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Bulletin SAF 1876


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Faïencerie de Quimper

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ANNEXES.

FAYANCERIE DE QUIMPER.

Requète ayant pow' but d'y ajouter la fabrication de la porce-
laine. Pièce avat iée pm' une cause inconnue, d'une écf'Ïture
très-posée.

Mémoire oll ..... ages de la manufacture de fayance établie .....
qui résulteroyent de l'établissement d'u ..... es, unie à celle de
fayence.

Avant de former une fabrique ..... vantages et les desavantages

de l'rntl·epr ........ peLit s'en promettre un hem'eux succez ... ..
vent que des causes particulières dont on .•... reçu l'illfluence,
dérangent les projet ..... z. il ne "uffit pas que l'on soit assurer
de la ...... on, il faut prévoir encore que l'ouvrage .. ~ .. é : Et c'est

icy un prohleme dont la solutiol1 ..... de l'usRge meme que le
.public en doit faire ..... pas vu tomber d'établissement qui
réun .... à l'utile? tandis que dans une autre mal· ..... meme .

en bonté etoyent ..... es citoïens? C'est
espèce, quoiqu'inférieurs
ce qu'on 'voit ardver presque journellement.

Cet il1convénient n'a pas lieu lorsqu'on désire former une
' entreprise recherchée du public qui ne peut et ne veut pas
s'en passel', et qui les tirent même de l'étranger à un haut
prix, l'on est alors assuré du débit de ces marchandises du
moins si l'on · parvient à donner ' aux piesses de sa fabriq'le

le degré de perfection que les marchandises ont partout ailleurs

dans le même genre. ,
y a déjà une fabrique dans le pays, inais que les manufac­
S'il
ne puissent sufirent (sic) à la consommation des habitants,
,tures
c'est une indication cel'laine que les nouvelles fabriques seroient
assurez sur un fondement solide, et deviendroy'ent avantageuse

à rétat et à l'entrr.preneul'. C'est par cette considération que le

Roy s'est porté à rendre' des édits et déclal'ations qui permet-
tent de fabriquer ou faire fabl'Ïquer dalls l'eteudüe du royaume
des porcelailles à l'imitation de la Chine. ,Voyez l'arrest du
Con~eil d'Elat du Roy du "s frbvrier 1766; cet arrest ordonne
aux illtendanls et conrmissaire~ du Roy da, fis les provinces de
ces nouveaux .établissements.
favoriser
Mais s'il est utile à l'EtHt d'établir des mafiufact.qres. il n'est
pas 11l0ills utile à l'entrf'preneur qui se livre aux invitations de
l'Etat d'examiner les a\'an tages qui peuvent se rencontrer dans
le Iiell de I~ fabrique 'que l'on \'eut entreprendre, Le Roy et son .
pourvu à la conservation de la manufacture royale de
conseil a
en reservant a elle seule, les branches de
porcelaine a Sèvre,
fabriqlles les plus belles~ et. qui lui assurent pour tout le temps

que durera celte réserve, la facilité de faire reut.rer les fonds
considérables que l'on aVlwce jOlll'llellemenl pOlll' celle manu-

facture dOllt les ~uccez Ollt surpassé dppuis longtemps l'e~pé-
rance de la llalion. Voyons si mRlgré cette réserve, Il ne seroit
pas possible de démolltrr.r l'utililé d'une maul.lfaeLlll'e de porce­
laine drillS la ,'ille ùe Quimper, où il y a une 11IIl'Ïenne manu/ac·
ture de fayancë qui il, occupé et occupe -actuellement plus de
quatre vingt ouvr.iers.
Obse1'vations gdnéraies sur les fabriques de touts genTes.
Tùuts les étab ...•. f.ures de quelques genres q ..... rmonler .. il
n'est ql1e~l.ion ..... et d'avanf.ages plus fort que les ..... c'est ce
qu'on se flfllf,e de trouver à la fin ..... dans l'union qu'il serait
tacile d'une l1Iallll •..•. aille à la fayancerie de Quimper consid .....
essenl.i,elles contriblleni au su('('ez d'une. , ... ois.

, La .... Ance nécessaire à l'flrtisle pOUl' la ..... s ma'tières qu'il
doit. employé et la ..... s mareha,m1ises ks plus estimée de ......

la bonté, la beauté que la forme .... st d'avoir les moyens de
fabriquer l'ouvrage •.••. al'ché possible, et s'il se peut àp-Ius bas

prix q." .. l'on imite. ' ,
, La ..... l'e est la facilité du débit, soit .dans, le lieu même

on .. ... ique, soit en d'autres pays, pal' des correspondances
faciles et par des voyes peu di:::pendieuses. '

s'assurér de fabriquer au meilleur marché possible,
Pour

il y a deux choses à considérer: . •

1 La facilité de se procurer la matière première. Si elle se
trouve dans le pays, il est évident que la faorical.ion en devient
moins dispendieuse. .
2() La main d'œuvre qui se règle communément sur le prix
des denrées du p;üs, parce qu'ou le nr.cessaire ct l'utile sont à
bon compte, le sa\{ure des ouvriers diminue e.n proportion et il
augmente au contraire dans la même proportion avec le p-rix
des denrées. .
La certitude et la facilit.é du débit dépendent. du local, du
prix de la marchandise, des voyes -ouvertes pour l'exportai ion ;
plu~ l'entrepreneur réulIit de circonstanee~ favorables de cette
espèce, plus il augmente et facilite le debit de sa marchandise
et auconfraire.
Ainsi une manufacture établie dans les lieux où se trouvent

les premières matières et qui a 'encore pour elle l'avantage du .
bas prix de ']a main d 'œuvre, si d'ailleurs elle est bornée par
- sa situation à la consommation du lieu, par défaut de rivierres
navigable~, une belle manufacture ne sera u lile à l'enl.repre~
neur qu'autant qu'il se bornera à cette éonsom:uation locale;
s'if veut plus entn'prendi'e, il se ruine infailliblement.

D'anlres manufactures ont les malierres premières sur les
lieux, la main d'œuvre à bns prix et se trouvent à portée des
Ces manufactures peuveut faire alors 1111 très­
grandes routes:
grand commerce dans l'intérieur d,:! royaume. Elles peuvent
même le faire avec l'étranger, -mais ce Ile sera qu'autant qu'il
de pareilles filbl'iques voisilles d'elles dans les
n'y aura point
ports de mer ou elle voudroit étendre 30n commerce, parce que
les fraix de transport par rivières sont tOt.1jours considérables;
. il y a des fraix de commissions, de droits de payer; il faut
-souvent un long espace de temps pour que ces mal'Chandises

soyent rendus à leur destinat.ion, ce qui exige de gros fonds;
tOIlS ces fraix '[ljoutés-all pl'Îx de la fanrication. enchérisent les
marchandises, cf. c'est autant à dihlÏlluer sur les premiers avan­

tages que l'on trouvait d'abord.
. Les manufactùres étahlies dans les port.s de mer. qui ont
désavant.agl)s comme cherté de main
ù'ailleurs quelques
· d'œuvre, ont nécessité de tirer quelques matières premières
de l'étranger, OIlt cependant un alallt alltres mallufdctures en raison du ' commerce qu'elles peuvent
faire facilement, de la prompte expédition, de l'exemp ...... et

droits faIre parvenir leurs produits à destillation. Ces-établis-

sements ont l'avantage d'exiger moins de fOllds par la j ..... du
commerce dans les ports de mer ..... Ies fabriques établies . à
Paris, Lioll, ROUf'~I ..... considérahles sont souvent obligez de
tirer leurs matières de loin ou de l'étrallger. Elles payent la
main d:œuvre au plus haut prix. mais comme elles ont pour
déboucbé la consommation locale et une Irès-grande facilité
pour l'exporLalion, elles cômpensellt et au-delà par ces avan­
tages l'excès des prix de fabrication .

D'après ces observations générales dont là vérité se démontre
évidemment et par les fiibl'iques qui se sont soutenues et par
cellf's qui , Il 'existent plus, ent.rons dans quelqnes détàils sur
celle de fayance établie à Quimper. . .

Observations sur la faïencerie de Quimper.

Le seul qésavantage que cel.te manllfartlll'e ait contr'elle,
c'est qu'on n'a pu trouver dans ce p::tys la matière proprtl à
· faire la l'aïenee. Ce désavantage egt considérable sans' doute; la
matiere de la fayence est pesante. de grand déchet. il faut la
tirer de Rouen \ BordHaux. Comment la fabrique de Quimper

peut-elle pôyer 16 à J8li\'res le tonneau de terre pesant 2,000
livres, tandis que ces villes que l'on vient dè nommer la livrent
. i-t leurs fabriques à 50 ou 60 sols au plus le tonneau; n'en
que 200 tOllneaux pal' an, soil par ch~que année trois
fallut-il

mille livres dont il s"en faudroit qu'on ne fut au niveau des fa.
briques des autres villes qui foul'llis'SPlIlles rnatierres.

J'insiste SUI' ce calcul parce que c'est l'idée qu'en ont donné
au public cerll:lins entrepreneurs lors de la vente que je voulais
faire de cette fabrique il y a 10 ans (1). L'Îuconvéllielit que je
vienls de remarquer esl cOllsidelable il est ,vrai. mais s'il est
unique la manufacture subsistera et l'emportera dan~ la balance
sur les f:lbriques de Rouel'l dOllt 011 imite la fayance à Quimper •
Or, touts lp,s avaulagüs que l'on peut desirer en faveur d'un
etablissemr.nt de celte nature ce dernier excepté, se ' réunis-
sent en faveul'_ d'un établissement de ceLLe nature à Quimper.
IoLe bois à brui el' ne vaut icy que 6 à 8 Iivl'r.s la corde; à
Rouen on le paye plus du double ainsi qll'à Bordeaux.
2 La main d'ŒlIvre qui est deux fois moins cher qu'a ROIJen,

Paris, Bordeaux, eLc. Voilà le revient du prix ùe la \.erre com-
pensé el au delà par ce double avantage.

été réglé S11r celui
3 Le prix de la marchandise a tO\ljour~
yt certainement le consommateur breton aimera
de Rouen,
mieux tirer de Quimper à raison de la prompte expédition, de
moins de risques, frais de transport qui vont pour Rouen de 8

a 10 pour cent. '
4 La con~ommation de la province est con!lidérable ef. cette
f. .... proximité des ports de Brest et Lorient ..... airemeut un
dehit soulellu. Elle .... à l'étranger et aux colunies a mo .....

aucune manufacture de France •
5° ..... est ralentie depuis que pour la fabrique de ..... eauses
sont 1 Les etablissemellts qu' ..... née successivement depuis 20 ,
ans en d ..... de la provillce : on en compl.e jusqu'à 16 ..... tota­

lement ruinée; celles qui existent. biell loiu de faire des pro-
grez 0 , 111 bien de la prille à se soutenir pOUl' ll~ ripu dire de
Une seule il Renlies parait devoir subsister parce qu'elle
plus.

(t) Le motif de la vente étoit que ma fayencerie étoit vacante pal' la
caducité de mon pere resté seul q\Ji me rape10it à mon païs, je me tl'ou-
vais lors 'deux fabriques éloignées de t30 lieux. ' ,

est dans le cent.re d'une forte consommation assez considérable.
pour effacer le de!'avanlage qu'elle a d,e payrr le bois cher;
2° La l'hute de la compngllie de Lorieut qui fêli!'ait 11/1 debollché
con~idérnble tant en fayences qit '.·n pipes; 3 autre èause du

ppu de débit actuel, c'est la cherté excessÏ\"e des denrées qui
forcellt ulle grande partie ùu peuple à penser uniquement aux
moyens de pouvoir fourni .. à sa s~bsist:Hlce, cau~e generale
qui illflue sur les fêlLriques eu general de tOlite espèce qui lan­
guissent pour la plupart dans ce lemps de misère.

6 Pour mettre la mallufaéture de -fayence en elat de fom;nir
. au plus bas prix possible, l't'lltreprelleur actuel a él.abli des
moulins à cau Lout à portée de ' sa fabrique, ce· qui eviie une
depeuse 'annuelle très-considérable, avanL qu'on fit usage de ce

moyen; il a aussi commencé à défrieher des mal'ais incultes
qui ' pouroyent un jour fournÏl'. du bois à sa fabrique, silOS
occasionnel' le rClleherissetlient ùe cPotte maLiere si utile au
public; on n'aLlfwd. pour remplir celte vlie qu'à etrc paisible
possesseur d'un ter'rain assez considerable que Sou A. S, Mgr
le duc de Pellthievre a bien voulu accorder a l'entrepreneur
a titre de feage pour favoriser les progl'ez de cet établissemf'nt.
Un autre avantage est d'avoÏl' pl"oeurt' ail public des pIpes

à fumer depuis 50 sols la grosse jllsqu'à 20 sols. Il faloit au-
paravallt les tirer de l'eLrallger. Elles valoyent lors de 7 à
8 livl'es la grosse (1).
8 La liberté" de vrndrc journellement dans toutü la pro-

vince pa,' les agents de la maÎ1Jfacture et ses cOI'fespoudan ts,
avalltage accordé pal' anest du Parlement du 16 décembre

De tous ces avantages réunis dans la fabl'Îflue de Quimper il
résulte que cet établissement est à l'abri de touLes les révolu-

(1) (}~tte pal"tie est suseeptible de pel"fection et l'on se flatte bientôt
de pouvoil" imiter les Hollandaii; el les Anglais.
(2) Aupal'avallt rOll ne pouvait débiter dans plusieurs villes de la
province qu~ les jourlo> de foire ou marché. .

lions qu'on pourrait craindre et ne peut qu'acquér'ir une nou-
velle vigueur entre les mains d'un entrepreneur éclairé.
Depui5 1690 année de son établissement, celte fabrique
de faÏl'e des progrez jusqu'à ce morùenL
n'a point cessé
ct est devenue le ..•. l'ie pUUl' fournir Btest et Lorieut des '
marchandises ..... genre surtout en temp3 de gllel're ou la .....
8fl'ivé qu'il fatoit fail'e ses demandes ..... d'en obtenir l'envoy
et sont une legere augm ..... ur le prix de la marchandise metoit
en état de ..... jusqu'a 66 livres le tonneau, prix ex ..... sembloit
anéantit' celle fabrique ..... avanlagf'llX d'une prompte
devoir
vente et. ..•. ntal.ion dA 10 pour cellt sur le prix lùmssent .....
suffisants rOllr , l'indemniser du haut prix des mal.Ïeres. Eufin
une existence de 80 Hns avec augmentation de succez dans
toutes le5 circonstances de pRix 011 de gllêl'e, malgré le nombre

des'fabriques qlli se sont élevées de toutes parts', est une preuve
incontest\lble de la solidité de cet élablissement; le peu de
fonds qu'avait l'elltrepreneur qui a foudé Cf'th~ fabrique en I3st

encore une plus forte pl'euve; il n'avait que son talent et deux
mil livres de fonds, el en moins de 50 ans il a laissé pour

plus de deux cent mille livres de bâtisses.

S'il est avantageux d'établir de laporcelaine à Quirnpet·.

Examinons maintenant si une manufacture de porcelaine
que l'un établiroit dans ce pllys aUl'oit les memes ava,utages
que celle de fayence :. il est facile de le démontrer.

1 La consommation rle la porcelaine doit être considérable
daris l'illtérieur d'ulle province aussy conshlérable que la Bre­
tagoe; outre la facilité des , gnmù" chemins. les, porL5 de mer
mullipliez à 'l'infini l'endellt la fourniture de loutes les parties
aux' moindres frais possibles ; memes facilitez pOUf
faciles
. foumir d'autres provinces par les correspondances qui se trou-
en Bretagne.
vent
2° La main d'œuvre à Quimper, est à très bas prix; les jour­
naliers n'y etant payez qu'à 10 et 12 sols, l'on aurait les plus

intelligents à 15 sols qui ailleurs couteroye,nt 25 il 30 sols par

, JOlIr.

30 Le bois à brûler est icy à meilleur marché d'un tiers que

dans am'une ville un peu considérable de Bretagne, et ce seul
avantage est précieux, .
11 s'en suit de là qu'une manJ.lfacture d~ porcelaine à Quimper
ne poul'oiL el.re que Irè3-avantilgeuse à son et.lrepreneur, quand

bien meme il serait obligé d'y metre la premiere piene et de
tireI' les malieres pl'emière:;. d'une autre province de France,
pOlll'\T ll que t'e fut d'un port ùe mer qu'on les til'ât; mais quels
avantages n'auroit-on pas a se pl'ometre/ si l'on trouvait les
matleres sur les lieux, comme on peut l'espérer, ca faisant une

recherche exacte et suivie, le terrain de cette provin~e ayant à

l'ex tériellr ùans bien des lieux des sigues probable:; qui annon·
cent une pareille découverLe ~ la fabrique alors serait peul-être
la seule de France qui réuniroit les plus gl'auds avantages et

le pIns de circonstances favorables. .

Effet d~ l'union de la fabrique de porcelaine à-la (ayence, quel
avantage en rêsulteroit,

1 La. manufacture de Quimper a des batime'nts considéra­

une étendue de terrain plus que sufisante pOlir toutes les
hIes,

manipulations nécessaires dans · l'uue et l'autre entreprise

reUllle. .

Dela ' point de fonds absorbez pour l'achapt de fonds; peu de
batirnellls à construire; la plus legere augmentation des labo­
ratoires sufhoyent à tOllts les objets, meme maison a tenir,
faux
meme directeur. meme commis et magasins, point de
fraix di'lllS la partie ecollomique. . -

2° Les marchands qui viennent journellement pour l'achal

des fayances el pipes s'assorliroyent aussi en poreelaines; les
correspondances sont connues et toutes formées : que de per­
tes n'est-on pas dans le cas de supporter avant" do parvenir

à 1& connoissance ' absolument nécessaire pour avoit' commerce
étendu.

30 Quelles' l'essourcps encore Il-auroit-on pas pour se former

des ouvriers en porcelaine; ceux qu'oll dt'stilleroit à re dernier
genre ûébuteroyellL par la fayence, ce seroit leur eeole et l'on

n'auroit pas ùe perte à essuyer, parceque toul. passe en f(lïellce;
on tireroit &u besoin ùe celte eeo e ceux en qui l'on remarque­

roit le plus ûe goût et de capaeill~ pOlir les fail'e travailler a la
porcf'laine, ce saroit un puissant lIiotif d'pmulalion qui perfec­
tionneroit la fayence et en augmeutl>roit le ùebit ; la faeilité
que ron auroit de former des sujets metroit de pins ùaJls le cas
ne pas craillùre la diseLle d'ouvriers, ni ù'être forcez de

payer ùe trop forts salaires.

4 Il ne faut pO.lle l'établissement proposé qu'un bon mode­
leur eu étal ûe former des eleves, el une tre~ mudique somme
pOli l' l'au~melllatioll ueces::;aire ell fouflleaux et autres labora-
esselltiels à ceLLe partie, lesqilels couteroyellt immensa­
toires
mellt si l'on Ile trl)uvoit Ù(lja auouùammeul tout ce ql!i appar-
tient au travail de la fHyence,

5° Si ce projet availlieu, je suis des' a présent en etat de
fournir des ouvriers peintrf's et \.ournellrs qui pourt'oyeut com~
mellcer le travail de la nouve:té fabrIque; a mesure qu'eHe de­
'v-ieudroil plus considérable on prenùroit ùes arrangements pour
les corresponuances et les magasills délits les villes .... cornme

Reunes, Naate~, Valines, Saillt Malo. Morlaix, Brest et Lorient:
. Touts ces ports ùe mer 'correspolldallt avec l~éLl'anger le .... ,
l'inlerieur des terres ·seroyeut fournie .. "f qui passeut conti­
en Bretagne.
nuellement

Do autre a\'autélge à désirer et qu'il faut esperer du zele et

dl~s lumieres du gouvefll~llJellt, f:-eroit si le Roy eu eg9.rd à la
. facilité que celte fabrique Ruroit . à fournir les prùvinces limi­
droits ù'entrée sur' les porcelaines fayan­
trophes, moùeroit les

ces et pipes qui se fHbriqueroyet!l à Quimper ; ne l'pùuiroit oll
les ut'oits sur la porcelaine qu'à ceux ùe la èornpagllie des·Iuùes,
el pour la fayance et pipes a proplll"tion de ce qu'il en coute a

l'Etal pour tirer les Illarchauùises de l'étranger, Journeloil au

soutien de pauvres familles qui int.eressent plus l'etal que des
Indiens, Hollandois et Anglois, qui fournissent l"étatpar l'intro.
ducÙotl en fraudes considerables des fayences, pipes en terres

et hollandoises, ce qui fait que ces denrées rapor-
d'analelerre

tent peu au roy et favorise les rivaux on ellemis riez de l'état.
A rchives de la manufacture nationale deSèv1'es (1)

(L'auteur de cette lettre est Pierre-Clément Caussy. Elle a
. été écrite ·en 1770, dix ans après la vente de la manufacture
de Quimper.) . .

Exl1'ait des minutes des m'chives du parlement de Bretagne.
(Archives ùe la Cour de Rennes).

Du 16 Décembre .768.

Vu par la Cour la requête dé noble homme. Pierre-Clément
Ca ussy, propriétaire de ta manufacture de fayance et pipes à

fumer établie à Quimper, tfmdante pour les causes y contenues
à ce qu'il .plut à la Cour, ayant égard à l'exposé en la dite re­
quelr., et vu ce qui en résultoit,permeLLre audit Pierre-Clément,

à ses agens préposés ou fondés de sa part, de vendre el débiter
ses fayances et pipes tous les jours indistinctement dans toutes
les villes où iL n'y a point de corp::;, ni communauté de mar­
chands. sous ses offres de se présenter devant les juges des

lieux, par lui, ses dits agents, préposés ou fondés de sa part et · .
de leur donner leur nom paravant d'étaler leur marchandise
et de la vendre, parceque toutefois lesdits juges ne pourroient
on Ge vendre que pour juste cause et
leur refuser la permissi

qu'ils meUroient par- écrit, et à l'égard des villes où il y a mai.;.·

trise et communauté de ~archands, il seroit pareillement per-

mis au suppliant, ses agents, pl'éposés ou fondés de sa part, de

(1) Je dois la communicatiorr de ce document et des deux qui Je
suive~t à M. Fougeray, qui les tient de robHgeance de M. Je conseiller
Andre de Rennes.

• vendre, débiter ses dites fayance~ et pipes, sous ses offres tant
pour lui que pour les dits agents, préposés ou JondÉs de sa part, .
de se conformer aux lois et statuts des dites communautés ou
, . corps de marchands, et aux arrêts et reglements de la Cour 1 et
ordonne que l'avis qui interviendroit seroit imprimé, lu, pu-
affiché et eliregistré au greffe de loutes les villes du' res­
blié,
de la Cour, afin que perSOllllA n'en pût prétendre cause d'i-
sort
gnorance, sous les peilles contre les contrevenants de tous
le tout l'adhésion de
dépens, dommages-intérêts, requérant sur
M. le Procureur génp,ral du Roi pour l'intérêt public, sauf tous
droits et conclusions, la dite requête signée de Miniac, procù­

au procureur général du Roi
reur et répondu d'un soit montré
par ordonnence de la Cour du t fi décembre 1768, conclusions du

dit Procureur général du Roi, au bas de ladite :requête, des di ts
jour et an ; sur ce, oui le rapport de M. Huart de la Bourbon­
naye, conseiiler en grand chambre et tout considéré. .

Il sera dit que la Cour, faisant droit SUll la dite requête et
conclusions du Procureur général du Roi, a permis au suppliant
de vendre et débiter par lui ou fondés de sa part, ses fayances
· et pipes tous les jours indistinctement dans toutes les villes et .
lieux où il n'y a point de maîtrise pour le débit de pareilles
marchandises·, en se présentant seulement aux juges des lieux,et
à l'égard des villes où il y a maîtrise et communauté de mar­

chands, ordonne que le suppliant se conformera aux lois et

statuts des dites communautés, arrêts et reglements de la
Cour, au surplus lui permet de faire imprimer, afficher et enre­
le présent arrest au greffe dès siéges de police des villRs
gislrer
. et lieux où il fera vendre et distribuer ses dites marchandises .
Fait en parlement à Renu6s le seize décembre 1768~

DE BOISGELIN, président. .

HUART DE LA BOURBONNAYE, rappodeur .

III

A'rrêt de la Cottr du Parlement · de Bretagne rendu sqr les
conclusions de M. le P1'ocureur géneral du Roi qui ordonne

que les lettres patentes du 2 janvz:er seront bien et duement
exécutées dans toute l'étendue de la province.
1 el' Décembre 1780

Extrait des registres du Parlement .
Entre Marie-Jeanne-Paul, veuve de Francois Heloury, tenant
manufacture de faïance, et Francois Peton, ouvrier, appelans
comme de juge incompetent, nullité et autrement de sentence

rendue par le senechal. du prieuré ducal de Loc-Maria le 14 fe-

Vl'ier dernier, demandeurs en requete du trois juillet; Me Le

Normand procureur, Me Clezen, avocat, d'une part;
Et les Srs Pierre Caussy et de la Hubaudiere, aussi te[lant
Me Ruaulx pro­
nianufacture de faiance, intimés et défendeurs,
Me Gandon, avocat, d'autre part;
cureur,

La Cour, après oui Glezen avocat pour Lenormand, procureur,
et Glandon avocat pour Ruaul autre procureur, ensemble
Aumont, substitut du procureur général du Roi, a restitué dans
la forme la partie de Glezen contre l'arret par défaut du 16 juin
au principal faIsant droit dans l'appel de la sentence
dernier; .
du 14 fevrier 1780, a mis ledit appel et ce dont est appel au

néant, corrigeant et reformant, a le tout cassé, rejeté et annulé,

et a déchargé 10s parties de Glezen des condamnations énoncées
contr'elles par ladite sentence, condamne les parties de

Gandon aux depens des causes principale et d'appel.

Et faisant droit sur les conclusions du procureur général du
Roi, ordo.nne qU8 les lettres -patentes du deux janvier 1749
seront bien et duement exécutées dans toute l'étendue de la
province; en conséquence fait défenses à tous ouvriers de sortir
dés manufactures, et à tous maitres d'autres manufactures de
ne sont porteur~ d'un congé ou du maître
les recevoir, s'ils
qu'ils quittent ou du juge de police des lieux, lequel ne pourra
le leur refuser, s'ils justifient par témoins ou autrement qu'ils

ont averti leurs maîtres trois mois avant leur sortie, qu'ils ne

leur doivent rien et qu'ils ont fini le~ ouvrages par eux cmn·
mences. .
Ordonne que lesdites lettres patentes ensemble le présent

8f1'êt seront à la diligence du Procureur général du Roi im­
pl'imés et envoyés dans tous les sieges royaux de police de la
province pour y elre lus, publiés et enregistrés; qu'à la requete .­
des subst.ituts dudit procureur général auxdits sieges, ils seront

les juri­
pareillement lus, publiés et enregistrés dans toutes
dict.ions sous le ressort desquelles il y a des manufactures, et
qu'à la diligence desdits substituts, chacun en droit soi, un .
affiché dans
imprimé dêsdites lettres patentes et arrêt sera
chaque manufacture dans le lieu le plus éminent.
Fait en parlement à Rennes le 1 er décembre 1780.

PICQUET, Greffier .
Archives dt~ Parlement de Bretagne. - Bibliothèque

de la Conr de Rennes .

. Résiliat-ion d'un traité pottr l'établissement
d'une Manufacture
'de faïence à Qttimperlé.
• (11 octobre (765).
Devant noU-s notaires royaux héréditaires de la sénéchaussée .
de Quimperlé, avec soûmission y jurée, ont comparus Yves

le Béchennec, demeurant a u lieu de Péneryen, près Quimperlé,
trève de Saint David, paroisse de Redene, tant en privé nom,

que faisant le fait vallable pour Marie Ar§coët, veuve commu-
nière de Jacques le Béchennec, son frère, tutrice des enfans

mineurs de leur mariage, aux fins de ,sa procuration, raportée
par les notaires de la jurisdiclion de la Sauhlraye, le vingt neuf
septembre mil sepl cens soixante trois, ' dûement controllée à

Ponscorff, d'une part; Monsieur Jean René Lalau, sieur Dé-
zautté, procureur du l'oy à Quimperlé, y derpeurant ~u Bour-

gnenf de Quimperlé, même3 trève de Saint David et paIoisse de
Redené, et maître René Cathelinais Duchcsllay, notaire et pro-
cureür audit siége royal, demeurant en la paroisse de Saint

Michel, d'autre part: entre lesquels a été reçonnû que depuis le
premier octobre mil sept cens soixante trois} il se seroit volon­
tairement fait une société entre parties au sujet des manufac­
tures. de poterie et fayance établies l'une au, bas du quai de

cette ville paroisse de Saint Michel, l'autre au lieu de Pénerven
près catte ville, trève Saint David paroisse de Redené, et suivant
- lés conventions des parties il fut expressément convenu que ces
deux manufactures, 011 plutôt les profits ou les pertes qui en
proviendraient sarùient ou partagées, ou supportées, moitié par
les Bechennec. et" l'autre par lesdits sieurs Lalau Dézautté,

Audren, eL Cathelinais, qui pour avoir intérêt d'une moitié e!ltre
eux trois. dans ces delJX manufactures, firenl un fond de trois
mille livres, tant pour le remboursement-de la moitiéde toutes les
effets, outils et marchandises qui composoient celle du bas du
quai, que pour l'achat enlier de tout ce ,qlÜ composoit la manu-

de Pénerven, ce qu'ils ont réellement fait, ainsi que
facture
l'achat de toutes terres, plomb, étain, ,mine 4e plomb, bois et
la composition des vernis,
autres choses nécessaires tant pour
que l'onr la cuisson des marchandises; reconnu de plus que
lesdits sieurs intéressez ont fait relever à neuf presque tout le
four de Pénerven, et , une parti de celui du bas du quai, et
qu'ils Ojlt payez lant les matériaux, que l'œuvre de majn.

Reconnu enfin, et le tout de bonne roy, que ladite somme de
trois mille livres, suivant les quittances apparües et représmitées .

de part et d'autre, ont été employées utilement à l'occasion

Mais comme persollne ne veut plus faire
desdites manufactures.
d'avance, qu'il y a quelques· marchandises existantes dans les
·magazins, et quelques restaux ou crédits à éliger, et ayant
d'ailleurs en vüe de se quitter avec autant d'amitié, qu'on c'est
to'utes les parties d'un commun consentement, ont · ,
• associée,
déclarées et déclarent volontairement par le . présent, et sans
dommages oi intérêts de part et d'autre, annuller, résilier et
a pur et à plein t-outes sociétez contractées cntr'elles
anéantir

soit verbalement, ou autrement, et ce, aux points, clauses et .
qui vont être expliquép,s. .
conditions
Yves le. Béchennec, aux dits noms, ira demeurer avec sa
belle sœur, dans la manufacture du bas du quai, dont, dès ce

jour, ils disposeront à leur profit et avantage personnel, ainsi
que de tous les outils, hais, terre, four, gazelles (1 j el autres
choses en dépendantes, ~ans que lesdits sieurs Lalau, Audren

et Cathelinais y puissent rien prétendre pour l'avenir, ni être
inquiétez ni rechel'chez pour le payement dbs choses qni se

prendront à l'avenir pour le service de la dite' manufactJlre. '
Mèssienrs Audren, Lalau Déz3utté, et Duchesnay Cathelinais
à l'avenir, et à compter de ce jour, de toute la
disposeront
manufacture de Pénerven, ainsi que de tou ~ ce qui en dépend
comme fOllr, terre, planches, gazelles, moules, et généralement

de tout ce qui y est et la compose,. sans que pour l'avenir Yves
le Béchennec, ni sa helle sœur et enfants y puissent rien pré­
et exiger; les parties faisant · cet arrangemen t et sépara­
tendre
tion volontaire, pour éviter à toutes discutions et frais entr'eux.
Reconnû qu'il est dû de dettes sut les dites man ufactures

environ huit cens livres, compris les loyers desdites manufac­
de Pénevern et du quai; reconnû aussi qu'il y a au ma­
tures
gazin de Pénerrern pour environ cent cinquante livres dé mar­
chandises; dans celui du quay, pour environ cent francs, et Un

magaziu de pippes, au Bourgneuf, pouvant valoir la somme de
huit cens livres; qu'outre tout cela il est dû ,aux manufactures,
et de moitié entre les part.ies susnommées, aux qualités qu'elles
les différens marchands qui on~ pris des marchan-
agissent, par
. dises, environ la somme de trois cens livres; de sorte que
balançant les deUes actuelles, et eommunes aux parties~ avec
les marchandises ~xistantes dans les trois magilzins, et ce qui
est dû par les diférens marchans, ces deux derniers articles
seroient plus que suffisans pour payer toutes les dettes contrac-
depuis la société jusqu'à ce jour, et produiroient même
tées
. quelques bénéfices qu'il est juste de partager entre tous les in-

téressez, et pour cet effet on est convenu unaniment de ce qui
. su n.
Primo. Les' dettes qui consistent 'dans les .loyers échus de la
Saint Michel. dernière des deux manufactures, en question, dans

(1) Casettes.

l'étain, le plomb) mine de plomb, bois, et autres choses fournies
des manufactures et compositions des vernis, et
pour l'utilité
même dans quelques al'l'érages de l'année der,nière pour ferme,
seronL d'abord prélevées sur les ventes et livraisons des mal"
. chandises existantes dans les magazins du quai, Pénerven et du
80urgneuf qui renferment du commun, et de la fayance, et des
pippes, le tout de diférens espèces et dont sera fait inventaire.
Secundo. Si quelqu'un des associez avance quelques unes de
ces dettes communes à t.ous, il en sera remboursé sur le prix
de la vènLe suivante, et des ,premiers deniers qui rentre,ront à
la masse qui pOUl' cet etfet sera déposée, à fur et a mesure
qu'elle se formera, aux mains dudit sieur Audren, que l'on li
nommé pour cet effet, et qui a bien voulu se charger, en cons­
cience, de rendre ce petiL compte.
Tertio. Les dettes payées, comme dit est, le resLe , de toutes
les marchandises des Lrois magazins, sera partagé de moitié,
les Béchennec, l'autre pour lesdits sieurs Lalau,
l'ulle ' pour
Audren et CaLhelinais.
Quarto. Comme il y a dans le four de Péner'ven, dans ce
moment, une fournée de marchandises en crû et une ~utre aussi
au bas du quai, et qu'il faudra les vernir, et les y retnéttre une

seconde fois sous huit ou quinze jours, pour leurs cuissons en-
il est convenu et arresté q'U8 ces dites fournées seront
tières,
partagées (mediatim) entre Béchennec, sa sœur, d'une part,
et les sieurs intéressez, d'autre, parce que aussi, les avances à

. aire pour acheter et perfectionnel' ces . four~lées, séront préle­
vées sur la première vente, et remboursées à celui, ou ceux qui

en auront faiL l'avance.
Quinto.' Dans l'une et l'autre des manufactures il y a des
terres de diférens lieux, propres à fabriquer, et aussi des mar­
qui n'ont point enLrées aux fours, mais
chandises fabriquées
seulement qui bientôt pouroient y être mises; les parties dési-
se quitter sB:ns recours ni reprise l'une vers l'autre, il a
rant
les terres qui sont au bas du
été arresté et convenu 'que toutes
quai, ainsi que les marchandises, non finies, et qui sont en Crll'
ou en biseuit, appartiendront en entier à Le Béchennec ,et
consorts, comme le réste de la manufacture du quai, parce-

qu'aussi toutes les terres qui sont à Pénerven, toutes les mar-

chandises non finies, et qui sont en crû, ou Cil biscuit, a[1par
tienJront en entier auxdits sieurs Audren, DézautLé eL' Cathe­
; et à ce moïen les deux manufactures se trouvant
linais

les Béchelinec payeront pour l'avenir, et il compter
séparées,
la Salnt-Michel dernière, la ferme el tout ce qui composera

la manufacture du quai, et lesdits sieurs DézauLté Lalaü, Au-
dren et Cathelinais, à comp Ler du même lems, et sans reprise.
ni recours d'un côté v-ers l'autre, le prix de la ferme de .Pé-
llerven, doht la manufacture leurs appartient tiers à tiers. Le
raport et droits dn présent résiliement payables par moitié. En
l'endroit s'est présenté Marie Arscoüét veuve de Jacques Bé­

chellnec et lutl'Ïce des enfants de leur mariage demeuranle à
la manufacture du bas du quay paroisse de Saint-Michel,
laquelle nous ayant requise de lui donner lecture du présent
résil~emellt, nous la lui avons donné, et ensuitte a déclal'é loüer,
approuver tout le contenüe en icelui et lavoüer pour agréable, ,
çonjointement avec Yves Le Béchennec son beau frère, COll"

sentant que le tout. aït son entier effet suivant. sa forme et

ce que dessus tenir et accomplir les parties s'obli­
teneur. A
avec tous leurs biens présans et futurs j Yves Le Béchen­
gent
nec et Marie Harcoüét solidairement l'un pour l'autre sans
division ni discution y renonçans, · et lesdits sieurs Lalau Dé- .
zautLé, Audren el CaLhelümis Duchesnay, aussi solidairement
Fait el passé RU lieu de Pénerven en la demeure
comme dessus.
d'Yves Le Béchennec, au raport de maître Claude Hervo notaire
royal, son collecque présent, sous les seings desdits sieurs

Lalau Dézautté, Audren, Ducbesnay Cathelinais et dudit Yves
Le Béchennec pour leurs respects, et celui de Joseph Roudeau,
à requête de ladite Arscoüét, qui a déclaré ne le savoir faire,
ce interpellé suivant l'ordonnance, et les nôtres notaires, ce
jour onzième octobre mil sept cens soixAnte cinq avant midi.
Aînsi signé en la minutte Lalau Dézautté, G. Audren, Ouches ..

nay-Cuthelinais, Béchenn~c, Joseph Routieau, Le Reguer,
roy C\. ~.}Iervo, autre notaire royal raporteur, qui garde
notaire
ladite minuÜe, dûment controllée à Quimperlé- le quatorze oc­
an, par Le Maire qui a reçû qua rente huit sols. Signé:
tobre dit
Hervo, notaire royal. .

(Titre de l'étude de Me F. A udra11 ,notaire à Quimperlé.)