Responsive image
 

Bulletin SAF 1888


Télécharger le bulletin 1888

La chanson du Voyer de Quimperlé (texte et traduction)

M.E. Ernault

Avertissement : ce texte provient d'une reconnaissance optique de caractères (OCR). Il n'y a pas de mise en page et les erreurs de reconnaissance sont fréquentes


XXVI.
LA CHANSON DU VOYER DE QUIMPERLÉ.
Annexe au n' XXII (p. 327, 328 et 330 ).
Essaide rétablissement et de traduction, par M. EmileERNAuLT.
Me a deu a les Alan
Seul a guello n ;
Ale biou, bugtlel Breiz, gour ez qtwrchen ;
Afa bez essou, qlwe da glen.
,c Jf\ viens de la CO Ul· d'Alain (1)
« [En me hâtant] (ant qu e je peux;
« [C'est] à moi [qu'] apal,tient, en fant de BI'etagne, [ce1 cordon
[à ton cou;
« S'il y a issue, (si . tu paies la redevance~) va ton chemin . (Litté­
[ralement " va au pays»). »
Je ne connais pas exactement le sens d'essou, mais je crois
qu'ori peut le regarder comme venant du français issue. E. E.
(Cf. le Bulletin archéologique de l'Association bretonne,
année 1858, t. VIe, p. 215 et 216).

(1) A lain de Tinté niac, baron de Quimerch, se croisa en 1248.
Alain, deuxième du nom, était au nombre des champions du combat des
Trente (1350 ), P ol de Courcy, Nobiliaire de Bretagne, p. 378 .