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SlECLE
CONSlbERES
LES ARTS DECORATIFS EN BASSE-BRETAGNE,
AU POINT . DE VUE DE L'ORNEMENTATION USUELLE ET
POPULAIRE.
La faveur qui s'est portée s~r les souvenirs du 'passé,
sur les obj ets d'art et de curiosité tend, en ce qui concerne
la Basse-Bretagne, a la déposséder de ceux qui lui restent,
et, d'ici a quelq ues années, il. sera presque impossible d'en
trouver un spécimen. Le costume lui-mème, si pittoresque
et si varié, au point que chaque fief de la Cornouaille en
avait un qui lui était propre, ne tardera pas, lion plus, a
. disparaître et a se confondre dans l'uniformité de la mode.
La mème observation s'applique a l'architecture qui . a dù
se conformer aux besoins de la vie moderne .
, En un mot, tout ce qui touche a la vie intime et ma-
térielle du Bas-Breton s'efface de jour en jour, et les
vèstiges qui nous en restent sont fiévreusement enlevés
par la curiosité des touristes et par les calculs du _com-
merce.
Dans cette situation, j'ai pensé qu'il ne serait pas sans
intérêt de garder la trace de ces derniers souvenirs des for-
mes et des fantaisies que chaque génération avaÏt adoptées
pour l'ornementation usuelle de 'son mobilier, de son
costume et de ses habitations.
C'est dans ,ce but que j'ai composé le recueil de dessins
que j'ai l'honneur de placer sous vos yeux en le divisant
en trois parties, savoir:
1 Mobilier, meubles meublant, sculptures sur bois.
2° Broderie, orfèvrerie, ferronnerie, céramique .
Ro Architecture. .
Quelques explications sur l'historique et le caractère
de ces manifestations de l'art privé en Cornouaille m'ont
paru nécessaires. Mais, avant d'entrer dans celles qui
sont spéciales a chacune de mes trois divisions, permettez-
moi de vous soumettre quelques aperçus sur l'ornementa-
tion considérée au point de vue de ses origines.
L'ornementation, dans le pays de Cornouaille, n'a aucun
rapport avec celle qui distingue le Léon. En effet, 'dans le
Léon, brillait une école de sculpteurs qui s'est inspirée des
arts généraux de la France, de l'Angleterre et de l'Italie;
tandis que la Cornouaille, sans tradition apparente, semble
n'avoir suivi que ses inspirations personnelles. D'où sa
gl'ftnde originalité, mais, par contre, sa pauvreté.
Cependant, il n'est pas impossible, peut-être, de re-
trouver les modèles auxquels ont pu s'inspil'er les pre-
mières générations de la 'Cornouaille, en les cherchant soit
dans les· pays clont elles paraissent être sorties, soit dans
les types que ses relations commerciales lui ont fait con
naître.
La philologie et l'histoire ont presque pi'ouvé que les
populations de la Bretagne en général, et plus particuliè-
rement celles des pays perdus de la Cornouaille, sont origi
naires de l'Inde. Grâce à sa situation topographique, qui
l'a placée en dehors du mouvement historique des grandes
nations qui la touchent, la Bretagne a longtemps vécu de
sa vie à elle; et contractait précisément par son isolement
dans le monde, le cuIte de ses idées personnelles qu'on a
très-impoliment qualifié d'entètement.
Dans ces conditions, rien de plus naturel que de croire
que le goût oriental a pénétré les arts décoratifs dé la
Basse-Bretagne, et il est d'autant plus facile d'y voir autre
chose qu'une conjecture, qu'on retrouve quelquefois nn
l'apportfrappant entl'e ceL'taines parties ' de l'art indien et
de l'art très-dégénéré de la Basse-Breü~gne. Ainsi les' deux ,
langues sont également figurées et propres à la poésie. Les
légendes et les ballades du Bas-Breton figurent sans dé- .·
savantage à coté des fictio,ns que l'Hindolldé.pos~.·dans ses
contes. Cès ressemblances frappantes sont sign~lÉ,e$ . par ..
la science, non-seulement dans les mélodies populaires., -
mœurs musicales de l'Armorique et
mais encore dans les
des temps les plus reculés de la Gréce et de l'Orient (1).
par une question de latitude il a modifié son costum~,
le Cornollaillais a conservé le goût des broderies et des
couleurs voyantes. Tout ce qui sert à son usage personnel
est gravé et travaillé comme dans les pays de civilisation
asiatique. Ses meubles, ses outils mêmes sont couverts
d'une ornementatIon, dont la profusion étonnait le voya-
geur qui n'avait remarqué rien de pareil dans les 3:utres
de France. . .
provio.ces
On dépasserait néanmoins notre pensée, si de ces
c~ncluait que l'opnementatioD; en Cor
explications on
l'art Hindou, et que 'ses don
nouaille, dérive absolument de
la longue suite
nées se sont conservées intactes, pendant
de siécles qui nous séparent des immigrations celtiques;
sonf venues arrêter, dénaturer
trop de circonstances
ou modifier les traditions originelles. Les guerres intes-
tines et étràngéres, les ravages qui ramenaient si souvent
la Bretagne presqu'à l'état de nature, en même
le sol de
la r~ligion, qui
temps que l'imitation des objets consacrés à
s impose à tous les arts primitifs, détournérent les esprits
des types qui avaient présidé à ses premiers essais.
Cependant nous ne pouvons pas renoncer absolument à la
filiation indoustane, lorsq ne nous voyons les dessins ~gra
vés sur les monuments mégalithiques de Gawr'lnnis si
fidélement reproduits pendant des siécles dans les broderies
décore!lt encore aujourd'hui le costume de certaines
qui
Basse-Bretagne.
populations de la
(f) Cours d'histoi re de la
llsiquc par M.
Bourgault-Ducoudray .
_. 'Mélodies' populaires de la
Basse-Bretagne.
Journal Le Ménestrel,
nos i. 2, '3, année Œ82. .
1. Mobilier et meubles meublants .
Les meubles qui nous restent du XVIe siecle sont eXèes
sivement rares et ne remontent guère plus haut q~e 1595.
Les guerres de la Ligue et par-dessus tout les ravages que
La Fontenelle exerça dans nos régions, causérent la ruine
d'une grande partie du mobilier bas-breton, en même temps
qu'ils faisaient du pays un espéce de désert Si à ces
causes de destruction violente, on ajoute l'action du temps '"
et l'influence du sol, alternativement humide et sec, sur
l~quel reposaient les lits et les coffres, on s'ex:llique la
disparition d'objets remontant à plus de trois siécles. Cette
exciter nos regrets, cal' les t~rl1pS antél'ieurs à '
perte , doit
la Ligue avaient accumulé de véritables richesses mobi-
liéres, en Basse-Bretagne .
Dans ses mémoires; le chanoine Moreau parle non-seule-
ment du magnifique mobilier des èhâteaux, mais encore
des beaux meubles et surtout des grands et superbes eojfres '
de la bourgeoisie et des paysans (1). On peut juger de leur
accumulation, lorsqu'on lit dans ces mêmes mémoires
qu'à ,la fin de l'année 1594, lors du siège:de Quimper, les
habitants des environs se réfugiant dans' cette ville;
« L'église Saint-Corentin, quoique grande, était si remplie
« de beaux et grands coffl'es, que la procession ne pouvait
« passer que seul à seul, depuis le haùt jusqu'en bas, et
« n'y avait que le chœur de "ide; au Guéodet et Cordeliers
« tout autant. » (2)
Nous devons avouer que les rares spècimens qui llOUS
restent de cette époque, l~e répondent guère aux pompeuses
(f) Le mobilier de la petite nohlcsse ne sc distingue de celui des ' .
paysans riches que parce qu'elle () des éll'mes, lIne reserve métallique, des "
d'or et d'argent et quelques bijoux dans SeS cnfJrcs, ,Duruy,
vases
Histoire de l'annexion de la Bretagne à la France, tome Il, p. 413) .
(2) Chanoine Moreau. HisL de la Ligue, page 389.
descriptions du chroniqueur, d'où il faudrait conclu.re que
ses admirations portèrent surtout sur l'œuvre des temps .
antérieurs à celui où il vivait. Quoiqu'il en soit, pour nous ... .
et d'après les vestiges qui survivent. nôus devons voir une
dégénérescence de l'art, pendant les gue!'res de religion~ et
constater ensuite une sorte de renaissance qui l1 produit
ou reproduit un genre éminemment original, qu'à bon
droit on peut appeler le STYLE BAS-BRETON, et dont les
modèles appartiennent à la période comprise entre 1600
La note caractéristique de cette nouvelle ornementation
consiste dans une sorte d'alliage de tous les styles antérieurs ...
non sans quelque . réminiscence des arts orientaux et
mauresques. Pour l'exécution, la nouvelle école conserve,
comme ses devancières, la sculpture 'en creux, qu'elle ren-
ferma dans de cadees plus on moins multipliés, suivant la
dimension et les membr ures du meuble, et qui prit fe nom
de broderies ou dessins au compas. Rien d'original comme
ces contours aussi variés que gracieux. Ici on retrouve le
cintre roman avec ses richesses, là c'est une rosace gothi
que escortée de tous les ornements du style ogival; la
renaissance fournit ses colonnettes et ses cariatides pour
soutenir le couvercle d'un coffre ou les tablettes d'un
dressoir ;' enfin l'artiste emprunte à son imagination ces
lignes capeicieuses qui lui ont été inspirées peut-être par la
connaissance du lotus égyptien, la vue de la fougère bre-
tonne et un vague souvenir des conceptions mauresques
que lui avaient fait connaître ses fréquentes relations avec
l'Espagne.
La première fois que l'on' voit ces meubles, on reçoit une
impression singulière à l'aspect de ses grandes surfaces
plates, sans saillie, entiéeement couvertes de dessins repré-
sentant tantat des personnages, tantôt une série de lignes
courbes, se coupant, s'enlaçant, s'enroulant et revêtues de
cétte coloration puissante que donnent les tons noirs de la
fumée et du 'temps .
4 Mais si le~ fOl'mes décoratives impre'ssionnent heureu
sement, on n'en sanrait dire autant des personnages qui y
figurent et auxquels l'absence de toute notion plastique
imprime une physionomie toujours grotesque. Il n'en pou
vait guére être auti'ement pour un art que traitaient de
pauvres ouvriers ignorants, sans initiative, sans autra
modéle que ceux qu'ils copiaient chaque jour, et se renfer
mant ,par cela même dans l'uniformité de leurs types,
auxquels ils donnaient même tournure, même pose,
même -yêtement et même attribut.
En génér.al ces compositions a,\laient trait à l'ancien et au
nouveau testament. La passion de Notre Seigneur Jésus
Christ ... l'image de la Sainte-Vierge et de l'Enfant Jésus
étaient un de -leurs sujets favoris. Ils reproduisaient volon-
tiers les 'apôtJ'es et les saints, surtout saint Corentin et
saint Yves, si populaires en Basse-Bretagne. A côté des
recherchaient certains détails de,la
souvenirs religieux, ils
vie privée, tels qu'un ~oldat ar'me, un homme, une femme
attributs de leur profest=?ion, des sonneurs de
avec les
Le lapin, ce type si aimé des artistes décorateurs,
biniou.
était multiplié dans toutes les fonctions que lui ' prêtait
l'imagination populaire, particuliérement dans celle de
joueur de b~ombarde. Enfin, ils n'oubliaient pas les obscénités
s~ familiers aux artistes du moyen-âge.
et les grotesques,
manquait de dessin et d'expérience, on
Mais si l'exécution ,
ne pousait l'accuser d'être stérile, car les figures étaient
multipliées au point que sur un coffre d'environ deux métres
carrés on a compté jusqu'à 104 personnages!
CJest à ces sculptures grossiéres, sans dessin et presque
informes; qlie les huchiel's ou munusiers (comme ils s'appe
d~ la Basse-Bretagne mêlaient leurs br.oderies si
laient)
fines et si délicates.
Après ces indications d'un ordre général, permettez-moi
de vous donnel' quelq ues notiOIÎs techniques sur les règles
qu'adoptaient généralement nos artistes, dans la combi
naison de leurs œuvres. Avant d'entrer dans ces détails,
je dois vous faire remarquer que, dès le comII\encement e
la grande période de 1600, l'ogive. il contre courbe cessa
d'être employée pour l'encadrement des panneaux. Elle ne
fut plus en usage que dans la décoration des portes et fenê
tres des habitations seigneuriales.
Prenons maintenant soit un ,coffre, soit un lit clos, et
décomposons les ornements qui y sont sculptés. Nous y
retrouverons parfaitement distinctes les traditions des
Ogival et de la Renaissance.
styles Roman,
. Les grandes lignes qui forment le cadre du coffre pré
sentent les mêmes dispositions que des arcades simulées .
Le çintre est dessiné sur la traverse supérieure. Les mem-
brures vel'ticales servènt de support à ce cintre. Les orne
ments du cintre et des montants sont pris très-souvent
dans le style roman. On y trouve les étoiles, les nébules, .
des cables, des têtes plates, des dents de Rcie. Pour ' les
la Renaissance, ce sont les chaînes, les perles,
données de
les godrons. La coquille tient aussi une grande place, surtout
pour garnir les plein-cintres. Dans ce . cadre figuraient les
panneaux ornés de personnages ou de broderies au compas.
Le panneau du milieu, dans les c'offres et la porte des lits,'
étaient les pièces principales. . .
communes à toute.la Co1'- .
. Bien que ces formes fussent
remarque dans certaines régions et particu
nouaille, on
lièrement le long de la côte, des variantes provenant de
à tête ronde disposé comme en Espagne et
l'emploi du clou
dans les Flandres, soit en ligne droite, soit pour contourner
un dessin dont il rompait 'la ,monotonie. Les Bretons,
pendant la belle période de 1600 à 1670, n'en firent usage '
que sous forme d'invitaiion,7 c'est-à-dire qu'au lièu de
planter le clou métallique dans leues dessins, ils le repré-
sentérent par des sculptures de perles; plus tard,en pleinl3
décadence de leur art, ils adoptérent ' franchement le clou
à tête ronde lui-même.
C'est dans le goût de ces idées et de ces habitudes ar-
tistiques que travaillèrent les ouvriers décorateurs de
meubles jusque vers 1680 (1). A partir de cette époque" les
se simplifient. L'imagination tarie est incapable
dessins
d'aucune richesse d'invention. L'exécution devient plus
lâche et le genre brillant, qui distingue les compositions
du XVIIe siècle, est à peuiprès perdu. Le coffre lui~même
si lourd ~et si incommode, disparaît du poste d'honneur
qu'il ,occupait dans la chambre, pour s'en aller dans la
grange ou , dans la crèche.
Au moment où le coffre cesse d'ètre fabriqué, vers 1700,.
apparaît un nouveau meuble: l'armoire lourde et'massive, '
toute droite, sans rebord ni saillie. Deux ou trois portes
dans le haut" deux portes dans le bas et des tiroirs au mi
lieu (2). L'ornementation au compas s'y emploie sans goût,
sans soin, un dessin spécial remplace les rosaces, on l'appelle
décor au gâteau, c'est une série de cercles concentriques
faits mécaniquement au tour, où l'ouvrier varie les mou-
lures" suivant son inspiration. Au centre, figure un fleuron
ou un clou de cuivre ou une poignée en métal pour tirer la
.porte. En somme une décoration sans valeur. -
Vers le milieu du siècle dernier (1750), surgit un ger::ü
nouveau, qui approche le style , décoratif, qu'on appelle
(1) Prebque tous ces meubles faits à l'occasion de mariages portent
des nom~ et la mention de la date de leur conf~ction, ce qui pel'met de'
phases qu'y a subies l'art décoratif.
fixel' avec certitude les diverses
(2) Selon toute probabilité, le" Bretons ont dû prendre ce geure
d'armoire en Flaudre, car la ' dis;;position ùes portes el tles tiroirs est
la décoration, aux vieilles armoires de la
exactemellt semhlable, moins
Flandre fldmi\lgante. (Partie maritime de l'aneien comté de Flandre,
mer du Nord et la Lys)'. -
entre la
"0 C'est encoee sur cette tradition que vivent les rares
t"oe ~ . ,
ouvri8es qui font le meuble de caulpagne. Je ferai encore '
observee que, de même qué la ligne droite s'est substituée
à l'ogive à centre courbé vers 1600, les lignes 'chantournées
qu'on' retrouve dans les boiseries de l'époque de Louis' XV
remplacent la lIgne droite, sur les meubles de cette époque.
Pendant cette période (de 1750 à nos jours), on remarque
sur les armoires des enlacements de feuilles de ' vigne,
dans lesquelles s'entremêlent des chasseurs etdes bécasses.
Saint Corentin apparaît quelquefois dans le montant qui
sépare les portes. Dans les panneaux, figure le Saint:'"
Sacrement adoré pai~ des anges à genoux. Au commence
meDt du , XIXc siècle les idées glorieuses du premier
empire avaient ,introduit le coq gaulois, l'aigle et les
enlacements de feuilles de chêne. '
Nous avons vu que le lit avait partagé ave_ c le coffre les
efforts heureux des huchiers du XVIIe siècle. Il subit
naturellement la déchéance des arts bretons, pendant les
années suiva.ntes. Le seul point dans lequel il se sépara du
système décoratif des autres meubles fut dans le choix des
sujets. D'abord, toujours un emblème religieux, Jésus-Christ
la Sainte-Vierge, un saint, souvent le patron du propriétaire.
Puis des scènes de la vie réelle, un chasseur armé d'un
fusil, ajustant uri lapin ou une bécasse, placés dans le pan-
neau voisin; un homme à cheval, des ' cœurs enlacés ou
traversés d'une flèche. L'exécution en est lâche et presque
toujours sans origin·alité. Cependant, chez quelques riches
paysans, on voit un mobilier exécuté vers 1820, qui n'est
pas sans mérit~. Ce sont des guirlandes de feuilles de
chêne avec des glands et dans les panneaux un bouquet de
fleur ou une composition.
Enfin, après le coffre, le lit, l'armoire, vient le buffet
avec dressai,. ou vaissellier, dont les échantillons connus
n'offrent aucun intérêt. Le corps du bas avec ses deux
petites portes a un décor analogue à celui des grandes ar
moires. Dans la partie supérieure, la traverse soutenant la
vaisselle repose sur de petits balastres. Aujourd'hui, les plus
beaux ont une guirlande de fleurs ou de fruits découpés a
Jour . .
La décoration du banc est simple; . une série d"arcades, de
Tant qu'a !a (able, . qu'elle
fuseaux, quelques fleurons. '
a un paysan riche ou pauvre, c'est une huche
appartienne
montée sur quatre pieds avec un couvercle mobiJe:
En résumé, l'ornementation en Cornouaille connut deux
époques distinctes: Renaissance et grande décoration 9.e
1595 jusque vers 1700; décadence de 1700 a nos jours. On
peut ajouter que l'art décqratif bas-breton est perdu, et
qu'on trouverait a peine aujourd'hui quelques ouvriers
richeè dessins. .
capables d'en refaire les
La seconde partie de ce travail vous sera soumise · plus
tard et comprendra la broderie, la ferronnerie, la céra-
mlque.