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Bulletin SAF 1874


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La rive droite de la Laïta (excursion archéologique de Quimperlé au Pouldu)

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partie de l' Association br~ton~e, ct que ~ollr y être ~ggré-
. gés nous devons ~ous Y l~scrlre et àcqUl~ter sa cOî~sation
archéologique qUI esl de dl~ francs, ce ~UJ donnera a ceux
qui auront pris rang, le drOIt de receVOIr le compte-rendu
de MS séances archéologiques, tant qu'ils appartiendront à
ses rangs.
M. le Président de
Permettez-moi, maintenant, ajoute
en revue, avec vous, les 'questions du programme
passer
faites. dans la même classe; les unes concernent
qui seront
l'Archéologie proprement dite, les autres touchent particu-
lièrement à l'histoire. '
M. le Président, en donnant lecture des ving t-trois
Ici,
questions du même programme, que nous publion. à la suite
de ce procès-verbal, s'arrête spécialement à celles qui se
aux monuments antiques, soit à l'histoire
rapportent, 'soit
de notre département, et cons'tate que ce congrès
locale
de nouveaux et précieux éléments à la science,
devra apporter
de la géographie hi~toriqlle. Il espère
notamment à l'étude
. que divers membres de la Société d'Archéologie du Finis­

à ces débats, et que son
tère, prendront une part active
M. le comte-de Carné, ne demeu­
honorable vice-président,
rera pas étranger à ces , discussions.
Après ces observations de M. le Président, lecture est
de l'ordre du jour de la ~éance. MM. FLA'GELLE et
donnée
H.A.LLÉGUEN étant absents, M. le Président invite M. ATJDIaN
à lire i50n travail sur les antiquités des environs de Quim-
perlé, 1\'1. 'AUDR.1N s' exprime ain~i : .
LA RIVE DROITE DE LA LAIT A
(Excur3ùm archéologique de Quimperlé au Pouldu).

Le viaduc du chemin de fer est à peine pas~é, et wr notre
-nous apercevons l'élégante tourelle de Québlen. Ar­
droite
rêtons-nous un instant, etde la terrasse dujardin, jetons un
coup d' œil sur la route que nous venons de parcourir. A nos
la rivière, bordée d'un côté par de vertes prai­
pieds coule
de l'autre par les collines boisées de la taille au Duc,
ries, et
sur lesquelles nous reviendrons bientôt, de la Villeneuve et

de Penerven, qui s'étendent jusqu'à Saint-David, dominant
ou Jacobin3 fondée en
l'ancienne abbaye des Dominicains
1254 par Blanche de Navarre~ duchesse de Bretagne, et
vous raconterai un autre jour l'histoire. Dans le fond,
dont je
de Sainte-Croi:I, dont l'histoire écrite au XVIIe
l'abbaye
siècle par Dom le Duc, religieux de ce monastère, est ac­
de M. Le Men, secrétaire
tuellement publiée par les soins
de notre Société. A gauche, le bois de l'a!Jbaye qui fnt, dans
dnu! derniers siècles, le sujet de longs et nombreux
les
de Ql1éblen et les abbés de
procès entre les seigneurs
Quimperlé.
Le manoir de Québlen, construction des XVIe et XVIIe
siècJes, appartenait, ~n 1422, à R.obin de Québlen ; en 1485,
à Henri de Qliéblen; en 1495, à Yvon de Québlen, son
de Québlen, archer en brigandine, représente
fils. Jehan
de Québlen à la montre des nobles de l'évêché de
Henri
Cornouailles de 1481. /
Le manoir de Québlen est devenu, vers la fin du XVII­
siècle, la propriété de la famille Bréart de Boisanger, qui le
possède encore aujourd'hui.
du manoir de Québlen, nous trouvoll51a métairie de
Près
Coz-Castel (vieux château). Son nom et sa position sur un
promontoire élevé, semblent indiquer l'ancienne demeure
de Québlen. On y remarque les traces d'une
des seigneurs
à angles arrondis, de 30 mètres de côté~
enceinte carrée
dans l'intérieur de laquelle les reliefs du terrain marquent
du donjon. '
l'emplacement des logements et
Entre le manoir de Québlen et la forêt de Clohars-Car­
le bourg, autrefois paroissial, de Lothea (Sancti
noët est
Il comprend seulement quelques IliIllisons jet l'é­
Tajaci).
glise modeste construction de la fin du XVIIe siècle, à un

has côté, n'offre rien de remarquable. C'est dans la pa­
senl
de Lothea que se trouve le manoir de Beaubois, où
roisse
naquit, en 1693, Dom Hyacinthe Morice du Beaubois, re­
de Bretagne .
ligieux bénédictin et auteur d'une histoire
A quelques pas de Lothea, nous entrons dans la forêt
de Carnoët, située partie dans la commune d~
domaniale
Quimperlé et partie dans celle de Clohars-Carnoët à laquelle
~on second nom. Un peu sur notre droite, au
elle donne

'lieu dit Toulfoui/n se tient chaque année, le lundi de la
Pentecôte, une assemblée connue sous le nom de Pardon
des Oiseaux. .
Quelques débrii de tuiles l rebords trouvés à Toulfouën
sU'pp~ser ~ue les Romains y ont eu un
peuvent faire

établissement, malS l'len n est venu confirmer cette suppo­
et le long de la rivière de Quimperlé. il n'y a d'éta­
sition,
de reconnu que celui du Pouldu, dont
blissement romain
bas, et celui de Trévoazec sur la
nous parlerons plus
rive gauche. Là, en op~rant des défrichements, M. Quilliou
a retrouvé il ya quelques années, une grande quantité de
tuiles à rebords, au milieu des substructions assez impor­
l'examen ne pouvait laisser aucnn doute sur
tantes dont
leur origine gallo-romaine . .
• . Dirigeons-nous maÏntenant vers l'ancien château. de
castellum nemoris. Avant d'y arriver
Carnoët (Caër-an-coët)
nous passons près d'un tumulus ouvert en 1842 par les
soins de M. Boutarel, inspecteur des forêts. Les objets
du dolmen que renfermait ce
précieux qui ont été retirés
tumulus, sont aujourd'hui déposés au mu~ée de Cluny, où
ils sont inscrits sous le n° 1,798.
voici le catalogue: .

1 Une chaine en or du poids de 22G grammes;
2° Une chaine en argent fortement oxidée, composée d'un
et de deux autres plus petits;
grand anneau
50 Un casse-tête en silex; .
4° Trois glaives ou poignards en bronze oxidés et
porlant les marques d'une couche d'argent;
DO Une pique en bronze;

6 Un petit poignard en bronze;
7° Une pierre reclangulaire rouge ... percée d'un trou au
sommet de chaque angle;

8° Une amulette en pierre verte;
9 Plusieurs flèches en silex dentelées.
Si ces objets, dont la place marquée serait au musée
départemental, ont passé dans les mains d'étrangers, M. Le
i\'Ien nous en a au moins conservé la description, et il a été

assez heureux pour retrouver après 2G ans, tous les rensei-
de cette importante
gnements utiles pour rendre compte
Son travail. été inséré dans la Revue archéolo­
découlcrte.
gique du mois de mai 1868:
Voici la description du monument telle que la donne

M. Le Men:
(c C'est une éminence ' régulièrement arrondie dont la
hauteur est d'envion quatre mètres et le diamètre de vingt­

six mètres. Elle est formée à sa surface d'une couche
ja\.lnâtff~ épaisse de cinquante centimètres. Le reste
d'argile
du tumulus se compose de moellons mêlés à de la terre. Il
à sa partie centrale et au niveau du !loI naturel,
renferme

ou chambre sépulcrale formée de neuf piliers
un dolmen
et d'une' plate-forme aujourd'hui brisée .
c( La longueur de cette chambre à l'intérieur est de deux
et sa largeur d'un mètre cinquante centimètres. La
mètres
hauteur des piliers est aussi d'un mètre cinquante centi­
Ces piliers sont des pierres platM de choix, qlli ont
mètres.
les côtés.. afin Je pouvoir les rapprocher
été taillées sur
la terre
assez eIactement les unes des aut.res, pour empêcher
de pénétrer à l'intérieur.
« C'est 1 évidemment dans le même but que des coins de
pierre ont été fortement enfoncés dans les intenalles qui
aux quatre angles de la chambre, à la partie infé­
existent
rieure des piliers. L'épaisseur de la plate-forme était de
dix-huit centimètres, et celle de la couche de terre et de
pierres qtli la recouvrait, de deux mètres ving-cinq centi-
metres. »
Nous continuons notre excursion et nous ne tardons pas
à arriver à Carnoët. Il ne reste de l'ancien château que ·
quelques pans de maçonneries, quelques ruines de peu
dïmportance, mais les douves et les relranchements en
presqu'intacts. et il est facile de reconstruire
terre sont
Les bâtiments occupaient un
l'ancienne demeure féodale.
de large sur 76 de long;
carré long ayant environ 48 mètres
., la maison principale qui faisait face au midi était située à'
l'angle nord-ouest, où dernièrement on a mis à découvert
des fouilles faites à différentes
une très-grande cheminée;

époque!\ ont amené la décou~erte de bri9?~s Yernis~ées, de
fûts de colonne~,. et de chapIteaux dont 1 elegance denote le
XIIIe siècle; c'est aus~i l'époq~le qu'il convient de donner
aux construction~, Dans les fOUilles on a aussi plusieurs fois
des morceaux de charbon et des débris de bois
trouvé
on pourrait conclure que la destruction du
brûlés' d'où
chàlea~ est due à un incendie. .
La chronique fait du dernier seigneur de Carnoët, le
et le bourreau de sept femmes dont la dernière ' fut
mari
Iain te Triphine" . . . . . . . . . . . •
La légende . raco,n.fe auss,i co,mment to,ut A à coup la terre
s'o,uvrit et englo,utIt ce seIgneur et so,n chateau. .
La forêt de Carnoët appartenait originairement aux
co,mtes de Cornouailles so,uverains du pays et ensuite aux
ducs de Bretagne.
1 dit le Ro,ux, fit co,nstruire le mur d'enceinte du
Jean

Parc de Carnoè't. Il avait sept lieues de to,ur et co,mprenait
du côté gauche les bois dits la Taille au Duc; jai recher­
ché vainement à reco,nstituer ce mur je n'ai tro,uvé que
tro,nço,ns qui portent tantôt le no,m de M1tr du
quelques
tantôt celui de Mur du Diable.
Roi
L'ancienne juridictio,n de Carno,ët, répo,ndant au Pagus
de ce num" co,mprenait les co,mmunes de Bannalec" Riec"
Le Trévoux, ,Bey, . Mo,ëlan, Clohars et Lothéa. Telle est
de la juridictio,n royale de Quimperlé.
l'origine
Les ducs de Bretagne, seigneur~ de Carnoët, possédaient
au Bourg-Neuf en Quimperlé, une maiso,=:l dans laquelle se
tenaient ·les plaids généraux de la seigneurie. Ils la do,nnè­
aux do,minicains de la même ville mais co,ntinuèrent leur
rent
Se vo,yant â la porte de Quimperlé qui to,us les
juridiction.
jours prenait plus d'impo,rtance, ils firent pendant plusieurs
d,es efforts po,ur y mettre le pied. Leur~ o,fficiers y
siècles
enfin" et co,nfo,ndant la juridiction particulière de
. réussirent
Carno,ët avec la j l1ridictio,n supérieure du Duc, ils parvinrent
à l'exercer à Quimperlé. Un arrêt du Parlement du 4 juin
t 670 maintient les Ducs, o,u les Rois leurs successeurs,
une j uridictio,n 5' étendant ~ur do,uze paroisses, et com­
dans
de celle de Carnoët et de celle pro,prement dite de
posée

Quimperlé, qui apparten.ait aux abbés de Sainte-Croix, en'
vertu de la donation du comte Alain (t). "
Une élégante villa· elt aujourd'hui construite près du vieux
château de Carnoët.
AJa sortie dela forêt commence la taille de Saint·Maurice.
Un ancien monastère, placé sous ce vocable .. était situé dans,
dan'" cette partie de la forêt~
(~ Saint-Maurice était originaire de la paroisse de Lou·
au diocèse de Saint-Brieuc et avait étudié les belles­
déac,
lettres il l'upiversité de Paris. De retour en sa patrie, il se
retira' dans le monastère de Langonnet •. Les prog'rés qu'il fit
dans la vertu et les preuves qu'il donna de sa sagesse, le
firent élire abbé de cette maison qu'il gouverna, dit-on,
trente ans. Le désir d'augmenter son ordre et de procurer

des retraites à cenx qni cherchent véritablement Dieu, lui
fit accepter un emplacement que le duc Conan IV lui donna
la forêt de Carnoët (1 t 70). Il s'y établit avec douze
dans
religieux. » (2)
Depuis saint aurice .. mort en 119t, jusqu'à la révolu­
tion, l'abbaye fut administrée par trente-trois abbés, dont '
l'un, Pierre du Vieux-Châtel fut tué lors du pillage du châ­
de Roscanou en 1590 (3). Le dernier fl1t Jérome de
teau
Keroulas, archidiacre et "Vicaire général de Léon, décédé à
Quimper en 1806 (4). .
Les bâtiments conventuels sont du XVIe siècle. Une partie
tombée en ruines; l'autre, restaurée dernièrement par
est
du propriétaire actuel, Mme de Kergré, est habitée.
les soins
I.e cloître et l'ancienne chapelle sont en ruines; mais
dans l'un des 'bas côtés de cette dernière, on en. a établi une
nouvelle où se trouvent les reliques du !!Iaint fondateur. Ces

ossements sont conservés et offerts à la vénération des
fidèles. dans un reliquaire en bois sculpté et doré dont l'or-
le XVII' siècle. Il portait d'un. côté un
nementation indique

(1) Dom Le Duc, Histoire de l'abbaye de Sainte-Croix. ' Edition
F. Le Meu, et Notice historique sur Qnimperlé, par A. de Blois.
(2) L'Eglise de Bretagne, par Dom Morice de Beaubois.
(3) Histoire de la Ligue en Bretagne, par le chanoine Moreau.
(6) Histoire de Quimperlé, par M. Daniel.

écusson aujourd'hui effacé (problahlement celui du donateur)
de comte. Ces reliquee. reposent
surmonté d'une couronne
table de marbre blanc assez richement ornée
sur une
pro'fenant d'un tombeau juif. Au centre de cette table est
en creuX un tronc d'arbre qu'une main armée d'une'
gravé
hache semble frapper. On lit au-dessous le mot hébreux:
Matsebeth, qui signifie littéralement tronc (truneus), et qui
le nom de la personne inhumée dans ce tombeau.
paraît être
Il faut donc voir dans la représentation gravée au-dessus de
ce nom un symbole parlant. Le haut de la pierre est occupé
par une inscription hébraïque composée de deux lignes
et qui est la reproduction d'un verset de l'ancien
cc Jehovah avait donné, Jehonh a oté, que le
testamenl:
nOlD de·J.ehovah soit béni. 'l (Job. 1.21.) "
Dans la sacristie on voit aussi une pierre tombale· portant­
la représentation d'une dame vêt.ue d'un manteau de vair,
et autour de laquelle M. le Men a lu l'inscription suivante,
au trait en caractères du XIIIe siècle: HIC: lACET:
gravée
DNA. : M~BILIA- : QUONDAM : UXOR : DNJ : HELGOl\I.ARlI : CORNUBIE :
lIIILITIS : Deux autres pierre's tombales· moins remarquables'
p:umi les dalles qui servent de pavé au porche du
se voient
j~rdin. Elles sont fort usées .. el l'on a quelque peine à lire
la première pierre : HIC UCH·T RD PR (reverendus pater)
sur
NICOL'AVS DBV Â. V •••• (PRIOR ?) Hums MONASTEIIlI, OBIIT 1601,
et sur la seconde: ..... PRIEUR DE AURAY •••••

Il faut aussi visiter à Saint-Maurice les jardins et la salle
la pièce essentielle et la mieux
capitulaire, cette dernière est
du monastère. Dans cette pièce construite en
conservée
de taille avec des voûtes trè~-~'oignées, j'avais
belles pierres

cr·u reconnaître la riche ornementation du XIVe siècle, mais
depuis, M. Le Men, m'a fait remarquer certains détails qui
à. fixer au XIIIe siècle la construction de cette
autorisent
• faut encore voir à S~:jnt-M2.urice un beau christ en
salle. Il
un calice très-ancien et une croix abbatiale en
bronze,
bois qui se trouvent dans la sacristie.

Les religieux de Saint-Maurice eurent de fréquentes
",oisins les religieux de Sainte-Croix
discussions avec leurs .
de Quimperlé. Ceux-ci avaient le droit de pêche dans la
rivièreEllé (aujourd'hui,Laita) , jusqu'au ruisseau de Car-

noët; les religieux de Saint-'Maurice s'autorisant d'une bulle ·
d'Honoré III, pretendirent qu'ils joui ::s:::ient du droit de
pêche depuis . les gOTêts jusqu'à la mer, une senlence du '.
27 octobre 1682 les déboula de leurs prétentions. Malgré
cette sentence ils envahir'ent la pêcherie dl1 Sainte-Croix
et furent pour cela condamnés à une amende de 700 livns.
Le i 4 juillet t 727 deux religieux de Saint-Maurice vinrent
du manoir de Québlen, l'affaire fut
encore pêcher au-dessus
portée à Quimper, et par sentence du présidial de cette ville,
les religieux de Quimperlé furent confirmés dans leur droit
d~ pêche.
Au delà de Saint-Maurice est l'anse de Saint-Germain, au
fond de laquelle, et près de l'êtang et du moulin du Quin­
quis se trouvent les ruines pen importantes du château dti
Plessix ou Quinquis. Vu peu au-dessùs, nous rencontrons
sur le bord de la rivière, un camp ou enceinte fortifiée. Deux
autres forteresses en terre se voient sur la rive gauche de
la rivière, et par conséquent dans le ,~lorbihan; je suis porté
à croire que ces camps ne remontent pas au-delà de la Ligue.
Al~ surplus, je crois qu'il est prudent de ne se prononcer que
de fouilles on aura recueilli quelques ren- .
lorsque par suite
les habitants de ces enceintes, les fouillles
seignements sur

la découverte de débris d'ar­
deTant nécessairement amener
mes ou d'instruments.
, Enfin nous atteignons le Pouldu, bl1t ~ de notre voyage.
C'est dans la baie du Pouldu que descendirent en 1746 les
Anglais, lors de leur tentative infructueuse 'sur Lorient ... c'est
encore dans la baie du Pouldu que Louis d'Espagne et ses
terre en 1345. .
compagnons prirent
L'.m voit au Pouldu la chapelle de Saint-Julien 1 petit édi­
fice du XVIe siècle aujourd'h'lli transformé en maison. Les
sllbslruc,tions gallo-ro­
cultures du voisinage recouvrent dès
maines dont on ne s'est pas. encore occupé de déterminer
l'importance. Lors des travaU:ï de réparations à celle cha­
pelle en 18.4.5 ... on découvrit à peu de distance un tombeau
gallo-romain en plomb. Maira ici nous avons été plus heureux
que pour celui de'la forêt de Carnoët; les objets qu'il conte­
longtemps dispersés entre les mains de diverses per­
liait,
sonnes, sont aujourd'hui déposés ail Musée départemental

d'archéologie, et M. Le ~en q~i e~t parvenu ph~!Il de seize
an!. après la découverte a les reumr.l en a donne une des- '
Revue archéologiqtle du mois de novem-
cription dans la
bre 1869,
M le Pré5ident remercie M. AUDUN de l'intéressant
cO~lpte-rendu dont, il vient, de donner le'ct~re, Il ~spère que
d'autres points de 1 arrondIssement de QllImperle seront de
sa part l'objet de !Semblables recherches. L'assemblée décide
le travail, d~ M. AUDRA.N, s,era inséré in-extenso dans le
que
de la SocIete.
prochain Bulletm

M. BOURASSIN fait hommage au Musé~ départementa1 d'un
en Bretagne par lui et par
fragment d'aërolithe recueilli
IVI. D urocher, ingénieur des mines .à Rennes"

L'heure avancée ne permet pas d'examiner la Notice sur
le château de Châteaulin et sur son parc, que M. le Président '
de recevoir de 1\'1. le docteur HALLÉGUEN.
vient
La séance est levée il quatre heures un quart.
Le Secrétaire; R. F . LE MEN.

Le Bureau considérant que si la Société d'archéologie était
du mois prochain, jour fixé pour ses
convoquée pour le 13
. réunions ordinaires, peu de membres se rendraient à cette
en raison de la proximité du Congrès de l'Associa­
séance,
à Quimper le surlendemain 15
tion bretonne qui s'ouvrira
septembre, décide que cette séance sera renvoyée au second
du mois d'octobre.
samedi

ORDRE DU JOUR
Pour la séance du Il octobre, à 2 heures, dans une des salles
du Musée d'Archéologie,
1° Scrutin sur la demande d'admission de l'lM. LE Roux,
Conseil général • DERllIIER, Principal du Col­
membre du
de Quimper et l'abbé QUÉMÉNEUR, comme membres
lége
de la Société archéologique,
2° Notice sur le château féodal de Châteaulin et sur son
avec plans), par M. le docteur HA.LLÉGUEN,
parc (