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Bulletin SAF 1874


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Séance du 8 août 1873

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SÉANCE DU ~9 AOUT 1875.
Présidence de M. ·A. 'de 13101s.
Etaient présents : ~IM. AUDU."; . DE BLOIS; Bou- .
R..lSSINj Le docl·eut COFFEe; . COR1~IIE~, av?cat j • FATY;
_ FOUGEUYj . Prosper LE GUAYj ,L abbe 'GuILLARD; .
Louis DE JACQUELOT j , MALEN ; LE MEN ;' .DBMoNtI-
FAULTj ' Stanislas MOREAU.

Il est donn~ lecture par M. lePrésid~nt, d'une,lettre tenant des réclamations de M ,HALLÉGUEN sur le procès­
la seance du 12 juillet dernier imprimé au Bulletin,
verbal .de
. M. HALLÉGUEN prétend:
t 0 . Que l'analyse du travail philologique sur la langue
:M. LEMaN,
bretonne communiqué dans cette séance par
n'est pas exacte ·en ce qu'on ,y trouve à la pa.ge 45 l'expres­
sion cc présomptions historiques » au .lieu des mOls cc IUppO­
sitions historiques » qui seraient dans le ·telte lu.
2° Que l'analyse dont il s'agit :n~aurait pas dû s'étendre
aux induëtions historiques que comprenait la mêmé lecture.
3° Que le procès-verbal aurait du menlÎonnner, i 'la page
57, à la suite des observations de M. LÉ MÉN sur la multipli­
cité des voie5 romaines dans. le Finistère, célIe par laquelle
M. HALLÉGUEN confirmant cette assertion, aurait ajouté qù~il
avait été des premiers à faire 'cette constatation.,
Cette réclamation rlevient l'objet d'une discussion dans
· M. LE MEN,M. AUDRAN etplusieurs autres membres
laquelle
Il en réslllte que rien n'a été changé aux· ex­
sont entendus.
du te:xte lu,qüi porte bien cc présamptions histo­
pression
riques;» que, 'Suivant ravis commun, l'arralys~ devait
donl . HALLÉGUEN
'comprendre les inductions historiques
1 critiqué l'insertion, :et que .les nécessités restreintes des
procès-verbaux n'admettant pas que tOl:)t ce qui se d.it aux
séances s'y trouve référé, il n'y avait .pas de motif pour
la remarque de M. Le Men SUf les voies romaines,
ajouter à
con:firma·the de . HÂiLLÉGUEN; prétérition qui
l'observation
du mérite de ses études.
n'implique aucune contestation

En conséquence l'assemblée consultée déclare à l'unani­
, qu'il 'n'y a lîeu à aucune rectificaüoil du procès­
verbal.

MM. Louis DE JACQUELOT et CORMIER qui n'assistaient pas
à la séance du 12 juillet, n'ont pas pris part au vote.
M. LE Roux .. membre du Conseil général, lM. DERlUIER,
principal du Collége et M. l'abbé Quéméneur, curé de

Sainte-Croix de Quimperlé, demandent à faire partie de
la Société archéologique. M. LE Roux et M. Quémeneur
présentés par MM. DE BLOIS et LE MEN, et M. DER:&IIER,
sont

par MM. FATY et DE MONTIFAULT .
Co'nformém'ent à l'article 7 du règlement ces de­
à l'ordre du jour de la séance du
mandes seront portées
t j octobre.
M. le Président fait ensuite connaître à la réunion, qu'il
d'avoir l'avis officiel que l'Ass'ociation bretonne, avait
vient
du gouvernement l'autorisation sollicitée, de repren­
obtenu
de ~es anciens travaux. Il demande à présenter
dre le cours

le Congrès qui se · tiendra à
quelquea observations sur
15 septembre prochain. .
Quimper, le
M. le président, vous savez que l'Asso­
Mesaieurs, a dit
ciation bretonne ouvrira à Quimper son seizième Congrès
le cours dù mois prochain .. et que le programme de
dans
sa classe d'Archéologie, dont j'aurai tout à l'heure à vous
de~ questions monumentales et
donner lecture comprend
historiques toutes intéressantes pour nos études, et qu'il y
en a notamment qui sont de notre domaine propre, c'esl-à­
dire qui portent sur les antiquités de ce département.
vœu que je vous expri­
. Vous entrerez volontiers, dans le
me de coopérer aux travaux de la classe d'A.rchéologie de
de cette colla­
cette Association qui sera elle-même heureuse
échange des lumières que vous lui apporterez,
boration. En
à profiter de cellesde~ autres archéol,oglles de la
vous aurez
Bretagne qui y siégeront avec vous. Je puis notamment '
vous annoncer le concours de . de Kerdrel de la Borde-
de la Monnerayc.
rie et
·c'e~t-à-dire avant que le gouvernement impé­
Autrefois,
suspendu les Congrès de l'Association bretonne, les
rial eut
membres de cette Société faisaient tous partie de l'Associa­
toutes leurs cotisations, coti-
tion bretonne. Ils lui versaient
sations que nous employons aujourd'hui à solder nos publi-,
Il luit de là que, comme membres de la
cations mensuelles.
Société départementale du Finistère, nous ne faisons plus

partie de l' Association br~ton~e, ct que ~ollr y être ~ggré-
. gés nous devons ~ous Y l~scrlre et àcqUl~ter sa cOî~sation
archéologique qUI esl de dl~ francs, ce ~UJ donnera a ceux
qui auront pris rang, le drOIt de receVOIr le compte-rendu
de MS séances archéologiques, tant qu'ils appartiendront à
ses rangs.
M. le Président de
Permettez-moi, maintenant, ajoute
en revue, avec vous, les 'questions du programme
passer
faites. dans la même classe; les unes concernent
qui seront
l'Archéologie proprement dite, les autres touchent particu-
lièrement à l'histoire. '
M. le Président, en donnant lecture des ving t-trois
Ici,
questions du même programme, que nous publion. à la suite
de ce procès-verbal, s'arrête spécialement à celles qui se
aux monuments antiques, soit à l'histoire
rapportent, 'soit
de notre département, et cons'tate que ce congrès
locale
de nouveaux et précieux éléments à la science,
devra apporter
de la géographie hi~toriqlle. Il espère
notamment à l'étude
. que divers membres de la Société d'Archéologie du Finis­

à ces débats, et que son
tère, prendront une part active
M. le comte-de Carné, ne demeu­
honorable vice-président,
rera pas étranger à ces , discussions.
Après ces observations de M. le Président, lecture est
de l'ordre du jour de la ~éance. MM. FLA'GELLE et
donnée
H.A.LLÉGUEN étant absents, M. le Président invite M. ATJDIaN
à lire i50n travail sur les antiquités des environs de Quim-
perlé, 1\'1. 'AUDR.1N s' exprime ain~i : .
LA RIVE DROITE DE LA LAIT A
(Excur3ùm archéologique de Quimperlé au Pouldu).

Le viaduc du chemin de fer est à peine pas~é, et wr notre
-nous apercevons l'élégante tourelle de Québlen. Ar­
droite
rêtons-nous un instant, etde la terrasse dujardin, jetons un
coup d' œil sur la route que nous venons de parcourir. A nos
la rivière, bordée d'un côté par de vertes prai­
pieds coule
de l'autre par les collines boisées de la taille au Duc,
ries, et
sur lesquelles nous reviendrons bientôt, de la Villeneuve et