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SEANCE DU 4 OCTOBRE 1879 .
Présidence de M. le Vicomte HERSART .
DE LA VILLEM:ARQUE
MEMBRE DE L'INSTITUT.
.' Étaient présents: MM. Le Men, Faty, Pavot, Fou-
geray, Malen.. Le Maigre, Le Noble, Créac'hcadic,
Moreàu et Tanguy .. secrétaire.
- ·La séance est ouverte à 2 heures.- M. le Président
entretient d'abord la Société de la gestion d~l
.M. Créa~'hcadic, Trésorier de la Société, .dont ies comp-
tes furent soumis à MM. Audran et Pavot.
, M. Audran étant absent ne peut être entendu~
· Seul, M. Pavot, qui a consacré une partie de ses
.loisirs ft cette tâche, reconnaît que les opérations sont
justes, mais il émet le vœu que le mode adopté Jus-
,qU'à '2e jour pour la p'erception des recettes et la tenue
des comptes soit l'objet de diverses modifications; .
. 'selon lui" une comptabilité très-simple et -en même
temps très-lucide, pourrait être choisie, d'après l'avis
'de' différents membres de la Société.
La question- est ajournée. . '
· M. le 'Président donne lecture , d'une lettre
de la
Société historique et archéologique de Lyon, qui nous '
demande l'échange de nos publications contre les
SIennes.
Un Membre dont l'opinion est peu favorable à cette
demande, pense qu'il. serait bien préférable de nous
mettre en relation a vec les Sociétés archéologiques
de la Br'etagne, et particu1ièrement avec celles de Saint~
Brieuc, de Vannes, de Rennes et de Nantes. Nous leur
enveréions nos Bulletins et ;ils nous adresseraient les
leurs. cètte dernière proposition est acceptée;
M. le Président s'occupera des voies et moyens .
Il lit ensuite une lettre de Norwège annonçant
diverses brochures adressées à la Société archéologi-
que du Finistère; pas de détails sur la nature de ces.
ouvrages .
est donnée à M. Le Men pour lire un tra-
La parole
vail de M. Fischer.
«. C'est avec regret, dit M. le Président, que nous
n'avons pas aujourd'hui M. · Fischer pour nous lire lui-
même les remarques qu'il a faites sur l'air d'Ann hini
goz. Si la réunion, qui devait avoir lieu samedi dernier,
n'avait pas été ' remise à huit jours, nous' eussions eu
le plaisir de l'entendre; mais M. Le Men a bien voulu
.' être son interprête, et il va nous communiquer le cu
rieux travail de notre confrère. »)
NOTE SUR L'ORIGU'Œ DE L'AIR « ANN H1NI GOZ. "
n n'est point de compositeur de musique, ou 4e personne
s'étant occupé e de cet art, même en dilettante, qui ne sacbe
que le cbant des oiseaux a été une source de phrases musicales
qui, développées avec art, sont devenues des mélodies origi-
nales. Il semble assez naturel que; dans les temps primitifs ou
par suite d'existences isoléès dans la campagne, ies individus .
qui avaient des i!1slincts musicaux soienl devenus des imita ...
teurs, conscients ou inconscients, se bornant à reproduire le-
chant des oiseaux avec leurs instruments plus ou. moins gros-
siers, l'instrument se prêlant mieux que la voix à fixer une mé-
lodie. . .
de fréquents séjours .faits dans une chapelle de
Pendant
grande trève à l'occasion de ' peintures murales que j'avais à y
. exécuter, la t.ranquillilé du lieu m'avait rendu plus sensible
peut-être au moindre bruit, lorsqu'au printemps de 1870 mon
attention fut éveillée par le chant d'un merle; ce chant me rap
pelait comme un vague souvenir d'un air breton connu, eL en y
prêtant une oreille plus attentive je ne tardais pas à reconllaÎtre
la plus grande partie de l'air de A11n hinigoz, seulement
l'oiseau ne chantait toujours qu'un frRgment plus ou moins
étendu de l'air.
Ma première pensée fut que ce merle devait êlre on oiseau
en cage, auquel on avait appris l'air en question, eL que la
coupure de l'air venait de quelque interruption imprévue ou
, de ce qu'il avait été abandonné pour manger, quand je
me rappelai que les oiseaux ne finissent jamais leur chant
une tonique. Enfin pour en avoir le cœur net, je profitai
sur
où, descendu de mon échafaudage, j'allai m'in-
d'un repos
former ' au village qui était près de l'église, s'il y avait quel-
que merle savant en cage; il n'yen avait pas: lB fermier, le
bedeau, les habitants des loges voisines, personne n'avait de
prisonnier en cage. Les chanteurs étaient parfaitement libres
dans les haies d'aubépines, qui leurfàurnissaient, à la saison
. d'automne, une ample moisson de baies, sans compter les
pommes sur l~s arbres ou 'entassées pour faire le cidre .
. De nouvelles auditions me persuadèrent qu'à moins que cet
oiseau n'eut pris des leçons d'un joueur de biniou, cet air devait
'être le sien propre et original.
On dit que l'exception confirme la règle, je trouvais que ce
n'était pas assez concluant.
On sait aussi que les oiseaux qui méritent d'être appelés
. chanteurs et Je la même espèce, ont des varIations dans leurs
les cantons qu'ils habitent; c'est le' .
phrases musicales suivant
fait d'une sorte d'éducation imitative. Les différences s'accu-
. sent davantage dans des régions éloignées, mais ce 'qui rt1ste
identique} c'est le fond, le thême. , .
Ne m'arrêtai1t pas à cette seule observation locale, j'en fis
d'autres, en divers 'lieux; même en dehors de la Bretagne, j'ai
toujours retrouvé le même thême; d'où je cO~lclllS que l'air
d'Ann hilli goz a pour origine le chant du merle.
renver~er l'expérience sur .l'air noté qui se joue, en
Pour
supprimant une ou deux des dernières mesures, et s'abstenant
de fini.' sur une tonique, on retrouve identiquement le chant
du merle, lequel termine toujours son chant sur une nole in-
termédiaire ou suspensIve. .
On peut aussi citer un fait as:;ez curieux., très-pratiqué par
les binious, lesquels après avoir terminé l'air, ajoutent lrès
en suspension à la suite de la tonique,
souvent une note '
'comme un hommage rendu au maître, mais sans doule incons-
cient. . . .
A la fin de cette lecture M. Pavot fait quelques
remarques qui viennent 'corroborer les observations
de lVI. Fischer.
( En~ffet, dit-il, il m'est arrivé différentes fois d'é-
couter dans la campagne le chant des ois~aux ,et j'ai
toujours constaté que leur 'chant, à quelque moment
s'arrête brusquement et qu'il 11e
qu'on les entende,
finit jamais sur une tonique. 11 y a dans leur voix
et de craintif qui les empêche
quelque chose d'inquiet
la phrase qu'ils ont commencée. ») M. Pavot
d'achever
loue la note de M. Fischer.
M. Le Noble, qui, en sa qualité de chasseur. est par
faitement au courant des mœurs et des habitudes des
en tous points les remar
hôtes de nos bois, confirme
ques de M. Pavot.
M. le Président donne en fl'ancais la traduction de
qüelques couplets de ladite chanson telle qu'elle est
maintenant colportée. Cette chanson doit; remarque-
, t-il, être assez ancienne, car à l'époque où elle a été com-
po-sée, on ne connaissait que trois parties du monde,
tri rann ar bed, dit l'auteùr.
M. Le Men dit que cette chanson offre, suivant les
cantons où ' elle est chantée, diverses variantes dans
partout; il la
les couplets, mais le fond est le même
juge, sinon très-poétique, du moins d'origine tout à
fait nationale; 1\'1. de la Villemarqué partage son avis .
Des compliments sont adressés à M. Fischer.
M. Le Men doline lecture d'une note relative à un
chapiteau roman de l'ancienne cathédrale de Quimper . .
NOTE SUR UN CHAPITEAU ROMAN DE L'ANCIENNE CATHÉDRALE
DE QtJIllIPER.
Il Y a quelques semaines, M . Joseph Louet, enlrepreneur à
.Quimper, en rectifiant la façade de sa maison sit.uée rue des
Reguaires nO 26, découvrit dans la maçonnerie une grande
à l'angle ouest du mur, el provenant évidemment
pierre placée
d'un ancien édifièe. Cette pierre qui faisait part.ie de la der-
nière assise des fondements de la maison était sculptée sur une
• de ses faces engagée dans la construction .
• Bien des gens à qui 'pareille aubaine serait advenue, se
seraient empressés, comme cela n'arrive malheureusement que
trop souvent, de faire en"trer dans la nouvelle façade, un bloc
qui représentait un certain nombre de . décimètres cubes de
matériaux. M. Louet, et on ne saurait trop l'en féliciter, eut
boil esprit d'agir d'une façon toute différente, et ~on premier
soin après a- voir dégagé la pierre, fut de me donner avis de sa
trouvaiHe, en ajou\ant qu'il en faisait volontiers don au Musée
si l'objet méritait d'être conservé. Cette offre fut acceptée avec
d'autant plus de reconnaissance, que l'objet en question pré-
sente un véritable interêt, au point de vue de l'histoire de
l'architecture dans notre pays, à une époque ùont il ne nous
rèl1te qu'un petit nombre de monuments .
, C'est un chapiteau eri granit blanc de forme presque cubique
comme l'indiquent ses dimensions qui sont les suivantes : .
Hauleur 0 m. 50 c .
Largeur 0 55 ,
Epaisseur 0 44
. Cette pierre était primitivement engagée par une de ses
faces dans un pilier ou d.ans ulle muraille. Les trois faces libres
étaient sculptées. Mais lon,qu'elle a été utilisée dans la cons-
de la maison Louet, les deux faces latérales ont été
truction
repiquées? de sorte que , la face antérieure est la seule qui
présente aujourd'hui des sculptures.
La partie inférieure arrondie est ornée d'une torsade SU1'-
montée d'un rang de grosses feuilles, du milieu desquelles
deux volutes reliées par une sorte de nœud à leur
naissent
partie médiane, et terminées l'une et l'autre par une figure
d'homme. Ce personnage est figuré de manière .à ce que les
diverses parties de son corps représentent les pétales ou les
folioles d'un quatrefeuille. Deux de ces pétales 'sont formés
par le haut du corps. et par sa partie inférieure. Les deux autres
sont figurés par les bras écartés du corps, et repliés sur eux-
mêmes. Ces .deux personnages sont cOiffés d'une sorte de bonnet
pointu (mître ou cas/fue) et vêtu d'une longlle robe: algré
de ia pierre et la grossièreté du grain, on peul distin-
-l'usure
guer encore les traits du visag.c qui sont loin d'être grotesques •
Ici se place naLürellement une question. De quel monument
provient ce chapiteau? Il e5t hors de doute qu'il provient,d'une
. église, et il est tout naturel de la chercher dans le voisinage du
lieu où il a été trouvé. L'église la plus voisine de ce point était
. la chapelle de Saint-Primel? dont les ruines existaient encore
il Y a quelques années à Quimper, à l'extrémité de la rue des
Reguaires. Mais cef.te chapelle n'était qu'un modeste édicule,
un sacellum, avec un petit cimetière où l'on enterrait les habi- .
tants de la paroisse primitivement appelée de C1'eac'heuzèn, en
latin de Colle El,donis, et qui avait fini par prendre le nom de
la chapelle bâtie sur son territoire et dédiée à un solitaire qui
fu~ compagnon de saint Corentin dans la montagne de Menez
Corn. Vis-à-vi~ de celté chapelle et sur la rive gauche de l'Odet
est une fontaine placée sous le vocable de ce dernier saint. Le
rapprochement de ces deux monuments n'est pas je pense le
résultat · du hasard. .
Les dimensions de notre chapiteau, qui annoncent une cons
né permettent pas de supposer qu'il ait jamais
truction élevée,
fait partie de l'humble chapelle de Saint-Primel. Un autre
édifice d'une importance bien différente existait au moyen âge
et existe encore à proximité de la maison Louet. Je veux parler
de la cathédrale de Quimpet', monument auquel convient par-
faitement le chapiteau récemm.ent découvert, aussi bien par
ses dimensions que par la richesse de son ornementation.
Dans le compte rendu que dom Plaine a bien voulu faire
• dans la Bibliographie catholique (février 1878) de ma Mono
graphie de la cathédl~ale de Quimpe1', le sav.ant bénp.diclin de
Ligugé s'exprime ainsi (page 159) :
« M. Le Men avoue qu'il n'a pli trouver aucun renseignement
'sur l'église qui a précédé celle-ci. Nous avons été plus heureux
fortUite de rencontrer quelques ' détails sur sa
ayant la bonne
constrùction au commencement du IXe siècle, dans les actes
encore inédits de Saint-Corentin. (Ils se trouvent à Bruxelles
au Musée Bollanùien. Codex ex Schedis Monstroliensibus
mutuatus). »
Il est regrettable que dom Plaine n'ait pas jugé à propos de
donner les détails qu'il mentionne, d'autant plus qu'ils ne
doivent pas être très-étendus. Quoi qu'il en soit, si la date de
ces actes esl bien le commencement du IXe siècle, il en
résulterait qu'une nouvelle cathédrale dédiée à saint Corentin '
fut construite probablement sous l'épiscopat de Félix, qui fut
déposé comme on sait par Nominoé en 847: Mai,s ce n'est pas
de cette cathédrale que provient notre chapiteau dont le style
indique nettement l~ XIe siècIf'. La cathédrale du IXe siècle
ne devait pas d'ailleurs être construite dans des conditions à
durer longtemps La persuasion, où l'on était à cette époque ,
que le monde finirait en l'an 1000, peut faire supposer gue l'on
ne bâtissait qu'en prévision d'une çourte échéance. Lorsque
l'an 1000 arriva, et que les populations surprises virent que le
soleil continuait à réchauffer le vieux monde de ses rayons, il
se produisit dans les esprits une réaction profonde qui fut le
point de départ d'une véritable renaissance dans les mœurs,
dans les arts et dans les institutions.
La Bretagne ne demeura pas étrangère à ce grand mouve- .
ment de progrès. Ce fut dans la seconde m~itié du XIe siècle,
sous le gouvernernent de l'abbé Benoît, l'un des fils du comte
de Cornouaille Alain Cainart, que fut construite ' la belle église
de Sainte-Croix ' de Quimperlé, que .nous avons vu naguère
de ses ruines. C'est à la même époque, j'en ai la convie- .
renaître
lion, qu'il faut rapporter la construction de la cathédrale d'où .
provient notre chapiteau, don.lle style est le même que celui
de Sainte-Croix. Cette construction dut être l'œuvre de l'évêque
Orscant, fils de Budic, comte et é\'êque de Cornouaille, et frère
d'Alain Cain art, ou de Benedic Ill, fils de ce dernier qui suc
céda à son oncle Orscant en 1064, et mourut en 1 t 13. Peut
être iut-elle l'œuvre de ces deux prélats.
On a soutenu avec talent.il y a q.uelques années une opinion
à faire admettre que dans les arLs et notamment
qui tendrait
sous le rapport de l'architecture, la Bretagne est restéé bien en
retard sur le reste de la France. Cette opinion ne me paraît
pas entièrement justifiée. Je veux bien reconnaître, que cerlai-
nes méthodes surannées persévérèrent en Bretagne dans . les
constructions longtemps après leur abandon en France. C'est
une conséquence de l'attachement bien connu d\) la race bre-
tonne à ses traditions, ou comme l'on ' dit . quelquefois avec .
assez d'irrévérence, a de son caractère routinier». Mais celte
concession faite, je prétends, e't il me serait facile de soutenir
mon assertion par des preuves, que les idées nouvelles écloses
en France au moyen âge, dans le . domaine de f'Art, étaient
promptement · admises et appliquées en Bretagne, dans les
centres de quelque importance, où l'instruction et le goût
plus cultivés qu'on nè le suppose généralement. Mais
étaient
je reviens à notre chapiteau.
Lorsque l'évêque Renaud au XIIIe siècle, et.jl'évêque Bertrand
de Rosmadec au XVe, entreprireüt la réedification de leur
les matériaux provenant de l'ancien édifice
église cathédrale,
• la nouvelle œuvre. Si le chapiteau ql1:i
durent être utilisés dans
fait l'objet de cette note, échappa au sort commun, c'est parce que
l'on en fit un bénitier. En effet sa partie supérieure est creusée
en auge de forme rectangulaire, aYGnt à l'un de ses angles un
trou pour l'écoulement de l'eau. Lorsqu'à la fin du XVIe ou au
commencement du XVIIe siècle, on fit pour la cathédrale de
nouveaux bénitiers plus en harmonie avec le' style de ce monu-
les anciens bénitiers eurent le sort réservé aux objets de
ment,
rebut; ils devinrent des épaves, et l'un d'cux ·tomba entre les
mains d'un bourgeois mystique, qui en raison sans dou'te de sa
provenance, en fit la pierre angulaire de la maison qu'il cons-
truisait dans la rue des Reguaires. .
Et voilà cOll1ment nous avons la bonne fortune de posséder
un débris du monumen,t qui a précédé la cathédrale. actuelle
de Quimper,- et sur lequel nous n'avions jusqu'ici aucune
donnée. NOU1; savons maintenant qu'il faut l'attribuer à cette
famille des comtes de Cornouaille qui rendit ce' pays
puissante
si prospère au XIe siècle, et dont l'un des membres eut la
gloire d'échanger son litre de comte contre c~lui de duc de
Bretagne. J~ dois rappeler en terminant que c'est à la généro-
silé de M. Joseph Louet que nous devons ce précieux débris, et
la Société ne peut manquer de l'en remercier. M. Louet a
en cette circonstance un exemple qui mérite d'être .
donné
SUIVI.
Au nom de la Société d'archéologie, M. le Président
félicite M. Le Men de son intéressante découverte et
témoigne le désir que sa note soit insérée dans la· pro-
édition de la Monographie de la Cathédrale de
chaine
Quimper .
M. Louet, propriétaire ' de la maison de la rue des
où a été trouvé ce chapiteau, a bien voulu
Reguaires,
en faire don au Mnsée d'archéologie, et il a droit à la
· reconnaissance des amis de ' nos antiquités.
Une question de géologie, celle des stalactites, amenée
par la discussion, ocèupe incidemment la réunion.
La formation des stalactites qui, d'après les assertions
au travail l"ent de la
de certains géologues, sont dües
nature, est l'objet d'une critique de la part de M. Pavot,
juge si compétent, qui cite quelques exemples de la ra-
pidité relative avec laquelle elles se forment.
« J'ai vu, dit-il. à Concarneau, un four appartenant
à la Chefferie, qui offre de grandes curiosités. J'y ai .
constaté la présence d'une infinité de stalactites,
mesurant environ 35 à 4'0 centimètres, qui avaient
at~eints en très-peu de temps ces dimensions. A
l'entrée du tunnel de Quimerc'h, on en remarquo .
également ; los hommes de la voie les détruisent ,
-fréqu~mment, mais elles reparaissent et se renouvellent
peu de temps après. .
« Les stalactites apparaissent surtout dans les caver-
nes où suintent des eaux chargées de calcaire en solu-
tion, lesquelles en s'évaporant laissent çe calcaire qui
les diverses formes stalactitiquas .. »)
produit
M. de la Villemarqué,' termine la séance par la
lecture de la fin de son Mémoire sur
LES HACHES DE PIERRE.
LEUR USAGE (Suite).
Mais quel dommage qu'on ·ne trouve dans ,les anciens poë-
mes gallois qu'un seul vers relatifà la vieille èoutume du po·