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II. L./\. PESTE DE LESUOFF.
Durant le moyen-âge, l'Europe a été, plusieurs fois,
visitée par la peste. La plus célèbre et la plus désastreuse de
est celle du XIVe siècle, connue sous le nom de .
ses invasions
pçste noire.
La Bretagne n'en fut pas exempte. Elle y fit d'affreux
ravages. C'est à cette invasion que se rattachent)es pestes
d'Elliant et de Plouescat qui sont demeurées légendaires.
A une époque plui' rapprochée, la peste devint endé
mique. L'Europe se trouvait dans les mêmes conditions que
l'Orient aujourd'hui. La France, l'Angleterre, la Hollande,
l'Allemagne étaient envahies par le fléau. Paris et Londres,
comme Constantinople et· Le Caire, 1'e voyaient naître sur
place et devenaient des foyers de contamination: telle,
actuellement, . Bombay.
Le mal se propageait surtout par les relations commer-
. ciales maritimes. Les marchandises, sortant des ports
contaminés, semaient la contagion sur la plupart des points
où elles étaient débarquées. Mais ces épidémies ne s'étendaient
pas danfJ l'intérieur des terres soit à cause des me-
sures prophylactiques employées, soit que le mal, ainsi
transmis, pour ainsi dire de seconde main, eût perdu de
sa virulence. . .
dans leurs
Souvent aussi, les navires couvaient le mal
flancs. Il se montrait une fois au large. Leurs équipages, jus-
(1) Cf. - Le Bulletin al'chéologique du Finistère (1893, \. xx. mémoire,
qu'au dernier homme, ne tardaient pas à périr. Alors, drossés
par les coul'ants, poussés par les vents, ces navire's allaient
s'échouer au loin. Les riverains montaient à bord, et, avec
les dépouilles qu'ils retiraient du milieu des cadavres en
putréfaction, ils apportaient, chez eux, le mal qui ne tardait
pas à les prendre.
C'est ainsi que la peste a dû se transmettre à la pointe du
Raz. Les traditions et un chant p.opulaire eri ont gardé un
souvenir très fidèle, malgré le caractère mystérieux donné à
son mvaSlOn.
Un jour, un navire fut aperçu dans le raz de Sein, au gré
du 'courant, sans direction, amuré comme venant du Nord.
Une fumée blanche sortait de son pont et s'élevait dans rail'.
Par le travers de Porzen, le long de terre, le vent souilla du
sud et fit- pencher cette fumée vers la côte. Elle roula, en
tourbillonnant, dans la ,gorge de Porzen et le vallon de Bes
trée, et s'étendit, comme un voile, an-dessus de Lescoff et
des villages environnants . .
C'était bien un voile de mort, apportant dans ses plis un
mal inconnu, qui prit bientôt un caractère surnaturel, mena
çant tout le monde, n'épargnant aucun de ceux qu'il avait
atteints. On l'appella an drouk, le mal. Aujourd'hui on le
désigne encore sous le nom de · KlenIJed-Lescon, la maladie
de Iescoff .
On crut le fléau envoyé par Dieu pour punir la population.
Aussitôt que la nouvelle de l'épidémie se fut répandue,
tous les villag.es voisins, affolés, s'armèrent. Des gardes
furent placés, en avant du bourg, pour interdire toute com
munication avec les endroits contaminés. Comme on es
sayait, de nuit, de transporter, au cimetière de Plogoff, les
personnes qui mouraient de la maladie, ordre était donné de
tirer sur tous ceux qui voudraient passer.
La pointe du Haz,d'un côté entouré par la mer, de l'autre
isolée par des cordons de troupes, fut privée de toutes rela
tions avec le reste de la contrée.
Que de scènes de désolation se sont passées, sur cette
pointe aride, de deux 'kilomètres de long, parmi cette popu
lation, ignorante et superstitieuse, livrée à ses propres
moyens, sans secours du dehors, en proie à ce mal inconnu,
pour lequel il n'y avait aucun remède, et considéré comme
divine!
une vengeance
En quelques jours, la mortalité fut extrême.
On enterra d'abord dans l'église et le cimetière de saint
Collodan. Mais bientôt ' « cette église fut remplie jusqu'au
« seuil, et le çimetière jusqu'au haut de ses murs ». Des
travaux récents ont fait découvrir, sous le dallage de cette
chapelle, de nombreux ossements.
L'église de Saint-Michel, plus tard remplacée par un
anQien poste de ga.rdes-côtes cr ~nenaçait aussi d'être com
ble. 'Il Mais les morts étaient si nombreux et la terreur si
grande, que bientôt on ne trouva personne pour ensevelir les
cadavres. \ .
personnes voulurent fuir la contagion. ,Deux
Quelques
jeunes gens, entre autres, avant de quitter Lescoff, allèrent
se mettre sous la protection de saint Collodan. Ils étaient en
prières dans sa chapelle, appelée !lis dianaou, l'Eglise d'en
quand ils entendirent une voix, venant du ciel, les me- '
bas,
nacer :
« Fi a ielo lee'h ma karfed,
« Me a mo ar 1'e 'meus ehoased! »
« Vous irez où vous voudrez,
« J'aurai ceux que j'ai choisis. »
On comprit qu'il n'y avait plus qu'à se courber sous la
main de Dieu.
Le fléau sévissait sous deux formes principales: les uns
étaient frappés du mal, les autres seulement marqués .
BULLETIN ARCHÉOL. DU FINISTÈRE. TOME XXVI. (Mémoires). 2
Ceux qui étaient frappés ·tombaient sur la bouche et
mouraient en quelques heures, le long des routes, dans les
champs, au milieu de leurs travaux. Le laboureur tombait
dans le sillon qu'il venait d'ouvrir, et, dans l'horreur de son
agonie, ramenait, de ses doigts crispés: des poignées de '
terr.e sur son corps. Les femmes qui se trouvaient aux
champs, gardant les bestiaux, s·'adossaient aux clôtures ou
se cachaient dans les blés. Là, relevant sur leurs fac8s, leurs
tabliers, elles attendaient la mort qui ne tardait pas à les
venir prendre. .
Ceux qui étaient seulement marqués devenaient noirs;
le mal leur donnait un peu de répit, mais c'était pour pro
longer leur agonie. Ils se retiraient au coin de)eurs foyers .
La fièvre les prenait; des bubons survenaient.
Leurs proches se groupaient autour d'eux, résolus aussi à
mourir, car ils savaient que le mal, une fois entré dans une
maison, n'en sortirait « qu'après en ayoir fait 1e tour et
oc compté ses habitants, en quelque lieu qu'ils allassent se
cacher ». Là, tant qu'une personne restait vivante: elle
entretenait le feu du foyer. La fumée, sortant de la chemi-
née, était, pour les voisins, l'indice que le mal n'avait pas
encore achevé son œuvre. Lorsque la fumée cessait de s'éle-
ver, c'était le signe que tous les habitants étaient mort s
Aussitôt on accourait pour murer les portes et les fenêtres .
Dans une maison du village de Kervaroc, on trouva un
petit enfant, seul s.urvivant de sa ~amille. Son père, sa mèr~,
ses neuf frères, étaient morts. On le re'tÏra du milieu des
cadavres et on lui donna un petit gâteau. L'enfant s'en alla,
le long de la route, vers le bourg, roulant devant lui son
gâteau et chantant:
- « Ruill, ruill, ma · goastellic,
« Ken a ma kaved ma nao brenric ! »
« Roule, roule, mon petit gâteau,
« Jusqu'à ce que j'aie retrouvé mes neuf frères 1 » --
11 n'alla pas loin. Le mal le frappa avant d'arriver au
bourg, et il mourut sur place. On fit exception pour lui: ce, '
fut le seul atteint du mal qu'on enterra dans le cimetière;
- « Encore ne fut-ce qu'après de longs pourparlers ». --
Lorsque le mal laissait aux moribonds quelques instants
de lucidité, ils priaient les saints d'intercéder pour eux. Les
femmes faisaient aux églises don de leurs objets les plus
chers : . ' t
« Ma zavancher lien guen,
« Laked-ha var oter sant Colloden ;
« Ac va bros lien-moan,
« A vo gred da sant Bastian. »
« Mon tablier de toile blanche
« Sera mis sur l'autel de saint Collodan ;
« Et ma , jupe de toile fine
« Sera donnée à saint Sébastien. » -
Dans une restauration de la chapelle de 'Saint-Collodan,
on a trouvé des morceaux d'étoffes anciennes, sans forme,
couleur, ni provenance connues; il était d'usage de les
déposer sur l'autel, le jour du pardon. Ces étoffes ont au-
jourd'hui disparu. '
Elle fut admirable de résignation, cette population ainsi
stupeur
éprouvée. Au début un peu d'affolement, puis de la
devant les atteintes soudaines du mal; ce fut son seul acte
( le fléau était
de faiblesse : Mais bientôt elle se reprit ,:
« envoyé par Dieu ; Dieu seul le ferait cesser quand il lui
« plairait», Elle se résigna à sa volonté~ manifestant ses
par ces seuls mots: (C 0 goè' !, ..
souflrances, ses angoisses,
« Ô 'Dieu! » Aucune scène de révolte, ou de désespoir!
aucun exemple d'égoï~me ! Il n'y avait aucun remède pour
~e mal; mais les soins de la famille n'ont pas fait défaut;
des actes de dévouement se sont même produits.
La seule crainte des mourants,c'était de n'être po'int enterrés
terre , bénite. D'après la croyance, encore aujourd'hui
très répandue dans le Cap, l'âme du mort qui n'a point reçu
l'eau et la terré consacrées par l'Eglise est dé/Joyée, dianked.
Elle ne suivra pas sa destinée qui est de recevoir, selon ses
œuvres, sa récompense ou son châtiment. Elle vaguera, sous
différentes formes, avec pouvoir d'apparaître, jusqu'au mo
ment où son corps aura reçu la terre du cimetière et l'eau du
lilénitier au~quelles a droit tout chrétien sortant de ce monde.
Une femme et sa fille, atteintes dO u mal, s'étaient retirées
dans un cbamp d'avoine à Mesmeur. Quand on les retrouva,
la fille était morte; on l'enterra sur place. La mère exprimait
sa crainte d'être aussi enfouie là ou elle allait mourir:
(c Na m' laked ked e touez ar c'herc'h :
« A voaIc'h zo ed p' eo ed ma merc'h ! ))
- c( Ne m'enterrez pas parmi l'avoine:
« C'est bien assez d'y avoir mis ma fille! ))-
Alors un serviteur montra son dévouement:
(c Nan 1 tinti Lissen, naiaoc'h ked ;
(1 Fi iaI, da Blogon, d'ar vered ;
cc Ac po, bep sul, dour beniget! ))
(c Non! tante Adélice, vous n'irez pas (au milieu de
« Vous irez à Plogoff, au cimetière, [l'avoine) .
« Où vous aurez, chaque dimanche, l'eau bénite ! )) -
Sa maîtresse morte, le serviteur la prit sur son dos pour
la transporter,-de nuit, au cimetière du bourg, mais son
dévouement fut inutile: il fut tué par les gardes avant d'y
arrIver.
Déjà sept 'Villages avaient péri :, Kergarn, Kerveur,
Kereign, ' Kervaroc, Kôtiès, Kervassé et Foss-ar-Grill.
On y trouve encore quelques pans de murs, avec des po-
teries du moyen-âge. Les tornigels, sortes de fop.rs, cons
truits dans le pignon des maisons, en arrière des foyers,
sont encore remplis de cendres, indices des feux entretenus
par les derniers survivants. .
Lescoff avait aussi perdu soixante personnes, plus d~s
trois-qual'ts de ses habitants.
Ori n'osait plus demeurer dans les maisons. Une partIe
des survivants s'étaient retirés, en dehors du village, à
Poul-Denved, où ils avaient bâti des huttes. Une autre
partie vivait autour de feux, en plein air, à Parc-ar-C'houl
med .
Enfin Dieu eut pitié de cette population. Un jour, on
entendit une voix du ciel s'écrier:
« An dud 0 vervel a druillou,
« Ac an halédan fi bord an henchou ! »
« Les gens nieurent par groupes,
« Et le plantain à larges feuilles au bord des chemins!» .,
On chercha la plante; on en ' fit des remèdes, et bientôt
la maladie cessa.
La pointe du Raz était devenue .presque un désert. C'était
rare d'y rencont!'er un homme . On grimpait sur les talus
pour le mieux contempler.
Telle est la tradition que nouS avons reproduite, en lui
conservant les ,sentiments manifestés par les conteurs,
III.
A quelle époque faire remonter cette épid$mie ?
Quelle est son étiologie?
Les personnes les plus âgées de Lescoff rapportent qu'elle
eut lieu, 7 ou 8 lignées, ou générations, avant elles, par
conséquent, aux premières années du XVIIe siècle. Un vieux
titre de 1634 parle de terres de Kermeul', l'un des villages
détruits appartenant au seigneur du Minvin, mais ne
. mentionne pas les habitants de ce village. Les registres de
la paroisse de Plogoff s.ont de 1600 et n'en laissent aucune
trace. Il faut donc remonter au· delà .
Or, en 1580, d'après de Thou, la peste gagna le nord de ·
l'Europe. En 1596, d'après Mercatus, olle était en Flandre,
d'où elle fut transportée à Santauder. De 1596 à 1602, elle
pénétra dans 14 grandes villes d'Espagne et.i usqu'à Lisbonne.
A cette époque, les relations de l'Espagne, avec le Nord
étaient continuelles. Il est donc possible que la maladie. ait
été introduite à la pointe du Raz, par un de leurs navires
désemparé, et pillé par les riverains.
Le mal avait deux caractères principaux: des pétéchies
et des bubons,survenant principalement au cou. Il avait cela
de commun avec les pestilences, maladies sans définition
comme sans remède, naissant en Orient et se répandant par
toute l'Europe. .
Voici le gwerz composé à propos de cette épidémie:
GWERZ DROUK LESCON .
« Eurbatimant a zivar an Nord,
Kenta ma tenas an drouk a eneb an tv
E oa e foss-ar-gril, e ty Fily ;
- Ac'banon a ias da Ru- vic,
Da Ru-biriou, da Ru,-gorzie ;
Ond ar R'u-lJras da Rn-fore'hie ;
- Ac'banon eo ed da Creï- Ker,
Ac a redas partout e ker.
Ar ger a Leseon dianezet :
Dianezet ty ar C' hren
Ac ty Guichaoua 'oud a Cleden.
Gad an aon arog ar c'hlenved,
A oa gred locbou e Poul den lJed.
- Karged an ilis heteg an treujaon
Ac ar vered beteg ar mnriaou ;
Karged a oa ilis an Dianaou,
Ond an oter-vras, beteg an treujaou,
AC eben a vezo ive,
Ma na blij gad an otron Doue.
Kri~ ar galon neb a voelj e,
Etal croas Lescon, neb a vije,
o eleved ar glae'har ae ar gri
o tenna merc'h Lich Ambreçlt oud hi zy,
Ne oa ken kraouadur nemed-hi.
A'Jary Marechal, ae hi mam
A oa ed, da Vesrneur, e toue allann.
Lissen ar Rozen ae hi merc'h .. .
oa kaved e toue ar o'hero'h .. .
CI Na m' laked-ked e toue ar o'herc'h,
« A voalc'h so ed, p' eo ed ma mero'h. » -
« Nan, Tinti Lissen, na iaoo'h ked,
« Fi ial da Blogon, d'ar vered ;
Fi ial da Blogon, a dra sur,
« Ao a po dour beniged, bep sul. » -
-- « Ma zavancher lien chass-ltân (sic)
« Laked-ha var oter sant Collodan ;
- « Ac va br os calamân (sic)
« A vo gred da sant Bastian.
« Ruill! ruill ! ma goastellic,
Cl Ken a mo caved ma nao breurik! » -
- Tri-ugent a zo maro e Lescon"
Neus ed, nemed unan, da vered Plogon :
Ur minorik d'an Normant
Ac e oa kal s tud 0 kousant.
-- An dud 0 vervel a druillou, .
Ac an haledan e bord an henchou !
. - Rui labousic a Iavaras, dre he gân :
« E Parc al-leur e ma an haledan !
- " An haledan e bord an henchou
« A refe d'oc'h ar remejou.
LE MAL DE LESCOFF.
- Un ,navire venant du Nord,
Le mal gagna la première maison,
, A la Fosse-du-grillon, chez Fily ;
De là, il gagna Ru-vic, (du latin vicus)
La rue des Jarelots, la rne de la Gorpc : (yallon)
La Grand'rue et la rue ' qui bifurque;
Puis le milieu du village
. D'où il se répandit partout.
La ville de Lescoff dégarnie;
Dégarnie la maison de Cren
Et celle de Gttichao'Lla, de Cléden,
Par· crainte du mal .
On 'fit des huttes à la Mare-aux-moutons
L'église est pleine jusqu'au seuil
Et le cimetière jusqu'aux murs.
située sur la pente, était remplie,
L'église,
Du grand autel, jusqu'au seuil :
le sera aussi '
L'autre
S'il .ne plaît à Dieu (de faire cesser le mal.)
Cruel eut été le cœur qui n'etlt pleuré,
Quand on sortait la fille de Loui~e Am/n'eh de sa maison:
Il n'y avait pas d'autre enfant qu'elle.
Marie jJ1aréchal et sa mère
Mesmeur, parmi la lande;
S'étaient retirées à
. Adélice Rozen et sa fille
Ont été trouvées parmi l'avoine:
« Nb m'enterrez pas parmi l'avoine,
c( C'est bien assez de ma fille! " -
« Non! tante Adélice,Yous ne le serez pHS,
« Vous irez à Plogoff, au cimetière,
« Vous irez à Plogoff~ c'est cflrtain,
c( Où vous aurez de l'ean bénite chaque dimanche .
Mon tablier de toile ..... (Ce mot m'est inCOllnu)
Mettez-le sur l'autel de saint Collot/an
Et ma jupe de .. ....... (mot inconnll).
Sera donnée à saint Sébastien,
Roule, roule, mon petit gâteau,
Jusqu'à ce que j'aie retrouvé mes llI~uf frères . .
Soixante ont péri à Lescoff,
Un seul est allé au cimetière de Plogoff,
Un enfant. mineur de Normant
Du consentement de beaucoup de personnes.
Les .gens mouraient par balldes
Et le plantain à larges feuilles an bord des routes!
Un petit oiseau· dit par son chant:
Dans le Courtil de l 'aü"e se trouve le plantaiu :
Le plantain qui pousse au bord des routes
Vous donnerait les remèdes .
Ce chant que j'ai mis plusieurs années à recueillir, et dont
il ne reste que des bribes, a perdu presque entièrement sa
et son mètre primitifs. Il a été adapté à deux épidémies
forme
plus récentes; elles feront l'objet de prochaines communica
tions.
H. LE CAHGUET .
Aucfierne, le 27 décembre 1898.