanvec dédiée à saint Gouazien
(1689. G. 190), saint Galien 1805, saint Oyant 1869.
Kerliver.
Chapelle de sainte Ag::tthe appartenant en 1805 à Madame
de Quélen.
Hôpital-Camfrout O'Lt Galfrout .
Pi'ieuré dit de Caristan appartenant à Landévennec. (Voir
B. 777, Arch. de Nantes, l'dveu du temporel de ce pl'ieuré
par le sr Marbeuf en 1653. L'église est dédiée à N.-D. de
Bonne-Nouvelle.
Irvillac.
Plebs Ermellac (càrt Landév.).
Ancien prieul'é dépendant de Daoulas. L'église dédiée à
saint Pierre fut frappée dela foudl'e dans la nuit dll 13 au
1fl janvier 1777, le clocher fut abattu jusqu'à la prpmière
plateform e, la 6hambl'e des cloches , la couvertUl'e et les
fonts baptismaux furent fort endommagés. (G. 197) .

Saint-ChTistophe.
A une lieue. de l'église. Reconstruite vers 1860. Il Y a
grand concours de monde au pardon du lundi de la
Pentecôte.
La TTinité.
Figure au rôle des décimes en 1782. N'existe plus.
Locmélard.
comme étant à
Chapelle saint Mélard signalée en 1804
une demi-lieue du bourg. N'existe plus.

Saint-Jean.
pas du moins
Cette chapelle, signalée. en 1869, ne figure

sous ce vocable avant la Hévolution .
N otrf'e-Dame de Coatnan.
Figure, au Tôle des décimes et existe encore. C'est peut­
être celle qu'Ogée désigne sous le vocable de N .-D de
Laurette.
. Not/ re-Dame de DéLivrance.
Figure aux décimes et subsiste-encore.
Logonna-Daoulas.
Paroisse appelée Locmonna dans les anciens actes locus
monnœ. L'église est dédiée à saint NOTrnn. C'était nn prieuré
dépendant de Daoulas.
Saint-J ea:n.

Signalée comme en ruines en 1804.
Saint-ArmeL.
Subsiste toujours. Voie G. 205, les comptes de celte
chapelle en 1768 .
, Sainte-Marguerite.
Ancienne chapelle rendue au culte en 1806 ,

(A suiFl'e).