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SÉANCE DU 19 JANVIER 1870.
IPrésidence de M. le Comte DE CARNÉ
DE L'ACADÉMIÉ FRANÇAISE.
La Séance es~ ouverte à deux heures.
Etaient présents: l\fl\'I. Audran, Bigot, père, architecte
diocésain, Bigot, fils, architecte-du département, de Carné,
Duval, Faty, Flagelle, l\Ialen, Le~\fen, de Montifault, de
QIlélen, Roussin, Surrault, inspecteur de l'Académie.
M. de Carné annonce que l'objet principal de la séance
est de donner un successeur comme président de la So
ciété à M. de Blois dont la mort imprévue a été pour ses
coHègues et ses nombreux amis une perte .irreparable. M.
de Blois était de ces hommes rares~auxquels on succéde,
mais sans les remplacer. Toutefois l'hommage le plus écla- .
~ tant à rendre il .sa mémoire c'est de continuer l'œuvre dont
il a été le fondateur véritable , ; et ce n'est pas lorsque les
principales difficultés sont surmontées, quand la Société dé
libère dans un local magnifique, grâce à la munificence
du département, et que l'importance de notre dépôt s'ac
croit tous les jours, que l'on ponrraît songer à suspendre
une entreprise d'une haute utilné inlellectueHe, à laquelle
le nom de notre cher et regretté collègue demeurera indis- .
solublement attaché.
lVI . de Blois était doué d'une puissance de travail ql!i se
rencontre bien rarement, et il joignait à ce don une amé
nité de caractère qui .l'a mis en mesure de remplir dans
son pays, sans l'avoir cherché, le rôle le plus efficacement
utile, car il était un centre naturel de relations affectueuses
entre des hommes réunis par la communauté du travail. Il
était doué d'une persévérance.que rien nI." lassait: il porta
cette qualité au sein de l'Association bretonne ; ce fut grâce
à elle, qu'il a pu avec quelques courageu:x: collègues, en
provoquer le rétablissement.~ Le musée archéologique lui
doit en grande partie l'existence; la juste considération.
qu'il inspiràit au Conseil général a levé la plupart des diffi
cultés financières qui aurait pu en entra"ver l'ou vert ure
C'était le plus infatigable des solJidteurs, parce qu'il en .
~tajt le plus désintéressé . Quels efforts ne tenta-t-il point
durant vingt ans pour accomplir celte belle et si cOJ;'recte
soc. ARCUÉOL. DU FINISTËRE.
. restauration de l' église d~ Loc-l\'faria t sanctuaire où le fer-
chrétien a si souvent prié, el où se sont pressées tou·
vent
tes les classes de la société pour le conduire à sa dernière
demeure
M. de Carné ajoute que ce serait ici l'occasion de parler
avec quelques détails de la vie pu..blique et des travaux de
M. de Blois; mais qu'il a tout récemment payé cet hom
mage à la mémoire de son cher camarade d'enfance dans
un journal de Paris (Le Français, nO du 20 décembre
1874.) qu'il prend la liberté d'offrir à la Société.
M. le Président veut biém à ~a prière de l'Assemblée,
. donner lecture de cet article qui est ainsi conçu :
(1 On rencontre quelquefois, au fond de nos département!;,
des esprits élevés qui parviennent à transformel', ~n l'agrandis-'
Ces
. sant par l'étude, l'horizon restreint ouvert devant eux.
hommes-là '·sonl. pour leurs concitoyens, des instituteurs dont
If'çons ont une valeut' ineslim<\ble, car elles élèvent insen
les
siblement, dans le milieu où elles sont données, le nivf'au
en faisant prévaloi,', conlJ'e les idées qui
des intelligences,
dhisent les hommes, celles qui les rapprochent et les unissent.
Soit qu'ils explol'tml le champ des sciences naturelles, pour
révéler les richesses d'un sol qu'on foulait aux pieds sans les
connaît,'e, soit qu'ilséludient l'arehéologie local .. afin de cou
ronnet' chaqlle ruine pat' l'auréole de son passé. ces savants
modestes concourent à rendre aux yeux de tous la terre natale
plus chère et les tombes des aïeux plus véllérées. .
Mais ces initialeurs, tOul ignorés qu'ils re~tent du grand
public lilléraire, l'emplissent, sans l'avoir r.echerchée, une
mission beaucoup plus utile encort'. lb sont appeléli à groupe.'
et à réunir, par l'attrait d'un intérêt Supél'ieur, des hommes
isolés par la diversité d~ leurs situations, ou que sépa l'e l'j'n
mUl'aill~ de l'esprit de parti. Les études locales,
franchissable
pollt'suivies en commun, ne manquent jamais, en effet, de pt'O
voquer la formation d'une sor'le de terrain neutre sur lequel
ne -met le pied sans y perdre qudque chose de la ténacité
nul
de l'âpreté de ses haines. Celte influence
de ses pre jugés et
est bien plus sûre qu'éclatante; et, du viv.ant des
discrète
la subissent ne là
hommes honorables qui l'exercent, ceux qui
soupçonnent pas toujours. 'Mais lorsque la mort vient à les
trappe .. , un grand. vide se révèle, et· rOll compl'end alors toute
la valeur des existences dévouées à celle œuvre salutaire d'a-
·paisement. . . .
Ces réflexions n'échappaient à personne ùans la nombreuse
assistance qui .sllivaitrécemment, à ~uimper, le convoi de
M. Aymard de Blois, ancie~ dép~l~ .• bâtonnier' de l'o''dr~ des
~vocaLs vice-présieir.ut de 1 ASsoclatu}n bretonne et présIdent
de la S~ciété archéologique tlu Finistère. On ' ne s'étonnera
pas si l'un ~e ses plus vi.eux amis. vi~{}t ap~eler un
donc
moment l'attention sur cette VIe toute plellle d œuvres
utilps.
M. de Blois appal'tenait ::. celte génération dont la jeunesse
suivit avec ardeur les grandfls luttes politiques de la Reslau,..
l'ation. Il ,était demp.uré fidèle à toules les traditions de celle
époque de liberté rég,ulière .. Surnnm~raire au mini.slère de la .
justice, il fut nomme substItut au tflbunal de QUImper dans
mois de 1830. Dévoué à la r.hal't~ c(lmme à la
les premiers
royaulé, il avait vu avec l'anxiété la plus vive s'ol.lnir la lutte
engagée entre ,la couronne etla Chambre; mais lorsque, à la
, violation de]a loi conslilutionneIle, la r'évolution de Jllillet eut _
répondu nar celle de l'hére.diLé moriarchique; le jeune magis
Il'al n'hé~ila pas à refusel' au nouveau gouvernement un sel'·
ment quP. repoussait sa conscience, Il brisa, non sans regl'els,
une calTiè,'e qu'il aimait, pour entrer' dès le début de sa vie
dans une ,'ell'aile plus laborieuse encore que ne l'avait été son
existence publique.
L'un de ses oncles, octogénaire, marchait alors fi MOI']aix à
la tête de l'archéol.()gie el de la ehilologie ar'moricailJes.
M. de Blois recueillit~ avec cel héritage dQmestique, celui des
Le Gonidf'c, des La Tour d'Auve .. gne el des Fréminville, en
loi imprimant un caraclère nouveau pal' ,'étude du droit
brelon, fouillé jusque dans ses origines les pins obscures. Mais,
~ur cptle lene pavée de menbil's et de dolmen, couverte d'édi
fices religieux, dont les plus humbles sont parfois de vrais
monumpnls d'art, l'archéologie ne put ,manquer d'atlÏl'el'
principalement son attention. li n'est pàR une de ces pierres
mY'iléripuses à, laquelle il n'ail tenlé d'arracher' son secret; il
n'est guère dans lIoLre pénillsule de pieux sarictuaires qu'il
les décrire. A la Biographie bretonne, comme
n'ait vÎsilé pour
aux divers ,'ecueils archéologiqnes publiés dans l'Ouest, il
dOlJna de nombreux LraVill1,X, toujours signalés pal' les deux
qualités qui lui étaient propres: l'exactitude dans l'exposition
df's faits el la modératîon dans les jugements portés SUI' les
11 seconda de la manière la plus efficace, dans le
personnes,
Finistère, l'impulSIon imprimée pa,' M. de Caumontaux. études
provinciales, Bientôt il put concourir à donner à ce mouve
ment, par la création de l'A.ssocÎation bretonne. une ffficacité
assl:'z sér'Ïeuse pOUl' que le second empi,'e en jugeât l'existeuce
incompatible avec l'initiative ' qu'il entendait se réservel' en
tou 1. . -
Appelel' les grands propriétaires d'une même contrée à '
fondel'.des pl'ix pOUl' t?ut~s .les branches de la pl'oduction agl'i~
~o.'e dl~ ans ava~l 1 établlss.ernE'llt des concours régionaux,
Jotrldre a la solenntté des exhibitions 1'1I1'alf's un intérêt d'un
ordre pins élevé, én faisant alterner des conférences archéolo.
giques al'ec des éonfél'ences agr'icoles; travailler à tëconder
pal' la pensée comme par la ch ~HTlIe. le sein de la rnèl'e
ainsi
com m une, lelle fui la don né~ ol'ig i nale sur laquelle s'éleva
l'A ss?cialion bretonne. Celle-ci était à peine fondée qu'elle
senalt à rapprocher des hommes éminenls destinés, en face
des pél'Ïls publics, à ~e retrouver bientôt sur' un plus vasle
théâtre. '
La cris~ de Févriel' éclata, el, sous le coup des terribles
JOUl'nées de Juin, le suffl'age uniH.'l'sel, bien plus complaisant
pour certaines idées révolutiollnail'cs que pour Ips révolu- "
lions bruyamment accomplies, fit choix, en 1849, de la
Chambre la plus conservatrice que ·la -France eût encore vue à
l'œuvre. Nommé à l'Assemblé~ législative, M. de Blois s'assit
au sein de celte majorité bonnête qui avait à se défendre à la
fois contre les attentats de la dprnélgogie et la conspil'ation
plus habi le du césarisme. Rangé dHrière M. Berryer, il sui vil
toujours avec confiance cp. grand déft'nseur de la cause royale,
ne spparanl pas plus que lui le pouvoir de la liberté. Dans les
nombreuses conqllêll's que celle··ci venait d'assl1rt-'I' coup sur
coup ~l la Francf. chl'éIÎl'll/lC, il Il'ounlÎt l'évidente sanclion des
généreuses docfl'ines à l'application desquelles la Providence
rnerveilll"ux. A ussi ne répudia'l-il
avait attaché des fruits si
le sQuvenir de ces nohles luttes, ni celui des chefs
jamais ni
dans la défaite de leu l' parti, en avaient au moins :sauvé
qui,
J'honneur. Bien peu de jours avanlle coup imprévu qui l'en
'leva à sa famille el à ses amis nous éehangions, moi malade
el lui mourant sans le sou pçonnel\ de douloureuses impres
sion~, corilparant ela présence de ce qui se passe, les temps,
les idées et le5J hommes. -
Arrêté :H'ec se~ collèg lies au 2 Décembl'e, et rf'jeté dans la
J'etrait €} par l'avénemenl dt! l'empire, M. de Blois l'epl'Îl av~c
al'dClI l' S(ll:! invesligalions fil ses éludes. .
L 'As~ocialion bretonne, alors dans tout son éclat, avait
une œuvl'e longtemps rèputée impossible. Ce fut son
accompli
seul cl'ime aux yeux d'uo pouvoil' qui ne permcuait le bien
ét~it lui-même la squrce.
qu'aulant qu'il en
La main d'un minislre bl'eton, ancien adversaire des lois de
Seplrr'lIbl'e, n'hésita point à dissoudre un faisceau pal'filile
en t illotft'osif, dans lequel M .. de Blois s'était fail une pl~ce
. co nsidérable. Ce fut, pour éellli-ei, une des \-Taies douleurs de
. sa vie. Aussi quelle joie ' (l'éprollv~-t-il point lorque, après de
IOtlgs effol'ls, il put, avec quelques amis 'pel'sévéranls, ' relever,
voici deux ans à peine, le ,drapeau de l'associalio,n si ,long
temps pl'oscrite! Le con~res d~ yannes le .rempltt cl espé
rance, car il avail cons~c,.~ sa ~Ie a l'accompllssernent de celle
. œUVI'e à laquellt: il all(ll~ bIen 101 mallquer... . .. '
~enacé pal' des symplo.rne? sur la pO/'lé,e aesquels Il se f~lSaIt
peu d'illusion. il attendall 1 heu,.~, de Dl,eu ~ans la ,qUlelnd,e
de sa conscience, et la mort, qu Il ~e VIt pomt venlr, alll'alt
pu, sans le troubler, le reganltr en face . ."
Après la lecture de cet article qui est écoutée aveè au-.
tant de recueillement que de sy mpalhie . pour celllidont
le souvenir l'a inspiré..la Société décide à j'unanimité qu'il
sera reproduit dans le prochain numérodu Bulletin archéo-
On proce e ensUIte a e eetlOn un presl ent pour
remplacer nt Aymar de Blois décedé, M, de Carné, vice
. président . ayant obtenu la t01alité des suffrag~s moins deux
voix, est nommé pré,;ident de la Société.
lU, de Carné remercie l'Assemblée de lui avoir confié le
·soin de continuer l'œuvre si bien commencée par M. de
Blois. Il pense fermement que la Société archéologique
est appelée à rendre à l'Histoire de réels services, et il ne
doute pas que tous ceux qui s~inté 'resscnt aux travaux de
l'intelligence ne se fassent un devoir de concourir à son .
développement. « Pour moi, ajoute M. le Président, tout
mon concours lui est acquis pour assurer son avenir, et je .
ne négligerai aucun effort pour aplanir les difficultés qu'-elle
pourrait rencontrer dans sa marche, mais en vous don~ant
cette assurancr. je ne dois pas vous dissimuler que mes
nombreuses occupations ne me permettront pas d'assister
à toutes vos réunions. If importe donc que vous nOIl).miez
pour me rPIDl?lacer au besoin .. un vice-président qui puisse
d4~s affaires de ]a Société, Il
s'occuper sans jnterruption
M, Flagelle fait remarquer que cette nomination n'est pas
à l'ordre du jour de la séance. .
MM. Malen, Duval et de Monlifault répondent qu'il était ,
impossible de l'y faire figurer puisque l'on ne~ pouvait pré-
voir avec assez de certitude, sur qui se porteraient les voix
·d..es membres présents à la réunion, pour la pl'ésidénce de
la Société. .
à ce que cette élection ait lieu
Personne ne s'opposant
séance tenante, M. le Président annonce qu'il va y être
procédé. . .
Avant l'ouverture du scrutin et sur l'observation. de M.
Flagelle (( qu'il conviendrait peut-être de choisir le nou
(( ~eau vice-président hors de l'arrondissement de' Quim
cc per, puisque M. l'abbé du Marc'hallac'h .. l'un des vice
«( présidents en fonctions, habite le chef-lieu du départe
cc ment, » ~L de Carné demande à l'Asssmblée si elle est
pour
'd'avis d'accueillir cette proposition. Elle lui paraît,
son compte, d~autant plus acceptable qu'il voit parmi les
membres présents à la réunion, des archéologues qui ont
donné assez de preuves de leur zèle et de leur dévoue
ment à l'œuvre que poursuit la Société, pour qu'elle soit
assurée de trouver en eux des auxiliaires aussi actifs qu'in
telligents, si elle les appelait à faire partie de son bureau
à un titre quelconque.
Plusieurs membres déclarent partager entièrement sur
ce point l'opinion de M. le Présid.ent.
On procède au scrutin pour l'élection d'un vice-:-prési
dent de la Société, en remplacemeut de M. le comte de
Carné,
M. Audran, ayant obtenu 10 voix sur 13 votants est
nommé vice-président, .
M. Audran remercie Bes collègues du témoignage d'es
time et de confiance dont ils ont bien voulu l'honorer et
qu'il s'efforcèra lm 'toute occasion de justifier. Il I:1e sanrait
d'ailleurs manquer de dévou~ment à des etudes qui ont eu
de bonne heure ses préférences, et il espère que la tâche .
que lui imposent ses nouvelles fonctions lui sera rendu .
facile 'par le concours bienveillant de ses . collègues du bu
reau.
1\'1. le Président i'épond à M. Audran que ce concours
lui est assuré d'avance.
L'ordre du jour appelle la lecture d'un travail d~hagio
. graphie bretonne de M. le Men.
M. Surrault demande à présenter quelques observations
Se reportant au procès
avant la lecture de ce mémoire.
verbal de la dernière séance, lU, SUlTault se déclare tout
disposé à C()l1co!uir aux travaux de la Société, autant ~ue
. ses nombreuses occùpations pourront le lui permettre •
Mais il est persuadé qu'il lu~ ,serait pl~s fâcHe de justifier
les espérances que M. l.~ ~reslden~ a bIen voul? f?nder sur
son concours" si lâ SOCIete nommaIt une commiSSIOn char
gée de rédiger un qu~stionnaire. contenant l'ïnd.icat,ion des
renseignements que Ion pourraIt demander aux Instituteurs
ft la nomenclature des monuments qui devraient être
l'objet de leurs ~nvestigat~ons.C~ q~eslionnaire s~r.ait inséré
au Bulletin de l Instructwn pnmmre, et adresse a (mIs les
, instituteurs du département qui seraient invités Il lui don-
ner toute leur attentIOn. . .
1\1. Surraultajoute que ce système de questionnaire élait
en usage daus les diverses Sociétes scientifiques ou littérai
res dont' il a fait partie avant"de venir à Quimper, et qu'il
a toujours pu constater les exeellents résultats que l'on en
retIraIt
M. le Président considère comme très-utile la mesure
indiquée par M. Surrault, et pense que le bureau pourrait
se charger de la rédaction d'un questionnaire conçu en
soumis à l'ap
termes très-simples et très-clair5, qui serait
probation de la Société dans sa prochaine réunion.
L'Assemblée adopte l'avis de M. le Président.
M. Roussin demande à, M, l"Iospecteur de l'Académie si
les élèves de l'Ecole normale de Quimper reçoivent quel-
ques notions d'archéologie. '
M. l'Inspecteur ne le pense) pas; mais ils pourraient
ques
puiser les premiers éléments de cette science, dans le
tiollllaire dont la rédaction a été confiée au bureau de la
Société.
M. Roussin fait observer qu'il serait bon d'adresser ce
aux agents-voyers du département.
questionnaire
M. Surrault répond que puisqu'il sera imprimé' dans le
Bulletin de l'Instruction pn'maire, il sera facile d'en faire
faire des tirages à part que l'on 'pourra adresser aux divers
par la na
agents de l'administration qui sont susceptibles
ture de leurs fonctions de rendre,. des services à la Société
archeologique. .
M, le Président donne ensuite la parole à M. le ~en pour
lire son travail porté à l'ordre du jour.