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XVII.
PROGRAMME
DU CONGRÈS DES SOCIÉTÉS SAVANTES
A LA SORBONNE EN 1894.
Section d' Histoire et de Philologie.
10 Transformations successives et disparition du servage.
, ;20 Histoire des anciennes foires et marchés.
30 Anciens livres de raison et de compte. Journaux de
famille.
40 Signaler, dans les archives et bibliothèq ues, les pièces
manuscrites ou les imprimés rares qui contien nent des textes
inédits ou peu connus de chartes de communes ou de cou~
turnes.
Communiquer, autant que 1'0ssihle, les originaux.
au Comité: ,
Adresser, dans tous les cas, .
Une copie du document, collationnée et toute préparée pour l'im-
pression selon les règles qui ont été prescrites alix corres-
pondants ; .
Une courte note indiquant la da te certaine ou probable du docu
il a été rédigé, celles
ment, les circonstances dans lesquelles
de ses dispositions qui s'écartent du droit consigné dans les
la même région, les noms modérnes et la
textes analogues de
situation des localités mentionnées, etc.
t)o Recherqher à quelle époque, selon les lieux, les idiomes
vulgaires se sont substitués au latin dans la rédaction des
documents administratifs.
Dépouiller systématiquement les fonds d'archives appartemmt à
une localité ou il une circonscription nettement limitée, dans
langue vulgaire
lesquels on peut constater la substitution de la
se1itence's
an latin, comme comptes administratifs, actes et
délibérations municipales, minutes notariales ou
jU9iciaires,
antres documents officiels. Etablir à quelle date la .substitution
opérée dans ces diverses catégories de pièces. Distinguer
s'est
aussi entre l'emploi de l'idiome local et celui du français, et
à quelle date le second (1 remplacé le premier. Dans les
fixer
territoires qui ont appartenu successivement à des Etats diffé
ou l'absence de corrélation entre
rents, indiquer la corrélation
le~ idiomes employés et les régimes polit.iques.
6 Divertissements publics ayant un caractère de périodicité '
régulière et se rattachant à des coutumes ' anciennes, reli-
ou profanes. , '
gieuses
Relever dans les délibérations municipales, comptes de dépenses,
actes notariés, actes judiciaires, on autres pièces
chroniques, ..
d'archives, les mentions de jeux on de fètes paraissant parti
à une localité ou à une circonscription. Rechercher les
culiers
mentions les plus anCiennes ct les plus récentes de chaque
espèce de divertissement, et signnlcr les faits généraux ou
Ioeaux qui peuvent en fournir l'origine.
7 Etudier quels ont été les noms de baptême usités suivant
les époques dans une localité ou dans une région; en donner,
autant que possible,la forme exacte ; rechercher quelles peuvent
avoir été l'origine et la cause de la vogue plus ou moins lon
gue de ces différents noms.
Dépouiller les registres paroissiaux, les minutes de notnires, les
registres des municipalités, les actes -cl 'assemblées, les cadastres,
ou tout autre fonds d'archives suffisamment abondant, cu
établissant, pour chaque époque, la proportion numérique des
divers noms, celle des noms simples, doubles et multiples,
celle des noms empruntés au patron de la paroisse, aux autres
saints du diocèse, au pays lui-même, aux . familles princières
ou seigneuriales de la région, aux courants d'opinion politique,
aux modes littéraires, aux souvenirs patriotiques. Rechercher
dans quelle proportion ont été suivis, selon les époques, les
divers usages consistant à donnel' il l'enfant le nom du parrain
ou celui de la marrainf\, celui d'un ascendnllt, etc. Pour les
pen connus hors de la région, indiquer exacte
noms locaux
ment les formes en langue vulgaire et en Intin. Pour les noms
en dehors de la région, indiqner I(~s différentes modifi
pris
cations de forme et chercher l'origine.
8 Origines et histoires des anciens ateliers typographiques
en France. .
Faire connaître les pièces d'archives, mentions historiques ou
anciens imprimés qui peuvent jeter un jour nouveau sm la
date de l'établissement de l'imprimerie dnns chaque vill~ de
France, SUI' les migrations de.s premiers ateliers typographiques,
et sur leur production.
90 Recherches relatives à l'histoire de la marine française.
Dépouiller particnlièl'ement les archives notariales des villes ma
les archives des chambres de commerce ou d'au,tre?
ritimes,
dépôts pouvant contenir des actes et corresponda~c~s relatIfs a
la marine l'ovale on à la marine marchande et prIvee .
100 Origine, commerce et préparation des aliments avant
le, XVIIe siècle. ' ' '
1-10 Recherches relatives au théâtre et aux comédiens de
province depuis la Renaissance.
120 Transport des correspondances et transmission des nou
velles avant le règne de Louis XIV.
-13 Recueillir les indications sur les mesures . prises au
moyen âge pour Fentretien et la réfection des anciennes
routes.
'14 Rechercher dans les anciens documents les indications
des animaux et des végétaux dans les
relatives aux maladies
diverses régions de la France.
1t)o Indications tirées des anciens documents pouvant faire
les phénomènes naturels, météorologiques ou autres
connaître
(inondations, pluies, sécheresses persistantes ou tremblements
de terre, température exceptionnelle, etc.), jusqu'au règne de
Louis XIII.
'16 Dresser d'une façon aussi complète et aussi exacte que
les pièces d'archives et autres documents
possible, d'après
manuscrits et imprimés, la liste des personnes qui ont rempli
successivement, dans une ville ou dans une circonscription,
un emploj administratif, judiciaire ou militaire: bailli,
vicomte, sénéchal, viguier, prévôt, maire, capitaine, châte-
lain, etc. '
17 Etudier les systèmes des poids et mesures dans un ter
En établir la corres
ritoire déterminé sous l'ancien régime.
pondance avec le système métrique.
Réunir les renseignements que peuvent fournir les coutumes,
ou autres, juge
lois, règlements, comptes, contrats notariés
les anciens
ments et autres documents; rechercher et examiner
de poids ou de mesures qni sout conservés dans les
étalons
musées et les collections particulières. Etablir aussi précisé
la relation des poids et mesures anciens
ment . que possible
en poids et mesures du
entre eux et leur équivalence exacte
systeme metnque.
Section d'Archéologie.
1 Rechercher les épitaphes, inscriptions de synagogues,
graffites en langue et en écriture hébraïques qui n'ont pas
encore été signalés ou ont été imparfaitement publiés jusqu'à
présent. · . . .
2s Rechercher les inscriptions arabes, épitaphes, dédicaces
de mosquées, légendes de portes, de minbar, etc., antérieures
à la conquête turque, qui se trouvent dans l'un des trois dé
partements algériens ou dans· la Régence de Tunis.
a Signaler les inscriptions païennes ou chrétiennes, pro
venant des catacombes de Rome et non encore publiées, qui
peuvent se trouver dans les églises de France.
4 Rechercher les sarcophages ou fragments de sarcophages
sculpt~s, d'origine chrétienne ou païenne, et non · encore
signalés, qui peuvent exister dans des collections publiques
ou dans des propriétés particulières. .
DO Rech,ercher en France et dans l'Afrique française les
mosaïques antiques ou du moyen âge non relevées jusqu'à
cette heure et dont on possède les originaux ou des dessins .
6 Signaler les monuments ou objets antiques conservés
dans les musées de province et qui sont d'origine étrangère à
la région où ces musées se trouvent.
Par suite de dons ou de legs, bOll nombre de musées de pro-
se sont enrichis d'objets que l'on est SOJvent fort étonné
vince
Dans nos villes maritimes en particuliel" il
d'y rencontrer.
n'est pas rare que des officiers de marine ou des voyageurs
au musée de la localité des antiquités, parfois (ort
aient donné
cUl~ieuses, qu'ils avaient recueillies en Italie, en Gtèce, eu
Orient. Quelques villes ont acquis de ·la sorte de' fort belles
collections dont elles sont justement fières. Un beaucoup plus
grand nombre ne possèdent qne quelqnes-nnes de ces anti
quités étrangères à la r,1gion, et ces o:)jets, isolés au milieu
des collections d'origine locale, échappent bien souvent il l'at
tention des érudits qui atu'aient intérr,t à les connnaitl'e. Ce
sont surtout ces objets i::;olés qu'il est utile de signaler avec
dessins à l'appui et en fournissant tous les renseignements
possibles snr leut' provenance et SUI' les circonstances qui les
ont fait entrer dans les collections où on les conserve actuel-
lement.
70 Signaler les actes notariés du XIV~ au XVe siècle conte
nant des renseignements sur la biographi~ des artistes, et
pfl-rticulièrement les marchés relatifs aux peintures, sculptures
ct autres œuvres d'art commandées soit par des particuliers,
des municipalités 'ou des communautés.
sott par
Il est peut-ôtre supertlu de faire remarquer que la meilleure
façon de présenter les documents de ce genre au Congrès serait
d'en faire un rémmé, où l'on s'attacherait ~ mettre en relief les
données nouvelles qu'ils fournissent à l'histoire de l'art et à
faire ressortir les points sur lesquels ils confirment complè
tement, ou co:ltreùiseut les renseiguemeub que l'on possède
d'autre part.
80 Dresser la liste, avec plans et dessins à l'appui, des édi
fices chrétiens et des monuments sculptés d'une province OLt
d'un département réputés antérieurs à l'an 1000.
La longue période qui s'étend de la chute de l'empire romain il.
l'an 100) est, pOlll~ l'histoire ùe l'art en Frimee, la plus obscure.
On ne pourra y app1rter fluelqlle Ill!l1ière qu'en dressant une
statistique des monuments présumés appartenir à cette époflue
et en en discutant ensuite l'àge avec soin. C'est aux hahitant"
de la province de réunir le:; éléments ùe cette enquète. '
90 Etudier les caractères qui distinguent les diverses écoles
à l'époque romane en s'attachant à
d'architecture religieuse
mettre en relief les éléments constitutifs des monuments
(plans, voûtes, etc.).
Cette question, pour la traiter dans son ensemhle, suppose nue
" générale des mOJluments de la France, (lui ue
connaissance
peut s'acquérir que par de longues études et de nombreux
voyages. Aussi n'est-cc point ainsi que le Comité la comprend.
Ce qu'il désire, c'est 'provoquer des monographies embrassant
par exemple un département, un
une circonscription donnée,
diocèse, un al'I'onùissement, et dans lesquelles on passerait en
revue les principaux monuments compris dans cette circons
cription, non pas en donnant une description détaillée de cha
cun ù'eux, mais en cherchant à dégager les éléments caraété
ristiques qui les di:::tinguent et qui leur donnent un air de
famille. Ainsi, on s'attacberait à reconnaître quel est le plan le
plus fréquemmeut adopté dans la région; de quelle façon la
nef est habituellement couverte (charpente apparente, 'voûte en
berceau plein cintl~é ou brisé, croisées d'ogives, coupoles) ;
bas côtés sont construits, s'Us sont ou non sur
comment les
montés de tribunes, s'il y a de::; fenêtres éclainlllt directement
, la nef, on si le jour n'entre dans l'église que par les fenôLres
des bas côtés; quelle est la forille et la position des elochers;
quelle est ,la nature des matériaux employés; enlin, s'il v a
lin style d'orIlcmentation pêlrticulier, si certains détails d'orne-
ment sont employés d'une faç.on cêlractéristique et cons
tan te, etc.
10 Rechercher, dans chaque département ou arrondisse
les mon uments de l'architecture militaire en France
ment,
aux diverses époques du moyen âge. Signaler les documents
historiques qui peuvent servir à en déterminer la date.
La France est encore couvert€' de ruines féodales dont l'importance
(~t()nne les voyageurs. Or bien souvent de ces ruines on ne sait
prc$que rien. Ce::;t aux savant::; qui habitent nos prO\Tince:-; ~
déerire ces vieux tnouument:5, il restituer le plan de ces anciens
chàteallx, il découvrir les documents historique~ qui permettent
d'en conna itre la da te et d'en reconsti tuer l' hi:5toi l'e. Les mono
graphies de ce genre, sartont si elles sont accomiJagnée::; des
dessins si nécessa i l'es pour leur i Il telligence, seront touj ou l'S
aeelleillies avec faveur à la Sorbonne.
- Ho Signaler, dans chaque région de la France, les centres
de fabrication de l'orfèvrerie pendant le moyen âge. Indiquer
les caractères, et tout spécialement les marques et poinçons
qui permettent d'en distinguer les produits.
II existe encore clau::; un grand nombre d'églises, pritwipalemelJt
dans le Centre et dan· ::; lé Midi, des reliquaires, des croix et
autres objets d'orfèvrerie qui n'ont pas encore été étudiés
convellableillent, qui bien souvent même n'ont jamais été
signalés à l'attent.ion des an.lhéologues. C'e,;t aux savanls de
province qu'il appartient de rechercher ces objet~, d'en dresser
les listes raisonnées, d'en retracer l'histoire, de découvrir où
ils ont été fabriqués, et, en les l'approchant les uns des nutres,
de reconnaitre les caractères propres aux différents ceutres de
production artistique au moyen àge.
120 Rechercher dans les monuments figurés de l'antiquité
ou du moyen âge les représentations d'instruments de métier.
On snit combien il est souvellt difficile de déterminer l'àge des
outils anciens que le hasard fait parfois découvrir. Ce U'(~st
, qu'eu s'aillant des peintures et sculptures où les artistes de
l'antiquité ct ùn moyen itge en out llguré qn'on peut étêlblir
avec quelque certitude les caractères propres à ces objets aux
ùiverses époques de notre histoire. .
'13 Rechercher les centres de fabricEltion de la céramique .
la Gaule antique. Signaler les endroits où cette industrie
. dans
nos jours. -
s'est perpétuée depuis l'antiquité jusqu'à
Les vases, les statuettes de terre cuite, que l'on l'amasse sur tOI1S
les points de l'ancienne Gaule, sont le plus souvent d·es produits
de l'industrie mdigène. Les nOllls gaulois que l'on relève sur
benucoup de marques de potiers suffiraient à le prouver. Mais
on est très mal tix.é encore sur les centres de fabri0ation où
les l1abitnnts de la Gaule ail nient s'approvisionner. C'est IlU
point de l'hisloire industrielle de notre PHYS qu'il serait inté
Il y aurait lieu de rechercher en même temps
ressant d'étudier.
si ces auciens établissements de potiers n'ont pas survécu il
l'époque autique et si, comme on l'a constnté ' pour d'autres
partie des centres de production céramique qüe
industries, une
nous trouvons au moyen àge ne sont pas établis snr les mêmes
lieux où nos ancêtres gallo-l'Oll1ains rivnient installé' leurs fours
bien des siècles i:luparavan t.
-14 Recueillir des documents écrils ou figurés intéressant
du costume dans une région déterminée.
l'histoire
On r..onnait aujourd'hui dans leurs traits essentiels les principaux
éléments du costume de nos pères. l\'Iàis il côté des grandes
!.ois de la mode, que l'on observait partout plus ou moins, il y
avait dans beaucoup de provinces des usages spéciaux qui
sm les modes. Ce sont ces pnrticularités locales qu'on
influaient
jusqu'ici, sauf pour des époques très voisines
n'a guère étudiées
de nous. Il serait intéressant d'en rechercher la trace dans les
monuments du moyen àge.
-10 Étudier, dans les Acta Sanctorum, parmi les biogra
phies des saints d'une région de la France, ce qui peut servir
à l'histoire de l'art dans cette région.
. Quoique souvent bien postérieures aux faits qu'elles rapportent,
les vies des saints sont une précieuse source de renseignerneot:-;, '
encore trop peu ex plorée. Elles peuvent être ù'uue grande utilité
ponr' l'h i stoi l'e des arts, il la condi tio 11 de bien déterm inel',
nvallt d"en invoquer le témoignage, l'époque où elles fureut
écrites.
16° Dresser, pour un département, un arrondissement ou
un canton, la liste des objets intéressant l'histoire ou l'ar
chéologie qu'il conviendrait de mettre sous la sauvegarde de
la loi du 30 mars '1887.
La loi du 30 mars 1887 a décidé qu'il serait fait un classement
des objets appartenant à l'État, aux communes, aux fabriques
autres établissements publics, dont la conservation présente
un intérêt national au point de vue de l'histoire ou de l'art. La
Commission des monuments historiques, chargée de faire ce
clélssement, ne peut, par ses seuls moyélls, arriver ;'1 découvrir
'. tous les objets curieux qui gisent ignorés dans le fond ùe rio:::
campagnes, et chaque jour l'incurie de ceux qui en ont la
garde, la rapacité des brocanteurs, le mauvais goût de gens
~élés mais ignorants, font disparaître ou dénaturer les monu
meuts les plus précieux. C'est aux archéologues habitant la
province à se faire les défenseurs de ces l'ichesses, à en dresser
la liste, à eu apporter des photographies et des dessins au
. Comité, fllli se fera nu devoir de les publier et qui sera heureux
de servir d'intermédiaire entre la Commission des monumellts
et les personnes qui oot souci de sauvegarùer cette
historiques
pen connue du patrimoine national.
part trop
Section des Sciences économiques et sociales .
1 Déterminer, dans une région plus ou moins étendue de
la Frt:lUce~ le sort de~ biens communaux depuis 1789.
29 Étudier, dans une commune urbaine autre que Par.is,
ou dans une commune rurale, l'organisation et le mouvement
des finances sous l'ancien régime et de 1789 jusqu'à nos
Jours. '
30 Étudier, d'après un exemple particulier, le fonctionne
sous le régime de la Cons
ment d'une municipalité cantonale
titution de l'an III.
4° Étudier le registre des délibérations d'une ou de plusieurs
la Ré, olution, en vl~e ?e. m~n
municipalités rurales pendant
trer quelle contribution cette étude peut apporter a 1 hIstoIre
générale.
50 Rechercher, en prenant un exemple particulier, comment
,fonctionné une administration préfectorale sous le régime
de la Constitution de l'an VIII. .
60 Étudier, dans un département ou dans un canton, le
fonctionnement du régime de la séparation de l'Eglise et de
l'État sous le Directoire et sous le Consulat jusqu'au Concordat.
70 Tracer l'histoire de la presse périodique dans un -dépar
tement ou dans une ville depuis 1789 jusqu'à nos jours.
80 Étudier, à dat.er du XVIIIe siècle, les divers systèmes
les provinces autonomes ou
d'organisation municipale dans
les pays d'élections, signaler ceux de ces systèmés qui ont le
mieux sauvegardé, à l'occasion des actes de la vie locale, le
patrimoine commun ou la fortune individuelle des habitants.
90 Comparer, à l'aide de documents historiques, de tradi
la vie
lions orales et ' d'observations directes, l'organisation et
des familles rurales dans un ou plusieurs villages d'une même
région de la France, au XVIIIe siècle et de nos jours.
10° Exposer les analogies et les différences des anciens et
des nouve,aux octrois, au triple point de vue de l'assiette, de
l'attribution et de l'emploi des taxes.
11 Examiner le rôle et l'influence des Écoles centrales
sous la Révolution, soit dans une étude d'ensemble, soit d'a
près un exemple particulier.
120 Par quels moyens pourrait-on favoriser l'accroissement
. de la population en France?
13 Conditions actuelles du transport des enfants envoyés
·en nourrice. Protection des enfants de Paris envoyés en
nourrice en province. Modes d'assistance à accorder à l'enfant
du travailleur. Organisation des crèches en France et à
l'é tranger.
14° Faire connaître les mesures prises dans la seconde
moitié du XVIIIe siècle par un certain nombre de villes,
à titre gratuit, l'assistance
bourgs et villages, pour assurer,
niédI'Cale en faveur des habitants pauvres ou peu aisés. .
. ". 1;)0 La gradation des peines peut-elle être sauvegardée
dans le mode actuel d'exécution de la peine des travaux
forcés?
.. ": 16 Mesures étudiées et appliquées, depuis les cinq der-
à la répression de la
nières années écoulées, pour parvenir
mendicité et du vagabondage en France.
17 Serait-il utile de faire, en France, une loi spéciale
aU"contrat d'édition ou contrat conclu entre un auteur ou un
artiste et un éditeur pour la publication d'une œuvre de litté
rature ou d'art?
18 Est-il désirable qu'il soit fait en France une loi relative
aux assurances sur la vie ? Quelles devraient en être les
bases?
19 La prohibition de la recherche de la paternité naturelle
devrait-elle être supprimée ou, tout au moins, restreinte?
de la prohibition. Systèmes des
Avantages et inconvénients
principales législations étrangères.
20 Conviendrait-il d'étendre ou de restreindre la compé
du juge unique?
tence
21 De la règle de deux degrés de juridiction dans l'ordre
judiciaire et dans l'ordre administratif: des exceptions qu'elle
peut comporter et de celles qu'il conviendrait de faire dispa-
raître. .
22 Etudier les effets du régime dotal en France .