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Bulletin SAF 1884


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Exploration d’un tumulus à Parc-ar-Stang-Yen et d’une sépulture à Kervana en Plouhinec

J.-M. Abgrall

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EXPLORATION D UN TUMULUS
A PARC-AR-STANG-YEN ET D'UNE SI~PULTURE A KERVANA

EN, PLOUHINEC (1)
A 500 métees sud-sud-est du boueg de Plouhinec, pl'es­
que SU,r ]e bord de la route qui conduit a Kergoglay, se
trouvent trois tumulus dont deux ont été nivelés pour la
cultul'e et fouillés pal' le propriétaire, il y a ~ envÏI'on 10 ans.
On y a trouvé cinq ou six sépultuees formées de coffr'es en
pierre et renfermant des sq ueleites déposés sur un lit de
sable fin. Ces tombeaux avaient absolument la Inême cons­
truction que celui du troisième tumul us dont je vais donner
la descl'iption. Ce tertre, distant des . autres d'envil'on
30 mèües, du côté nord-est, a èté anssi foi,tement aplanI et
n'a 'plus qu'un mètre de hauteur sur 10 ou 12 de diamètre.
Le vendredi 16 mai, j'obtins l'autorisation de le fouillel';
et, en l'attaquant _~u côté du sud-est, 'je ne tal'daÏ pas a
renconteer a Om 50 de' profondeul' un àmoncellement de
pierl'es posées de main d'homme. Ces pierres recouvraient
deux dalles d'inégale grandeur qui furent dèblayées avec
soin, puis soulevèes avec précaution. Elles sel~vaient
de couvercle a une sépulture ou coffre formé de quatre
pierres plates posées de champet parfaitement dressées.
Los extrémités des pieeres latérales étaient taillées dl~oit
pOUl' s'appliquel' contre les pierres des deux bou ts. De plus,
les deux dalles de couvedure étaient piquées et usées sur
. leul' face in fél'ieure, afin de s'adaptee hermétiquement SUI'
les parois et dJem pêcher toute infiltration des terres du

tumulus. L'intéeÎeul' de la sépulture mesul'ait 1 10 de lon­
gueul', 01)1 50 de largeUl' et 0 lU 60 de profondeur. Je me
trou vais la en face d'un tombeau dont je connaissais déjà

, (1) Notice lue dans la séallce du 24 juillet 1884.
BULLETIN AUCHÉ0L. DU FINIST1~RJl. 'rO~Œ Xl. (Mémoire~). 11

de nombreux exemples a Plouhinec, mais dont aucun n'a­
vait encore été F,xploré scientifiquement. Le coffre en pierre
étaIt rempli jusqu'a mi-hauteur d'une terr.; noirâtre très-

fine. Je me demandai d'abord si rallais y trouver un sque-
lette ou simplement des cendres; mais bientôt on pût
reconnaître une machoire émergeant un peu de cette couche
terre et je recommandai a mes gens de tout dégager
avec précaution et de mettre le plus grand soin à recueillir
tous les os. Successivement on vit apparaître la tête, les
bras~ les côtes, etc, et j'on pût juger de la situation du
La tête avait la face tournée
cadavre dans son tombeau.
haut, mais le corps semblait couché sur ·le côté
vers le
gauche, et les jambes, faute d'espace, étaient repliées con tre

la dalle formant extrémité du côté de l'ouest.
jusqu'aux plus petits des
Après avoir enlevé tous les os,
mains et des pieds, dans l'espoir de trouver quelque objet
je fis déblayer et nettoyer parfaitement le fond
de mobilier,
de la sépulture; mais ce fut en vain, les terres qui restaient
ne nous do'nnèrent que deux ou trois petits éclats de silex
~ans aucun caractère. Il semblerait que ce soit le propre
de ce genre de sépulture de n'offrir aucun mobilier; parmi
ma connaissance, ont été ouvertes
les quinze ou vingt qui, à
et dévastées dans le pays, il n'yen a qu'une seule, à Stang-
ar-Run" en Mahalon, qui ait fourni un vase, mais celui-là
de belle dimension .
Sachant que les deux tumulus voisins avaient contenu
plusieurs tombeaux, je pouvais m'attendre à ce que celui-
ci en renfermât de méme quelques autres; je' fis donc
pousser la tranchée au-delà du centre du tumulus et ,opé­
rer des sondages de tous les côtés, mais ce fut en vain;
on ne découvrit aucune trace de dal1es ou de coffres en
pierre. Ce qu'on put observel', c'est la présence, autour de
la sépulture fouillée, d'un certai-n nombre de pierres d'assez
grande dimen'sion, posées debout dans la terre qui formait

l'enveloppe. Cette terre renfermait également beaucoup de
petits dépôts de cendres et de charbon et quelques petits
fragments de poterie dont un seul, gros comme le bout du
doigt, portait une ornementation composée de lignes et de
pointillés. Il ne faut pas que je néglige de dIre que le sque­
lette reposait sur un lit de sable fin répandu sur le sol
naturel qui servait de fond ' il: la sépulture. C'est une parti-
cularité qu'on a observée, non seulement dans plusieurs
autres sépultures de Plouhinec, mais aussi dans les monu­

ments des autres régions de notre département. J'ai éte à
même de la constater dans les tumulus de Kergoniou, en
Guissény, de Saint-Michel, en Plouguerneau et de Parc-

an-Dorguen, en Plouguin.
Pouvons-nous assigner une date à ce tumulus et aux
autres sépultures analogues trouvées en assez grand nom­
bre dans le pays et que je mentionnerai plus tard? Il y a
quatre ans ... on fouilla de nuit, à Méné-Pitéven, un tumulus
qui donna une sépulture ou coffre en pierre absolument
semblable à celui de Stang-Yen, et rp,nfermant aussi un
squelette . Je sais que ce squelette a été soumis à l'examen
de M. de Quatrefages et que le savant anthropologiste lui
a assigné une antiquité trés recul?e ... en faisant un descen-
dant de la race de Cro-Magnon, qui aurait vécu à l'époque

de la pierre éclatée et qui aurait été chassé jusque dans
ces contrées par l'homme de la pierre polie, plus intelligent
et mieux armé que lui.
J'avoue que je ne puis pas me ranger à cet avis, et la
seule inspection des pierres qui composent ces sépultures

suffit pour démontrer que nous sommes en plein âge du fer.

Les pierres qui forment les parois des coffres sont taillées
à leurs extrêmités et parfois rainées pout' s'appliquer
exactement les unes contre les autres. Co tt'avail est sur­
tout remarquable dans les dalles qui servent de couvercle:
dans certaines parties ... e11es sont usées et cette usure peut

bien avoie été produito au moyen d'instt'uments en piene,
mais, en d'antres endroits, on reconnaît parfaitement la
t race de la poi n te qui a servi à faire la tai Ile, traoe a bso- ",
lument semblable a celle du té tu de nos piqueul's de
pierres actuels , ,
Co genre de taille ne peut pas provenir ùe L'emploi d'ills-
tmments en piorTo ~ comme haches ou percuteurs: d'un
autre coté, parmi los nOlnbreux instruments en bl'Onze
trouves dans le pays, il n'y a pas un seul qui soit destiné
à tailler la pierre; nous sommes donc obligés do nous
rejeter sur les outils en fer, pointe ou I1,larteau. Du l'este,
cela'n'a l'ion qui doive nous étonner, si nous considérons
que les beaux tumulus du Morbihan, dans lesquels abondent
les al'mes et les ornements en pierre, ont été consteuits en
pleine civilisation du fer, ainsi que le reconnaît parfaite­
ment M. Berteand, dans son cours: la. Gaule avant les
gaulois. .
Pour terminer l'étude de cette sépulture, disons quelques
mots du tquelette que j'y ai trouvé. Le sujet auquel il ap­
partenait devait être de dimension moyenne; on peut en
juger par la rnesure des tibias et des péronés, ce sont les
seuls grands os quej'aie trouvés tout à fait intacts, et leu)'
longueur est do Om 37.
Quoique les mesures cl'àniennes exigent des instruments

spéciaux et des insüuctions tout à fait pal,ticulièl'es, j'ai
tâché de J es cléterrniner de mon mieux et elles m'ont
donné:
Largeur du fl'O nt al. . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . 0 m 098 mil
Hauteur, depuis' la racine du nel jusqu'à la

naissance des cheveux.. . . . .. . ............ .
Diamètee antéro-postérieur .............. . o 190
Diamètre transversal .......... ". . . . .. .... 0 134
cette
Ce qui donne pOUl' indice céphalique 70, et classe
tête dans les dolichocéphales.

L'épaisseur de la boite osseuse est très-faible et SUl' le
tempol'al, elle ne déptlsse pas un rnilimèüe et demi. Le
personnage' cependant était âgé d'au moins ·40 ou 50 ans,
ainsi que l'indiquent les sutures du crâne, qui sont parfai­
tement soudées et rnèrne effacées, en quelques endroits, et
aussi les dents, qui sont toutes tiu peu usées, mais par
ailleurs d'une conservation admirable.
Cette faible épaisseur du cl'âne, l'état assez grêle des
grands os, semblent prouver qu'ils appartenaient à un sujet
féminin. Les os du bassin nous manquent complètement
pour élucider ce point, d'aill~urs toujours très difficile â
déterminer.
Il est regrettable que tant de squelettes trouvés SUI' le
territoit'e de Plouhinec et dans des monuments de même
nature, aient été impitoyablement détruits; ils auraient pu
étre l'objet d'une étude comparative très intéressante et
probablement très utile,

SEPULTURE DE KERVANA
L'ancien manoil' de I(er-vana, dans la commune de Plou­
hinec, est situé sur un plateau élevé dominant la rive
gauche de la Goyen, à 1200 mètres sud-sud-ouest de Pont-
Cl'Oix. A 200 mètres de l'habitation principale, à l'est de
la grand'route, sur le bord d'un petit chemin creux qui
conduit dans la montagne, est une geande table de piene
pl'esque cil'culaire, mesueant environ 3 mètres dans tous

les sens. Cette table est presque entièremeut engagée sous
un talus en terre qui fait la clôture du champ voisin. Frappé
des dimensions de cette table et du nom de iVlen-ar-C'hor-
rilcet, que lui donnaient los gens du village, je soupçon'nai
qu'elle pouvait bien recouvrir une sépulture et, en effet, au
bout de quelques coups de pioche, ou put reconnaitre qu'elle
était portée sur des murs en pienes sèches. •

Cette fouille date du mois de juin 1881 et, comme elle
donna peu de résultats, je la jugeai · d'abord sans impor­
tance; mais, dans ces questions, les moindres détails ont
leue valeur; je crois donc devoir en rendre compte pour le
mIeux.
La chambl'e sépulcrale, protégée par cette table, était
entiérement remplie de tenes qui ne laissaient qu'un vide
de 10 ou 12 centimètres sous la table. Quand elle fut déga­
gée, on constata qu'elle était maçonnée sur les 'quatre
côtés en pierres sèches et qu'elle mesurait 1 m 60 de profon­
deur sous table, 1 m 30 de largeur du nord au sud et
2 m 70 de longueur de l'est à l'ouest. Les couches supé­
rieures sont composées de tene ' fine ét de pierres de toutes

. les dimensions. A 0 m 60 au-dessous de la table, on trouve
un lit de gmvier répandu dans toute l'étendue de la cham-
bre. A 0 m 15 ' plus bas, un lît de cendres et de petits
charbons.
Sur difféf'ents points et à différentes hauteurs, dans ces
terres de remplissage, mais toujours cependant dans des

couches qui n'ont jamais été remuées, on rencontre:
1 ° Une quantité considérable de galets en quartzite de
to~ltes grosseurs, dont quelques-uns fragmentés et quelques
autres presentant des traces de percussion;
2° 2 pointes de q-q,artz hyalin dont l'extrémité est émous­

sée. Ont-elle servi à quelque usage?
3° Larnoitié des bords et de nombreux fragments d'un
gmnd vase en terre jaunâtre très bien cuite, qui devait
avoil' 25 ou 26 centimètres de diamètre, mais on ne peut

guère juger de sa hauteur, les fragments qui en restent ne
suffisant pas à en reconstituer le cinquième. Il a dû avoir
un long usage, car tout l'extèrieur est couvert d'une fOI'te
couche de suie;
4° Des feagments d'un beau vase en te1'l'e rouge de peu
d'épaisseur, avec couveete l.ustrée noire à l'intérieur, et à

l'extérieur une ornementation de lignes peu profondes qui
et de dents-de-Ioup;
en font le tour, avec zones de losanges
5° Plusieurs autres morceaux de poterie de différentes
qualîtés;
6° Un petit nucleus de silex et quelques petits éclats;
7° Deux morceaux de scol'ie de fer, pesant environ Ull
demi kilogramme. .
La présence de ces deux objets est significative et dé­
qu'à l'èpoque de la construction de ce monument,
montre
le fer était déjà connu et travaillé dans notee pays.

INVENTAIRE DES ANCIENS MONUMENTS DE PLOUHINEC

Ce pays a été habité très-anciennement, ainsi que l'attes-
tent différents vestiges et des m'onuments assez nombreux;
il est bon d'en donner une nomenclature avec quelques ,
mots d'explication.
l'ordre géographique en longeant
Le mieux est de suivre
la côte du nord au sud, et, en revenant ensuite sur ses pas
pour faire le tour de la commune:
A Poulgoazec, sous une maison située au bord de la
rivière, à 30 ou 40 mètres au nord de la chapelle de Saint­
. Julien, une grotte creusée dans le sol et maintenant obstruée ,
A la pointe de Lezarouant, à l'embouchure de la rivière,
un tumulus à moitié entamé par la route.
la pointe de Porz-Doun, sous le village de Saint­

Dreyer, un tumulus détruit, contenant des ossements et des
chambres funéraires formant, sans tables de
poteries, trois
recouvrement, cinq ou six coffres en pierre avec squelettes,
quatre chambres dolméniques reliées par des galeries à ciel
Ces galeries ont donné des éclats de silex, 3 pen­
ouvert.
deloques, une petite pointe de poignard en bronze" deux
fragments de poterie gauloise et
petits vases gaulois, des
romaine. La chambre de l'extrémité sud renÏermait des

cendres avec des débris de vases romains, deux ou trois
monnaies romaines, dont une de Tétriclls, une téte de
statuette de Vénus anadyonène.
Sous le village de Kerouer, dans un monticule de sable
faisant partie de la falaise, a 100 mètres au sud-est du
ruisseau, dépôt de terres cuites ayant 20 mètres de lon­
gueur, sur une épaisseur de 0 III 70. Il se compose de débris
de vases infoemes, de morceaux portant des traces de

clayonnages, et de petits cylindees façonnés a la main et
gardant encore l'empeeinte des doigts. Ce sont probable­
ment les rebuts d'un four à potier.
Plus haut, tout près de Kerouer, au lieu appelé Bl'oën et
Trez-Névez, traces de nombreuses murailles et d'anciens
retranchements, emplacements d'habitations gauloises avec
dépôts de cendees et de coquillages, haches en pierre, per:­
cuteurs, éclats de silex, meules, pierres à concasser le blé,

un beau vase cinéraire, teouvé en 1880 et couvert de beaux
ornements au trait et au pointillé, une hache en bronze. Il
y a quelques années, dans un des monticules de sable, on
trouvait des quantités innombrables d'épingles en bronze.
Méné-Pétéven, tumulus renfermant une sépulture avec

squelette. Dans le même quartier, du côté de Kerdréal,
nombreux coffres en pierre de petite dimension, contenant
quelquefois les ossements de deux ou trois individus .

Haches en pierre .
Près du corps-de-garde de la Pointe du S.ouc'h, plusieurs
chambres à ciel ouvert, fouillées par 1\'1. Grenot, vers 187l.
A Poulhan, belle allée couverte de 14 mètres de longueue.

A Keegoglay, beau tumulus fouillé par M. Grenot; il a

fourni un vase qui se trouve au Musée de Quimpel'.
Au Gorre .. tumulus fouillé en 1880, éclats de silex, feag- .
ments de potel'ies, dépôts de restes incinéeés .

A Keribron, tumulus maintenant aplati, 2 coffces en
pierre avec squelettes.

Sur les terres de Lenongal" à fouest de la gl'ùnd'l'oute,
très-grand tumulus, fouillè en 1869. La chambre, recou­
verte d'une table, a donnè un vase, une hache en bronze
et des dèbris de planches. Dans Je champ qui entoure ce
tumulus, quatre ou cinq coffres en pierre avec squelettes;
maintenant détruits.
Bois de sapin de Lenongar, au côté ouest de la route,
retranchements.
traces d'anciens
A Goarem-ar-Veil, au nord de Lerguen, ancien tumulus _
a moitié détruit; on y a trouvé des dépôts de cendres et de
coquillages.
A Stang-Yen, trois tumulus, avec sépultul'es ou coffres
pierre., renfermant des squelettes. .
A 100 métres au nord de Bellevue-Vihan, un petit tu­
mulus dans une lande.
Dans les champs a l'est de Bellevue-Vras, beaucoup
d'anciennes poteries.

Sur le plateau qui domine Kervénec, tout autour du
à vent, urnes cinéraires romaines, su bstl'uctions
moulin
gallo-romaines, nombreux fragments de poteries samien-
nes. L'un de ces morceaux pode le nom du potier. TAPPIM-
Tappi manu. Meules, percuteurs, dépôts de cendres.
Kervana. Une chambre sépulcrale, meules romaines,

su bstructions.
Sur le plateau entre Kervana et Kervoazec, haches en .
a concasser le blé.
pierre, molettes, pierres
Plateau de Kersigneau, traces d'enceinte au petit camp
romain, jolie pointe de en qu
Loquéran, deux haches n .
à 00 Et rd de
Lezaveinou, près de T euzec,
la route d'Audierne, un petit a . aOlRposé de
32 pierres sur un parcour de 60 mètres. Les us grandes
pierres n'ont guère plus dé Om 80
BULLETIN ARCHÉOL. DU FINISTÈRE. . TOME XI. (Mémoil'es). 12

Le jour où je terminais cette notice, fai fait encore une
a Plouhinec et j'ai fouill6 le tumulus que j'ai si­
course
au nord de Bellevue-Vihan.
gnalé
Ce tertre n'avait pas plus de Om 80 de hauteur, et mesu­
rait 8 mètres de longueur sur 6 de largeur. Sur toute cette
étendue il recouvrait une couche de cendre noire, épaisse
de 15 centimètres, rèpandue sur le sol naturel, mais avec
absence presque complète de charbons. En dehors' de cela,
aucun objet, si ce n'est cinq ou six petits galets de la
grève, un petit morceau de poterie en terre onctueuse, et
un petit percuteur long de 13 centimètres et large de 3,
ayant ses deux extl'émités usées en double biseau comme

les percuteurs que l'enferment les monuments de l'âge du

bronze.
J .-M. ABGRAL'L,
Prêtre •