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XX·"'VI .
L'ABBAYE DE DAOULAS
(81,/ ite)
Union de l'abbo ye _ de TtClO1([W; an sétninaire des A tlJllônie/'s
Ile la 111arine à El'est .
« Le Hoy Louis Le Grand XIVme du nom à présent
t ('1) a uni cel te abbale au séminaire royal des Aumô
regnan
niers de la marine de Brest dirigés par les RéYérends pères
de la compagnie de Jésus par son brevet de '1(;92 ainsi qu'il
est icv transcl'i t :
« Aujourd'hui 5 d'a\Ti[ 1692 Le Roy étant à Versailles,
sur ce qu'il luy a ét.é représenté que le séminaire Royal de la
I1Jariue élabli à Brest dirigé par les pères Jésuites, est obligé
de suppoder beaucoup de dépenses à cause du grand nombre
(['Aumôniers qui y sont re~'us et nourris suivant l'établisse
ment du dit séminaire lesquels sont employés sur les vaisseaux,
Hotles et escadres, lorsque S. M. fait des armements, afin d'y
inspirer la piété et la religion et que le dit séminaire n'a pas
de re\enus suffisants pOLlf y subyenir, à quoy ayant égard
S. M. a aceol'dé et fait don élU dit séminaire de l'abbaïe de
N.-D. de Daoülas ordre de Saint-Augustin, diocèse de Quim
per-Corentin, pour en PIre le titre éleint et supprimé et tant la
mense abbaliale que conrenlLleUe et tous les droils, fruits,
CJui en dépendent, unis et incorpol'(~s au dit
profits et re\'enus
séminaire pour faire partie cie sa fondation, S. M. se désistant
dès à présent clu clroit qu'elle a de nommer à la dile abbaïe
tant pour elle que pour ses successeurs, à la charge par les
dits pères JésuiLes d~ bien et cIllement faire acquitter le service
la dite abbaïe suivant sa fondation.
divin dans
(1) Histoire manuscrite.
« Que dans la distribuLion des bénéfices en dépendants ils
auront égard à ceux des aumôniers qui auront bien mérité
pa/' leurs services pour les préférer autant que faire-se pourra
à Lous auLres ecclésiastiques nous ayant à cet effet commandé
S. M. d'en expédier toutes lettres et dépêches nécessaires en
cour de Rome pour l'obtention des bulles de suppression et
de la dite abbaÏe, et partout où besoin sera. Etcepen
d'union
dalll pour assurance de sa volont.é a fait expédier ce premier
brevet qu'elle a signé de sa main fait contresigné par moi
son conseiller secrétaire d'Etat et de ses commandements -et
finances, signé Louis, et plus bas Philippeau avec paraphe
et plus bas est éerit: collationné à l'original en parchemin
rendu par nous conseiller du Roy notqire au Chatelet de Paris
le 28 juillet 1692 signé Thibert et Lange avec paraphe,
signifié à la communauté de Daoulas le 9 mars 1693. »
Pal' leV l'es du mois de septembre 1681, le Roi avait établi
au Folgoët une communauté de prêtres séculiers pour élever
-des aumôniers de la rnar'ine sous la juridiction de Mgr de
Léon, mais Cjuatl'e ou cinq ans plus tard la direction de cet -
établissement fut confiée aux Jésuites, ( qui jugeant qu'lw
t:éminaire de ce genre sel'ait mieux placé ù Brest .passèrent
un contrat avec le Hoi en 1686 (1) par lequel il lelir fut.
donné un terrain avec un beau jardin et des maisons, la
dil'ection du sém'naire, 10.000 livres pour meubles, et
10,500 livres d~ l'ente pour entretenir vingt aumôniers.
Ensuite de ce tl'aité ils congédièrent les prêtres séculiers du
Folgoët, y mirent des récoBets qui moyennant l'église, les
maisons, le casuel et 500 livres de pensioll sc sont chal'gés
d'aqllittel' les fondations. ») ,
Le revenu ùu Folgoët n 'ayant pas été jugé sutlisant pOlle
l'entretien du nouveau séminaire ùe la marille, Louis XIV
pal' }wevet du 5 avril 1692 cité ci-dessus déclara l'abbaye
tl) Yacttim des chanoines opposants. Bibliothèque de ia ville, Quimper .
de Daoulas unie au uit ~éll1illaire~ c'est,à-dire qlle désormais
les pèl'es Jésllites toul"hel'aiellt les revenus de ln mellse
abbatiale (revellant à l"abbé) au protlt de leur œuvr'e de
Brest. mais laisseraient la mense convenluelle aux chanoines
de Daoulas qui continueraient à desservit' les fondations,
En SOUlmo riell n'Mait radicalement challgé à l"anGien état
de chose si lion que le séminaire de la marine était substitué
à l'abb~ CUl1lilltUluatail'e, CI Llall t à la perception des émolu-
' ments de la mense et quant aux I\omina{ions aux bénéfices
dépendant de l'abbaye, .
Les pères jésuites coml1lencèl'ent pal' S'al'I'allger avec
l'abbé le sieLll' d'Apl'ernont. .llloyelluant une pension viHgère;
enlrèrent en pOLII'parlel'::) avec los chanoines de Daoulas.
puis
011 loÜ:) il n'yen a\'ait que 1l'ois à l'éside!' à l'abbaye, CH!' les
étant titulaires de différents pl'ielll'és de r. ... opedlet,
aull'es
Dil'irlOll, Hanvec, etc" r'ésidaient clans ces par'oisses Les
jésuites s'HITangèt'ent asse,: facilement avec les trois reli-
gieux de l'nhlHlye; par nete du 11 juin IG!J:3, Gabriel GI'aleul
de Plaisancu, IJl'iC1.!I' ch:usll'ul, et Louis Pinson, challoine,
consentil'cnL Ù l'ullion moyellllant une peusioll annuelle de
000 livres ct tlippolyte Garnier, fl'èl'e COl1vel'::;, aecepta ulle
pension de 300 livres, .
CepclldHut tette union Ile pouvait. être valable qlle par
l'tllltol'ité ponliticnle et ce fut le 5 des ides u'avril 16U8
quïUn0e811l XII accOl'da la bulle J'union,
Le 14 jallviel' l()UO les jésuites sollicitèl'ent de l'ollîcialitité
de (l"illljwl' ln fulmillation de la bulle, (t le 13 aVI'il de la
lllème Ullllà', après ulle enquête de commodo et incol1wlOdo,
M, C lLillHume CH'iou, official de COI'Ilowùlle portait sentence
de fulmination de la huile d'union
l\lais aussitôt (;UtlHllelJça u ne vive oppositiull cie la pal't
de quelques-LllIs des challuilles tels que des sieurs GuilloLl :
Pl'ieu'r de Loperhet, Hau nou, prieur de Logunna, 'MonteIiard ;
prieur de Hallv8r, Ils delluwdèl'ent le l'ellvoi de l'afl'ail,'e
dcyaut le Padement de Bre1ag'llc, de leur côté les jésuites
l'éelamèrent la juridiction uu Grand conseil du Hoï. « Pal'
1.I1Têlé con1radietoil'e du 23 janviel' 1702 les parties furent
l'cIIvoyées et les jésui tes condamnés aux dépens .
. « Les jésuites présen1èrent au Hoi un placet sous le nom
ues A uniôniel's de marine tendant à ce que sans s'arrêter. à .
l'an'est du Conseil du 23 janvier, et supposans que les oppo
sitions à l'union allaieIlt contl'e les droits de Sa Majesté ...
il Y eut arrêt du COnseil du 20 mars 1702 qui évoqua l'affaire
ail Conseil d'Etat privé du Roi pour y être définitivement
rait dl'oit » (1) .
El} 1713 ce pl'ocès était toujours pend~nt mais il se termina
celte almée par une 1l'an!:>action cOIlfil'mée par lettl'eti patentes
U u 11 décembre 1713 :
« r ,a mense conventuelle et abbatiale est remise au sémi
IlRil'e de Brest pOUl' sa fondation.
( La pensioll ues chanoines est fixée à 3.150 livres ,libre
ue toutes charges ol'uinaire et extl'aordinaire.
« Les pèl'es jésu i tes sont chargés de toutes les répal'a
tions » (2).
l ,es dix pal'oisses dépendantes de cette abbaye dont deux
au uiocèse dL' Saint-Pol et les autres CIl Cornouaille furent
cou!"él'ées sur la présentatiçH1 des pères jésuites aux évêques
respectifs; mais ils ne pouva:ent présenter à ces cures que
ues t.hulloines ue Daoulas .
Cct état de chose dUl'a jusqu'il la suppressioll des jésuites
Cil. 17ô2, depuis cette époque jusqu'à la Hévolution les
chanoines n'eurent d'autre supérieur que l'évèque diocésain,
qui concourait avec eux pOUl' le choix des sujets à admettre
qui tous devaient ètl'e pl'êtres el aptes à exercer les fonctions
. du ministèl'e, quant aux revenus de la mellse conventuelle
ils demeurèrent fixés à la somme de 3.150 livres comme pal'
(1) Faclum ùes OppOSû n ts à l'union.
(2.) Mémoire de 1785. Archives de l'Évèché .
!e passé. Les autres l'evenus ùe l'abbaye demeurèrent encore
une dizaine d"années affectés à l'entretien des aumôniers de
la marine à Brest sous la direction de Mgl' de Léon. Mais
lorsque le séminaire de la marine fut supprimé en 1771 (1)
ces l'evenus furent appliqués au payement ùe la pension des
pèt'es jésuites; mais ces pensions devaient s'éteindre succes
sivement par le décès des membres de la compagnie, et nous
voyons un mémoire rédigé Sl1r les ordres de , Mgr de Léon
vers 1780, se demander' si les bénéfices pauvres, ou le sémi
naire ne pourraient pas retirer quelqu'avantage de l'union
de ces revenus qui ne pouvaient être consacrés qu'au profit
l'église .
De son côté le chapitre de Quimper qui venait d'éprouver
de grandes pertes par suite de conversions de rentes, pensa
à s'annexer les revenus de l'ancienne mense abbatiale de
supplique qu'elle adressa dans ce sens au
Daoulas, voici la
n.oi en 1785 :
Mgr l'Evêque de Quimper,
Supplient humblement les ehapitre, chanoines, dignitaires
de l'Eglise cathédrale,
Disant que pénétrés de la plus vive reconnaissance pour les
secours que vous avez obtenus en sa faveur -de la dernière
assemblée (du clergé) ils tacheraient de suppol'ter patiem
ment leurs pertes et l'état où ils sont depuis longtemps
réduits, si ces secours n'étaient pas limités à un temps préfixe
après lequel ils doivent cesset', Par cette considération, Mgr,
nous attendons avec confiance de votl'e bienfaisance toujours'
active, qu'aux termes ùe la déclaration du Roi du .2 sep
• tembre dernier, vous voudl'ez bien nous assurer une dotation
permanente par les moyens que votre sagesse vou~ présen
tera comme les plus prompts et les plus efficaces.
(1) Le Vot. Histoit'e du port de Beest. •
Snns vonloir VOllS les indiquer, l\lgr, permettez nous de
\'ous J'cpl'éscnter qu'un ordre du Hoi du 21 mai derniel'
défend au prieur de l'abbaye de DaQulas de recevoir aucun·
novice dans cette maison et d'admettre à la profession ceux
qui poul'I'aieut s'y trouver. Cet ordre émané du propl'e
mouvement de S. l\1. semble au jugement des gens les plus
éclail'és ùevoir êt.re irl'évocable et perpétuel. Si cela est
ainsi, il est hors de doute que plusieurs établissement~
solliciteront l'union de la ditt mense, mais en est-il. aucull
puisse la demander avec pl,us de fondement que votl'e
qui
chapitre.
L'abbaye de Daoulas, fondée par les seigneurs de Bohan ,
princes de Léon, fraternisait aut.refois avec votre ehapitl'e.
Parmi ses bienfait.eurs on compte les évêques et le.s chanoines
de Quimper.
En 1218 le 25 novembre, eu 1244 et 1253, ils accordent à
l'abbaye de Daoulas le droit d'annale sur les prébendes de
l'église cathédrale, droit qui subsiste encore aujourd'huy? à
la condition que · de leul' côté les chanoines de Quimper
pourraient se retirer dans la dite abbaye. L'abbé de Daoulas
avait même à la cathédrale une place distinguée vis-à-vis
du trône épiscopal. Enfin une infinité de titres attestent
qu'il existait entre le chapitre et cette abbaye des rapports
intimes qai ne peemettent pas de douter d'une véritable
conft'aternité entre eux.
Si lÇl conventualité est supprimée à Daoulas, si la mense
des religieux qui n'y sont plus qu'au nombre de deux est
annéantie, quelle autre destination plu~ naturelle et plus
canonique que d'tinir au chapitre de votre cathédrale un
chapitre composé ùe chanoines réguliers qui ne tenant à
aucun autl'e ordre, ne reconnaît d'autre supérieur majeur que
l'évéque diocésain. Bien de plus favol'able que de semblables
unions, a1}-ssi en voyons-nous en Franee bien des exemples:
sans pade!' de ceux qui vont .enco~'e se multiplier .
l\Iais, Mg!', raisonnant toujours dans la snppositio d\mc
suppl~esSlOn quo nous n avons pas provoquee, nous ne sau_
rions nous flater de POUVOil' en profiter, qu'autant que nous
aurions l'agrément des fondateurs. Nous osons espérer que
s'il est décidé qu'il ne doive plus y avoir de chanoines régu-
liers à Daoulas, Monsieur le duc et Madame la duchesse
de Bohan daignel'ont avoir égard à nott'e malheul'euse
position ....
L'office canonial qui se célébrait dans l'église de Daoulas,
les fondations qui s'y desservaient, seraient sans peine
tl'ansférés dans l'église cathédrale et chaque jour nous
rappellerait ~t à nos successeurs les bienfaits de cette illustre
maison.
En conséqnence, nous vous supplions, ,Mgr, de vouloir
bien nous aider de vos bons offices auprès de M. le duc et
Mme la duchesse de Rohan, et de joindre vos instances allX
nôtres à l'effet d'obtenie leur consentement à l'union de la
mense conventuelle de l'abbaye de Daoulas, au chapitl'e de
Quimpee de· pl'éférence, à tout aut.re objet,' supposé qüe Sa,
Majesté ait il'l'évocablement statué que la dite maison ne
subsistera plus .
reconnaissance égalera. le respect que nous devons
Notre
à un prélat qui s'est concilié par toutes les vertus épisco
pales, l'amour et la vénération de tous 'ses diocésains.
Fait au chapitre, le 14 octobre 1786.
L. DES COGNETS,
• Chanoine archidiacre .
Nous termin~l'ons notre travail en citant deux notes que
fournissent les nrehives de l'évêché sur la ' chapelle
nous
Sainte-Anne et sur la tombe de Charles Jégou.
La première est un extrait du rapport de M. Menu du Mesnil,
architecte chargé en 1845 de la construction du presbytère,
attenant à la chapelle Sainte-Anne, et qui constate l'ancienne
nl'thltcet.1I1'C d'une pUl,tie de cette chapelle. D'àpl'oS les dOCLl'
rnei1ts cit(~s plus haut, on sait que cette chapelle existait
avant 142D, époque à laquelle Even Buzit de Hoscerf y fit
fondatioll et qu'elle était déjà comme sous le titre de l'hôpital
Sainte-Anne. Or, en 1845, M. du Mesnil' nous dit: «( Quo
cette chapelle ·a la l'orme d'une cl'oix latine avec un seul ·
transept·, cette forme se présente rarement. Cette chapelle,
en très grande vénél'ation, présente deux styles différents,
toute la Ilef et la façade qui regal'de l'églisn (abbatiale) sont
évidemment du XVIe siècle; quant à l'aile latérale ou tl'3n
sept, elle est séparée de la nef par une colonne en pierre de
o m. 30 c. de diamètre, à chapiteau sculpté, dont les décora
tions rappellent. l'architecture lombarde. C'est ce tl'ansept
qui vient d'être démoli pour servir à la construction du pres
hytèl'e . r~n examinant la fOl'me des matél'iaux de' petite dimcn
sion posés sans mortier de chaux, la grande épaisseur des
mUl's qui ont près d'un mètre, la forme de l'arcade qui n'est
pas semblable à celle de la grande façade, tout porte à croire
que celte portion est bien antérieure à la nef et des premiers
temps de l'èl'e chl'étienne dans le pays. »
La seconde pièce, écrite par M. le CUl'é de Daoulas à
l'évêque de Quimper en 184'2, nous révèle quelques particu
lal'ités sur la pierre tombale de Charles Jégou, que l'on
voit dans le cimetière, au chevet de régI ise, comme nous
l'avons dit plus haut.
« M. le préfet vient de fairc l'acquisition au compte dll
dépal'tement d'uue pierre tombale de l'ancien abbé Jégou,
pour être replacée dans l'église de Daoulas, contee le mur,
dans une partie apparente. .
. « Celle pierr'e est probablement une de celles qui se trou-
vaient en grand nombre dans le chœur de l'église et · que H
re~1t tl'anspol'ter à Bt'est MM. Penot et Roujoux auxquels
on avait cédé cette pat'tie de l'église à démolir. Elle est en
kersanton,. 3 pieds de largeur sur 5 pieds 1/2 de longueur.
Au haut, des lignes représentent imparfaitement une mitre,
au-dessous un écusson effacé, tout autour règne une inscrip
tion gothique, dont voici la teneJl:', sauf erreur:
« Elie lacet {i"ater- Carolus l8gou abbas hl~jUS monasteni
de DaOttlas et acqttisilJit m'ulta 'bona et {ecit plura
nostri
et re.'cit cannontcOS 1Jer X V annos et obiit die XIX
edtficia
januarii anno D. 1535. ))
De l'autee côté il y a cu aussi une épitaphe qui a été nouvel-
lement effacee ce qui l'ait cl'oire gll 'elle a servi dans le cime-
tière de Brest. "
Sur l'observation que j 'ai faite qu'elle serait bien placée
dans le cimetièl'e à côté de trois ou quatl'e autres tombes
d'abbés que nous avons conservées, ou mieux près de la
croix que l'on a él'igée dans l'endroit où était le chœur des
chanoines, et d'où elle a été probablement enlevée, le mail'e .
a dit élue l'architecle en déciderait. » .
PEYRON, Chanoine,
Vice-Président de la Société archéologique
du Finistère .
APPENDICE
TITULAIHES DES Bl~NÉFICRS DÉPENDAXT nE L ' ABnAYE
DE DAOULAS (1).
Prieurs de Perguet-Bénodet.
1506, 31 décembl'e. Guillaume Kerveou~ prieur comman
dataire, se démet.
(1) Cette nomenclature ne m'entionne guèl'e que les titulait'cs du 15",
16 et com'mencemenl du 17" siècle et pourrait être facilement complétée
en se rapportant aux registres paroissiaux qU'on retrouve encore facile
men t à partir de cette dernière époque .
BULLETIN ARCHÉOL. DU FINISTÈRE. TOME XXIV. (Mémoires ). 28
13d7', (1 septembre. Sur résignation de frère (~uillaume Je
la l. .. ande, l't'ère Louis Le Louet est pourvu. .
1524, 31 décembre. Louis Le Louet permute le prieuré de '
Bénodet ponr celui de Saint-Thomas, de Landerneau, avec
la Lande.
Guillaume de
'l535, 23 février. Guillaume Jehan pel'll1ute Bénodet contre
Saint-Thomas, de Lanùerneau, avec François Deduier .
1341,30 septembre. Jehan résigne Bénodet en faveur de
20 mai 1543 .
frèl'e Yvon Lotz qui prend possession le
1547. Yves Le Normand, prieut' .
1552, 12 aoùt. Hervé Le Cann, pourvu .
1564,23 février. Frè;'e Alain Le Maucazre, pourvu 1577.
1581, 4 avril. Frère Hervé Hodellec, pourvu.
'l583, 2 juin. frèl'e Olivier' Coata Helon, pOUl'vu.
1601, 18 août. Fl'ère Guillaume Kerouartz, pourvu sur
l'és ignation du précédent.
1673, décembre. Décès dn sieul' Le Reun, prieul'.
1722-17 12. Pierl'e Millat'u, recteur de Perguet, prieur
commanùalail'e de Bénodet, et 6ltapel~ill du seigneUl' de
Kergarnadech.
1763. Mort d'Hervé HivoaL recteur.
1787. François CanaIT, l'ecteul', résigne en faveur du sui-
vant.
de Loc-
1787-l7Dl. Guillaul11) Pl~ierill, allpal'avant CUl'e
mal'Ia.
Prienrs et recteurs (le Ca/ncl'1'p.t .
1335. Guillaume Gareut.
1506, 30 juin. SUI' Ll pt'ésentatioll de l'abbé Jean du
I..argez, abbé de Daoulas, le fl'èl'e Yves Normant est nommé
prieur de Camaret.
1510. Frèl'e Yves Le ~ol'mand permute son prieuré pour
celui de Saint-Thomas, de Landerneau, dépendant également
de Daoulss.
1612, 21 novembre. Frère François Le Deduier est pdurvtt
du prieuré de Camaret.
1540-1547. Jehan Bernard, prieur .
1557, 7 août. Frère Nicolas Jean es~ pourvu du prieuré
qu'il résigne le 16 juin 1582.
1587. Pascoues Donval.
17 siècle, le prieuré ne fut plus conféré qu'aux prêtres
séculiers.
Au siècle dernier, les derniers recteurs furent : de 1764-
1768, M. Rigoleu; de 1771-1790, M. Marchand.
Camfrout (pTieU1"s). •
Christophe Kersulgu~n, pourvu 1486.
Guénolé Keroulas. 15 13-1547.
. Charles du KeI'goet, -i- 1657.
Frère Hervé Cann: pourvu en 1557 .
li'rère Hervé Rodellec, pourvu :L577.
Frère François Rodellec, 15n8 .
FI'ère Tanguy .Jouhan, pOUl'VU 1625.
François Garniet', priollt' 1703-1705.
Hervé Hélias, 1736.
Coatméa l.
Frère Noel Kergoat, pourvu 1515 .
. Henry Léon, pourvu en commande 1543.
Frère Charles Kergoat, pourvu 1544.
Frère Hervé Le Cam, pourvu 1556.
Frère Maudelz de la Haye, pourvu 1568.
Frère Alain du Louet, pourvu 1587.
Paroisse de Daoulas (vicariat).
Frère Tartoux, pourvu 1485.
Mathieu Bodenez, vicaire de Daoulas, 1486.
Frère Christophe Kersulguen, vicaire de Daoulas,
Frère Tanguy Ouroual, vicaire de Daoulas, 1506 .
Frère Françoi.s Dedl.lier, vicail'e de Daoulas, 152R.
Nouel Morvan, 1543-1547.
IG2G-i633. Alain Callac~ vicaire perpétuel.
:l.G3!i-iG7:L. Mathias Bo'denes. . '
IG71-1707. GuilhlUme Kervella.
Jean-Hené Dldmoulin, vicaire perpétuel, 1724.
1752. ft. GraU, recteul'.
:L753. Frèl'e N. Boschet, recteur, 1756 .
Jean Menes. 1762-1770.
1773. P. Bourillon, 17RO: ptiis Pl'ieur d'Hanvec .
1781-1784. Le Bene.
1786. Graveran, curé d'office .
1786-1790. KerIen, prieur: recteUI! de Daoulas. .
Hanf{cec
Dom Guillaume Cr(wen, 1:188.
FI'ère Guillaume Guegun, pricUl' + 1466. '
Frère Mol'Îce an Asquellec, pourvu janvier 1467 et résigne
ei1 juin 1467 pOUl' rrèl'e Olivier Mesgouez, 1467.
Deux. Guic[lznou, se succèdent comme pIleurs comman-
dataiees.
Noël Morvan, pourvu 1557.
Frère Olivier Coetaudon, prieur Hanffec, 160!i-1609, per-
mute pour Logonna aV8C frère Jacques Maucazre qui résigne
en 1610 à frère Guillaume Keeouartz, 1609-1610. "
Alain Galliou, pourvn 1611.
François de Liscoet, pourvu 1812 t 1622.
Maître Mathieu 'Mallet, pourvu 1622.
Hervé Le Veyel' rhiigne, H>25, en raveue de Pascoues
Donval, 1625-1629 .
Jacques Mallet, pourvu W2D.
Tanguy Jouan, 1631.
Udwin de Keroual·tz: 1666 + 1680.
, (~uillaume Le GentiL 1732.
11'01: tlac.
Frère Alain Kersulguen, pourvu 1lI8U (viyait 1499).
Frère Even de Kerret, pourvu 1502.
Frère Olivier Le Jeune, résigne 1551.
Frère Yvon Le Mesgouez, pourvu ·1551, s'intitule prieur
Gommandataire d'Irvillac, en 155[1.
Frère Yves Le Normant, pourvu 1f>5U.
l\lessire Olivier Le Puiné Olt Le Jeune, prieul'~ 157 t.
Vincent de 'Keroual'tz. prieur, 166ü.
1730 -)- Guillaume de Keralbot, de Cal'del-all.
1730. Frère Jacques Léon, pourvu .
Loperchet.'
Frère Jean Mesgouez devient prieur de Saint-Thomas,
Frère Yves Le Normant, pl'ieur de Saint-Thomas, devient
prieur de Loperhet, 1510.
Guillaume Jean, pourvu 151U;
Frère Yves Le Normand, résigne 1347-1553.
Frère Olivier Le Jeune. 1553-1557 .
Frère Jean Simon, sur résignation d'Yves Nonnand, est
pourvu 1559.
Frère Alain Maucazre, résigne 1581.
Frère Yves Rodellec, pourvu 1581.
Frére François A utret, pourvu 1389, résigne en 1604 '
pour frère François Rodellèc 1604.
François Corre renonce à ses droits MU' le dit prieuré en
faveur de Yves Maucazre, chanoine sôculier 1620-1621.
Pierre Le Maucazl'e. .
Jean Pinvidic, pourvu iGGO.
Pierre Girard, 1666.
Jean Guillou, 1703.
Logonna.
• J eau Lachau, prieur HO::>. •
Frère Salomoll Sourt ou Bouzard~ pourvu 1422 -)- 1477.
Frère Jean Tartoux, pourvu 1477.
Frère Riou du Guermeur, pourvu 1480 .
Frère Christophe Kersulguen, pourvu 1495.
Charles Jégou, abbé et prieul' de Logonna, avant 1535.
Guillaume Rosmorduc, chanoine prieur de Logonn[l~
Frère Olivier Le Jeune, pourvu 1548
Frère Guillaume Rosmol'duc, prieur résigne 1549.
Olivier Le Jeune, prieur 1553-1555. .
Frère Mathieu Morvan, résigne 1563 à frère Alain
Mau-
.cazre 1563.
Frère Alain Maucazre pourvu sur résignation en i571.
Frère Yves Maucazre, pourvu 1583 .
François Autret, 1601-1605 .
Frère Guillaume Kerouartz, POIU'VU 1605-1615 .
Frère François Boloré, pourvu 1622.
1626-1630. Tanguy Jouhan, prieut'. .
Urbain de Kerouartz, prieur de Lo~onnaetd'Hanvec,16(j4,
résigne 1671.
Vincent de Kerouartz vicaire à Logonna , 1661.
1733. -r Guillaume Clevede.
1733, octobre. Nommé Pierre Le Gentil, de Quélern,
licencié.
Sur résignatiolL l\Iichel Dumoulins, religieux
fes., nommé t 1758. . .
1758. Jean Raguénès, novice~ nommé .
PlmuliTy.
Olivier an Mesgoez , prieur, 1474-'1482.
Frère Riou du Guermeur, pourvu 1495, résigne 1518 .
Frère Yves Le Normant, pourvu 1518 .
Frère Jean Le Goarant, pOlll'VIl '1535, résigna en 1:)42 à
Olivier du Chastel, abbé de Duuulus, l{ui devint peieUl'.
Frère Jean Simon, pouevu 1369-1571. .
Pinson, prieur recteue, 1705.
Le Beis, recteur, 178:1. .
Plougastel (Vicariat cré! 1656.)
Missire Jean Pinvidic, pourvu 1656, se démet Cil Hi~D
Prieurs.
132G. Francois Daniel Podeur, prieut' .
1419. Hervé du Rounzle. ' .
1473-1493. Guillaume Lopriae, prieur.
1309-1521. Hiou Gueemeur, prieur, et de Ploudil'Y .
1703. François Gaeniee, vicaire pel'pétuel Plougastcl, el
prieur de Camfrout.
Roscan·vel.
Frère Guillaume Mesgouez, pourvu 149n .
Frère Guillaume de la Lande, pourvu 1306.
Frère Noel Morvan, pouevu 1545-1.557
Frèl'e Olivier Coet.nempren, pourvu t3~7"':157~3.
Frère Olivier Le jeune, pourvu 157~;,
Frère Nicolas Jean, se démet, 1589-15~)8
Frère Alain du Louet, pourvu 15D8 -~ IGO! ..
Frère Jacques MaucaZl'e, pou l'VU 1604.
Yves Pinart, 162D.
Claude Maucazre, l6G7.
N. Penamen, nommé.
Saint-Thomas de Lunderneau.
. . Nicolas Gome, prieue, 1485-1488.
Frère Yves Berroch, prieur, résigne 1.506.
, F'rère Yves Le Normant, pourvu J608, puis pt'ieul' de
Loperhet en 1510.
Fl'ère Guillaume de la Lande, pOUl'VU 1510. .
Frèee François Le Dpduief'. ponrvu :1 520, devient prieur
de Bénodet en 152l1.
Frère Louis Le Louet, prieur de Bénodet, pourvu du
prieuré de Saint-Thomas, 1524.
Frère Guillaume de la Lande, pourvu de nouveau du dit
prieuré, 1525-1528.
Frère François Le Deduier, pourvu 1533-1547.
Frère Jean de Kerguiziau, pourvu 1552 et résigne en
Frère Jean Le Guen, pourvu 1560.
Missire François Floch, prêtre, docteur en théologie,
pourvu 1517, fait cession à Etienne Guyadeur, 1618. ' '
pl'être, pourvu 1652, se démet du
Missire Jean Pinvidic,
dit prieuré en 1658. '
flN .